Jesuis un jeune Ă©tranger rĂ©sidant en france avec un titre de sĂ©jour Ă©tudiant. je fais actuellement un master 2 commerce. je suis sur le territoire français depuis Ă  peine un an. je voudrais faire venir la fille en france elle vit en cĂŽte d’ivoire et - PosĂ©e par Thubly

Qu'est-ce que le BaptĂȘme ? le baptĂȘme compris par un enfant " Le BaptĂȘme, c'est quand JĂ©sus est nĂ© dans mon cƓur ". VoilĂ  ce que disait un enfant de cinq ans. Et c'Ă©tait rudement bien vu. En effet, il avait fait l'Ă©quivalence 1- JĂ©sus Dieu fait homme vient habiter en nous, " naĂźtre dans notre cƓur ", lĂ  oĂč l'on aime, par le BaptĂȘme 2- Le BaptĂȘme est en mĂȘme temps notre propre naissance Ă  la vie de Dieu. une nouvelle vie Le BaptĂȘme, comme disait l'enfant, c'est le dĂ©but d'une nouvelle vie, une naissance " le BaptĂȘme constitue la naissance Ă  la vie nouvelle dans le Christ " CatĂ©chisme de l'Eglise catholique, n° . Cela veut dire une vie nouvelle avec Dieu, et mĂȘme dit Saint Paul, l'un des premiers disciples du Christ, " une crĂ©ation nouvelle " 2e Ă©pĂźtre aux Corinthiens ch. 5, verset 17 . Le BaptĂȘme nous fait devenir " fils ou fille adoptifs de Dieu le PĂšre", frĂšres de JĂ©sus Christ, Dieu le Fils. on apprendra tout cela en dĂ©tail et l'on pourra poser ses questions au cours de la prĂ©paration au BaptĂȘme, le " CathĂ©chumĂ©nat ". Et si nous devenons par le BaptĂȘme " enfants de Dieu-le-PĂšre et frĂšres de JĂ©sus-Christ ", nous pourrons vivre avec lui Ă©ternellement dans le Ciel. AprĂšs notre mort, comme JĂ©sus-Christ, nous ressusciteront. Mais, dĂšs notre BaptĂȘme, dans notre vie ici-bas, nous devenons rĂ©ellement frĂšres adoptifs de JĂ©sus-Christ. Par le BaptĂȘme il nous donne la rĂ©mission de nos pĂ©chĂ©s et fait entrer la vie divine en nous. C'est pour cela qu'on parle d'une " naissance ". un don Le BaptĂȘme, c'est quelque chose qui nous est donnĂ©, c'est une grĂące. " La grĂące ", c'est un don de Dieu pour les hommes, le BaptĂȘme, c'est la grĂące d'une vie nouvelle avec le Christ vivre comme il vit , aimer comme il aime. que veut dire " baptiser " ? Le mot " baptiser " signifie au sens premier, en grec, plonger dans l'eau. Depuis deux mille ans de Christianisme et de baptĂȘmes, il est devenu synonyme de d'entrer dans l'Eglise des ChrĂ©tiens par une cĂ©rĂ©monie oĂč l'on verse de l'eau sur la tĂȘte. Lors du BaptĂȘme en effet celui qui le reçoit soit est plongĂ© entiĂšrement dans l'eau, par trois fois, " BaptĂȘme par immersion ", soit reçoit plus simplement, par trois fois Ă©galement, l'eau du BaptĂȘme sur la tĂȘte. Cela signifie que " nous sommes plongĂ©s dans la mort du Christ " et " promis Ă  participer Ă  sa rĂ©surrection ", enfin que dĂšs maintenant Ă  travers cette eau bĂ©nie nous recevons la source d'une vie nouvelle, " la GrĂące de Dieu ". le pardon des pĂ©chĂ©s Le BaptĂȘme nous purifie de tout le mal que nous avons pu accomplir auparavant, par lui Dieu nous pardonne tous nos pĂ©chĂ©s c'est Ă  dire les fautes contre l'amour de Dieu, contre l'amour des autres, contre l'amour de soi-mĂȘme. Par l'eau, par la grĂące du BaptĂȘme tout est effacĂ© nous sommes tout neufs, " une crĂ©ation nouvelle ". En mĂȘme temps le BaptĂȘme rompt notre solidaritĂ© avec le pĂ©chĂ© des origines, ce mystĂ©rieux " pĂ©chĂ© originel " il nous fait entrer dans la solidaritĂ© de JĂ©sus-Christ, le nouvel Adam " Adam ", voir ci-dessous. qu'est-ce que " le pĂ©chĂ© originel " ? Un premier homme et une premiĂšre femme, au cours de l'Ă©volution, ont reçu le cadeau extraordinaire de la dignitĂ© humaine et de la capacitĂ© d'aimer librement. C'Ă©tait le don de Dieu, une vie d'amour et une promesse de vivre pour l'Ă©ternitĂ© dans la compagnie de Dieu. Ce premier homme et cette premiĂšre femme qui avaient reçu ce don de l'amour sont appelĂ©s pour la commoditĂ© " Adam " et " Eve ". Nous connaissons leur histoire dramatique Ă  travers ses consĂ©quences. La " Bible " est le rassemblement de tous les textes Ă  travers lesquels Dieu nous dit qui il est et qui nous sommes. Le premier livre de cette " Bible ", la GenĂšse, raconte de façon imagĂ©e qu'Adam et Eve ont rompu volontairement l'union d'amour, l'alliance, qu'ils avaient avec Dieu leur crĂ©ateur, entraĂźnant une solidaritĂ© pour leur descendance. Cette rupture de l'alliance est une rĂ©alitĂ© dont nous Ă©prouvons tous les consĂ©quences par notre difficultĂ© Ă  aimer vraiment, Ă  ĂȘtre bons, Ă  n'avoir aucune compromission avec le mal dans le monde. En sorte qu'aucun des hommes ne peut se dire en vĂ©ritĂ© " innocent de tout mal ". Souvent nous " faisons le mal que nous ne voulons pas et nous ne faisons pas le bien que nous voudrions ". Nous avons une tendance au mal, Ă  ne pas aimer ou Ă  mal aimer. Et tous les hommes cherchent Ă  leur façon, confusĂ©ment, Ă  sortir du mal, Ă  avoir une meilleure image d'eux mĂȘmes, Ă  se " purifier ". C'est cette purification que certains recherchent par l'idĂ©e de rĂ©incarnations successives au cours desquelles on deviendrait peu Ă  peu meilleur ; d'autres proposent un chemin de jeĂ»nes, d'exercices physiques comme le yoga, ou mentaux par des " mĂ©ditations trancendantales ", voire par des rĂ©gimes alimentaires, des " Ă©lĂ©ments ", des " pierres ", des " mĂ©taux ", des " Ă©nergies "
 Le BaptĂȘme, c'est beaucoup plus simple Dieu lui-mĂȘme, l'Innocent de tout mal, lui qui non seulement est bon, mais est la BontĂ© elle mĂȘme, vient Ă  notre secours Ă  travers l'eau du BaptĂȘme, il efface tous nos pĂ©chĂ©s et nous donne la grĂące d'aimer. Seul Celui qui est Bon peut me faire devenir bon. pourquoi JĂ©sus-Christ est-il appelĂ© " Notre Sauveur " ? AprĂšs la rupture de l'alliance d'amour avec Dieu du premier homme et de la premiĂšre femme, Dieu ne se console pas de voir les hommes aller Ă  leur perte, Ă  la mort. Il va leur proposer " une nouvelle alliance ", et pour cela il envoie vers eux son Fils. Par amour pour nous, Dieu-le-Fils se fait homme comme nous. Il prend un corps et une Ăąme en naissant de la Vierge Marie Ă  BetlĂ©em en l'an 1 de notre Ăšre Ă  peu prĂšs, sans doute 6 ans plus tĂŽt. Son nom est JĂ©sus, ce qui veut dire " Dieu sauve ". Les livres appelĂ©s " Ă©vangiles "rapportent sa vie et ses paroles. On donne Ă  JĂ©sus le titre de " Christ ", ou " Messie " parce qu'il est le " consacrĂ© " de Dieu. " Christ " en grec, " messie " en hĂ©breu veulent dire " consacrĂ© ", qui a reçu l'onction de Dieu. JĂ©sus-Christ annonce pendant sa vie terrestre, historique, " le Royaume de Dieu ", c'est Ă  dire la voie pour ĂȘtre purifiĂ© de ses pĂ©chĂ©s, grandir dans une vie d'amour et retrouver l'amitiĂ© avec Dieu. Pour toujours, c'est Ă  dire pour l'Ă©ternitĂ©. Mais son message n'est pas accueilli par les responsables religieux et politiques de l'Ă©poque. Finalement il est mis Ă  mort sur une croix. Cette mort, il l'accepte volontairement, par amour pour nous. Il a offert sa vie pour nos donner le salut de Dieu. Il est mis au tombeau. Mais le troisiĂšme jour il ressuscite, et rĂ©pand l'Esprit Saint sur ses disciples " les ApĂŽtres ". Ces disciples, tĂ©moins de sa vie, de son enseignement et de sa rĂ©surrection, vont annoncer l'Evangile jusqu'aux extrĂ©mitĂ©s de la terre Cela continue aujourd'hui. JĂ©sus-Christ aprĂšs sa RĂ©surrection, et avant sa montĂ©e au Ciel, l'Ascension, a confiĂ© en effet urne mission Ă  ses disciples " Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du PĂšre et du Fils et du Saint Esprit " Ă©vangile de Saint Matthieu, ch. 28, v. 19 . Pour rĂ©sumer la venue de JĂ©sus-Christ, Fils de Dieu, pour nous sauver, voici un rĂ©sumĂ© dans l'Evangile de Saint Jean " Car Dieu a tant aimĂ© le monde qu'il a donnĂ© son Fils Unique afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie Ă©ternelle Car Dieu n'a pas envoyĂ© son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvĂ© par lui. " Ă©vangile de saint Jean, v. 16 et 17. que faut-il faire pour ĂȘtre baptisĂ© ? Pour recevoir le BaptĂȘme, il faut le demander. En vĂ©ritĂ© et d'un cƓur sincĂšre. Celui qui demande le BaptĂȘme reconnaĂźt JĂ©sus-Christ comme " Le Seigneur ", c'est Ă  dire Dieu ; il croit en Dieu trinitĂ©, PĂšre, Fils et Esprit. Il croit Ă  l'Ă©vangile, c'est Ă  dire aux paroles de JĂ©sus, qui lui est donnĂ© par l'Eglise. Il croit Ă  l'Eglise Catholique Ă  qui JĂ©sus a confiĂ© la mission de faire connaĂźtre son Ă©vangile au monde. C'est cela que l'on appelle la foi. La foi, c'est la confiance en Dieu, la confiance dans les promesses de JĂ©sus-Christ. L'Eglise nous transmet ces promesses Ă  travers l'Ă©vangile et les " sacrements ". Le BaptĂȘme est le premier des Sacrements, l'entrĂ©e. La foi, la confiance en Dieu est un don de Dieu, une grĂące. Ce don est accueilli librement. Et si le don de la foi est accueilli par nous, elle va grandir - pendant la prĂ©paration au BaptĂȘme CatĂ©chumĂ©nat ; - et encore plus Ă  partir du BaptĂȘme. Il n'est donc pas nĂ©cessaire d'avoir " une foi complĂšte " pour demander Ă  ĂȘtre baptisĂ©. Pendant la cĂ©rĂ©monie du BaptĂȘme, on demande au CatĂ©chumĂšne ou Ă  son parrain si c'est un petit enfant " Que demandez vous Ă  l'Eglise de Dieu ? " et il rĂ©pond " La foi ! " Avec le baptĂȘme, avec cette grĂące d'une nouvelle vie dans le Christ, notre dĂ©sir de connaĂźtre Dieu, notre amour et notre confiance en lui vont augmenter. La communautĂ© des baptisĂ©s, l'Eglise, nous y aidera. que fait-on aprĂšs le BaptĂȘme ? A partir du BaptĂȘme commence toute une vie de foi, d'espĂ©rance et d'amour. Cela durera jusqu'Ă  notre mort terrestre et Ă  la rencontre face face avec Dieu dans le Ciel. Une fois baptisĂ©, on peut expĂ©rimenter une paix et une joie profondes et durables qui ne viennent pas de nous. Parfois il y a des hauts et des bas, c'est le combat pour l'amour et la vĂ©ritĂ©. Le Seigneur Dieu vient Ă  notre aide ; il nous envoie l'Esprit Saint pour nous guider et nous fortifier ; il nous donne sa grĂące. Il nous soutient par la CommunautĂ© chrĂ©tienne selon le mot de l'Ecriture, " un frĂšre pour un frĂšre, c'est une tour fortifiĂ©e ". Dans le sacrement de l'Eucharistie, qu'on nous expliquera au cours de la prĂ©paration au BaptĂȘme, nous recevrons de nouvelles forces pour vivre en ChrĂ©tien. Et peu Ă  peu nous accueillerons cette grĂące du baptĂȘme plus profondĂ©ment. Nous l'accueillerons bien sĂ»r dans notre vie de priĂšre, mais aussi dans notre travail, notre vie de famille, nos relations sociales. Alors, comme Saint Paul nous pourrons dire " Ce n'est plus moi qui vit, c'est le Christ qui vit en moi ! " Par notre BaptĂȘme, Dieu nous ouvre le Ciel. C'est notre espĂ©rance, comme il est dit au cĂ©lĂšbre " Livre de Job " dans " l'Ancien testament ", la Bible avant l'Ă©vangile, 500 ans environ avant JĂ©sus " Je sais que mon RĂ©dempteur est vivant que lui, le dernier, se lĂšvera sur la poussiĂšre. AprĂšs mon Ă©veil, il me dressera devant lui Et de mes yeux de chair je verrai Dieu. " Job, 19, et 26 Mais dĂšs maintenant, baptisĂ©s, sans voir encore le Christ, nous avons dĂ©jĂ  une joie que nul ne peut nous enlever " Sans l'avoir vu, vous l'aimez ; sans le voir encore, mais en croyant vous exultez d'une joie indicible et pleine de gloire , sĂ»rs d'obtenir l'objet de votre foi le salut de vos Ăąmes. " 1Ăšre Ă©pĂźtre de Saint Pierre, 1, le baptĂȘme est-il possible pour des adultes ? Chaque annĂ©e, mĂȘme dans un pays traditionnellement catholique comme la France, des milliers d'adultes demandent le BaptĂȘme. Si l'on n'a pas Ă©tĂ© baptisĂ© enfant, on peut demander le BaptĂȘme Ă  tout Ăąge. MĂȘme Ă  90 ans passĂ©s, comme Madeleine, cette dame qui Ă©tait dans un service d'hĂŽpital pour personnes ĂągĂ©es. On peut s'adresser Ă  l'accueil dans les Ă©glises de ville, qui nous mettra en rapports avec le prĂȘtre responsable, le " cur ". Dans la campagne, on s'adresse au prebytĂšre. Vous pouvez encore prendre contact par internet avec notre service d'Ă©vangĂ©lisation qui vous facilitera le contact avec un prĂȘtre et des chrĂ©tiens de votre rĂ©gion - dossiers Si vous avez des questions, consultez le site " Questions de l'homme ", oĂč sont proposĂ©es un certain nombre de rĂ©ponses Ă  des questions habituellement posĂ©es. est-ce qu'un enfant peut ĂȘtre baptisĂ© ? Oui, Ă©videmment, c'est le cas le plus habituel dans nos pays ; le BaptĂȘme est un don de Dieu, il n'est pas la rĂ©compense d'un travail intellectuel. Il n'y a pas d'Ăąge minimum requis pour recevoir cette grĂące. Par le BaptĂȘme, la vie d'union avec Dieu dans l'amour peut commencer aussitĂŽt que la vie humaine. DĂšs la naissance donc, tout enfant peut ĂȘtre baptisĂ© si ses parents le demandent, et s'ils promettent de l'Ă©duquer dans la foi au Christ. L'instruction de l'enfant concernant JĂ©sus-Christ et la TrinitĂ©, l'Eglise et les Sacrements s'appellera " CatĂ©chisme ". l'enfant baptisĂ© jeune sera-t-il libre ? Bien sĂ»r, tout comme un baptisĂ© adulte, l'enfant en grandissant aura toujours la libertĂ© de continuer Ă  dire " oui " Ă  son baptĂȘme, Ă  la vie avec le Christ. Le BaptĂȘme est une grĂące pour la vie, mais c'est une grĂące Ă  laquelle on dit " oui " chaque jour, librement, c'est Ă  dire avec amour. Mais les parents chrĂ©tiens seraient vraiment peu aimants pour leur petit enfant de lui refuser ce don de Dieu qu'est le BaptĂȘme. Ce don qu'ils ont eux mĂȘme reçu et grĂące auquel ils peuvent mieux aimer, mieux espĂ©rer les petits enfants ont une vie spirituelle Il faut savoir que les tout-petits ont rĂ©ellement une " vie spirituelle ", c'est Ă  dire de sensibilitĂ© Ă  Dieu, d'amour pour lui. Si les parents prient avec leurs jeunes et mĂȘme trĂšs jeunes enfants, ils dĂ©couvriront cette vie spirituelle de leurs enfants. Ils recevront eux mĂȘme un grand encouragement Ă  leur vie avec le Christ en voyant la confiance des enfants. Ils recevront des lumiĂšres de l'Esprit saint Ă  travers des rĂ©flexions des enfants voir l'enfant parlant du baptĂȘme dans le tout premier paragraphe de cette brochure. Dieu n'est pas la propriĂ©tĂ© des adultes. Il connaĂźt une façon de parler au cƓur des enfants bien avant l'Ăąge de raison " Je te bĂ©nis , PĂšre, Seigneur du Ciel et de la terre, d'avoir cachĂ© cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir rĂ©vĂ©lĂ© aux tout-petits ". Ă©vangile de Saint Luc, 10, Pour en savoir plus - Pourquoi j’ai demandĂ© le BaptĂȘme - musulmane, pourquoi j’ai demandĂ© le baptĂȘme

CINQUANTENUANCES PLUS SOMBRES (2017) Résumé. C'est un Christian blessé qui tente de reconquérir Anastasia. Cette derniÚre exige un nouveau contrat avant de lui laisser une

QuatriĂšme de couvertureJ'ai Ă©tĂ© crucifiĂ© avec Christ ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimĂ© et qui s'est livrĂ© lui-mĂȘme pour moi.»Galates 220Biblique, Ă©quilibrĂ© et pratique. Non pas moi, mais Christ est un message nĂ©cessaire aujourd'hui. Aucun lecteur ne pourra demeurer le mĂȘme Ă  la lecture de cet ouvrage et ne pas ĂȘtre transformĂ©.»Billy GrahamLe message Non pas moi, mais Christ doit ĂȘtre proclamĂ© partout dans le monde. A la lecture de ce livre, attendez vous Ă  un renouvellement dans votre marche avec Dieu.»Charles F. Stanley

Maislui en tant que « lui », ce n’est pas trop ça. Il ne me plaĂźt plus vraiment, on est trop diffĂ©rent. Je reste parce que la situation est sĂ©curisante, facile Ă  vivre. Et pour ma fille
Vous dites-vous souvent je me sens seule » ? Souffrez-vous de ce sentiment de solitude ? Mais surtout
 Voulez-vous que cela change ? Pour ĂȘtre en harmonie avec les autres, il est important de commencer Ă  ĂȘtre en harmonie avec vous-mĂȘme. Se sentir seule peut relever de plusieurs dysfonctionnements, par exemple, d’une incapacitĂ© Ă  s’ouvrir Ă  d’autres possibilitĂ©s, d’autres idĂ©es peut-ĂȘtre pensez-vous que les autres ne veulent pas de votre compagnie car ils ne vous aiment pas, ou simplement car votre problĂšme ne les intĂ©resse pas ? Peut-ĂȘtre est-ce une croyance, une Ă©tiquette, plus ou moins Ă©loignĂ©e de la rĂ©alitĂ©, dans laquelle vous semblez enfermĂ©e ? Rassurez-vous dans cet article, vous dĂ©couvrirez comment lutter efficacement contre le sentiment de solitude ! Vous apprendrez notamment A mieux comprendre cette souffrance ; Et 6 habitudes Ă  pratiquer au quotidien pour ne plus vous sentir seule! Mettez-les en pratique, pour que cette pensĂ©e – je me sens seule »- ne soit plus qu’un lointain souvenir. Je me sens seule mieux comprendre sa souffrance pour l’apaiser Je me sens seule Ă  cause des autres
 Avant de rejeter la faute sur les autres et de penser que vous ĂȘtes seule dans votre monde, que personne ne vous comprend, la premiĂšre Ă©tape que vous devez entreprendre est d’identifier le fond de votre problĂšme. Ne dit-on pas que ce que l’on vit Ă  l’extĂ©rieur, n’est que le reflet de ce qui se passe Ă  l’intĂ©rieur ? Posez-vous certaines questions comme Ma souffrance est-elle liĂ©e au type de relations que j’entretiens avec mon entourage ? Est-elle la consĂ©quence d’une rĂ©cente rupture avec un ĂȘtre cher ? Qu’est-ce qui me manque le plus, me faisant me sentir abandonnĂ©e et dĂ©laissĂ©e ? Quels sont mes besoins ? Suis-je ma plus belle compagnie, ou ai-je besoin des autres pour me sentir exister ? RĂ©pondez Ă  ces quelques questions avant de poursuivre la lecture 😉 Je me sens seule en raison de mes relations sociales Bien souvent, les personnes souffrant de solitude ont un problĂšme plus gĂ©nĂ©ral liĂ© Ă  leurs relations sociales, quelles qu’elles soient dans le monde du travail, dans le domaine familial, ou dans leur environnement immĂ©diat
 Toutes les relations semblent pauvres, rares. Si vous faites partie de ces personnes, la source de votre problĂšme vient peut-ĂȘtre plutĂŽt de votre facultĂ© Ă  vous intĂ©grer Ă  la sociĂ©tĂ© dans ce cas, la solution doit aussi venir de vous. En communiquant plus avec votre entourage, en participant davantage Ă  des activitĂ©s collectives, vous parviendrez Ă  faire de cette phrase je me sens seule » un lointain souvenir ! Je me sens seule en raison d’une rupture Dans le cas oĂč la rupture en est la principale cause, le fait de vous sentir abandonnĂ©e est tout Ă  fait normal. Mais attention Ă  ne pas gĂ©nĂ©raliser ce sentiment Ă  tous les domaines de votre vie vous avez sĂ»rement des proches autour de vous qui sont lĂ  pour vous Ă©pauler. Si vous ressentez un vide dans la vie, aprĂšs une rupture, imaginez que votre vie se partage entre plusieurs domaines, dans lesquels vous portez une casquette diffĂ©rente chĂ©rie, mais aussi femme, fille, sƓur, mĂšre peut-ĂȘtre, collĂšgue, voisine, membre d’un club, etc
. N’hĂ©sitez pas Ă  combler ce vide ressenti en vous tournant vers les autres domaines et les autres relations de votre vie. N’hĂ©sitez pas Ă  vous entourer d’autres personnes auxquelles vous pourrez dire je me sens seule » ils comprendront que vous avez besoin d’eux. Voici maintenant 6 belles habitudes de vie Ă  adopter pour ne plus se sentir seule Se sentir seule 6 habitudes Ă  prendre pour en faire une force / un souvenir Je prends soin de moi pour ne plus me sentir seule Quand on est dĂ©primĂ©e et que l’on se sent seule, on a souvent tendance Ă  se replier sur soi-mĂȘme, Ă  oublier quelles sont ses valeurs et Ă  nĂ©gliger de prendre soin de soi. Cela favorise la dĂ©valorisation de notre estime de soi, et nous incite la plupart du temps Ă  nous maltraiter physiquement et moralement de maniĂšre inconsciente. Malheureusement, cela ne fera qu’intensifier encore et encore la souffrance ressentie associĂ©e Ă  une mauvaise image de sa personne. Ainsi, la premiĂšre chose Ă  entreprendre avant toute chose, c’est de se remettre dans la bonne direction en prenant soin de son corps et de son moral. Pour cela, vous pouvez participer Ă  diffĂ©rentes activitĂ©s sportives, artistiques ou culturelles. Un petit rendez-vous chez le coiffeur et chez l’esthĂ©ticienne sera aussi toujours utile pour reprendre confiance en soi. Je me sens seule L’importance des liens sociaux Maintenant que vous avez repris confiance en vous, pourquoi ne pas sortir de votre cocon et retisser des liens avec les personnes de votre entourage ? Comme Ă©voquĂ© plus haut, dans les diffĂ©rents domaines de votre vie, vous cĂŽtoyez d’autres personnes. Si vous ressentez le besoin de quelqu’un avec qui parler, partager vos sentiments, faire des activitĂ©s, etc
, l’idĂ©al serait de vous rapprocher le plus possible des personnes qui partagent les mĂȘmes centres d’intĂ©rĂȘts que vous ? Ou de celles aux cĂŽtĂ©s de qui vous vous sentez bien ? Ne nĂ©gligez pas les nouvelles rencontres que vous faites au quotidien dans votre vie restez ouverte, et soyez toujours curieuse Ă  chacune de ces nouvelles rencontres. J’évite l’auto-prĂ©servation quand je me sens seule Il n’est pas rare que certaines personnes, pour se protĂ©ger des Ă©ventuelles souffrances que les autres pourraient leur faire subir, adoptent l’auto prĂ©servation. ConsĂ©quences d’une ancienne dĂ©ception ou d’un quotidien difficile, cette sorte de phobie sociale est trĂšs courante. De ce fait, si vous pensez ĂȘtre en sĂ©curitĂ© en vous Ă©loignant des autres, cette habitude ne fera qu’aggraver votre situation sociale. Et elle pourrait vraiment finir par Ă©loigner ceux qui vous entourent. Ainsi, avant de vous choisir cette option, analysez bien la situation. Apprenez Ă  vous aimer vous-mĂȘme, pour ne pas vous tourner vers les autres avec autant d’attentes
 ainsi, vous serez plus Ă  mĂȘme d’accepter que chaque personne a de bons et de moins bons cĂŽtĂ©s. S’isoler n’est pas la bonne solution au contraire, cela ne ferait que renforcer ce sentiment de je me sens seule ». Vous aimez cet article, Ă©pinglez-le dans Pinterest pour le lire plus tard! Je prends soin des personnes dans le besoin et je ne me sens plus seule Au lieu de vous refermer sur vous, de penser je me sens seule » et d’attendre que l’on vienne Ă  vous, pourquoi ne pas renverser la situation et aider les gens Ă  votre tour en faisant de bonnes actions par exemple ? Effectuer des actions sociales n’est pas seulement un moyen de faire de nouvelles rencontres. C’est aussi une excellente maniĂšre de vous sentir utile dans la sociĂ©tĂ©. Cela vous permettra en effet d’aider les autres, et en mĂȘme temps d’amĂ©liorer votre relation sociale afin de vous prĂ©server des sentiments de solitude. Ainsi, en dĂ©plaçant le focus, de vous Ă  l’autre, vous allez progressivement diminuer la place prise en vous par ces pensĂ©es de solitude. Le monde a besoin de vous ! Il existe plusieurs actions que vous pourrez effectuer en fonction de vos capacitĂ©s et de vos aptitudes, pour ne citer que le bĂ©nĂ©volat dans les hĂŽpitaux, dans les centres pour personnes handicapĂ©es ou pour personnes ĂągĂ©es. Il y a aussi les organismes qui s’occupent des actions caritatives pour aider ceux qui sont dans le besoin. À vous de choisir ce qui pourrait vous faire sentir meilleure et utile ? Je me sens seule Trouver des activitĂ©s que j’aime Souvent, je me sens seule » est synonyme de je m’ennuie ». L’une des meilleures façons de combattre la solitude est de participer Ă  des activitĂ©s que vous apprĂ©ciez particuliĂšrement. Ainsi, pendant votre temps libre, le dimanche par exemple, pourquoi ne pas sortir un peu et occuper agrĂ©ablement votre temps ? Vous aimez danser ? Eh bien, inscrivez-vous dans une Ă©cole de danse et participez aux diverses activitĂ©s. Vous ĂȘtes fan de sport ? Pourquoi ne pas aller de temps en temps dans une salle de fitness ? Vous pourriez y rencontrer de nouvelles personnes ? C’est aussi une opportunitĂ© de prendre soin de votre corps en faisant des activitĂ©s physiques 🙂 Et pourquoi ne pas organiser une sortie dans une boite de nuit pour profiter de l’ambiance festive qui y rĂšgne ? N’hĂ©sitez pas Ă  faire la liste de ces activitĂ©s qui pourraient vous divertir, tout en vous faisant rencontrer du monde les sites de rencontres amicales sont nombreux!, pour ne plus vous sentir seule. J’adopte un animal de compagnie et je ne me sens plus seule ! Depuis longtemps, les hommes ont toujours cherchĂ© Ă  complĂ©ter leur besoin d’affection
 Et ils ont fini par faire le lien quand je suis avec mon animal, alors je ne me sens plus seule ». Des Ă©tudes menĂ©es sur cette relation entre ĂȘtres humains et animaux domestiques ont rĂ©vĂ©lĂ© que les animaux amĂ©liorent le bien-ĂȘtre de leurs propriĂ©taires. Et dans certains cas, ils pourraient mĂȘme prolonger leur espĂ©rance de vie. Au-delĂ  de combler votre solitude, vous pouvez aussi faire une bonne action pour ces petits ĂȘtres, par exemple en adoptant un animal de compagnie Ă  la SPA 🙂 Attention cependant, c’est un gros investissement en temps, et il vous faudra ĂȘtre trĂšs disponible pour lui adopter un animal n’est pas un passe-temps ! Je me sens seule et si le problĂšme Ă©tait plus profond ? Pour finir cet article, voici une question que j’aimerais vous inviter Ă  vous poser. Bien souvent, quand quelqu’un dit je me sens seule », c’est en rĂ©alitĂ© le symptĂŽme d’un problĂšme plus profond. Et ce problĂšme, c’est un sentiment bien commun quoique pas toujours conscient le sentiment de ne pas occuper la place qu’on devrait occuper. Si vous vivez une vie qui ne vous ressemble pas, comment vous sentir comblĂ©e ? Les solutions apportĂ©es plus haut fonctionnent contre la solitude, dans un tout cohĂ©rent. Renforcer vos liens sociaux, prendre soin de vous ou encore prendre soin des personnes dans le besoin peut vous aider Ă  vous sentir moins seule et vous redonner du baume au cƓur. Mais si le problĂšme est plus profond, si vous sentez qu’il ne s’agit pas simplement d’une solitude passagĂšre Ă  surmonter, mais d’un mal ĂȘtre qui vous suit depuis plusieurs annĂ©es, avec diffĂ©rents symptĂŽmes, alors je vous invite Ă  une exploration plus profonde. J’ai Ă©crit une confĂ©rence en ligne 8 Ă©tapes pour crĂ©er la vie qui vous ressemble . Vous y dĂ©couvrirez les clĂ©s pour vous lancer vers le changement et enfin vous donner les moyens d’occuper la place qui vous permette de vous Ă©panouir dans votre quotidien. Vous autoriser Ă  rayonner, vous donner envie de vous lever chaque matin, c’est l’objectif de cette confĂ©rence et de notre accompagnement via la formation ExpĂ©rience. Alors, si vous sentez que votre solitude est un simple sentiment passager, n’hĂ©sitez pas Ă  essayer ces 6 conseils. Vous pouvez Ă©galement filer dĂ©couvrir notre petit guide sur la solitude ! Mais si vous sentez que cette solitude sera difficile Ă  guĂ©rir sans un grand changement de fond dans votre vie, filez vous inscrire Ă  la confĂ©rence gratuite vous n’ĂȘtes pas seule pour agir, cette fois-ci 😊 Pourquoi je me sens si seule ?On peut se sentir seule notamment quand on entretient et qu’on s’associe Ă  des pensĂ©es qui jugent la solitude comme Ă©tant un poids Ă  porter. Comment faire pour ne pas se sentir seul ?Pour ne pas se sentir seule, en profondeur, et pas en apparence, il est important d’aller explorer ce que ce sentiment de solitude a Ă  nous dire, les blessures ravivĂ©es par cela. Pourquoi je suis malheureuse dans mon couple ?Il y a une infinitĂ© de raisons en apparence qui justifient qu’on se sente mal dans son couple. Mais dans le fond, une seule on est prise au jeu de son mental, qui tourne en boucle des pensĂ©es, des Ă©motions, des besoins. On attribue alors Ă  l’autre un mal-ĂȘtre qui a son origine en nous. Comment se sentir bien seule ? Commencer par aller dans la bonne direction en prenant soin de votre corps et de votre moral. Ça peut ĂȘtre en allant chez le coiffeur ou en participant Ă  une sĂ©ance de sport collective !
JĂ©susChrist, le Fils de Dieu, vit en moi afin de rĂ©pondre Ă  mes besoins et d'ĂȘtre mon meilleur ami. 2. Le secret de la victoire, c'est de dĂ©pendre de Christ qui vit en moi, au lieu de chercher Ă  faire tout par moi-mĂȘme. 3. Plus j'aimerai JĂ©sus, plus je me plairai en sa compagnie.
Ce n’est plus moi qui vis seul ce que je vis, c’est la foi en JĂ©sus qui m’anime et me fortifie chaque jour comme David dans le psaume 23 "je ne manquerai de rien". J’ai senti sa prĂ©sence quand l’épreuve est venue frapper Ă  ma porte et subitement mes repĂšres se sont trouvĂ©s si loin, alors le Seigneur m’a fait vivre une rĂ©surrection spirituelle. Dans le deuil il est toujours prĂ©sent, sa prĂ©sence rassure, ses conseils si prĂ©cieux, ses bras forts et vigoureux m’ont consolĂ© et assistĂ©. Quand la maladie s’installe pour nous faire vivre un Ă©tat d’exception, sa grĂące seule nous suffit pour tout surmonter. Les pardons successifs accordĂ©s Ă  ceux qui nous offensent deviennent rĂ©alitĂ©s, le mal se transforme en bien. Ce n’est plus moi qui peux vivre cela, mais JĂ©sus en moi en qualitĂ© de Seigneur tout puissant pour m’associer Ă  son triomphe sur la terre et dans le ciel oĂč il a tout pouvoir. Les attentes permises par Dieu pour façonner nos mobiles et nos prioritĂ©s sont encore son Ɠuvre ; sournoisement attaquĂ©, c’est encore Lui qui transforme la sombre vallĂ©e en un lieu plein de sources. Laissons-le vivre en nous, c’est ce qu’il attend de chacun, nos destinĂ©es sont dans sa main, unissons nos mains aux siennes et vivons des temps forts chaque jour. Vous avez aimĂ© ? Partagez autour de vous !
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Il fut un temps oĂč on faisait nid commun exclusivement par amour, aujourd’hui, le dĂ©samour ne change pas forcĂ©ment la donne immobiliĂšre on fait couette sĂ©parĂ©e, mais on continue Ă  vivre au quotidien sous le mĂȘme toit. Non par choix mais par contraintes Ă©conomiques et par peur des lendemains qui dĂ©chantent. Pouvoir d’achat en chute libre, loyers qui flambent en moyenne, un locataire sur cinq y laisse plus de 30 % de ses revenus1, emplois prĂ©caires, hantise du chĂŽmage, crainte de la paupĂ©risation en 2017, 34,9 % des foyers monoparentaux vivaient sous le seuil de pauvretĂ© 2. Rompre est devenu un puits sans fond d’angoisse, au regard des charges financiĂšres toujours plus lourdes Ă  endosser, et qu’il revient dĂ©sormais d’assumer seule. Les sociologues ont donnĂ© un nom Ă  ces couples qui, en dĂ©pit de leur volontĂ©, se sĂ©parent de corps » mais pas de biens » les living together apart » vivant ensemble sĂ©parĂ©s ». Un terme anglo-saxon, parce que le phĂ©nomĂšne est d’abord devenu visible aux Etats-Unis, au lendemain de la crise des subprimes de 2008 et des ravages qui en ont dĂ©coulĂ© 10 % des familles pauvres seraient concernĂ©es. En France, ces couples sont impossibles Ă  quantifier, ces situations sont, pour une bonne part, invisibles au regard sociologique », indique le chercheur au CNRS Claude Martin, qui a tentĂ© d’explorer cette tendance 3. En tout cas, de plus en plus d’ex-couples semblent devoir en passer par cette contrainte. Au fond, le phĂ©nomĂšne a toujours existĂ©, remarque le sociologue. Par le passĂ©, on restait “ensemble sĂ©parĂ©s” sous la pression sociale des conventions et par respect des normes de la famille bourgeoise, oĂč il y avait un seul revenu
 Avec la libĂ©ralisation du divorce, la proportion de couples dans le dĂ©samour qui sont contraints de cohabiter est certainement plus faible qu’il y a cinquante ans. Mais ils sont plus conscients qu’avant de leur condition et de leur malheur conjugal. » Quatre femmes nous ont racontĂ© comment se tricote au prĂ©sent la nĂ©buleuse conjugale passĂ©e. Laura, 24 ans on survit plus qu'on ne vit "Soit c’était directement la rue, soit je retournais vivre dans ma chambre d’enfant, chez mes parents, Ă  420 km de la fac, soit on restait colocataires dans le studio oĂč nous vivions en couple depuis quatre ans. Etudiants tous les deux, on a pu obtenir ce studio au loyer mensuel de 723 € car mes parents sont caution solidaire, et ils ont versĂ© le dĂ©pĂŽt de garantie. Mais, individuellement, on n’a pas les moyens de se loger ailleurs. BenoĂźt fait mĂ©decine, il a des indemnitĂ©s pour ses gardes Ă  l’hĂŽpital, mais ce n’est pas un fixe, et personne ne peut se porter caution pour lui. Moi, je travaille trois soirs par semaine dans un supermarchĂ©, pour 507 €/mois. Ensemble, on colmate les fuites de fric. Mais, chacun de son cĂŽtĂ©, on n’existe plus financiĂšrement. Cette hyper-injustice me rĂ©volte. La domination du pouvoir d’achat a remplacĂ© la domination conjugale des femmes au foyer d’avant mais, au final, c’est pareil on n’a pas d’autre choix que de rester en couple, mĂȘme quand c’est fini. C’est dur d’ĂȘtre spectatrice de ce qu’il va construire sans moi Avec BenoĂźt, on a donc mis un matelas dans la cuisine, avec un paravent pour faire un coin nuit. J’y dors, car le frigo qui ronfle comme un diesel ne me rĂ©veille pas. Les premiers mois, nous nous sommes Ă©vitĂ©s le plus possible, je dĂ©campais avant lui et je rentrais avec une boule au ventre lorsque la bibliothĂšque, le cafĂ© ou le cinĂ©ma fermait. C’était glauque de ne plus se toucher, de se cacher pour se dĂ©shabiller
 Puis on a pris nos marques » de colocs. Mais mĂȘme absent, je le vois partout dans nos 33 m2. Pire je revois ce que nous avons cessĂ© d’ĂȘtre l’un pour l’autre. On surjoue la neutralitĂ©, l’hypercontrĂŽle de tout Ă©lan spontanĂ©, l’indiffĂ©rence. Mais quand il semble joyeux, mon cƓur panique Il a dĂ» retrouver quelqu’un, il part sur sa nouvelle vie. » C’est dur d’ĂȘtre spectatrice de ce qu’il va construire sans moi. Sans cette cohabitation forcĂ©e, sans doute aurions-nous gardĂ© une amitiĂ© durable. LĂ , on est en train de devenir deux Ă©trangers. Quand on s’est aimĂ© comme des fous, ça fait mal. Alors je survis plus que je ne vis. Plus de bouffes, ni mĂȘme de potes au studio, parce que ce n’est plus ni chez nous, ni chez moi. Rencontrer quelqu’un ? Tant qu’on vivra ensemble, ma » page ne sera pas tournĂ©e et je ne pourrai pas me projeter avec un autre." Sylviane, 53 ans finalement, il est devenu mon meilleur ami "En rentrant le soir, j’avais envie de tout, sauf de trouver un homme chez moi, et surtout pas le mien ! J’ai dĂ» faire avec pendant trois ans. Professions libĂ©rales tous les deux, des charges incompressibles pour nos cabinets, peu d’économies et, surtout, pas question que nos filles de 6 et 9 ans fassent les frais du divorce en changeant d’école. Mais louer deux apparts dans notre quartier ou Ă  proximitĂ© s’est avĂ©rĂ© inaccessible. Et une pension alimentaire aurait Ă  peine amĂ©liorĂ© mon budget, tandis que ça aurait plombĂ© leur pĂšre. On s’entraide en cas de pĂ©pin AprĂšs nous ĂȘtre bouffĂ© le nez, nous avons donc consenti Ă  partager l’appartement, le temps de remettre Ă  flot nos finances. La vie de famille a repris son cours, couple conjugal en moins, mais c’était trop beau pour ĂȘtre vrai le calme avant la tempĂȘte. Et la guerre a commencĂ©. Lui m’en voulait de divorcer, et moi, qu’il reste dans mon pĂ©rimĂštre et me bouffe mon air et ma libertĂ©. Des mois durant, on a donnĂ© dans la mesquinerie la plus navrante Ă  qui reviendrait la grande chambre, Ă  qui la petite ? A qui la salle de bains avec baignoire, Ă  qui la douche ? Je pensais Pourquoi il aurait un espace plus grand et plus confortable que moi ? Je paye autant que lui ! » Batailler est devenu notre mode de communication. Pendant trois ans. Puis le soufflĂ© a fini par retomber, nos filles avaient toujours la joie de vivre, on menait une vie domestique plan-plan cĂŽte Ă  cĂŽte, en parents partenaires, mais surtout pas copains, il me gonflait toujours autant comme mec. Puis je suis tombĂ©e malade. OpĂ©ration, chimio
 Eh bien, c’est cet homme que je ne pouvais plus voir en peinture qui m’a tenu le front quand je vomissais, c’est lui qui, quand la peur m’étranglait, m’a dit Tu ne vas pas mourir, tu verras nos filles grandir », c’est lui qui a massĂ© mon corps gonflĂ© d’ƓdĂšme
 Qu’il soit Ă  domicile » m’a aidĂ©e Ă  faire face, il a Ă©tĂ© ma bĂ©quille. Non, on n’est pas retombĂ© amoureux. Ça, c’est Ă  Hollywood ! Rires. Mais il est devenu mon meilleur ami, mon divorcĂ© ». On a continuĂ© Ă  faire toit commun, car nos affaires restent dans un Ă©quilibre prĂ©caire et, surtout, on s’entraide en cas de pĂ©pin. RĂ©guliĂšrement, je prends le large pour une nuit ou un week-end. Voir Ă©pisodiquement mon ami suffit Ă  me donner mon shoot d’oxygĂšne, notre relation en est mĂȘme plus puissante, car condensĂ©e en Ă©motions. Cette situation, finalement, est sĂ©curisante. La contrainte du dĂ©but est devenue notre force." Ghalya, 41 ans il a fait une totale rĂ©gression, j’avais un troisiĂšme enfant "J’y suis allĂ©e trĂšs Ă  reculons, mais l’horizon Ă©tait bouchĂ©, c’était la seule solution. Avec Mathieu, on a achetĂ© pour une bouchĂ©e de pain une ruine Ă  la campagne, plus grange que maison, qu’on retape de bric et de broc. On aurait tout perdu financiĂšrement en vendant, la maigre plus-value n’aurait couvert ni nos investissements, ni les frais de notaire, et on se retrouvait dehors, sans aucun toit. Intermittents du spectacle tous les deux, avec plus de bas que de hauts sur le compte bancaire, il aurait fallu s’éloigner encore plus de Paris, viser la province, pour espĂ©rer une location abordable, alors que nous sommes dĂ©jĂ  Ă  1h 20 min en voiture. Or, dans mon travail, je dois parfois ĂȘtre disponible au pied levĂ©. En plus, il me faut un espace pour coudre les costumes, au risque, sinon, de perdre des contrats. On a donc amĂ©nagĂ© les combles pour Mathieu, et j’ai gardĂ© la chambre. Le reste, c’est territoire commun. Les enfants ont bien rĂ©agi ; du moment qu’ils nous avaient tous les deux avec eux, ça allait. Mon petit dernier, qui avait 5 ans, en a profitĂ© pour faire installer la niche du chien au salon Puisque papa et maman changent de chambre, Edouard aussi
 » Cohabiter nous a demandĂ© trois mois de rodage Mathieu a fait une totale rĂ©gression, j’avais un troisiĂšme enfant ! Il perdait ses clĂ©s ou m’appelait au boulot s’il ne trouvait pas son pantalon
 On est au clair sur nos sentiments on est un binĂŽme, plus un couple Aujourd’hui ? Qu’est-ce qu’on est bien ! Notre vie est simple, apaisĂ©e. J’ai mĂȘme gagnĂ© en temps pour moi, je sors davantage qu’avant. En couple, on se freinait car ça coĂ»tait cher en baby-sitter ; maintenant, on fait des tours de garde. On a maintenu un peu de vie Ă  quatre grillades, soirĂ©es gaufres le week-end
 Mathieu et moi, on s’invite de temps en temps Ă  regarder un DVD dans le salon ou Ă  boire l’apĂ©ro. Chacun respecte le territoire de l’autre, on ne dĂ©boule pas comme ça. S’il est chez lui, dans les combles, j’envoie un SMS. On est au clair sur nos sentiments on est un binĂŽme, plus un couple. J’ai quelqu’un dans ma vie depuis six mois, je me sens comme une ado qui n’amĂšne personne Ă  la maison. Rires. Je retrouve mon copain chez lui. Et si, finalement, c’était l’idĂ©al ? Mathieu est le seul homme avec qui j’ai eu envie d’avoir des enfants, c’est un excellent pĂšre, personne au monde ne me connaĂźt mieux que lui et je le connais par cƓur, on a une affection rĂ©ciproque, on se respecte, mĂȘme en cas de dĂ©saccord, on s’écoute, on a toujours Ă©tĂ© solidaires dans les coups durs. Qui d’autre pourrait faire meilleur colocataire ?" Une cohabitation contrainte est rarement tenable DĂ©cryptage de ces cohabitaitons forcĂ©es par la psychologue de couple Sophie Cadalen Marie Claire Partager le mĂȘme toit que son ex, est-ce vivable? Sophie Cadalen* Quand on dĂ©cide de se sĂ©parer de quelqu’un, l’impĂ©ratif est de rĂ©cupĂ©rer son espace intime psychique, car cela revient Ă  se rĂ©cupĂ©rer soi. Ce qui implique un second impĂ©ratif dissocier son existence de celle de l’autre, afin de retrouver son intimitĂ© Ă  soi, et cela passe par la sĂ©paration de l’espace physique. Or c’est irrĂ©alisable quand on cohabite. Par ailleurs, les mots de la rupture et la dĂ©cision ont un impact symbolique qui change la relation cela brise quelque chose dans le schĂ©ma psychique du couple, et ce qu’on tolĂ©rait avant ou ce qui Ă©tait fluide dans le quotidien ne l’est plus. C’est pourquoi une cohabitation contrainte est rarement tenable, quelles que soient l’intelligence de chacun et l’affection qui demeure. Marie Claire Est-ce un plus», de s’ĂȘtre puissamment aimĂ©s, ou au contraire
 Sophie Cadalen* Plus l’amour a Ă©tĂ© fort, plus il est difficile de passer Ă  l’intelligence et au raisonnement. C’est plus simple pour ceux qui vivaient l’un Ă  cĂŽtĂ© de l’autre, et non pas l’un par rapport Ă  l’autre. Ils vivaient dĂ©jĂ  avec des arrangements. Marie Claire A une Ă©poque oĂč maĂźtriser sa vie est devenu le mot d’ordre, quel impact psychique y a-t-il Ă  ne pas avoir le choix de dĂ©cider avec qui on vit ? Sophie Cadalen* MĂȘme si on est tous dans l’injonction d’ĂȘtre autonomes et indĂ©pendants, en rĂ©alitĂ©, ce n’est pas vrai qu’on y aspire tant que cela. On a peur, Ă  la fois, de s’engager, de devenir dĂ©pendant de l’autre, et de reconquĂ©rir son indĂ©pendance lors d’une rupture. Souvent, dire Je ne peux pas faire autrement que cohabiter » cache un J’ai peur», et ce, malgrĂ© des contraintes Ă©conomiques rĂ©elles. L’interdĂ©pendance financiĂšre peut ĂȘtre un moyen de se raccrocher l’un Ă  l’autre, de prolonger l’histoire. * Psychanalyste, auteure d’ Inventer son couple» Ă©d. Eyrolles.1. Insee PremiĂšre», mars 2012 donnĂ©es relatives aux locations dans le privĂ©. 2. Rapport 2017, Observatoire des InĂ©galitĂ©s3. Etude publiĂ©e en 2011 dans la revue Population » n° 3-4 de l’Ined.
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Galates 220 BDSCe n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi. Ma vie en tant qu’homme, je la vis maintenant dans la foi au Fils de Dieu qui, par amour pour moi, s’est livrĂ© Ă  la mort Ă  ma La Bible du Semeur 2015Plans de lecture et de mĂ©ditation gratuits en rapport avec Galates 220
Jevis, mais ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi. Maintenant, ma vie humaine, je la vis en croyant au Fils de Dieu, qui m’a aimĂ© et qui a donnĂ© sa vie pour moi. Je ne veux pas rendre inutile ce don de Dieu. En effet, si Etes vous sĂ»r que vous ĂȘtes seul ? Êtes-vous sĂ»r que vous ĂȘtes seul ? Je ne veux pas vous faire peur, il n’y a aucune raison d’avoir peur d’esprits invisibles
 1-L’odeur de parfum Je crois que c’est ce qui m’a un jour le plus surpris. J’étais assis comme maintenant devant mon ordi, et d’un seul coup je renifle, sans aucune explication je ressens un parfum de femme alors que j’étais seul. Je n’ai jamais trouvĂ© d’explication. 2-Le comportement du chien Un chien aboie quand il y a un nouveau visiteur, mais s’il hurle sans aucune explication, posez-vous la question pourquoi
3-Votre nom Il y a des personnes qui tournent la tĂȘte, car elles ont l’impression d’entendre leur nom. Cela peut ĂȘtre sous la forme d’un murmure ou une pensĂ©e qui survient dans votre esprit
 4-Eclairage clignotant Si une ampoule chez vous Ă  toujours bien fonctionnĂ© et que d’un coup elle se met Ă  clignoter, il y a peut-ĂȘtre une autre Ă©nergie qui perturbe son fonctionnement alors posez-vous la question d’oĂč elle vient
 5-Un bruit Ă©trange Il faut ĂȘtre prudent avec les bruits survenant brutalement, ça peut ĂȘtre le voisin, une canalisation qui claque, un oiseau qui se pose, etc., mais ça peut ĂȘtre comme les chasseurs de fantĂŽmes le soulignent des symptĂŽmes qu’on veut vous interpeller
 6-Un rĂȘve Ă©trange Vous vous rĂ©veillez le matin et vous avez l’impression d’avoir fait un rĂȘve qui n’est pas comme d’habitude, il avait l’air beaucoup plus rĂ©el
 Le pire est quant au sein de votre rĂȘve, vous savez que vous rĂȘvez et vous essayez d’en sortir
 Ce genre d’expĂ©rience est la preuve que vous avez vĂ©cu un phĂ©nomĂšne paranormal. Ce n’était pas un rĂȘve
 Mieux encore si pendant ce rĂȘve vous parlez avec un dĂ©funt
 Eric Auteur de livres, d'e-books, d'audio et de vidĂ©o en dĂ©veloppement personnel et spiritualitĂ©. 40 ans d'expĂ©rience et de pratiques rĂ©unies enfin sur ce site. 836 articles Hier dans la nuit, je me suis rĂ©veillĂ© en sueur avec une question dĂ©terminante, mais pourquoi les tĂ©moignages de gens voyant des [
] Ça se passe au royaume uni Ă  Bridgnorth. Nick Bevon arrive pour travailler comme tous les jours et il a la dĂ©sagrĂ©able [
] Extrait de la vidĂ©o Voici la maison hantĂ©e la plus cĂ©lĂšbre du monde. Elle se trouve dans la petite station balnĂ©aire d’Amityville [
] C’est une histoire rĂ©cente qui vient de m’ĂȘtre racontĂ©e dans ma famille. En effet, un oncle vient de dĂ©cĂ©der Ă  l’ñge de [
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Depositphotos Lorsqu’une personne vous quitte, ce n’est pas forcĂ©ment une perte Quand quelque chose est brisĂ©, il faut le rĂ©parer ou tout du moins essayer. C’est ce qu’on nous a toujours appris, pendant notre scolaritĂ© mais aussi nos parents. Et si ce n’était pas la vraie solution ? Et si au lieu de rĂ©parer, on allait chercher mieux ? Dans les relations humaines, il est parfois prĂ©fĂ©rable d’oublier ce qui a Ă©tĂ©, pour aller vers quelque chose de plus gratifiant. S’il est si difficile de laisser quelqu’un partir, c’est parce que nous vivons dans une sociĂ©tĂ© qui voit la solitude et le cĂ©libat comme quelque chose de mauvais et de nĂ©gatif. Parfois, nous essayons dĂ©sespĂ©rĂ©ment de retenir les gens, mĂȘme lorsqu’ils ont largement dĂ©passĂ© les limites de l’acceptable, nous nous accrochons aux raisons pour lesquelles ils ont fait irruption dans notre vie
 On nous conditionne et on nous fait croire que rien de positif ne peut nous arriver quand quelqu’un nous quitte, que cette personne Ă©tait tout pour nous. On nous dit souvent qu’une personne qui sort de notre vie est une perte, or chaque amitiĂ© et chaque relation d’amour est une leçon, donc au lieu de ressentir de la tristesse Ă  cause des gens qui nous dĂ©laissent, nous devrions plutĂŽt cĂ©lĂ©brer celles qui restent. Lorsque quelqu’un nous quitte, nous nous sentons mal. C’est peut-ĂȘtre mĂȘme l’un des sentiments les plus douloureux Ă  supporter. Ce n’est qu’au fil du temps que la douleur s’estompe et que l’on ouvre les yeux. On s’aperçoit alors que nous n’avons plus besoin de cette personne. Toutes les bonnes choses ont une fin et cela pour laisser la place Ă  d’autres encore bien meilleures ! Il suffit de s’en convaincre pour pouvoir apprĂ©hender la vie sereinement et vivre une sĂ©paration de façon moins douloureuse. Nos croyances sont importantes car si l’on considĂšre le dĂ©part d’une personne comme quelque chose de nĂ©gatif, on finit par le vivre comme une perte. Et l’inverse est aussi vrai. Il faut ĂȘtre convaincu que tout arrive pour une raison, peu importe les circonstances. On peut croire que cela est difficile lorsque l’on se sĂ©pare, mais mĂȘme les choses qui semblent en apparence Ă©pouvantables, ont une explication. Et presque Ă  chaque fois, cette explication gĂ©nĂšre du positif. Alors armez vous de patience! Les sĂ©parations sont souvent douloureuses. On ressent de la tristesse, du chagrin et des regrets, mais chaque perte nous emmĂšne sur un chemin qui nous rend plus forts. La premiĂšre chose Ă  faire pour se sentir mieux est de se convaincre que le meilleur est toujours Ă  venir et de positiver. La vie est comme un boomerang elle nous renvoie toujours ce qu’on lui donne. Il est totalement inutile de perdre son temps et son Ă©nergie dans la tristesse, le regret, et de ce fait de ne plus avancer. La vie est un perpĂ©tuel recommencement. Des personnes entrent dans notre vie et aussi en sortent. Ils viennent pour une raison et en sortent certainement pour une autre meilleure. Ce n’est pas la fin du monde si quelqu’un nous quitte. Cette personne va dĂ©couvrir de nouveaux horizons et nous laisser la possibilitĂ© d’en dĂ©couvrir aussi . Souvent, au final certaines relations qui se terminent sont bĂ©nĂ©fiques voire salutaires. Il est prĂ©fĂ©rable de vivre une sĂ©paration lorsque lautre ne nous respecte plus, nous blesse ou nous fait du tort. Il vaut mieux laisser partir l’autre lorsqu’on vit dans une angoisse permanente et une inquiĂ©tude de tous les instants. Dans ce moment lĂ , il faut Ă©couter son instinct et lui faire confiance. Il a le pouvoir de discerner le bon du mauvais et de dĂ©cider qui peut rester et qui doit partir. Nous sommes faits pour rencontrer de nouvelles personnes. Nous sommes faits pour explorer, dĂ©couvrir et grandir, et ne pas ĂȘtre freinĂ©s par des gens qui nous briment. Si quelqu’un vient de vous quitter, au lieu de vous sentir brisĂ©s en mille morceaux, pensez plutĂŽt au sentiment de tristesse et Ă  la douleur qu’elle vous a fait. La vie est trop courte pour ne pas ĂȘtre heureux. Vous devez apprendre Ă  vous entourer de personnes qui comptent. Vous devez aussi accepter que d’autres sortent de votre vie. Ils deviendront des Ă©trangers et feront partie de vos souvenirs, mais vous ne devez jamais vous sentir coupables d’éliminer les personnes toxiques de nos vies. Personne n’a le droit de vous empoisonner avec sa nĂ©gativitĂ© et ses doutes. Laissez partir ce genre de personnes est sĂ»rement la meilleure chose Ă  faire. Il est important de penser d’abord Ă  soi et Ă  son bien-ĂȘtre, et le plus tĂŽt sera le mieux. La sĂ©paration ne doit pas ĂȘtre vĂ©cue comme un Ă©chec car, aprĂšs tout, vos moments douloureux ne vous dĂ©finissent pas. Votre maniĂšre de les apprĂ©hender et de les vivre s’en charge.

Nonce n'est plus moi qui vis, C'est Jésus qui vit en moi. Jésus vit, Jésus vit. C'est Jésus qui vit en moi. Non ce n'est plus moi qui vis, C'est Jésus qui vit en moi. Non ce n'est plus moi
Avoir des enfants Ă  charge vous donne droit Ă  des allocations familiales versĂ©es par la CAF. Ces aides sont attribuĂ©es en fonction de vos ressources, mais elles varient Ă©galement en fonction de la situation de votre enfant. Alors, que se passe-t-il lorsque ce dernier commence Ă  travailler, tout en continuant Ă  vivre sous votre toit ? L’ñge limite d’un enfant considĂ©rĂ© Ă  charge par la CAF Pour la CAF, un enfant peut rester Ă  charge jusqu’à l’ñge de ses 20 ans. Il est toutefois possible de bĂ©nĂ©ficier d’un versement de complĂ©ment familial et des allocations logement APL jusqu’aux 21 ans de l’enfant en mĂ©tropole ou jusqu’à ses 22 ans dans les DOM. Pour que l’enfant soit considĂ©rĂ© Ă  charge pour l’allocataire, il faut que ce dernier assure son entretien financier et Ă©ducatif. L’enfant doit vivre en France. Il peut faire des sĂ©jours Ă  l’étranger, mais ils ne doivent pas dĂ©passer 3 mois au cours d’une annĂ©e civile, sauf exception. Les allocations familiales Les allocations familiales sont versĂ©es tous les mois par la CAF Ă  terme Ă©chu les prestations du mois de janvier sont versĂ©es dĂ©but fĂ©vrier, etc.. Elles sont accessibles aux personnes qui ont au moins 2 enfants de moins de 20 ans Ă  charge. Le montant de ses prestations dĂ©pend de plusieurs critĂšres. Parmi eux, les ressources des parents, la composition de la famille c’est-Ă -dire le nombre d’enfants Ă  charge, leur Ăąge et leur activitĂ© professionnelle. En plus du montant des allocations familiales, vous pouvez bĂ©nĂ©ficier d’une majoration si vous avez un enfant de plus de 14 ans. Attention, ce complĂ©ment ne vous est pas dĂ» si votre enfant de 14 ans ou plus est l’aĂźnĂ© de la famille. Bon Ă  savoirVous ĂȘtes tenu de faire une dĂ©claration immĂ©diate auprĂšs de la CAF suite Ă  tout changement de situation. La CAF contrĂŽle rĂ©guliĂšrement les dossiers de ses allocataires pour s’assurer que le paiement des prestations n’a pas besoin d’ĂȘtre ajustĂ© Ă  la hausse ou Ă  la baisse. Une demande de remboursement ou une sanction peuvent ĂȘtre prononcĂ©es contre vous en consĂ©quence d’une omission ou d’une dĂ©claration Ă  charge est Ă©tudiant et perçoit des revenus Dans le cas oĂč votre enfant est scolarisĂ© et qu’il perçoit des revenus, il peut toujours ĂȘtre considĂ©rĂ© comme Ă©tant Ă  votre charge par la CAF. Pour cela, sa rĂ©munĂ©ration nette liĂ©e Ă  un emploi en CDD ou en intĂ©rim ne doit pas excĂ©der 55 % du SMIC en vigueur. Pour effectuer le calcul, la CAF se base sur une pĂ©riode de 6 mois du 1er octobre au 31 mars et du 1er avril au 30 septembre. Elle divise donc le total des revenus par Ă  charge n’est plus Ă©tudiant et perçoit des revenus Si votre enfant vit toujours dans votre foyer et qu’il travaille sans ĂȘtre Ă©tudiant, sa rĂ©munĂ©ration nette mensuelle ne doit pas dĂ©passer 55 % du SMIC en vigueur. Il peut s’agir d’un emploi, d’un stage ou d’un apprentissage. Si ce plafond est dĂ©passĂ©, votre enfant ne sera plus considĂ©rĂ© Ă  charge et vous ne percevrez plus les allocations familiales pendant la pĂ©riode de dĂ©passement. L’enfant est allocataire de la CAF Ă  titre personnel Votre enfant ne peut pas ĂȘtre considĂ©rĂ© Ă  votre charge s’il est allocataire de la CAF. Par exemple, si votre enfant majeur a fait sa demande pour ĂȘtre bĂ©nĂ©ficiaire des Aides PersonnalisĂ©es au Logement APL ou du Revenu de SolidaritĂ© Active RSA, vous ne pourrez plus percevoir les allocations familiales pour lui. Par ailleurs, si votre enfant vit en couple avec une personne dĂ©clarĂ©e indĂ©pendante de ses parents et allocataire CAF, alors vous ne percevrez plus les allocations Ă  une assurance scolaire pour protĂ©ger votre enfant au quotidien Si votre enfant vit encore chez vous, profitez de chaque instant que vous passez ensemble. Pour ĂȘtre sĂ»r qu’il est bien protĂ©gĂ© dans toutes ses activitĂ©s du quotidien, souscrivez Ă  une assurance scolaire et extrascolaire. Perte de lentilles, appareil dentaire cassĂ©, frais mĂ©dicaux Ă  l’étranger
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Laloi de la Vie signifie que je n'essaie pas d'ĂȘtre ou de faire quoi que ce soit avec mes propres forces . A la place la Vie me conduit , la Vie m'instruit, et la Vie me donne les paroles et les actions Je suis un chrĂ©tien parce que Christ est ma vie : je ne vis plus mais c'est Christ qui vit en moi Parce qu'il vit , je vis . En Lui je vis
Dans son stimulant essai, Deviens ce que tu es », le philosophe Dorian Astor, spĂ©cialiste de Nietzsche, dĂ©voile les ressources et les malentendus de l’une des plus cĂ©lĂšbres formules de l’histoire de la philosophie. Un plaidoyer pour la grande santĂ© nietzschĂ©enne, plus que jamais nĂ©cessaire. AttribuĂ©e Ă  Nietzsche, qui l’avait lui-mĂȘme empruntĂ© Ă  Pindare, la formule “deviens ce que tu es” a la puissance contagieuse d’une injonction contemporaine dont chacun pressent vaguement l’enjeu, par-delĂ  son Ă©trange opacitĂ© une invitation Ă  sortir de soi, Ă  s’affirmer dans un Ă©lan vitaliste et crĂ©atif. Mais est-ce si simple ? Pour Nietzsche, devenir ce que l’on est suppose que l’on ne pressente pas le moins du monde ce que l’on est. Comment s’y retrouver alors ? Devenue un stĂ©rĂ©otype de l’histoire de la philosophie, cette phrase est pleine de points aveugles, comme si sa forme quasi poĂ©tique crĂ©ait quelques malentendus et nĂ©cessitait quelques Ă©claircissements. C’est prĂ©cisĂ©ment ce Ă  quoi se livre le philosophe Dorian Astor, spĂ©cialiste stimulant de la pensĂ©e de Nietzsche, comme en tĂ©moignait son beau livre, paru en 2014, Nietzsche, la dĂ©tresse du prĂ©sent Gallimard. Dans ce nouvel essai, Deviens ce que tu es. Pour une vie philosophique Autrement, il dĂ©plie la formule mythique pour en dĂ©voiler les ressources autant que les piĂšges. Avec finesse, Dorian Astor nous suggĂšre que devenir ce que l’on est, c’est surtout une maniĂšre de ne pas trop se poser la question “qui suis-je ?” ; c’est surtout une maniĂšre de traverser l’ensemble de ses devenirs, c’est-Ă -dire “expĂ©rimenter”. Sensible Ă  la philosophie du devenir et Ă  la question de l’individuation, Dorian Astor revient ici sur l’histoire de cette formule cĂ©lĂšbre, tout en rappelant en quoi la pensĂ©e de Nietzsche, encore rejetĂ©e par beaucoup de penseurs, compte dans notre prĂ©sent. Comme le rappelle un autre ouvrage collectif qu’il a dirigĂ© avec Alain Jugnon, Pourquoi nous sommes nietzschĂ©ens Les impressions nouvelles, le diagnostic nietzschĂ©en du nihilisme, du ressentiment, de la haine fanatique du devenir
 est plus que jamais nĂ©cessaire aujourd’hui. La formule de Nietzsche, reprise du poĂšte grec Pindare, “Deviens ce que tu es”, est devenue une sorte de mantra dans l’histoire de la philosophie. Pourquoi avez-vous voulu revenir dessus ? Dorian Astor – PrĂ©cisĂ©ment parce que cette phrase est une tarte Ă  la crĂšme. Cela sert de slogan Ă  tout ce que l’on veut ; cela a mĂȘme Ă©tĂ© le slogan de l’armĂ©e de terre pour recruter, c’est dire. Il existe un grand malentendu autour de cette formule c’est sur ce malentendu que je voulais travailler. Une phrase comme celle-lĂ  a une longue histoire ; je voulais remettre sur le tapis cette injonction et lui rendre son caractĂšre problĂ©matique. Depuis quand vous hante-t-elle, au point de vouloir en faire un problĂšme ? C’est une phrase piĂšge, qui semble suggĂ©rer Ă©normĂ©ment mais qui, si on ne prend pas acte des paradoxes qu’elle contient, ne veut pas dire grand-chose. Je l’avais dans l’oreille depuis que j’étudie Nietzsche, c’est-Ă -dire plus de vingt ans dĂ©jĂ . Elle est emblĂ©matique du danger que court tout lecteur de Nietzsche la formule frappe immĂ©diatement, mais dĂšs qu’on la dĂ©plie, elle devient vertigineuse parce qu’elle n’indique rien, ni ce qu’on devient ni ce qu’on est. C’est pourquoi il me fallait rester dans une dĂ©marche un peu dĂ©ceptive devenir ce que l’on est — c’est-Ă -dire vivre, devenir — c’est justement rĂ©soudre des problĂšmes. Comment expliquez-vous la prospĂ©ritĂ© de cette phrase dans l’histoire de la philosophie et dans l’imaginaire contemporain ? Cette formule fonctionne trĂšs bien parce que la sociĂ©tĂ© contemporaine est un mĂ©lange trĂšs paradoxal d’injonction Ă  l’individualisme et de soumission aux Ă©tats de fait. Tout s’organise pour que nous affirmions notre “personnalitĂ©â€ comme gage de notre autonomie. Or cette phrase nous incite Ă  nous glorifier d’ĂȘtre nous-mĂȘmes tu fais ce que tu veux, tu es comme tu veux, sois toi-mĂȘme. Je cite volontiers cette rĂ©plique de Sylvie Joly “je n’ai pas de secret, je suis moi, c’est tout
”. En mĂȘme temps, le “deviens ce que tu es” rappelle aussitĂŽt qu’on n’est pas encore soi-mĂȘme la pointe douloureuse, c’est le rappel de notre aliĂ©nation. Tu es empĂȘchĂ©, tu as envie de tout plaquer, de dire merde, et tu ne le fais pas. C’est la façade de ce slogan tu es prĂ©cieux, tu es unique, mais tu es bloquĂ©, libĂšre-toi. C’est pour cela que la formule marche, captĂ©e par la vogue du dĂ©veloppement personnel. Cette injonction est-elle au cƓur de l’Ɠuvre de Nietzsche ? Elle est centrale, mais elle a deux versants, l’un Ă©vident et l’autre beaucoup plus opaque d’un cĂŽtĂ©, elle signale la philosophie de l’esprit libre, la conquĂȘte de l’indĂ©pendance, l’exaltation de l’individualitĂ©. Mais la difficultĂ©, c’est que Nietzsche est tout sauf un individualiste. Il mĂ©prise l’individu tel qu’il s’est fixĂ© en sujet, c’est un holiste qui soumet l’évaluation de l’individu aux processus organiques, psychiques et culturels qui, ensemble, forment le devenir. “Ce que tu es”, cela concerne l’individu mais “deviens”, cela interroge le processus d’individuation lui-mĂȘme. Chez Nietzsche, comme chez Leibniz, Whitehead, Simondon ou Deleuze, l’individuation est centrale, elle est au cƓur de l’ontologie. L’ĂȘtre est une puissance auto-individuante. On est trĂšs au-dessus du simple dĂ©veloppement “personnel”. Comment Nietzsche a-t-il dĂ©couvert cette phrase de Pindare ? TrĂšs jeune, durant ses Ă©tudes de philologie classique. Elle Ă©maille l’ensemble de son Ɠuvre, sans dĂ©veloppement explicite, sauf dans Ecce homo, tout Ă  la fin cette autobiographie philosophique oĂč il entreprend de dire qui il est. C’est lĂ  qu’il rappelle que devenir ce que l’on est suppose que l’on ne pressente pas le moins du monde ce que l’on est. Il faut passer au-dessous de la volontĂ© consciente du sujet. Et mĂȘme se faire plus petit, plus mĂ©diocre, hĂ©siter, se tromper. Il faut laisser les forces sous-jacentes travailler en profondeur Ă  la tĂąche dominante. C’est Ă©videmment l’inconscient qui est ici pris en compte. Mais quelle diffĂ©rence faites-vous entre le “devenir-moi” de Freud et le “devenir-soi” de Nietzsche ? Il y a une grande proximitĂ© entre eux autour de l’idĂ©e que le moi n’est pas maĂźtre chez lui ; c’est leur anti-cartĂ©sianisme. Cela passe chez l’un et l’autre par une interprĂ©tation pĂ©nĂ©trante des processus inconscients, de la vie pulsionnelle. LĂ  oĂč cela bifurque, c’est que Freud cherche un savoir du moi et une connaissance de l’inconscient, une reconquĂȘte de soi par la conscience et le discours ; alors que Nietzsche est plus prĂšs d’une sagesse silencieuse du soi. Il y a un maĂźtre cachĂ© et inconnu derriĂšre le moi, c’est le soi, dit Zarathoustra. Il ne s’agit pas de se laisser emporter par ses pulsions, car elles sont contradictoires et mĂšnent au chaos pulsionnel ce que Nietzsche appelle la dĂ©cadence. Pour Nietzsche, la maĂźtrise de soi est essentielle, mais cette maĂźtrise est une modestie, une oreille et un acquiescement Ă  la puissance crĂ©atrice de l’inconscient, plus sage que nous. Se faire plus impersonnel — ou plus-que-personnel, disait Deleuze. La cure analytique rend le moi si bavard
 En faisant du moi un sujet du discours, elle en fait aussi un objet en voie de normalisation. Le moi n’est pas une bouche, mais une oreille. Qu’est-ce que devenir un sujet ? J’oppose, aprĂšs d’autres, le sujet et l’individu. Un sujet rĂ©pond il est responsable et rĂ©flexif. Le pilote du sujet, c’est le moi. Alors que le pilote de l’individu, pour ainsi dire, c’est le soi. Il n’y a pas de sujet inconscient ; en revanche, il y a de l’individuel dans l’inconscient, ou plus prĂ©cisĂ©ment des processus d’individuation — organiques, psychiques et collectifs. Les subjectivations sont les fonctions de structures psychologiques et sociales elles produisent des sujets du discours et de l’action, de l’éthique, du droit, de la psychologie, etc. Les sujets sont dits agents, mais ils sont le plus souvent agis. Alors Ă©videmment, un individu est affectĂ© par ses propres processus de subjectivation, mais ce pouvoir mĂȘme d’ĂȘtre affectĂ© rĂ©clame une activitĂ© non subjective, un agissement sans agent qu’on peut appeler individuation ou devenir. L’histoire est peut-ĂȘtre un “procĂšs sans sujet”, comme disait Althusser c’est elle qui subjective, mais le devenir est le procĂšs mĂȘme de l’individuation. Comment qualifier la philosophie du devenir, qui vous intĂ©resse, par opposition Ă  la philosophie de l’ĂȘtre ? Pour le dire vite, les philosophies du devenir n’opposent pas l’ĂȘtre et le devenir, l’un et le multiple, mais cherchent Ă  comprendre ce qu’est l’ĂȘtre du devenir, l’unitĂ© du multiple, avec l’intuition qu’il n’y en a pas d’autre, que l’ĂȘtre ne se dit que du devenir et de la multiplicitĂ©, et de rien d’autre. Badiou, dans son magnifique Deleuze. La clameur de l’ĂȘtre, parle trĂšs bien de cela paradoxalement, ce sont les philosophes de la multiplicitĂ© et du devenir qui affirment le plus fermement l’univocitĂ© de l’ĂȘtre voyez par exemple, chez Spinoza, une infinitĂ© de modes qui expriment une substance unique. Au contraire, si, pour comprendre qu’il y ait de la multiplicitĂ©, on oppose ou articule l’ĂȘtre et le devenir, l’ĂȘtre et le non-ĂȘtre, l’ĂȘtre et l’apparence, etc., on est obligĂ© de dire l’ĂȘtre en plusieurs sens, il devient Ă©quivoque, et il faut alors le classer en catĂ©gories, qui sont de fausses multiplicitĂ©s. Les philosophies du devenir se donnent des multiplicitĂ©s pures ce que Whitehead appelait diversitĂ© disjonctive, Nietzsche le chaos ou Deleuze des singularitĂ©s prĂ©-individuelles et cherchent Ă  pĂ©nĂ©trer le processus par lequel ces multiplicitĂ©s sont toujours dĂ©jĂ  mises en relation, comment elles s’entr’expriment Leibniz, se hiĂ©rarchisent Nietzsche, se prĂ©hendent Whitehead, s’individuent Simondon, s’actualisent Deleuze, etc. Ce sont, Ă  des degrĂ©s divers, des ontologies de la relation, avec l’idĂ©e que la relation prĂ©existe Ă  ses termes, qu’elle produit ses propres termes. Qu’est-ce qu’une mise en relation ? C’est un Ă©vĂ©nement. Pour Leibniz, la “notion complĂšte” d’un individu, c’est l’ensemble de tout ce qui lui est arrivĂ©, lui arrive et lui arrivera. Il y a chez lui cette idĂ©e formidable qu’un prĂ©dicat et un Ă©vĂ©nement, c’est la mĂȘme chose. Une telle position ouvre la porte Ă  une remise en question radicale de l’opposition entre essence et accident, entre nĂ©cessitĂ© et contingence, entre ĂȘtre et devenir. Finalement, “deviens ce que tu es”, c’est une maniĂšre d’inviter Ă  ne pas poser trop tĂŽt la question “qui suis-je ?”, mais Ă  traverser l’ensemble de ses devenirs, c’est-Ă -dire Ă  expĂ©rimenter. Notre “notion complĂšte” vient toujours Ă  la fin, mort comprise. Ce que Nietzsche appelait un destin, c’est-Ă -dire du hasard devenu nĂ©cessitĂ©, Ă  force d’expĂ©rimentation. Vous vous situez dans cette tradition du devenir depuis longtemps ? Oui, depuis longtemps, peut-ĂȘtre depuis toujours — sans le savoir, comme monsieur Jourdain ! C’est un instinct. Simplement, en dĂ©couvrant cette “tradition” ou plutĂŽt cette “famille” de philosophes, je me suis rendu compte que c’est Ă  eux, infiniment plus grands que moi, que je devrais m’allier pour essayer de penser quelque chose. Je me demande toujours pourquoi on est ceci plutĂŽt que cela, leibnizien plutĂŽt que cartĂ©sien, spinoziste plutĂŽt que kantien, nietzschĂ©en plutĂŽt qu’hĂ©gĂ©lien. Et quelle que soit l’originalitĂ© Ă  laquelle on aspire, on appartient Ă  une famille de philosophes, mĂȘme s’il faut la quitter pour atteindre Ă  sa “majoritĂ©â€. Quitter ce que l’on aime, c’est toujours le plus difficile et le plus beau. Que signifie ĂȘtre nietzschĂ©en en 2016 ? J’ai du mal avec cette expression ; le titre de notre livre collectif, Pourquoi nous sommes nietzschĂ©ens, est volontairement ironique et problĂ©matique. C’est une rĂ©fĂ©rence explicite au livre paru en 1991, Pourquoi nous ne sommes pas nietzschĂ©ens. Je ne sais pas exactement ce que veut dire ĂȘtre nietzschĂ©en. Si je dis que je le suis, c’est parce que Nietzsche est l’objet de mon Ă©tude, que je le connais bien. Ensuite, revendiquer qu’il faut ĂȘtre nietzschĂ©en aujourd’hui, c’est une vraie question, ce n’est pas une Ă©vidence ; c’est une question Ă  laquelle je me suis patiemment et douloureusement confrontĂ© dans mon livre prĂ©cĂ©dent, Nietzsche. La dĂ©tresse du prĂ©sent. Je ne me proclame donc pas nietzschĂ©en, je prĂ©tends qu’aujourd’hui moins que jamais, il ne faut pas lĂącher la lecture de Nietzsche. Cela veut dire affronter ce qui, en nous, rĂ©siste violemment Ă  sa lecture notamment sa conception profondĂ©ment hiĂ©rarchique de l’humanitĂ©, mais aussi se mĂ©fier des sĂ©ductions trop faciles son injonction Ă©quivoque Ă  la libertĂ© de l’esprit, Ă  la joie, Ă  l’amour du destin. Le fait est que je ne peux ni ne veux me soustraire Ă  ses sollicitations, tout en insistant sans cesse sur le fait qu’elles sont un peu trop grandes pour nous. Dans notre collectif, chacun livre une expĂ©rience diffĂ©rente de Nietzsche, chacun y puise ce dont il a besoin pour sa propre pensĂ©e. Avec toujours cette tension entre la nĂ©cessitĂ© de le surmonter et l’intuition qu’il y a chez lui quelque chose d’insurmontable. En tout cas, le danger est qu’il se mette Ă  parler par notre bouche, Ă  notre place. J’ai beaucoup parlĂ© avec les mots de Nietzsche. Il faut se mĂ©fier. Être nietzschĂ©en, c’est ĂȘtre un “noble traĂźtre” encore un mot de lui !. Ou, comme disait Deleuze, lui faire un enfant dans le dos. Mais en quoi est-il aujourd’hui important selon vous ? D’un point de vue psychologique, Ă©thique, politique et culturel, il me semble que son diagnostic du nihilisme, de l’idĂ©alisme, du ressentiment, de la vĂ©nĂ©ration des faits le “faitalisme”, de la haine fanatique du devenir, son portrait de la figure toxique du “prĂȘtre”, sa gĂ©nĂ©alogie de ce qui nous fait nous retourner contre nous-mĂȘmes sont plus que jamais nĂ©cessaires aujourd’hui. Si l’on accepte de dire avec Nietzsche comme avec Freud que notre culture n’a toujours pas cessĂ© de nous rendre littĂ©ralement malades, alors nous avons besoin de vouloir une “grande santĂ©â€ nietzschĂ©enne. Cela ne dĂ©signe pas une explosion chaotique d’ivresse dionysiaque, mais le renversement mĂ©thodique et acharnĂ© de valeurs dominantes hostiles Ă  la vie qui se donnent pour la seule rĂ©alitĂ© possible. Pourquoi est-il encore dĂ©testĂ© par certains philosophes ? Bon, on ne peut obliger personne Ă  aimer Nietzsche. Comme je le disais tout Ă  l’heure, c’est une affaire d’instinct et d’affinitĂ©. Mais pour les anti-nietzschĂ©ens du type de ceux qui ont Ă©crit le livre de 1991 ils sont encore nombreux aujourd’hui, Nietzsche est en rĂ©alitĂ© un paravent, un prĂ©texte. Leur anti-nietzschĂ©isme est un dommage collatĂ©ral. Ce qui est visĂ©, aujourd’hui encore, derriĂšre Nietzsche, c’est ce qu’on appelle, avec une moue dĂ©goĂ»tĂ©e, “la pensĂ©e 68”. Les auteurs de Pourquoi nous ne sommes pas nietzschĂ©ens, dĂšs leur prĂ©face, mettaient cartes sur table il s’agissait d’en finir avec “Foucault, Deleuze, Derrida, Althusser, Lacan” et quelques autres, en finir avec la “philosophie au marteau” et “l’exercice infini de la dĂ©construction”. Or, ces “maĂźtres Ă  penser”, comme ils disent, sont une menace redoutable pour l’idĂ©ologie contemporaine dominante. Quand on voit la maniĂšre intolĂ©rable dont s’exercent les pouvoirs Ă  tous niveaux, partout, localement et mondialement, politiquement, socialement, Ă©conomiquement, pouvoirs coercitifs ou incitatifs Ă  toutes les Ă©chelles d’existence, on se dit qu’en guise de tracts, il faudrait arroser les rues du texte de Foucault en prĂ©face de l’édition amĂ©ricaine de L’Anti-ƒdipe de Deleuze et Guattari “Introduction Ă  la vie non fasciste”. D’ailleurs, le terme “fasciste”, mis aujourd’hui Ă  toutes les sauces mais c’est un symptĂŽme dĂ©cisif trouve dans L’Anti-ƒdipe son vĂ©ritable sens philosophique, comme type de production dĂ©sirante. Or, c’est bien de cela qu’il s’agit aujourd’hui lutter contre les investissements microfascistes du dĂ©sir. En termes de dĂ©sir, ou de “volontĂ© de puissance”, il y va encore de la figure nietzschĂ©enne du “prĂȘtre”. Bref, pour en revenir aux anti-nietzschĂ©ens, s’ils sont animĂ©s par du ressentiment, c’est celui qu’ils vouent Ă  68 comme cas d’un pur â€œĂ©vĂ©nement” et qui selon eux doit faire l’objet d’une liquidation sans relĂąche rien n’est advenu, rien ne doit advenir. Le plus drĂŽle, c’est que c’est en accusant Nietzsche d’ĂȘtre rĂ©actionnaire qu’ils dĂ©chargent leur propre pulsion rĂ©actionnaire. Quant au caractĂšre rĂ©actionnaire de la pensĂ©e de Nietzsche, je m’en suis longuement expliquĂ© dans La DĂ©tresse du prĂ©sent. En tout cas, je fais partie d’une gĂ©nĂ©ration de “nietzschĂ©ens” qui a reçu un double hĂ©ritage celui d’une formidable inventivitĂ© du nietzschĂ©isme d’un Deleuze ou d’un Foucault celui-ci Ă©tant peut-ĂȘtre le plus nietzschĂ©en de tous et celui d’une lecture philologique de Nietzsche, prĂ©cise et patiente, immanente aux textes par exemple, ma lecture doit autant Ă  Deleuze qu’à mon ami Patrick Wotling, peut-ĂȘtre le plus Ă©minent nietzschĂ©en français aujourd’hui, et qui est largement dĂ©favorable Ă  la lecture deleuzienne de Nietzsche. J’entends bien ne pas cĂ©der d’un pouce sur la double injonction de ces deux hĂ©ritages, c’est Ă  cette condition qu’il y aura un avenir pour Nietzsche. Il faut chercher le moi “non pas en soi, mais loin au-dessus de soi”, disait Nietzsche. Il est oĂč ce loin ? Pour toutes les raisons Ă©voquĂ©es tout Ă  l’heure, le moi ne peut plus ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une origine, il est plutĂŽt Ă  produire. Zarathoustra dit en gros qu’il faut devenir les sculpteurs de nous-mĂȘmes. Alors certes, c’est peut-ĂȘtre un “idĂ©al”, Nietzsche dirait plutĂŽt un but. En tout cas, si le moi est une visĂ©e ou une protention, la question fondamentale n’est plus l’origine ou le passĂ© comme en psychanalyse mais l’avenir et le projet Whitehead, Ă  propos de son concept de sujet, parle de “superjet”. Se penser comme marchepied d’un avenir, penser une “philosophie de l’avenir” est l’une des grandes tĂąches que Nietzsche s’est fixĂ©es. Comme une ascĂšse ? Oui. On ne confondra pas la critique de l’ascĂ©tisme morbide dĂ©veloppĂ©e par Nietzsche notamment dans La GĂ©nĂ©alogie de la morale et sa propre nature ascĂ©tique, qui est une ascĂšse de la santĂ© malgrĂ© sa maladie, ou Ă  cause d’elle. Tous les grands philosophes sont des ascĂštes. Parce que la philosophie est d’abord un exercice spirituel, comme le disait Pierre Hadot analysant la dimension pratique des philosophies antiques. Le moi est le fruit d’un exercice, parce qu’il est une perspective qui se construit, comme en peinture ou en gĂ©omĂ©trie projective. La grande question a toujours Ă©tĂ© l’articulation dĂ©licate de la vie thĂ©orĂ©tique, contemplative, et de la vie active. Au fond, ce qui agit, ce n’est pas le moi, mais plutĂŽt le soi, pour le dire trop rapidement. Au lieu de penser le moi comme agent responsable, on peut le penser comme point de vue rĂ©flĂ©chissant et donc, dĂ©jĂ , Ă©valuant. Spinoza polissait des lentilles. Quelles lunettes je me fabrique pour tenir Ă  juste distance ce monde dans lequel je suis pourtant tout entier plongĂ©, agi et agissant ? Trouver le bon point de vue Leibniz, se faire le plus d’yeux possible Nietzsche, voilĂ  un exercice philosophique. On ne pose pas des valeurs pour s’y exercer ensuite, c’est Ă©valuer qui fait tout l’exercice “la foi adĂ©quate s’ajoutera d’elle-mĂȘme, soyez-en sĂ»rs” Aurore. Devenir ce que l’on est, est-ce un rĂȘve impossible ? Ce n’est ni un rĂȘve ni impossible c’est une expĂ©rimentation, et par dĂ©finition c’est le rĂ©sultat de la tentative qui dĂ©termine si ce qui a Ă©tĂ© tentĂ© Ă©tait possible ou non. Ce n’est pas une question de possibilitĂ©, mais plutĂŽt de virtualitĂ©. Sans doute y a-t-il une infinitĂ© de virtualitĂ©s qui ne s’actualiseront jamais ou pas encore. Ce qui est impossible, c’est de savoir Ă  l’avance ce que l’on est — et mĂȘme ce que l’on devient. Avez-vous dĂ©jĂ  eu le sentiment de devenir ce que vous Ă©tiez ? J’allais dire tout le temps et jamais. Je sens bien, comme tout le monde, que je deviens et que c’est sans doute cela que je suis, du moins chaque fois que j’y pense c’est toujours une halte. Localement, on dĂ©cĂšle des constantes, des bifurcations, des retours, des nouveautĂ©s. Comme un mĂ©lange d’occurrences et de rĂ©currences, qu’il faut dĂ©mĂȘler et dont on cherche Ă  trouver la cohĂ©rence. Si un individu est la somme de tout ce qui lui arrive et mĂȘme, en nĂ©gatif, de ce qui ne lui arrive pas, comment pourrais-je dire qui je suis avant d’en avoir fait la somme ? Seul Dieu saurait faire ce calcul, mais je ne suis pas assez leibnizien pour compter sur une calculatrice divine 
 Je ne suis mĂȘme pas sĂ»r de pouvoir calculer ce qui m’est arrivĂ© dans le passĂ© et ce qui m’arrive aujourd’hui. En revanche, je crois qu’il y a des devenirs qui se s’épuisent ou se rĂ©sorbent, localement. Un exemple bĂȘte trĂšs longtemps, j’ai voulu faire de la musique professionnellement, j’y suis mĂȘme un peu arrivĂ© — et puis j’ai fini par abandonner, pour mille bonnes raisons. Mon “devenir-musicien”, qui m’a pris tant d’énergie et de temps, s’est Ă©puisĂ©. C’est comme une autre vie qui a laissĂ© de nombreuses traces dans la mienne toutes joyeuses mais c’est le petit tombeau d’un devenir en moi. C’est la mĂȘme chose pour nos amours passĂ©es et, au fond, pour tout ce par quoi nous sommes passĂ©s ou qui est passĂ© par nous nous sommes entiĂšrement striĂ©s par les anciens passages de devenirs rĂ©sorbĂ©s. Mais c’est comme les cours d’eau ils peuvent gonfler ou s’amenuiser, confluer ou se diviser, faire de longs mĂ©andres ou dĂ©ferler droit vers la mer, ils peuvent aussi s’assĂ©cher dĂ©finitivement ou attendre la prochaine saison des pluies. Se connaĂźtre soi-mĂȘme, c’est moins Ă©crire un livre d’histoire que dresser une cartographie. Devenir ce que l’on est, c’est rĂ©soudre des problĂšmes, disiez-vous ; n’est-ce pas une position minimale ? Oui, c’est minimal. En tout cas cela ne prĂ©juge pas du contenu des solutions adoptĂ©es. C’est le mouvement de la problĂ©matisation elle-mĂȘme qui m’intĂ©resse, auquel appartiennent constitutivement les tentatives de rĂ©solution. ConsidĂ©rer la vie comme cycle permanent de problĂšmes/solutions y compris, Ă©videmment, apories, impasses, Ă©checs, nouvelles tentatives ou abandons est beaucoup plus Ă©clairant que de l’aborder comme simple conservation ou adaptation, qui n’en sont que des expressions parmi d’autres, des solutions de contournement, des ruses au service d’un problĂšme beaucoup plus vaste comment croĂźtre ? Qu’est-ce qui relie votre gĂ©nĂ©ration philosophique ? Je ne le formulerais pas en termes de gĂ©nĂ©ration. Il y a beaucoup de gĂ©nĂ©rations diffĂ©rentes contemporaines les unes des autres. On parlait tout Ă  l’heure de famille, je prĂ©fĂ©rerais mĂȘme parler d’amis et je n’ai pas besoin de les nommer — il y a mĂȘme des amis qu’on ne connaĂźt pas, il me suffit de savoir qu’ils existent et travaillent, on finira bien par confluer. Mes amis ne sont pas des nihilistes, ni des cyniques, encore moins des dĂ©cadentistes il faut dire “dĂ©clinistes” aujourd’hui. Ils ne sont ni cyniques ni relativistes ou alors, comme moi, des “relationistes” ou dĂ©sabusĂ©s. Ils ne sont pas davantage dogmatiques et tĂ©moignent, pour le dire avec Nietzsche, d’un “scepticisme de la force”. Mais nous ne sommes pas non plus optimistes ni aveuglĂ©ment confiants dans le progrĂšs. Nous avons de grandes colĂšres, de profonds mĂ©pris et de sourdes inquiĂ©tudes. Mais c’est Ă  proportion de ce que nous savons admirer, aimer et acquiescer, nous sommes trĂšs sensibles aux foyers potentiels de rĂ©sistance, d’affirmation, de crĂ©ation et d’affranchissement. L’époque actuelle, dans ce qu’elle fait voir et entendre, est vraiment misĂ©rable et nous allons probablement vers quelque chose de pire. Mais Ă  chaque Ă©poque, il y a un monde en dĂ©composition et un monde en devenir. Aujourd’hui, la dĂ©composition pue de maniĂšre obscĂšne, mais il faut avoir l’odorat fin pour flairer ce qui se compose, se met en relation et croĂźt. Toute Ă©poque est une Ă©poque de transition. Mais n’est-ce pas dans cette transition que naissent les monstres, comme le disait Gramsci ? Oui, mais cela est aussi le moment oĂč naissent les tueurs de monstres, ils leur sont toujours contemporains. Comme DiogĂšne, la lanterne Ă  la main, il faut chercher des hommes potentiels. Nous sommes dans une pĂ©riode oĂč ces potentiels sont particuliĂšrement invisibles et inaudibles. Il est trĂšs difficile de les voir et de les entendre, et je sais que les amis et les alliĂ©s en sont tous lĂ  du pĂ©nible dĂ©chiffrement de cette opacitĂ©. Comme disait Deleuze, la musique rend audible des choses qui sans cela seraient inaudibles ; de mĂȘme la philosophie rend pensable des choses qui sans cela seraient impensables. Il faut ĂȘtre constructiviste, expĂ©rimental et local ; il faut chercher, faire des agencements, voir si cela marche ou pas, aller voir ailleurs. J’ai une devise qui est d’esprit Ă  la fois Ă©picurien et spinoziste ni espoir ni crainte. L’espoir et la crainte sont de mĂȘme nature l’un et l’autre compensent illusoirement l’ignorance et l’indĂ©termination. Essayer de rĂ©soudre un problĂšme, d’établir une relation, de trouver une issue, tout cela n’a rien Ă  voir avec l’espoir ou la crainte. À la lettre, toute tentative est dĂ©sespĂ©rĂ©e et inespĂ©rĂ©e. Il faut vivre avec l’indĂ©termination inhĂ©rente Ă  toute tentative s’il se trouve qu’il n’y a pas d’issue, il Ă©tait vain d’espĂ©rer ; mais s’il on en trouve une, il n’y avait pas lieu de craindre. Propos recueillis par Jean-Marie Durand Deviens ce que tu es. Pour une vie philosophique, par Dorian Astor Autrement, 160 p, 15 euros
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J'ai Ă©tĂ© crucifiĂ© avec Christ; ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; et ce que je vis maintenant dans mon corps, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimĂ© et qui s'est donnĂ© lui-mĂȘme pour moi. » Galates 2:20. 18 Aug 2022 22:00:00
TroisiĂšme article de la sĂ©rie sur les voca­tions sacerdotales. On devient clerc par l’ap­pel de l’Église. De mĂȘme que Notre-​Seigneur JĂ©sus-​Christ a choi­si ses apĂŽtres et les a appe­lĂ©s, voca­vit eos », vous aus­si, mes chers amis, qui allez revĂȘ­tir la sou­tane et rece­voir la ton­sure aujourd’­hui, vous ĂȘtes appe­lĂ©s par l’Église. Et c’est pré­ci­sé­ment ce qui fait de vous un clerc, un membre de la hié­rar­chie de l’Église. Cette voca­tion est quelque chose de trĂšs impor­tant. Saint Paul nous rap­pelle dans l’é­pĂźtre aux HĂ©breux He 5,4 les paroles de Notre Seigneur Non vos Me ele­gis­tis, sed Ego ele­gi vos – ce n’est pas vous qui m’a­vez choi­si, mais moi qui vous ai choi­sis » Jn 15,16. C’est donc Notre-​Seigneur qui vous a choi­sis, et c’est ce qui consti­tue la voca­tion, non pas que vous ayez vous-​mĂȘme le dĂ©sir de deve­nir prĂȘtre, non pas que vous soyez apte Ă  deve­nir clerc, Ă  deve­nir membre de la hié­rar­chie sacer­do­tale, mais parce que l’Église vous appelle. Alors, Ă  ce moment-​lĂ , vous ĂȘtes appe­lĂ©s, appe­lĂ©s par le bon Dieu pour appar­te­nir Ă  sa classe sacer­do­tale et Ă  par­ti­ci­per Ă  son sacerdoce. Et quelles sont les tĂąches de cette hié­rar­chie, de cette prĂȘ­trise ? Transmettre la foi, Ă©clai­rer les esprits, appor­ter la lumiĂšre dans les Ăąmes et leur ensei­gner la rĂ©vé­la­tion que Notre-​Seigneur JĂ©sus-​Christ est venu annon­cer Vos estis lux mun­di – vous ĂȘtes la lumiĂšre du monde » Mt 5,14. Vous devez donc, par votre pré­di­ca­tion, par votre ensei­gne­ment, briller pour Ă©clai­rer l’es­prit, l’in­tel­li­gence des croyants et conver­tir les non-croyants. Une deuxiĂšme tĂąche est la sanc­ti­fi­ca­tion. Vous devez atteindre cette sanc­ti­fi­ca­tion par tous les moyens que Notre-​Seigneur JĂ©sus-​Christ a mis en Ɠuvre pour sanc­ti­fier les croyants. Le moyen le plus effi­cace, le plus beau, le plus sublime de la sanc­ti­fi­ca­tion que Notre-​Seigneur JĂ©sus-​Christ a ins­ti­tuĂ© est son saint sacri­fice de la messe, qui est son sacri­fice sur la croix, son sacri­fice eucha­ris­tique. Les fidĂšles l’es­pĂšrent de vous, tout comme les autres sacre­ments que Notre-​Seigneur a ins­ti­tuĂ©s. Ce sont les moyens par les­quels vous sanc­ti­fie­rez les fidĂšles. Ils leur don­ne­ront la vie de Notre-​Seigneur JĂ©sus-​Christ, sa propre vie. Vous les gui­de­rez sur le che­min du ciel. Enfin, il existe une troi­siĂšme tĂąche pour les ecclé­sias­tiques gui­der. Diriger, c’est-​à-​dire prendre toutes les mesures appro­priĂ©es pour faci­li­ter aux fidĂšles le che­min vers le ciel. C’est votre mis­sion sau­ver les Ăąmes. Pour sau­ver les Ăąmes, il faut les gui­der, il faut leur mon­trer le che­min Ego sum via et veri­tas et vita – Je suis le che­min, la vĂ©ri­tĂ© et la vie » Jn 14,6. Vous aus­si, selon Notre-​Seigneur, vous ĂȘtes le che­min, vous devez mon­trer aux fidĂšles le che­min du ciel. C’est la tĂąche par­ti­cu­liĂšre du prĂȘtre, la tĂąche de ceux qui ont rĂ©pon­du Ă  la voca­tion ecclĂ©siastique. Source

Interrogépar Paris Match, il n'a pas caché que la distance qui le sépare de la plus jeune, qui vit en Argentine, est particuliÚrement dure à supporter. "C'est difficile. On

Lorsque vous maintenez vos ressentiments envers une autre personne, vous ĂȘtes liĂ© Ă  cette personne ou cette situation, par un lien Ă©motionnel qui est plus fort que l’acier. Pardonner est la seule façon de dissoudre ce lien et atteindre la libertĂ©Catherine PonderJe t’écris cette lettre, mĂȘme si je sais que tu ne la liras jamais. Tu m’as fait du mal, beaucoup de mal. Dans la nature, il n’y a pas de justice et je continue Ă  souffrir. Mais aujourd’hui, j’ai compris que quelque part, je devais arracher en moi le profond chagrin que je ressens et c’est ce que je vais me mĂ©fie de la rancƓur parce que ce n’est pas une bonne amie, c’est pour cela que je ne la veux pas avec moi. En plus, la rancƓur nous mĂšne Ă  ressentir de la peur et c’est prĂ©cisĂ©ment ce que je dois faire disparaĂźtre. Ce n’est pas que j’ai peur de toi, c’est que j’ai peur de revivre ma souffrance et de retomber dans la mĂȘme consĂ©quent, j’ai dĂ©cidĂ© que je devais y faire face, me mettre face Ă  toi et tout ce que tu signifies, et me faire valoir. Si je parviens Ă  rĂ©duire cette peur, je serai capable de rĂ©duire toutes les t’aimais et je te faisais confiance. En fait, je ne demandais rien d’extraordinaire, mais si j’avais su, je n’aurais pas permis que tu me fasses du mal. Je n’oublierais jamais cette douleur insupportable et tout ce que tu m’as appris malgrĂ© tout. Au bout du compte, je dois te remercier pour quelque appris que tu es incapable de donner Ă  quelqu’un quelque chose qu’il ne veut pas recevoir. Tu as eu le luxe de me le faire savoir de maniĂšre trĂšs claire. J’ai Ă©galement appris l’importance de savoir ce qui ne va pas et ce qui te consomme dans ta me suis rendue compte que tu Ă©tais tant nuisible pour moi que tu ne m’as pas laissĂ© avancer pendant le dit le proverbe, la vraie haine est le dĂ©sintĂ©rĂȘt et l’assassinat parfait est l’oubli. Je ne vais pas jeter une pierre vers le haut, car ce qui est probable c’est qu’elle me tombe sur la tĂȘte. Cela ne m’apporterait certainement pas le bonheur, mais au contraire ajouterait de la misĂšre Ă  ma vie sans dit que saigner ne fait pas mal, que c’est plutĂŽt agrĂ©able, comme si tu te dissolvais dans de l’huile et que tu respirais trĂšs profondĂ©ment. Il se passe la mĂȘme chose avec la douleur de l’ñme, car en quelque sorte elle t’anesthĂ©sie et tu n’es pas conscient de ce qui est supposĂ© ĂȘtre bien pour toi, jusqu’à ce qu’il soit trop suis peut-ĂȘtre entrain d’écrire ces lignes avec des larmes de sang et de profonde douleur, mais je suis en train de prendre le commandement et de m’habituer au gouvernail parce qu’il est venu le temps d’aller plus loin et de surmonter ce que tu as provoquĂ© en dois te dire que je t’écris ces mots parce que derriĂšre mon courage, il y a une grande tristesse, une humiliation infinie et une profonde sens que je marche au-dessus d’un volcan tandis que ma vie ne tient qu’à un fil, je dois donc laisser tomber le lourd fardeau que je suis supposĂ©e charger avec ce que tu as occasionnĂ© dans mon ĂȘtre n’ai pas besoin de grand chose pour me sentir bien, mais c’est pour cela que je dois Ă©vacuer toute cette douleur. À partir d’aujourd’hui, je ne te tiens plus aucune rancune, colĂšre ou rage, car je ne veux pas encombrer mon coeur de sentiments inutiles. Toute expĂ©rience douloureuse enferme Ă  l’intĂ©rieur une graine de la croissance et une rĂ©alitĂ©, aujourd’hui, je me suis demandĂ© si je pouvais faire quelque chose de louable, alors j’ai dĂ©cidĂ© d’écrire. Cette lettre n’est pas pour toi, elle est pour moi, parce que je dois libĂ©rer mes Ă©paules de ce ne veux pas quelque chose de nĂ©gatif dans ma vie et je me suis rendue compte que tu Ă©tais lĂ , tout comme la maniĂšre dont tu me fais me suis aperçue que rĂ©flĂ©chir sur toi est le plus grand acte d’amour-propre que je peux mener Ă  bien. Aujourd’hui, je peux dire que tu me rends un grand service, parce que maintenant plus que jamais je m’ sais que je ne veux pas faire de mon corps la tombe de mon Ăąme, que je peux faire face Ă  tout ce qui est en moi. Il ne faut pas avoir peur de vivre parce que tout consiste Ă  de Marc Little et Larissa Kulik Cest exactement ce que je ressens. Mes parents ne sont plus mais je les sens constamment prĂšs de moi. Chaque Ă©vĂšnement, chaque instant de ma vie me fait ressentir leur prĂ©sence car je m'y A 45 ans, cet ancien directeur marketing de LG a quittĂ© Paris pour Calgary au Canada n'envisage pas de revenir vivre en France. - Sport Check - Montage BFM BusinessÀ 45 ans, FrĂ©dĂ©rick Lecoq vit depuis 5 ans Ă  Calgary en plein Canada anglophone oĂč il est en charge du marketing d'une grande enseigne de sport. Pour cet ancien directeur marketing de LG, l'aventure canadienne est une rĂ©ussite totale. Il n'envisage pas le retour en nouvelle, le Canada recrute! Le pays qui compte aujourd'hui 36 millions d'habitants veut atteindre les 100 millions d'ici la fin du siĂšcle. Or avec un indice de fĂ©conditĂ© de 1,6 enfant par femme, le pari est impossible Ă  tenir... Sauf Ă  favoriser massivement l'immigration. Et c'est ce que fait le pays depuis quelques annĂ©es. BaptisĂ© "Initiative du siĂšcle", le projet consiste Ă  faire passer le nombre d'arrivants par an de actuellement Ă  d'ici 2021. DeuxiĂšme bonne nouvelle pour les Français qui voudraient tenter l'aventure, les francophones ont la cote. Et pas seulement au QuĂ©bec. Le Canada anglophone aussi aime les gens qui parlent français. "L’objectif national est que l’ensemble de l’immigration francophone hors QuĂ©bec totalise 4,4% d’ici 2023", explique-t-on du cĂŽtĂ© de l'immigration canadienne. Sur un total de arrivants, cela reprĂ©sente donc francophones accueillis chaque annĂ©e au Canada, sans compter le QuĂ©bec. Mais le Canada, est-ce vraiment l'Eldorado que s'imaginent les milliers de Français qui chaque annĂ©e traversent l'Atlantique en 2015 rien qu'au QuĂ©bec? C'est ce que nous avons voulu vĂ©rifier en interrogeant FrĂ©dĂ©rick Lecoq, 45 ans, ancien cadre de LG parti en 2012 diriger le marketing de Sport Chek, le Decathlon local. TĂ©moignage."Ma passion pour le hockey sur glace m'a permis de rapidement m'intĂ©grer". Ici FrĂ©dĂ©rick Lecoq avec son fils. © FrĂ©dĂ©rick Lecoq"Le Canada c'est un peu le pays rĂȘvĂ© quand on est EuropĂ©en, du fait de la langue, de l'Histoire. C'est un pays dans lequel je m'imaginais -pourquoi pas- un jour mais sans vraiment de projet concret. Parce que je suis aussi un fou furieux de hockey sur glace que j'ai commencĂ© Ă  pratiquer Ă  l'Ăąge de 4 ans Ă  Reims. Sauf que quand tu es EuropĂ©en, tu as plus d'opportunitĂ©s professionnelles avec les États-Unis qui est un plus grand mes Ă©tudes et ma carriĂšre professionnelle m'ont conduit ailleurs, notamment en CorĂ©e oĂč j'ai dirigĂ© le marketing digital de LG durant quelques annĂ©es. AprĂšs LG, je suis passĂ© chez AramisAuto puis chez Voyage-PrivĂ©. Et c'est justement au moment oĂč nous allions nous installer Ă  Aix-en-Provence oĂč se situe le siĂšge de Voyage-PrivĂ© avec ma famille qu'un chasseur de tĂȘtes m'a appelĂ©. C'Ă©tait pour me proposer un poste de directeur marketing de Sport Check, une enseigne de sport qui est un peu le Decathlon canadien. J'ai pas vraiment rĂ©flĂ©chi et j'ai dit 'ok'."On craignait de 'jeter' ma fille dans un monde anglophone"Je suis donc parti en juillet 2012 Ă  Calgary, dans l'Ă©tat de l'Alberta Ă  l'Ouest du pays et ma famille m'a rejoint en aoĂ»t. Pour ma femme, il n'y avait pas de problĂšme. Elle a vĂ©cu aux 4 coins du monde, le dĂ©part ne lui faisait pas peur. On apprĂ©hendait plus pour le reste de la famille. Ma fille avait 4 ans Ă  l'Ă©poque et on craignait de la 'jeter' dans un monde oĂč elle ne comprendrait pas la langue. Mais elle s'y est vite habituĂ©e finalement. C'Ă©tait un peu difficile aussi de quitter nos mĂšres Ă  ma femme et moi qui sont veuves toutes les deux. Et nous sommes tous les deux enfants uniques. On avait l'impression de les abandonner. Mais elles ont trĂšs bien compris et nous ont eu de la chance pour les dĂ©marches administratives, je ne me suis pas occupĂ© de grand-chose, c'est l'employeur qui les a prises en charge. J'ai un statut dit de 'rĂ©sident permanent' de 4 ans qui vient d'ĂȘtre renouvelĂ© et qui est donc valable jusqu'en 2020. À cette date, je pourrai faire ma demande de nationalitĂ©. - © City of CalgaryIl y a beaucoup de diffĂ©rence entre le Canada et l'Europe. Je n'aime pas les comparaisons, dire si c'est mieux ou moins bien, mais c'est vraiment diffĂ©rent. Le Canada, c'est un peu un compromis entre l'Europe et les États-Unis. Le plus bluffant quand tu arrives, c'est la sociĂ©tĂ© canadienne. LĂ -bas, la diversitĂ© est vue comme une richesse, il y a trĂšs peu de problĂšmes d'intĂ©gration. C'est un pays qui s'est construit au travers de ses alliances inter-culturelles et ça se sent. Ça vient peut-ĂȘtre aussi de la rĂ©ussite Ă©conomique mais pas seulement. L'Ă©conomie du pĂ©trole est moins florissante depuis quelques annĂ©es et ça n'a pas changĂ© l'ambiance globale du titre personnel, j'ai Ă©tĂ© super bien intĂ©grĂ©. Sans doute parce que je suis un fou de hockey qui est le sport national lĂ -bas. Pour faciliter l'intĂ©gration, je me suis rapidement inscrit au club de hockey local oĂč je suis devenu coach. C'est important de participer Ă  des clubs comme ça. Mais au-delĂ  de ça, on sent un accueil favorable vis Ă  vis des Ă©trangers et des francophones sont trĂšs bien acceptĂ©s dans l'Alberta. Il y en a Ă  peu prĂšs sur une population globale de 4 millions d'habitants. Et il y a un vrai retour de la francophonie dans le Canada anglophone. C'est une volontĂ© de Justin Trudeau de pousser le français qui est vu comme une richesse lĂ -bas. Ma femme travaille pour une association qui vend des livres en français, les administrations sont bilingues et il y a toujours quelqu'un pour vous parler en français dans la rue. Ma mĂšre qui ne parle pas un mot d'anglais se dĂ©brouille parfaitement toute seule quand elle vient nous de vacances mais plus de confianceC'est dans le monde du travail que les diffĂ©rences sont peut-ĂȘtre les plus importantes. Il y a un Ă©norme respect pour les valeurs familiales. Quand mon fils est malade, on me dit 'Rentre chez toi'. On ne me demande pas de poser un jour, d'apporter un justificatif, ce n'est pas du tout l'ambiance ici. Il y a une confiance plus grande qu'en France. Alors aprĂšs, il y a moins de vacances. Les gens qui dĂ©butent ont deux semaines. Moi j'ai entre trois et quatre semaines, et il n'y a pas les 35 heures et les RTT. Mais comme les frontiĂšres entre le travail et les congĂ©s sont trĂšs permissives, ce n'est pas vraiment un problĂšme. Mon assistante fait du 'home office' rĂ©guliĂšrement, moi je rĂšgle des problĂšmes quand je suis en vacances, c'est trĂšs niveau des salaires, c'est Ă  peu prĂšs la mĂȘme chose qu'en France si tu prends comme unitĂ© de rĂ©fĂ©rence la monnaie locale. Tu ne perds pas mais tu ne gagnes pas non plus. Le coĂ»t de la vie est Ă  peu prĂšs similaire Ă  la France. Certaines choses sont plus chĂšres comme le vin par exemple dont la vente est rĂ©gie par l'État et qu'on ne trouve pas au supermarchĂ©. Mais aussi l'immobilier. Quand on a vendu notre maison en rĂ©gion parisienne, on pensait s'en payer une super ici. On n'a pas pu. C'Ă©tait trop cher. Dans des villes comme Vancouver, mĂȘme si les prix ont un peu baissĂ©, ça reste affreusement cher 1,47 million de dollars en moyenne pour une maison, soit plus de 1 million d'euros, ndlr. Il y a une forte spĂ©culation ici, les gens achĂštent, revendent pour faire une plus-value et pour racheter plus en France? Je n'y pense pasConcernant le systĂšme de santĂ©, pour moi qui suis cadre, je ne vois pas trop de diffĂ©rence avec le systĂšme français. Il y a deux systĂšmes qui cohabitent un de type SĂ©cu et un autre d'assurance privĂ©e qui rappelle nos mutuelles. AprĂšs, les dĂ©lais d'attente sont parfois assez longs pour un spĂ©cialiste, pour une IRM. Mais c'est finalement le cas aussi en final, je pense que je ne rentrerai pas en France. Ça ne fait pas partie des plans Ă  court terme en tout cas. Ici j'ai une qualitĂ© de vie, que je ne retrouverais pas en France. Que ce soit au travail avec des rapports moins hiĂ©rarchiques et plus de flexibilitĂ© ou dans la vie quotidienne grĂące Ă  un systĂšme associatif plus dĂ©veloppĂ©. En France, ton intĂ©gration sociale se fait essentiellement par le travail. Ici, ça passe beaucoup par les activitĂ©s. Ma femme fait du volontariat dans le club de natation de ma fille, intervient dans les Ă©coles pour raconter des histoires en français, moi je suis coach au club de hockey de mon fils... On a une vie associative beaucoup plus riche. Et quand tu es parent, c'est un vrai plaisir. C'est le pays de l'enfant roi. Pour les grandes vacances par exemple, on voit affluer des centaines d'offres de stages pour les occuper l'Ă©tĂ©. Stages de chimie, artistiques, de sport, de voile... Des volontaires issus des Ă©coles et des universitĂ©s s'en chargent chaque Ă©tĂ©. Aujourd'hui, mes enfants sont contents lorsqu'ils reviennent en France pour les vacances, mais ils n'envisagent pas du tout d'y retourner."
Lavie est effectivement moins chÚre en Allemagne en précisant que je viens de la région parisienne. Un studio de 26m2 me revenait à 600 euros (45km de paris) par mois sans les charges. Un
Annonce Votre navigateur ne supporte pas la balise HTML5 video. La rĂ©incarnation est souvent dĂ©crite comme Ă©tant une issue possible pour chacun d’entre nous lorsque nos corps physiques meurent. Mais nous nous demandons rarement si nous sommes des ĂȘtres rĂ©incarnĂ©s. Ce n’est pas un hasard si vous avez parfois le sentiment d’avoir vĂ©cu ici auparavant tout en maintenant un intĂ©rĂȘt pour la spiritualitĂ© simultanĂ©ment. À un moment donnĂ©, nous devons regarder en nous-mĂȘmes et nous demander si nous vivons actuellement en tant que rĂ©incarnation. Annonce La plupart des gens ne lisent pas d’articles comme celui-ci. Ils ne croient pas en l’existence de l’ñme, et nient Ă©galement l’existence de la rĂ©incarnation. Il est fort probable que vous ne soyez pas qu’un simple numĂ©ro dans la population humaine. Vous avez des qualitĂ©s spĂ©ciales qui vous distinguent des autres. C’est parce que vous faites partie d’un groupe spĂ©cial de personnes qui se sont dĂ©libĂ©rĂ©ment rĂ©incarnĂ©es ici. Peut-ĂȘtre que vous ĂȘtes venu ici pour aider les autres Ă  Ă©voluer, pour allĂ©ger le karma, ou pour Ă©voluer en tant qu’ñme. Quelle que soit la raison, voici trois signes qui indiquent que vous avez Ă©tĂ© rĂ©incarnĂ© dans cette vie 1 Votre vie est remplie de leçons Depuis l’enfance, votre vie est remplie d’enseignements. Soit vous avez vĂ©cu beaucoup de choses sur le plan Ă©motionnel, soit vous ĂȘtes une personne de caractĂšre et de nature rĂ©flĂ©chie et tirez des leçons de n’importe quelle situation. DĂšs votre plus jeune Ăąge, vous avez toujours eu des expĂ©riences qui vous ont fait rĂ©flĂ©chir et Ă©voluer. Certaines personnes semblent vivre leur vie sur pilote automatique, mais vous, vous ĂȘtes conscient de ce qui se passe. Et grĂące Ă  cela, vous avez beaucoup de sagesse que vous pouvez offrir aux autres. En fait, vous avez mĂȘme commencer Ă  regarder les difficultĂ©s comme des occasions d’évoluer et Ă  les accepter dans votre vie. C’est une dynamique de la rĂ©incarnation, dans le but d’évoluer en tant qu’ñme. Vous avez tendance Ă  relever les dĂ©fis de la vie qui vous obligent Ă  grandir et Ă©voluer, et tout cela fait partie du plan. Votre vie est plus remplie de rĂ©flexion et de croissance spirituelle que la personne moyenne, parce que vous ĂȘtes venu ici avec la mentalitĂ© de traverser cette vie comme une Ă©cole pour votre Ăąme. Vous n’ĂȘtes pas seulement venu ici pour construire un nid douillet et ensuite mourir. Vous ĂȘtes venus ici avec la mission d’évoluer. 2 Vous n’ĂȘtes pas facile Ă  embobiner Vous n’ĂȘtes pas naĂŻf sur le plan social. Vous ĂȘtes venu ici autrefois, donc vous avez une capacitĂ© naturelle Ă  dĂ©crypter les Ă©tats psychologiques des autres individus. Vous n’ĂȘtes pas aussi influençable que les autres, et c’est pour cela que vous avez du mal Ă  prendre certaines informations au sĂ©rieux. Vous ĂȘtes aussi plus conscient des futilitĂ©s, et des messages subliminaux qui font tache. Annonce Vous pouvez voir Ă  travers les gens et leurs intentions rĂ©elles, c’est pourquoi les gens ont du mal Ă  vous mettre Ă  terre. Ce n’est pas donnĂ© Ă  tout le monde d’ĂȘtre dotĂ© d’un dĂ©tecteur spĂ©cial de baratin, et cela n’est pas juste dĂ» au fait que vous avez un code gĂ©nĂ©tique diffĂ©rent des autres personnes. Depuis tout petit, vous avez Ă©tĂ© capable d’obtenir un trĂšs bon discernement sur les gens. C’est parce que vous avez vĂ©cu ici quelques fois et que vous ĂȘtes familier avec les diffĂ©rents types de jeux psychologiques auxquels les gens aiment jouer. Vous reconnaissez les signes quand vous les voyez. 3 Vous vous lassez de rentrer chez vous Vous ne savez peut-ĂȘtre pas oĂč se trouve votre maison » en ce moment, mais vous savez qu’elle n’est pas ici. Vous savez que, quelque part au fond de votre Ăąme, la planĂšte Terre n’est pas votre destination finale. Parce que vous savez que la Terre n’est pas vraiment votre maison, vous sentez parfois un malaise profond et l’endroit oĂč vous existiez avant de venir ici commence Ă  vous manquer .Nous pouvons l’appeler le ciel ou le monde des esprits, et quelle que soit l’expression employĂ©e, vous savez dans votre Ăąme que votre vraie maison est situĂ©e dans un royaume au-delĂ  du physique. Ce n’est pas tout le monde qui a ce mal du pays. Certaines personnes peuvent se demander de quoi parlez vous exactement, et que ce lieu est bien Ă©videment la maison. » Mais vous, vous ĂȘtes venu sur Terre et ĂȘtes retournĂ© suffisamment de fois dans le monde spirituel, l’endroit d’oĂč vous venez vraiment. Vous ne pouvez sans doute pas mettre le doigt sur la raison de cette sensation particuliĂšre, et votre esprit ne peut pas la comprendre, mais votre Ăąme est la nostalgie du confort de votre maison. Cette nostalgie peut aussi ĂȘtre causĂ©e par le fait d’avoir des membres de la famille dans l’au-delĂ  avec qui vous Ă©tiez avant de venir ici, qui attendent vous ayez fini votre mission dans cette vie pour vous revoir. Si vous lisez ceci Ă  cet instant mĂȘme, prenez un moment pour rĂ©flĂ©chir Ă  votre vie et Ă  la maniĂšre dont vous interagissez avec elle. Croyez-vous que ce soit votre premiĂšre venue ici? Est-ce que quelqu’un vous a dĂ©jĂ  dit que vous aviez une vieille Ăąme? ConsidĂ©rez cette vie comme une mission. Vous ĂȘtes venu ici pour un but. Vous ĂȘtes unique. N’oubliez pas de dĂ©tecter les signes que l’univers vous envoie chaque jour. AprĂšs 3 signes qui indiquent que vous ĂȘtes rĂ©incarnĂ© dans cette vie voir aussi Voir plus Article prĂ©cĂ©dent La signification et les signes astrologiques amĂ©rindiens Article suivant 12 maniĂšres de reconstruire sa vie et de la rendre rĂ©ellement incroyable Je pense que ma passion pour l'astrologie me vient de mon pĂšre. Lorsque j'Ă©tais petite, j'Ă©tais fascinĂ©e par les Ă©toiles, je me souviens que j'allais souvent dans le jardin avec lui la que l'astrologie ne soit pas une science exacte, elle est tout de mĂȘme capable de donner des informations d'une grande prĂ©cision, que ce soit pour l'amour, la carriĂšre, ou l'avenir entre autres choses. Merci Ă  vous d'ĂȘtre toujours aussi nombreux Ă  me lire chaque jour. h95YV.
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  • ce n est plus moi qui vit