Ecolabet le comité d’organisation des expositions du travail et du concours « un des meilleurs ouvriers de France » sont très fiers de vous annoncer la
Version initiale Par arrêté du ministre de l’éducation nationale en date du 21 juillet 1993, M. Boisivon Jean-Pierre, directeur général du groupe Essec, est nommé président du comité d’organisation des expositions nationales du travail, en remplacement de M. Raffarin Jean.M. Raffarin Jean, ancien ministre, ancien président du comité d’organisation des expositions nationales du travail, est nommé président d’honneur du comité d’organisation des expositions nationales du mesures prennent effet à compter du 1er septembre en haut de la page Comitéd'organisation des expositions du travail et du concours Un des meilleurs ouvriers de France Pays France Langue français Création 1961 Adresse 61-65 rue Dutot, 75015, Paris. Note Assoc. L. de 1901 ; en 2001 le COET reçoit délégation du Ministère de l'éducation nationale pour organiser le concours Un des meilleurs ouvriers de France Étape 1 Prendre en charge le programme et obtenir l'appui de la haute direction Choisissez quelqu'un qui s'intéresse au rôle et qui est prêt à servir de personne-ressource du programme. Il peut s'agir d'un comité mixte composé d'employés et de membres de la direction, ou d'une personne intéressée à diriger le dans le cas de toute politique, le programme ne pourra être un succès sans l'appui des cadres supérieurs. Une fois l'utilité du programme établie, le soutien des cadres supérieurs sera extrêmement précieux. Étape 2 Obtenir l'appui de tous Parler au plus grand nombre de gens ou de groupes possible. Voici des personnes qui peuvent vous épauler, si ce n'est déjà fait Représentants du syndicat/des travailleurs Cadres Professionnels de la santé et de la sécurité Professionnels des ressources humaines Groupe responsable du programme d'aide aux employés PAE Personnel des services médicaux ou d'hygiène du travail Certains groupes au sein de la collectivité peuvent apporter leur aide Service de santé publique Société canadienne du cancer Fondation des maladies du cœur du CanadaÉtape 3 Reconnaître les activités informelles existantes et recueillir des données de référence Il existe peut-être des groupes déjà établis dans plusieurs entreprises qui pourraient vous aider à établir les paramètres de base de votre programme de promotion d'une vie active au travail. La reconnaissance des activités informelles existantes par exemple, il peut s'agir d'un groupe de gens qui se réunit pour marcher pendant la pause-repas peut inspirer de nouvelles idées pour votre programme, comme la mise sur pied d'un Club des grands marcheurs ». Dans la mesure du possible, encouragez la participation à tous les niveaux, peu importe les capacités. Étape 4 Déterminer les besoins et les attentes du milieu de travail Par exemple, vous devez déterminer les besoins, les réactions, et les préférences. des employés à l'égard d'aspects précis de l'établissement d'un programme santé et mieux-être en milieu de travail. Voici différentes façons de sonder leur opinion un sondage complet peut être confidentiel, une entrevue individuelle où chacun s'exprime librement, un mini-sondage, ou des boîtes à suggestions placées à différents endroits dans l'entreprise. Vous pouvez également réaliser d'autres types de sondages la tenue d'une table ronde à l'heure du dîner ; l'envoi d'un questionnaire informel par courriel; un questionnaire annexé aux talons de chèque de paye; un sondage en ligne sur le site intranet de l'organisation. Cette étape est cruciale pour cerner les besoins de votre public cible avant l'élaboration de votre programme ou de votre politique. L'exemple de sondage sur la santé et le mieux-être dans le répertoire Réponses SST pourrait vous être utile. Étape 5 Élaborer le programme en détail À partir de l'information obtenue au cours des étapes 1 à 4 Déterminer ce qui doit être fait. Établir une liste de priorités. Fixer des objectifs à court et à long terme et des échéanciers réalistes. Prévoir quand et comment le programme sera lancé. Envisager diverses façons de soutenir l'intérêt à l'égard du programme. Déterminer les ressources temps, argent, personnes, etc. requises à chaque vous lancerez votre programme, faites en sorte de structurer vos activités en fonction d'objectifs précis, par exemple Lorsque vous lancerez votre programme, faites en sorte de structurer vos activités en fonction d'objectifs précis, par exemple Éducation/sensibilisation – communiquer des connaissances. Acquisition d'habiletés – amener les personnes à s'engager activement dans la modification de leur comportement. Amélioration du cadre de travail – modifier le milieu de travail en fonction des principes mis de l'avant par le programme. Des exemples et des suggestions se trouvent dans la fiche d'information Réponses SST intitulée Exemples d'éléments d'un programme de santé et mieux-être en milieu de travail. Étape 6 Mettre en œuvre le programme Il est maintenant temps d'informer tout le monde de votre programme. Pour le promouvoir, vous pouvez tirer profit de nombreux médias des affiches installées dans l'entreprise, des avis sur les sites intranet/Internet de votre organisation, des babillards, des annonces faites par la direction informant les employés du nouveau programme p. ex. par un gestionnaire et un membre du service des ressources humaines, des démonstrations journées thématiques, des circulaires/dépliants/brochures, des kiosques assurant la présentation ou la distribution de tout le matériel, des foires d'exposition, et des communiqués par courriel ou par la poste. L'adoption officielle par l'entreprise de politiques énonçant l'importance du programme de santé en milieu de travail est une autre étape essentielle. Étape 7 Faire le suivi, l'évaluation et la revue du programme À présent, le moment est venu d'effectuer le suivi du déroulement et des résultats de votre programme. Ne perdez jamais de vue qu'il y a toujours place pour le changement et l'amélioration, qu'il s'agisse de buts à court ou à long terme. Assurez-vous de clore l'ensemble du processus par les étapes suivantes Examen et évaluation de votre programme Une revue du programme vous permettra de savoir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Il vous faut, pour cela, obtenir une information juste, ce qui peut demeurer relativement simple. Assurez-vous de recueillir des données de références pour comparer les résultats plus tard. Lorsque vous examinerez les résultats obtenus, n'oubliez pas d'évaluer le programme en vous fondant sur les buts et les objectives que vous avez établis au du programme Utilisez les résultats de votre examen et de votre évaluation pour vous aider à déterminer ce qui fonctionne bien et ce qui pourrait être amélioré.Adapté du Guide de santé et mieux-être en milieu de travail, CCHST. ASSOCIATIONDEPARTEMENTALE DU COMITE D ORGANISATION DES EXPOSITIONS DU TRAVAIL à MONTFURON (04110) RCS, SIREN, SIRET, bilans, statuts, chiffre d'affaires, dirigeants, cartographie, alertes, annonces légales, enquêtes, APE, NAF, TVA intracommunautaire. search; account_circle; shopping_cart ; MENU €(, . account_circle Résumé Plan Texte Notes Citation Auteur Résumés L’Exposition universelle de 1867, outre les exposants industriels de tous pays, présente une exposition rétrospective. Connue sous le nom de Galerie de l’Histoire du Travail, elle accueille toutes les œuvres antérieures à 1800. Dans un contexte de renforcement des identités nationales et de débat autour de l’ancienneté de l’Humanité, plusieurs des nations représentées vont y exposer les tous premiers vestiges de l’occupation humaine de leur territoire. Ainsi, la Galerie de l’histoire du travail est le lieu de la première exposition préhistorique. Organisée par des personnalités essentielles des sciences de l’Homme qui sont alors en train de se constituer, liée à d’autres événements essentiels dans la structuration de cette science, elle va jouer un rôle important dans la construction et l’institutionnalisation de l’archéologie préhistorique. The Exposition Universelle of 1867, in addition to industrial exhibitors from around the world, presented a retrospective exhibition. Known by the name Galerie de l’Histoire du Travail, it featured works from before 1800. In the context of the strengthening of national identities and the debate about the age of humanity, several of the nations represented exhibited the earliest vestiges of the human occupation of their territory. Thus, the Galerie de l’Histoire du Travail was the setting for the first prehistoric exhibition. Organised by key figures in the nascent field of social science and linked to other major events in the structuring of this science, it played an important role in the construction and institutionalisation of prehistoric de page Texte intégral 1 L’Exposition universelle de 1867 a fait l’objet de nombreuses études et publications, dont Brigitt ... 1Entre le 1er avril et le 31 octobre 1867, conformément à la volonté de l’empereur Napoléon III, la France organise sa deuxième Exposition universelle1. Le commissariat général en est confié à Frédéric Le Play qui dessinera les plans du palais situé sur le Champ de Mars fig. 1. Son plan elliptique permet un double groupement par classes de produits dans les galeries concentriques formant le palais et par pays dans des secteurs rayonnants délimités par des rues. Un grand axe mène du pont d’Iéna à l’entrée principale du palais côté Seine. Il coupe longitudinalement le palais sous la forme du grand vestibule et donne accès aux différentes galeries, traverse le jardin central et débouche sur la porte se trouvant du côté de l’École militaire. Le palais est entouré d’un parc accueillant des bâtiments annexes et divers pavillons pittoresques qui vont attirer un public nombreux. Cette deuxième Exposition universelle parisienne a remporté un indéniable succès avec quarante et une nations représentées, 50 226 exposants et plus de dix millions de visiteurs. Fig 1 Vue officielle à vol d’oiseau de l’Exposition universelle de 1867 – vue générale prise des Hauteurs du Trocadéro, 1867 © Domaine public, Library of Congress Prints and Photographs Division Washington, D C. 2 Marc-Antoine Kaeser, Une science universelle, ou “éminemment nationale” ? Les congrès internatio ... 2Le xixe siècle marque l’essor de l’archéologie avec de nombreuses découvertes et la floraison des sociétés savantes, notamment archéologiques, qui voient le jour sur tout le territoire français. Savants et amateurs locaux se réunissent afin d’étudier, de partager sur l’actualité artistique et archéologique. La question des origines de l’Homme soulève de nombreux débats. Cependant, malgré l’essor considérable des études préhistoriques, leur consécration académique n’intervient que près d’un siècle plus tard la disciplinarisation effective de ce domaine de recherche s’avère singulièrement tardive2 ». Dans ce contexte de recherches et de débats, l’Exposition universelle va accueillir une exposition un peu particulière la Galerie de l’Histoire du travail, aussi appelée musée rétrospectif », qui présente des objets archéologiques, c’est-à-dire les objets produits par les différentes nations depuis leurs origines jusqu’au xviiie siècle. Dans ce cadre, plusieurs nations présentent pour la toute première fois des objets préhistoriques au grand public. L’Exposition universelle de 1867, lieu de la première exposition sur la préhistoire, va donc jouer un rôle dans la construction et la reconnaissance d’une discipline, l’archéologie préhistorique. 3Pour quelles raisons a-t-il été décidé d’inclure des objets archéologiques dans le concours industriel qu’est une Exposition universelle ? Quelles personnalités ont mis en œuvre cette exposition préhistorique et quels sont leurs liens avec les institutions existantes ? Quel accueil a-t-elle reçu auprès des spécialistes et auprès du public de l’Exposition universelle ? La création et les objectifs de la Galerie de l’Histoire du travail 3 AN - F/12/11894, v. 1, PV du comité des constructions, 5e séance, 26 juillet 1865. 4 Ibidem. 5 Commission Impériale, Catalogue général, histoire du travail et monuments historiques, Paris, Dent ... 4En 1865 est adopté le projet d’une exposition de l’histoire de l’art et du travail3 ». Cette idée est émise lorsque la question du portique entourant le jardin central est abordée. Plusieurs personnes ayant témoigné le désir de renouveler ce qui a été fait à Kensington, où des objets d’art et de curiosité prêtés par des particuliers ont été exposés avec succès4 », il est décidé de consacrer le portique à une exposition de ce type. Le 8 janvier 1866, Eugène Rouher, ministre d’État et vice-président de la Commission Impériale, signe un arrêté relatif à l’exposition des œuvres caractérisant les grandes époques de l’histoire du travail. Il approuve ainsi la création d’une galerie destinée à recevoir les objets antérieurs au xixe siècle et qui n’ont, à ce titre, pas leur place dans le reste de l’Exposition. L’article premier arrête que la Galerie de l’Histoire du travail recevra les objets produits dans les différentes contrées depuis les temps les plus reculés jusqu’à la fin du xviiie siècle5 ». 6 Commission Impériale, art. cit. note 5, p. 21 Une semblable organisation établissait une diffé ... 7 Commission Impériale, art. cit. note 5, p. 3 5Cette idée d’inclure une exposition rétrospective dans une exposition des produits de l’industrie ne voit pas le jour avec l’Exposition universelle de 1867. Ainsi, l’exposition de l’Histoire du travail s’inscrit dans la lignée des expositions rétrospectives de Manchester en 1857, de Londres en 1862 ainsi que l’exposition organisée par l’Union centrale des Beaux-arts appliqués à l’industrie en 1865 à Paris. Elle va toutefois se distinguer des précédentes par une classification nationale et chronologique qui va remplacer un groupement par collections. La Galerie de l’Histoire du travail constitue donc un musée rétrospectif d’un nouveau genre6 dont les objectifs sont énoncés dans le bref exposé précédant l’arrêté constituant la commission de l’histoire du travail Faciliter, pour la pratique des arts et l’étude de leur histoire, la comparaison des produits du travail de l’homme aux diverses époques et chez les différents peuples ; fournir aux producteurs de toute sorte des modèles à imiter, et signaler à l’attention publique les personnes qui conservent les œuvres remarquables des temps passés7 ». 8 Charles de Linas, L’Histoire du travail à l’Exposition universelle de 1867, Paris, Didron, 1867, p ... 6La volonté d’exposer les meilleures productions anciennes afin d’inspirer les artistes contemporains se double alors d’un second objectif montrer ce qui a été produit par la Nation, faire une exposition des produits qui sont le fruit du travail volonté se traduit dans l’organisation spatiale de la Galerie de l’Histoire du travail fig. 2 les œuvres du musée rétrospectif sont placées dans la portion de la galerie correspondant au secteur occupé dans le palais par la nation dont elles proviennent, et elles doivent y être disposées de manière à caractériser les époques principales de l’histoire de chaque peuple. Le classement chronologique permet d’insister sur l’idée de progrès et d’Antiquité dans une visée nationaliste. Ainsi, selon Charles de Linas, l’histoire du travail c’est l’histoire complète de l’humanité depuis sa dispersion sur le globe jusqu’aux temps modernes ; […] rattachant par une chaîne non interrompue les engins rudimentaires de l’homme primitif aux machines compliquées qu’invente chaque jour le génie industriel du xixe siècle8 ». Fig 2 Plan de la Galerie de l’histoire du travail – plan du palais daté du 1er juillet 1865, détail, Paris – Pierrefitte-sur-Seine, Archives nationales F/12/3131 © Photographie de l’auteur, 2011 Idéologie du progrès et renforcement des identités nationales 7Cette Galerie est étroitement liée au contexte de l’époque et notamment à la montée des nationalismes qui caractérise le xixe siècle. Comme l’Exposition universelle d’une manière générale, elle a pour but de démontrer la supériorité de la France dans les arts et l’industrie et d’assurer la pérennité de cette supériorité, même si ce n’est pas au moyen d’un concours se clôturant par la remise de récompenses. Dans ce but, les objets archéologiques sont investis d’un double rôle illustrer l’ancienneté de la Nation et de ses productions, car l’idée de progrès sous-tend la conception évolutionniste de la culture qui domine alors ; et servir de modèle pour l’industrie française moderne afin qu’elle conserve la suprématie qu’elle doit notamment à son avance dans le domaine des arts. 9 Anne-Marie Thiesse, La création des identités nationales Europe xviiie-xxe siècle. Paris, Éd. du ... 10 Cité par Catherine Granger, L’empereur et les arts, Paris, École des Chartes, 2005, p. 354. 11 Gabriel de Mortillet, le Moniteur de l’archéologue, 1er juillet 1866, t. I, 2e série, p. 12. 12 Son ouverture au public fut effective le 1er mai 1867 et l’inauguration eut lieu le 12 mai. 8 Tout le processus de formation identitaire a consisté à déterminer le patrimoine de chaque nation et à en diffuser le culte9 ». C’est au cours du xixe siècle que cette opération de constitution des identités nationales a eu lieu. En France, le mouvement est lancé le 30 mars 1804 avec la création à Paris d’une société savante, l’Académie celtique » future Société nationale des Antiquaires de France et se renforce sous l’impulsion de Napoléon III. Il va mettre les antiquités nationales et l’archéologie au service de la consolidation de l’identité nationale avec les fouilles d’Alésia menées de 1861 à 1865 et par la création du musée de Saint-Germain-en-Laye. Les motivations de sa création ainsi que son rôle sont d’ailleurs en grande partie identiques aux raisons et objectifs qui ont conduit quelques années plus tard à la création de la Galerie de l’Histoire du travail. Dans un rapport du 14 juin 1863, le comte de Nieuwerkerke définit l’objectif du musée il s’agissait de réunir les pièces justificatives, pour ainsi dire, de notre histoire nationale10 ». Par ailleurs, ce sont les mêmes personnes qui travaillèrent à ces deux réalisations. Parmi eux, Gabriel de Mortillet, organisa la section préhistorique de l’exposition de l’Histoire du travail sous la direction d’Édouard Lartet ; et à Saint-Germain-en-Laye, il s’occupa du classement des collections de Jacques Boucher de Perthes et fut nommé conservateur adjoint en 1868. Dans un article, il justifie son choix en faveur d’un découpage chronologique en époques successives ces dernières sont caractérisées par des civilisations, des degrés de développement industriels fort tranchés11 ». Or cette triple assimilation entre époque, civilisation et avancement industriel est précisément ce qui préside à l’établissement des Expositions universelles et justifie la présence d’une section rétrospective, archéologique. Enfin, l’ouverture de ce musée coïncide avec la première Exposition universelle parisienne présentant des vestiges archéologiques12. 13 Edmond du Sommerard, Exposition universelle de 1867 à Paris. Commission de l’Histoire du travail ... 9Cette Galerie, présentant les plus belles ou les plus représentatives réalisations des hommes de toutes époques, doit donc constituer une sorte de leçon pour les industriels contemporains de l’Exposition. Dans son rapport sur la Galerie, Edmond du Sommerard se félicite des efforts qui ont été menés dans le domaine de l’étude des temps anciens » et présente cette dernière comme étant un besoin général » et une réaction salutaire vers les époques principales de l’art et de l’industrie de nos pères13 ». Le sous-classement des objets par technique pour les périodes plus récentes montre l’importance de l’objet ancien comme modèle, source d’inspiration. Ainsi, malgré son nom de Galerie de l’Histoire du travail », ce musée rétrospectif est davantage une exposition des productions humaines qu’une mise en perspective du travail. Cependant, cette dénomination a l’avantage de constituer une problématique qui rattache la Galerie aux périodes industrielles contemporaines qui sont l’objet principal de l’Exposition. 10La présentation d’objets archéologiques dans le cadre de la Galerie de l’Histoire du travail répond donc à des besoins liés au contexte social et économique du milieu du xixe siècle. Cependant, cette exposition ne se réduit pas à une instrumentalisation de l’archéologie au service de l’industrie et d’idéologies nationalistes, elle va également être le reflet des débats scientifiques du temps. 14 Nom donné à la première section du jury d’admission de la Galerie de l’Histoire du travail. 15 Gabriel de Mortillet dans Matériaux pour l’histoire positive et philosophique de l’homme, v. 1, se ... 11Pour la toute première fois en 1867, des objets préhistoriques sont présentés au grand public. La section française de la Galerie de l’Histoire du travail, lorsqu’on y entre depuis le grand vestibule d’honneur, débute en effet par une salle consacrée aux œuvres des temps antéhistoriques14 ». Or, au milieu du xixe siècle, un débat agite l’Académie des Sciences, la Société d’Anthropologie de Paris, la Société française d’Archéologie mais également toutes les sociétés plus locales dans les régions et départements la question de la haute antiquité de l’Homme. Ce sujet est au cœur de toutes les études comme l’indique Gabriel de Mortillet, en septembre 1864, dans le premier de ses bulletins mensuels Matériaux pour l’histoire positive et philosophique de l’Homme, revue créée précisément afin de rendre compte de ces questions Il ne se passe pas de semaine que l’Académie des Sciences ne reçoive d’importantes communications se rapportant à ces études15 ». 16 Voir Arnaud Hurel, Noël Coye dir, Dans l’épaisseur de temps. Archéologues et géologues inventent ... 12En 1847, Jacques Boucher de Perthes publie le premier tome de ses Antiquités celtiques et antédiluviennes. Il se fonde sur des associations stratigraphiques de bifaces et de fossiles pour étayer ses affirmations relatives à la présence de l’Homme sur Terre longtemps avant le déluge biblique. Cependant, l’Académie des Sciences refuse de croire à la haute antiquité de l’Homme. Le 26 avril 1859, lors de l’importante visite des savants anglais Prestwich et Evans à Abbeville, fut réalisée une photographie d’un biface encore dans sa stratigraphie archéologique16. La photographie est utilisée comme outil scientifique, un moyen de démonstration elle est considérée comme une preuve irréfutable de la haute antiquité de l’Homme. Toutefois, le débat se poursuit car certains continuent de réfuter cette idée, comme Élie de Beaumont, secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences. 13Cette exposition, au-delà d’une instrumentalisation de l’archéologie, est le lieu d’expression de thèses scientifiques, des idées de savants et d’archéologues qui ont participé à l’organisation de cette Galerie. La première section, la Gaule avant les métaux », première exposition d’objets préhistoriques, a ainsi pour objectif de convaincre le plus grand nombre de la haute antiquité de l’Homme 17 G. de Mortillet, op. cit. note 15, v. 1, juin 1865, p. 451. Pénétrées de la nécessité de faire toucher la vérité au doigt et de frapper l’esprit public, plusieurs personnes s’occupant activement des recherches et des études antéhistoriques ont causé dans des réunions particulières du projet d’une exposition spéciale d’objets de cette époque. Grâce à l’esprit éminemment supérieur de M. Le Play, directeur du comité de l’Exposition universelle de 1867, ce projet est bien vite devenu une réalité. Trois Hommes des plus compétents ont donc été chargés par M. Le Play de s’occuper à organiser une grande exposition antéhistorique et anthropologique17. La mise en œuvre de l’exposition 18 Marquis Léon de Laborde, AMN, XU 1867, carton II, PV de la Commission de l’Histoire du travail, sé ... 14Une commission spéciale présidée par le comte de Nieuwerkerke, surintendant des Beaux-Arts, est créée afin d’organiser l’exposition française de l’Histoire du travail. Elle adopte une division chronologique, en dix grandes époques d’art, proposée par Adrien de de ne pas priver les établissements publics nationaux de leurs œuvres à un moment d’affluence et pour mettre au jour des monuments épars et peu connus18 », la commission de l’histoire du travail fait appel aux amateurs et aux musées de Province par le biais d’une circulaire afin de réunir les objets propres à illustrer l’histoire du travail en France. Des membres correspondants sont également nommés par la Commission de l’histoire du travail afin de servir de relais dans les départements et de signaler les objets intéressants à la Commission. La section française de l’histoire du travail est donc composée des objets extraits de collections particulières et des œuvres prêtées par les églises et cathédrales de France, ainsi que par les musées municipaux et différentes sociétés savantes. 15À leur arrivée sur le Champ de Mars, tous les colis adressés à la commission de l’histoire du travail passent devant un jury d’admission composé de collectionneurs et de savants chargés de l’acceptation ou du refus des œuvres en fonction de deux critères leur provenance nationale et le fait qu’ils soient véritablement caractéristiques de la production d’une période donnée. Après sélection, 532 collectionneurs exposent environ 20 000 objets dans neuf salles qui occupent près de la moitié de la galerie. Ainsi, si le visiteur débute sa promenade dans le grand vestibule, il parcourt successivement les salles et peut admirer les productions réalisées sur le sol de la France depuis ses origines jusqu’à 1800 avant de passer aux productions des pays étrangers exposées dans l’autre moitié de la galerie. Les gravures parues dans la presse nous donnent un aperçu de ces salles fig. 3. Fig 3 Musée rétrospectif, gravure, d’après L’Univers illustré no 665 du 12 octobre 1867 © Photographie de l’auteur, 2011 Les liens avec le Congrès International d’Anthroplogie et d’Archéologie Préhistorique 16Cette exposition rétrospective n’est pas dénuée de liens avec le CIAAP. En septembre 1865, le Congrès Paléoethnologique international est créé sur la proposition de Gabriel de Mortillet lors d’une réunion de la Société Italienne des Sciences naturelles constituée en section spéciale préhistorique. L’archéologie préhistorique n’est donc pas une science en tant que telle. Elle se situe au sein d’une science de l’Homme mêlant sciences naturelles, géologie, anthropologie, archéologie qui émerge à cette époque dans le cadre des Expositions universelles et commence à se spécialiser. 19 Acte de fondation du Congrès, art. 4 Il est à désirer que la seconde se tienne à Paris, pendan ... 17La première session se déroule en 1866 à Neuchâtel, mais dès l’acte de fondation du Congrès, il est prévu que la deuxième session se déroule à Paris en même temps que l’Exposition universelle19. En 1867, parmi les membres du CIAAP, on retrouve les collectionneurs qui ont prêté leurs objets pour l’exposition préhistorique de la Galerie de l’Histoire du travail tels Alexandre Bertrand, l’abbé Bourgeois, Victor Brun, Émile Cartailhac, Jules Desnoyers, Filhol, Édouard Lartet, Adrien de Longpérier, Félix Garrigou, etc. Les mêmes personnalités participent à l’organisation des deux évènements. Ainsi, le Comité d’organisation pour la session de 1867 du CIAAP était composé d’Édouard Lartet président, Gabriel de Mortillet secrétaire, Alexandre Bertrand, Jules Desnoyers, Adrien de Longpérier, le Marquis de Vibraye, etc. ; personnes que l’on retrouve soit parmi les membres de la Commission de la Galerie de l’Histoire du travail, soit parmi les membres du jury d’admission de l’histoire du travail pour les œuvres des temps anté-historiques. 18Le deuxième Congrès se tient à Paris du 17 au 30 août 1867 sous la présidence d’Édouard Lartet. À la suite de la séance inaugurale du 17 août, la journée du 18 est consacrée à l’Exposition universelle avec la visite de la Galerie de l’Histoire du travail et l’ouverture d’une momie au Caravansérail égyptien. La première salle de la Galerie, la Gaule avant les métaux » 20 Gabriel de Mortillet, Promenades préhistoriques à l’Exposition universelle, Paris, C. Reinwald, 18 ... 19Sous la direction d’Édouard Lartet, Gabriel de Mortillet organise la première salle de l’exposition française de l’Histoire du travail qui accueille la section préhistorique. Les Promenades préhistoriques de Gabriel de Mortillet, qui ont pour vocation de constituer une espèce de guide pour le visiteur20 », nous fournissent de précieux renseignements car il livre une étude de la salle, travée par travée, vitrine par vitrine, décrivant les objets et leur organisation. De grandes armoires-vitrines sont disposées sur le pourtour de la salle et deux vitrines se trouvent au centre. Le côté gauche de la salle ainsi que la première table-vitrine sont consacrés à la première période de la pierre » et le côté droit ainsi que la deuxième table-vitrine à la seconde période de la pierre » ou âge de la pierre polie. 21 G. de Mortillet, op. cit. note 20, p. 4. 22 Commission Impériale, op. cit. note 5, p. 7. 23 La salle Piette au Musée d’Archéologie Nationale en est un bon exemple toujours visible. Cette sal ... 20De très nombreux outils d’industrie lithique sont présentés différents types de silex taillés ainsi que des instruments en os et bois de renne. Dans la première travée sont essentiellement exposés des silex portant la trace du travail de l’homme et ayant été découverts aux côtés de débris d’animaux d’espèces éteintes21 ». Deux éléments viennent appuyer cette idée selon laquelle l’Homme serait contemporain de grands mammifères aujourd’hui disparus un fragment de brèche contenant des outils préhistoriques exposé par Édouard Lartet et Henry Christy, ainsi que la présentation, dans la partie haute des vitrines, des restes de ces animaux découverts avec les outils présentés dessous. Lors de l’adoption des divisions de la Galerie, l’idée de cette association de deux types de vestiges est déjà affirmée 1re époque. - La Gaule avant l’emploi des métaux. Ustensiles d’os et de pierre, avec les ossements des animaux aujourd’hui disparus du sol de la France, mais trouvés avec ces ustensiles et pouvant indiquer la période à laquelle ceux-ci appartiennent22 ». À l’intérieur de cet ordre chronologique, les objets sont exposés par région et par site le Moustier, Aurignac, la grotte des Fées à Arcy-sur-Cure, Laugerie-Haute et Laugerie-Basse, etc.. Les objets de petite taille sont disposés par ensembles, sur des cartons. Cette présentation et l’effet de surcharge sont caractéristiques des scénographies de l’époque23. 21Mise en valeur au centre de la salle, comme une sorte d’écrin, se trouve une table-vitrine exposant l’art mobilier de l’époque du renne ou seconde époque des cavernes », c’est-à-dire du Paléolithique supérieur. Cette vitrine constitue le point d’orgue de la première salle 24 G. de Mortillet, op. cit. note 20, p. 24. Il y a là cinquante et une pièces des plus curieuses, dont l’ensemble admirable a été estimé un million par un amateur qui l’offrait si on voulait lui céder toute la vitrine. C’est certainement ce qu’il y a de plus original à l’Exposition de 1867 ; jamais rien de pareil n’a été exposé ; jamais ces pièces de découverte toute récente, qui en partie ne sont pas encore publiées, n’avaient été rapprochées les unes des autres24. 25 Il est aujourd’hui conservé au British Museum, inv. 26 Il fait aujourd’hui partie des collections du Muséum National d’Histoire Naturelle, Inv. ... 22Elle contient cinquante et une pièces d’art mobilier. Au centre de la vitrine trône l’objet le plus important, argument final venant confirmer et rendre irréfutable le propos de toute la salle le mammouth de la Madeleine », une squame d’ivoire fossile sur laquelle est gravé un mammouth fig. 4 et 5. Cette pièce est emblématique car sa découverte par Édouard Lartet au mois de mai 1864 au gisement de la Madeleine a apporté la preuve irréfutable de la contemporanéité de l’Homme avec les grands mammifères puisque ces derniers ont été représentés par la main de l’Homme, sur un ivoire de mammouth. Il était encadré par deux représentations de mammouth en ronde-bosse un propulseur sculpté dans une palme de bois de renne25 et la partie supérieure d’un bâton percé figurant une tête de mammouth26. Ces trois mammouths étaient entourés d’objets comportant d’autres animaux gravés ou sculptés rennes, félins, ours, cerfs, aurochs, chevaux, bouquetins, oiseaux, poissons, reptiles mais également quelques représentations humaines et des symboles. Fig 4 Le mammouth de La Madeleine, paléolithique supérieur 30 000-10 000 av. J.‑C., ivoire, H. 0,106 ; L. 0,25 m – Paris, Muséum National d’Histoire Naturelle, 1920-15 © JCDomenech – MNHN Fig 5 Édouard Lartet, Premier relevé du mammouth de La Madeleine, 1865 © É. Lartet 1865b 27 G. de Mortillet, op. cit. note 20, p. 32. 23À l’issue de la visite de cette salle, la contemporanéité de l’Homme et de diverses espèces animales éteintes ne doit plus être sujette à caution. Gabriel de Mortillet conclut son exposé concernant cette vitrine de la manière suivante L’homme était donc bien incontestablement le contemporain de ces animaux, dont il utilisait diverses parties et qu’il figurait si exactement. Il ne peut pas y avoir de démonstration plus convaincante27 ! » Le retentissement sur le public spécialisé, les collectionneurs 28 Chronique des arts et de la curiosité supplément à la Gazette des beaux-arts, Paris, Gazette des ... 29 Gazette des Beaux-Arts, t. 23, 1er décembre 1867, pp. 499-523 Les monuments de l’âge de pierr ... 24La consultation des journaux spécialisés dans les domaines de l’art et de l’archéologie ainsi que des comptes rendus de différentes sociétés archéologiques montre que la Galerie de l’Histoire du travail a eu un retentissement important dans le milieu presse spécialisée a servi d’outil de mobilisation puisque l’appel aux collectionneurs a été relayé par ce biais. Ces journaux ont également publié des articles de fond sur la Galerie. La Chronique des arts et de la curiosité du 28 avril 1867 signale l’exposition préhistorique à ses lecteurs dans l’article sur les salles de l’histoire du travail » L’histoire du travail français offre en ce moment plus de six milles objets à la curiosité des amateurs. La salle des objets de l’âge de la pierre est livrée au public et renferme la plus intéressante réunion d’objets en os ou en pierre qui ait jamais été vue. Nous signalerons surtout ceux qui portent des dessins gravés sur la surface28 ». Quant à la Gazette des Beaux-Arts, elle publie une étude des pièces antéhistoriques exposées dans la Galerie dans sa livraison du 1er décembre 186729 et souligne l’importance de cette exposition particulière 30 Gazette des Beaux-Arts, art. cit. note 29, p. 500. Ces débris travaillés par la main des premiers hommes, qui nous font pénétrer dans tous les détails de leurs mœurs et de leur existence, tenaient à l’Exposition universelle la place principale dans les galeries de l’histoire du travail. Non seulement dans la section française on y avait réservé une salle à part, arrangée par MM. Lartet et Desnoyers, véritable chef-d’œuvre de disposition méthodique et instructive, mais encore tous les autres pays [...] avaient exposé de riches séries de monuments de l’âge de pierre exhumés de leur propre sol30. 31 Gazette des Beaux-Arts, art. cit. note 29, p. 505. 32 Gazette des Beaux-Arts, art. cit. note 29, p. 506. 25Cette étude donne même lieu à la publication du relevé de différentes pièces d’art mobilier présentées dans la vitrine centrale de la première salle qui sont qualifiées d’ inappréciables spécimens d’un art préhistorique31 ». Parmi elles se trouve bien sûr le mammouth de la Madeleine » qui donne la preuve de la contemporanéité de l’homme et de l’éléphant laineux32 ». 33 Bulletin de la Société d’archéologie, sciences, lettres et arts du département de Seine-et- Marne, ... 34 Bulletin monumental, 4e série, t. 3, v. 33, p. 398. 26Des archéologues appartenant à des Sociétés savantes qui prennent part à l’exposition sont délégués pour visiter la galerie. Cela donne lieu à des comptes-rendus dans les sociétés auxquelles ils appartiennent. Ainsi, au cours de la séance du 4 août 1867 de la Société d’archéologie de Seine-et-Marne, Félix La Joye communique une Note sur l’Exposition universelle histoire du travail33. De la même manière, Alphonse le Touzé de Longuemar visitant l’Exposition universelle, il étudie plus particulièrement la Galerie afin d’en rendre compte à la Société des Antiquaires de l’Ouest. Cette galerie archéologique a rencontré un écho tout à fait positif dans le milieu scientifique, comme le montre une chronique du Bulletin monumental Les galeries archéologiques de l’Exposition universelle, appelées aussi galeries de l’histoire du travail, sont maintenant parfaitement classées et attirent l’attention de tous les antiquaires34 ». 35 Nils Müller-Scheessel, Fair Prehistory archeological exhibits at French Expositions universelle ... 27Les objectifs qui ont motivé la tenue d’une exposition préhistorique semblent donc atteints. Selon Nils Müller-Scheessel, Undoubtedly, for the emerging discipline of prehistoric archaeology its strong presence at the Exposition universelle and the attention it received were a success35 ». Cependant, la majeure partie des écrits que nous avons évoqués sont dus à des personnes qui ont été impliquées dans l’organisation de cette Galerie de l’Histoire du travail. L’article de présentation générale de la Galerie paru dans L’Exposition universelle de 1867 illustrée est signé par Edmond du Sommerard, commissaire délégué de la commission de l’histoire du travail. Il reprend donc les termes employés dans l’arrêté du 1er février 1865, ce qui ne permet pas d’appréhender la manière dont la Galerie a été perçue ni de savoir si les objectifs établis à l’origine ont été atteints ; Charles de Linas, auteur de L’Histoire du travail à l’Exposition universelle de 1867, est membre-correspondant de la commission de l’histoire du travail pour la ville d’Arras ; Alphonse le Touzé de Longuemar est membre-correspondant de la commission pour la région de Poitiers ; Gabriel de Mortillet, auteur des Promenades préhistoriques à l’Exposition universelle, a participé à la mise en place de la première salle et fait partie du jury d’admission des œuvres. Ces incessants recoupements soulèvent la question du véritable impact de la Galerie, au-delà de ce cercle assez restreint. La réception de l’exposition par le grand public 28L’Exposition universelle tient une grande place dans la presse généraliste, alors que la Galerie de l’Histoire du travail y a trouvé un écho très limité. En effet, dans la plupart des journaux, le musée rétrospectif est totalement absent ou simplement mentionné au sein d’articles très généraux. Dans L’Illustration – Journal universel, hebdomadaire illustré qui accorde une large place à l’Exposition universelle, un seul article étudie la galerie et ne le fait que très partiellement. Dans le numéro du 19 octobre 1867, l’article traitant de l’Exposition universelle aborde trois sujets différents la section française de la Galerie de l’Histoire du travail xviiie siècle, les sections autrichienne et suisse de la galerie des machines et les aquariums. Avec un seul article pour ces trois sujets, L’Illustration accorde moins de place à l’histoire du travail qu’à l’ascenseur mécanique ou au grand ballon. La Galerie est placée au même niveau que le marchand de fruits algérien ou le café du caravansérail égyptien ! 36 Henri de Parville, Itinéraire dans Paris, précédé de promenades à l’Exposition, Paris, Garnier frè ... 29L’Exposition universelle a donné lieu à la publication de nombreux guides officieux conçus pour les visiteurs. Ils donnent des renseignements pratiques aux visiteurs et signalent tout ce qui est remarquable et mérite leur attention. La consultation de ces guides conduit aux mêmes conclusions que la lecture de la presse la Galerie de l’Histoire du travail n’a rencontré qu’un faible écho. Dans la plupart, la Galerie est simplement citée dans l’itinéraire qui énumère les différentes parties du palais. Cependant, ces mentions laissent penser que l’exposition préhistorique a marqué les esprits et que l’idée de progrès des techniques est bien ressortie de l’exposition rétrospective On traverse une dernière galerie, réservée aux âges antéhistoriques, aux outils de pierre, de bronze etc., préface bien comprise, placée en tête des autres expositions, et qui montre avant les résultats acquis le point de départ, avant l’industrie contemporaine, l’industrie des premiers hommes36 ». 30La Galerie de l’Histoire du travail n’a donc pas été ignorée du public même si la presse en parle peu. Toutefois, les diverses parties de cette Galerie ont fait l’objet d’une perception différenciée. C’est plutôt la notion de l’objet archéologique comme modèle pour l’industrie d’art moderne qui a été retenue et donc l’idée d’une Galerie utile pour l’industrie contemporaine. Cela explique l’absence de l’archéologie la plus ancienne dans les journaux l’archéologie préhistorique ne semble pas toucher le grand public alors que ce qui concerne l’orfèvrerie et la céramique rencontre un écho plus important car ces techniques ont un lien avec les productions contemporaines. La structuration et l’institutionnalisation d’une discipline jeune 31L’archéologie préhistorique ne semble donc pas toucher le grand public ». Cependant, la consultation des journaux spécialisés dans les domaines de l’art et de l’archéologie ainsi que des comptes-rendus de différentes sociétés archéologiques montre que la Galerie de l’Histoire du travail a eu un retentissement plus important dans le milieu savant. Ainsi, l’exposition se fait l’écho des débats de l’époque mais reste dans le cercle restreint des scientifiques, archéologues. 37 Alphonse le Touzé de Longuemar, L’archéologie française à l’Exposition de 1867 », Bulletins de l ... 32Elle va jouer un rôle important de structuration d’une discipline jeune, encore en cours de constitution. Cette exposition a en effet été l’occasion de débats et d’échanges entre pays, entre spécialistes. Ces échanges engendrent des avancées dans le cadre d’une exposition qui permet les comparaisons par une confrontation visuelle induite par l’organisation de la Galerie. Alphonse le Touzé de Longuemar a perçu l’opportunité que présentait une telle réunion d’objets assimilés à des arguments placés sous leurs yeux37 » et appelle de ses vœux une réunion qui permettrait de progresser dans le domaine récent et encore flou de l’archéologie préhistorique 38 A. le Touzé de Longuemar, op. cit. note 37. Et, maintenant que les laborieux et intelligents ordonnateurs de cette encyclopédie de la pierre ont réuni tous les jalons de cette histoire encore obscure des âges primitifs, que les hommes disposés à s’occuper des curieuses questions que soulèvent tant de découvertes récentes se donnent rendez-vous dans ce petit sanctuaire pour discuter les arguments placés sous leurs yeux et tâcher d’arrêter, une fois pour toutes, les limites encore flottantes des périodes antéhistoriques, et de réduire à leur juste valeur les objections que soulèvent toujours à leur début, les données des sciences nouvelles38 ! 33La proximité des objets et leur rassemblement dans un lieu est propice à leur étude. La Galerie offre l’occasion de voir en une seule fois des objets habituellement disséminés en France et à l’étranger, tant dans des musées que dans des collections particulières non accessibles au public. La visite de la Galerie de l’Histoire du travail était d’ailleurs au programme du Congrès. Selon le compte rendu de cette deuxième séance du CIAAP rédigé par Louis Lartet, les membres du Congrès ont visité les expositions préhistoriques des différents pays présentés dans la Galerie de l’Histoire du travail agrémentées des explications des personnes qualifiées. 34La Galerie de l’Histoire du travail se situe entre internationalisme et nationalisme internationalisme par la multiplicité des nations représentées, par la volonté de diversité et de comparaison entre elles ; et nationalisme par la volonté d’exaltation nationale qui a présidé en partie à l’instauration de cette Galerie. L’organisation chronologique des sections nationales du musée rétrospectif permet d’insister sur l’ancienneté de la nation et de ses productions industrielles. Conformément à l’idée de progrès qui domine alors, prouver l’ancienneté de sa maîtrise des techniques industrielles est pour une nation le moyen de revendiquer sa suprématie dans le domaine industriel actuel. 35Par ailleurs, montrer au public cette nouvelle science du passé a été l’occasion pour les chercheurs de structurer, d’organiser ce savoir par la mise en place d’une classification, notamment concernant les périodes préhistoriques et protohistoriques. Cela facilite la circulation des objets et permet donc la connaissance de première main les spécialistes peuvent voir directement les objets, et établir des comparaisons. Le simple collectionneur du milieu du xixe siècle devient donc un véritable chercheur. Ainsi, l’exposition préhistorique a la même volonté que le CIAAP faire reconnaître et avancer une discipline nouvellement constituée. Bien que ces enjeux n’aient pas forcément été saisis par le grand public, ces deux évènements concomitants et complémentaires jouent un rôle essentiel à deux échelles d’une part, en servant à dépasser des réticences nationales et se démarquer d’institutions conservatrices telle l’Académie des Sciences, et d’autre part en promouvant l’institutionnalisation de la préhistoire à l’échelle internationale. Haut de page Notes 1 L’Exposition universelle de 1867 a fait l’objet de nombreuses études et publications, dont Brigitte Schroeder-Gudehus, Anne Rasmussen, Les fastes du progrès le guide des Expositions universelles, 1851-1992, Paris, Flammarion 1992 ; Pascal Ory, Les Expositions universelles de Paris, Paris, Ramsay, 1982 ; Édouard Vasseur, Pourquoi organiser des Expositions universelles ? Le “succès” de l’Exposition universelle de 1867 », Histoire, économie et société, 2005, v. 4, pp. 573-594. 2 Marc-Antoine Kaeser, Une science universelle, ou “éminemment nationale” ? Les congrès internationaux de préhistoire 1865-1912 », Revue germanique internationale, no 12, 2010, p. 17. 3 AN - F/12/11894, v. 1, PV du comité des constructions, 5e séance, 26 juillet 1865. 4 Ibidem. 5 Commission Impériale, Catalogue général, histoire du travail et monuments historiques, Paris, Dentu, 1867, p. 3. 6 Commission Impériale, art. cit. note 5, p. 21 Une semblable organisation établissait une différence remarquable avec les expositions dites rétrospectives faites précédemment, soit à Londres, soit à Paris ». 7 Commission Impériale, art. cit. note 5, p. 3 8 Charles de Linas, L’Histoire du travail à l’Exposition universelle de 1867, Paris, Didron, 1867, p. 2. 9 Anne-Marie Thiesse, La création des identités nationales Europe xviiie-xxe siècle. Paris, Éd. du Seuil, 1999, p. 12. 10 Cité par Catherine Granger, L’empereur et les arts, Paris, École des Chartes, 2005, p. 354. 11 Gabriel de Mortillet, le Moniteur de l’archéologue, 1er juillet 1866, t. I, 2e série, p. 12. 12 Son ouverture au public fut effective le 1er mai 1867 et l’inauguration eut lieu le 12 mai. 13 Edmond du Sommerard, Exposition universelle de 1867 à Paris. Commission de l’Histoire du travail. Rapport de M. E. du Sommerard », dans Exposition universelle de 1867 à Paris rapports du jury international, publiés sous la direction de M. Michel Chevalier, Paris, 1868, t. I, p. 140. 14 Nom donné à la première section du jury d’admission de la Galerie de l’Histoire du travail. 15 Gabriel de Mortillet dans Matériaux pour l’histoire positive et philosophique de l’homme, v. 1, septembre - octobre 1864, introduction, p. 9. 16 Voir Arnaud Hurel, Noël Coye dir, Dans l’épaisseur de temps. Archéologues et géologues inventent la préhistoire, Paris, 2011, Muséum national d’histoire naturelle. 17 G. de Mortillet, op. cit. note 15, v. 1, juin 1865, p. 451. 18 Marquis Léon de Laborde, AMN, XU 1867, carton II, PV de la Commission de l’Histoire du travail, séance du 22 janvier 1867. 19 Acte de fondation du Congrès, art. 4 Il est à désirer que la seconde se tienne à Paris, pendant l’Exposition universelle de 1867. » 20 Gabriel de Mortillet, Promenades préhistoriques à l’Exposition universelle, Paris, C. Reinwald, 1867, p. 1. 21 G. de Mortillet, op. cit. note 20, p. 4. 22 Commission Impériale, op. cit. note 5, p. 7. 23 La salle Piette au Musée d’Archéologie Nationale en est un bon exemple toujours visible. Cette salle conçue par Édouard Piette au tout début du xxe siècle a été restaurée entre 2005 et 2008 mais elle a conservé sa muséographie d’origine. 24 G. de Mortillet, op. cit. note 20, p. 24. 25 Il est aujourd’hui conservé au British Museum, inv. 26 Il fait aujourd’hui partie des collections du Muséum National d’Histoire Naturelle, Inv. 27 G. de Mortillet, op. cit. note 20, p. 32. 28 Chronique des arts et de la curiosité supplément à la Gazette des beaux-arts, Paris, Gazette des beaux-arts, no 182, 28 avril 1867, p. 132. 29 Gazette des Beaux-Arts, t. 23, 1er décembre 1867, pp. 499-523 Les monuments de l’âge de pierre ». 30 Gazette des Beaux-Arts, art. cit. note 29, p. 500. 31 Gazette des Beaux-Arts, art. cit. note 29, p. 505. 32 Gazette des Beaux-Arts, art. cit. note 29, p. 506. 33 Bulletin de la Société d’archéologie, sciences, lettres et arts du département de Seine-et- Marne, 5e année 1868, p. 132. 34 Bulletin monumental, 4e série, t. 3, v. 33, p. 398. 35 Nils Müller-Scheessel, Fair Prehistory archeological exhibits at French Expositions universelles », Antiquity, v. 75, no 288, 2001, p. 392 Indubitablement, la forte présence de l’archéologie préhistorique – discipline émergente – à l’Exposition universelle et l’attention qu’elle a reçu ont été un succès ». 36 Henri de Parville, Itinéraire dans Paris, précédé de promenades à l’Exposition, Paris, Garnier frères, 1867, p. 15. 37 Alphonse le Touzé de Longuemar, L’archéologie française à l’Exposition de 1867 », Bulletins de la société des antiquaires de l’Ouest, 1re série, t. 11, 1865-1867, p. 486. 38 A. le Touzé de Longuemar, op. cit. note de page Table des illustrations Titre Fig 1 Légende Vue officielle à vol d’oiseau de l’Exposition universelle de 1867 – vue générale prise des Hauteurs du Trocadéro, 1867 Crédits © Domaine public, Library of Congress Prints and Photographs Division Washington, D C. URL Fichier image/jpeg, 240k Titre Fig 2 Légende Plan de la Galerie de l’histoire du travail – plan du palais daté du 1er juillet 1865, détail, Paris – Pierrefitte-sur-Seine, Archives nationales F/12/3131 Crédits © Photographie de l’auteur, 2011 URL Fichier image/jpeg, 1,3M Titre Fig 3 Légende Musée rétrospectif, gravure, d’après L’Univers illustré no 665 du 12 octobre 1867 URL Fichier image/jpeg, 1,3M Titre Fig 4 Légende Le mammouth de La Madeleine, paléolithique supérieur 30 000-10 000 av. J.‑C., ivoire, H. 0,106 ; L. 0,25 m – Paris, Muséum National d’Histoire Naturelle, 1920-15 Crédits © JCDomenech – MNHN URL Fichier image/jpeg, 10M Titre Fig 5 Légende Édouard Lartet, Premier relevé du mammouth de La Madeleine, 1865 Crédits © É. Lartet 1865b URL Fichier image/jpeg, 1,6M Haut de page Pour citer cet article Référence électronique Charlotte Quiblier, L’exposition préhistorique de la Galerie de l’Histoire du travail en 1867. Organisation, réception et impacts », Les Cahiers de l’École du Louvre [En ligne], 5 2014, mis en ligne le 01 octobre 2014, consulté le 21 août 2022. URL ; DOI de page Auteur Charlotte QuiblierCharlotte Quiblier est diplômée de lettres classiques licence et ancienne élève de l’École du Louvre 1er et 2e cycles. Dans le cadre de son master de muséologie, elle est l’auteur d’un mémoire sur l’archéologie à l’Exposition universelle de 1867. Elle travaille actuellement au sein de l’équipe chargée du projet de rénovation du musée de l’Homme en tant que conceptrice d’ de pageIlcoopère à la préparation des actions de formation à l’hygiène et à la sécurité et veille à leur mise en œuvre. Le CHSCT de l’Université de Caen Normandie comprend 20 membres en formation de base. Ces membres sont issus de l’administration et des organisations syndicales représentatives au CT. Le médecin du travail, le
Dernière mise à jour le 5 mai 2022 Définition de l'inspection du travail L'inspection du travail est un organe sous l'égide du ministère du Travail. Il contrôle la bonne application du droit du travail dans les entreprises. Cette mission de contrôle peut être effectuée à travers différentes attributions Un pouvoir administratif procès-verbal, amende, etc., Un pouvoir de conseil, Un pouvoir de médiation en cas de litiges et en faveur du dialogue social, Un pouvoir de conciliation, Un pouvoir d'enquête;, L'inspection du travail peut être saisie dans différentes situations par les élus du CSE comité social et économique via la DIRECCTE Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi après consultation du comité. Par ailleurs, l'inspection du travail intervient obligatoirement dans un certain nombre de cas, par exemple à la suite du licenciement d'un salarié protégé. Objectif est de venir inspecter l'entreprise. L'intervention de l'inspection peut alors entraîner des conséquences. Les missions de l'inspection du travail Le CSE est amené à travailler avec l'inspection du travail, il faut donc connaître ses principales missions pour savoir quand la solliciter. Plus concrètement, ses principales missions sont L'information et le conseil. L'inspection du travail a un rôle important de conseil et d'information auprès des entreprises et des élus CSE. Elle peut ainsi renseigner les représentants du personnel sur les normes légales et conventionnelles applicables à l'entreprise. La recommandation et le soutien. L'inspection du travail peut appuyer les demandes du CSE auprès de l'employeur et revêtir le rôle de négociateur ou d'arbitre en cas de conflit avec le chef d'entreprise. La protection de la santé et de la sécurité des travailleurs. L'inspection du travail veille à la bonne application des normes relatives à l'hygiène et à la sécurité et des principes généraux de prévention des risques professionnels. Elle peut aussi contrôler le fonctionnement régulier du CSE, ou encore assurer une protection renforcée de certaines catégories de salariés. Les pouvoirs de l'inspection du travail 1/ Le libre accès à l'entreprise et à la documentation Le Code du travail article L. 8113-1 stipule que l'inspection du travail peut librement pénétrer dans toute entreprise qui est soumise à son contrôle, sans en aviser en amont. Cette liberté d'inspecter les lieux se nomme le droit d'entrée. En pratique en revanche, il est courant que l'inspection du travail signale sa venue à l'avance. Lors de sa visite ou ses visites, le CSE doit pouvoir lui présenter ses observations. C'est pour cela qu'il est obligatoire que l'employeur informe les élus de la visite des inspecteurs. Enfin, l'inspecteur du travail en visite peut être accompagné par un membre du CSE, si ce dernier se porte volontaire. Le Code du travail article L. 8113-4 garantit également à l'inspection du travail l'accès à tous les livres, registres et documents imposés à l'organisation par les règles du travail Contrats de travail ; Règlement intérieur ; Conventions et accords collectifs ; Registre unique de sécurité ; Document unique d'évaluation des risques professionnels DUERP ; Registre des dangers graves et imminents ; PV de réunion du CSE ; Observation de l'inspection du travail datant de moins de 5 ans. 2/ La mise en place d'examens, contrôles et enquêtes L'inspection du travail dispose d'un droit d'enquête qu'elle peut exercer dans toute partie de l'entreprise. Cette prérogative lui donne par exemple le droit d'auditionner directement sur place le personnel de la société, ou de prélever des substances manipulées droit de prélèvement. Les examens, contrôles et enquêtes de l'inspection du travail peuvent aboutir sur des décisions contraignantes pour viser à sanctionner les écarts. Ils peuvent aussi être réalisés dans le cadre de la lutte contre le travail illégal, et donc exposer à des poursuites pénales pour délit de travail dissimulé. Pour finir, la loi autorise l'inspection du travail contraindre l'entreprise à procéder à des contrôles techniques, par exemple Pour faire vérifier la conformité des installations et équipements de l'entreprise ; Pour mesurer l'exposition des salariés à des nuisances physiques, chimiques ou biologiques ; Verser l'analyseur des substances et préparations dangereuses. Les moyens d'actions de l'inspection du travail Les différents pouvoirs conférés à l'inspection du travail lui ouvrent la voie à plusieurs moyens d'actions et sanctions. La rédaction d'observations, sorte de rappel à la réglementation remise à l'employé et dont le CSE doit prendre connaissance; La mise en demeure ou injonction en cas de constatation de manquements aux dispositions du code du travail violation des textes de loi; La rédaction immédiate d'un procès-verbal en cas de danger grave et imminent risque d'accidents du travail, maladies professionnelles, harcèlement moral, etc.. L'inspection du travail peut également effectuer des signaux ou communiquer avec différentes instances Urssaf, Procureur de la République, OIT organisation internationale du travail, Inspecteur régional, Inspection sociale Igas, Conseil de prud'hommes, Médecine du travail, DRH, etc. EXPOSITIONDES TRAVAUX DES ANCIENS ÉLÈVES 24-30 Avril 1933 Le Comité d'organisation des fêtes du cinquantenaire, voulant renouveler, avec beaucoup plus d'ampleur, une expérience déjà faite et réussie à Lyon, en 1926, avait invité les anciens élèves de l'Ecole à rassembler en une exposition les résultats de leurs travaux personnels.Publiéà l'occasion de l'exposition " Les Meilleurs Ouvriers de France" au Musée des Arts et Métiers, ce "catalogue-enquête" propose une exploration originale des gestes techniques d'excellence. Mêlant récits de vie, études sur le savoir pratique et pièce de collection, il donne à voir les matières, les outils et les corps qui oeuvrent à la fabrication du monde
Les Comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail Le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail CHSCT a pour rôle et missions 1 . De contribuer à la protection de la santé physique, mentale et sociale des agents, ainsi que des personnes extérieures à la collectivité dans l’enceinte de celle-ci obligation de résultat, circulaire ministérielle du 18 mai 2010. Sont donc concernés les agents de droit public et de droit privé qui travaillent au sein de la collectivité, mais aussi tous les intervenants extérieurs, dès lors qu’ils sont en mission au sein de la collectivité. Mais, sont également concernés les établissements voisins, dès lors que leur activité peut avoir une incidence sur la santé des agents article 43. 2 . De contribuer à l’amélioration des conditions de travail pour tous mais une attention particulière est portée aux femmes enceintes article 21 décret 85-603 et aux travailleurs handicapés article 45 décret 85-603. On entend par conditions de travail accord du 20 novembre 2009 les domaines suivants l’organisation du travail charge de travail, rythme, pénibilité des tâches, élargissement et enrichissement des tâches ; l’environnement physique du travail température, éclairage, aération, bruit, poussière, vibration ; l’aménagement des postes de travail et leur adaptation à l’homme et non l’inverse ; la construction, l’aménagement et l’entretien des lieux de travail et leurs annexes ; la durée et les horaires de travail ; l’aménagement du temps de travail temps de nuit, travail posté ; les nouvelles technologies et leurs incidences sur les conditions de travail. Pour résumer, tous les projets importants qui affectent, favorablement ou non, les conditions de travail et qui peuvent modifier les conditions de santé, de sécurité ou les conditions de travail, doivent faire l’objet d’une étude préalable devant le CHSCT. La notion d’importance du projet se définit à la fois au niveau quantitatif nombre de salariés concernés qu’au niveau qualitatif le nombre de salariés n’est pas le seul critère reconnu par la jurisprudence, le juge apprécie si l’aménagement affecte ou non les conditions de travail conditions matérielles et techniques de l’exécution ainsi que les conditions mentales. 3 . De contribuer à veiller à l’observation par l’employeur des prescriptions légales prises en matière de santé et de sécurité au travail, ainsi que dans leur mise en œuvre. 4 . De contribuer aux actions de prévention et suscite toute initiative allant dans ce sens. La prévention s’étend également au harcèlement moral et sexuel. 5 . De suggérer toute mesure qui vise à améliorer l’hygiène et la sécurité, à assurer l’instruction et le perfectionnement des agents dans ce domaine. Il procède, entre autres, à l’analyse de l’exposition des agents à des facteurs de pénibilité. 6 . Et de proposer un ordre de priorité et des mesures supplémentaires de prévention. Il peut demander à la collectivité de motiver la non-exécution des mesures prévues au programme de prévention. La création d’un CHSCT est obligatoire dans chaque collectivité territoriale employant au moins 50 agents. Dans celles qui emploient moins de 50 agents, les missions du CHSCT sont assurées par le comité technique dont relèvent ces collectivités. Le CHSCT comprend des représentants de la collectivité territoriale et des représentants du personnel. Agenda Contact Twitter Facebook
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Par arrêt en date du 13 février 2019 n°17-17492, les juges de la Cour de cassation ont décidé qu'un salarié ne pouvait pas se voir reprocher un abandon de poste à la suite d'un arrêt de travail si son employeur n'avait pas organisé de visite de la la visite médicale qu'elle ait lieu à l'embauche, lors d'un suivi médical ou après un arrêt de travail est importante. En effet, la visite médicale du travail est une obligation incombant à tous les employeurs pour tous leurs salariés, y compris les apprentis, dans le cadre de la santé au travail. Mais, que se passe-t-il si elle est oubliée par l'employeur ?Elus au CSE, vous pouvez aider les salariés à faire valoir leurs droits et à demander des explications. On vous explique de visite médicale comment le représentant peut aider ?L'employeur peut oublier la visite médicale en n'ayant pas pris soin d'y penser. De ce fait, élus du CSE ou les anciennes instances représentatives du personnel, vous avez la capacité de faire aboutir à cette visite. Ainsi, après avoir détaillé les sanctions de l'absence de visite médicale, il sera offert un panel de conseils aux élus du CSE pour remédier à l'oubli de la visite médicale par l' sanctions ?Sanction employeur défaut de visite médicale ? Quelles sanctions pour visite médicale périodique non effectuée ?Le non-respect par l'employeur des règles relatives à la médecine du travail, en particulier du défaut de visite médicale qui lui incombe au regard de son obligation de sécurité de résultat, est sanctionné pénalement. Ainsi, l'employeur est passible d'une amende de cinquième classe article R. 4745-1 du Code du travail, voire d'une peine de prison en cas de récidive dans les 3 ans d'un emprisonnement de 4 mois et d'une amende de euros L. 4745-1 du Code du travail. La visite médicale a lieu, mais le salarié est déclaré inapte par le médecin du travail que faire ?L'avis des délégués du personnel ou du CSE doit être recueilli avant que la procédure de licenciement ne soit engagée. Lorsque le salarié inapte est le seul délégué du personnel de l'entreprise ou le seul membre du CSE, il doit être consulté sur son propre reclassement avant d'être convoqué à l'entretien préalable au licenciement Cass. soc. 10 avril 2019, n°18-11930.Aussi, un arrêt vient montrer l'importance d'un PV de carence des élections professionnelles. En effet, le PV de carence établi par l'ancien employeur reste valable en cas de modification de sa situation juridique et le nouvel employeur peut valablement s'en servir pour s'exonérer de l'obligation de consulter les délégués du personnel ou le CSE lors d'un licenciement pour inaptitude Cass. soc. 6 mars 2019, n°17-28478. Recours salarié pour défaut de visite médicale ? Elus CSE, sachez prévenir le salarié de ses voies de recours !Le salarié peut agir en justice contre son employeur en cas de préjudice du fait du manquement des visites médicales obligatoires. Toutefois, les tribunaux sont sévères pour une telle action en obligeant le salarié à prouver le préjudice causé par le défaut d'organisation d'une visite médicale obligatoire. A défaut de prouver un préjudice, il n'aura droit à aucune indemnité Cass. soc. 27 juin 2018, n°17-15438 F-D.Comment prévenir la visite médicale oubliée par l'employeur ?Elus CSE, vous êtes l'interlocuteur entre les salariés et l'employeur. De ce fait, vous avez la capacité de remédier à l'oubli par l'employeur de la visite d'information et de prévention, des visites périodiques tous les 5 ans ou celles des salariés en suivi médical personnalisé ou renforcé, ainsi que celles pour les salariés en arrêt de conseils pour remédier à l'oubli de la visite médicaleSachez qu'un recours pour manquement à une telle visite n'engagera rien de bon pour le salarié, ni pour l'employeur, tant dans les relations professionnelles que dans l'aboutissement positif de la procédure avec le préjudice à les règles ci-dessus à l'employeur, notamment les délais, les différentes visites médicales, et surtout prévenez-le qu'il est tenu d'une obligation de sécurité de au courant des nouveaux entrants, informez l'employeur de la visite d'information et de prévention dans les 3 mois à compter de l'embauche et informez le nouvel arrivant de cette visite en lui demandant de vous tenir informé de sa le salarié des sanctions du refus de se soumettre aux examens médicaux s'il s'avère qu'il refuse les convocations par l'employeur à la visite d'information et de prévention, à la visite périodique ou à la visite de reprise et de pré-reprise. Anticipez le futur manquement de l'employeur en détaillant dans un tableau la liste des salariés sous suivi médical personnalisé et sous suivi médical renforcé avec les délais pour la mise en oeuvre de la visite les salariés en arrêt de travail et notez les visites de reprise et de pré-reprise à effectuer dans les historique de la santé au travail La santé au travail est une notion apparue dans les années 1980 avec l'OIT, qui définit la santé en lien avec le travail, non seulement l'absence de maladie ou d'infirmité, mais également les éléments physiques et mentaux affectant la santé directement liés à la sécurité et à l'hygiène du travail Convention n°155 de l'OIT de 1981. Elle représente un enjeu crucial pour les entreprises. Un manquement peut coûter cher à l'employeur par un arrêt de travail, soit pour maladie professionnelle ou non, soit pour un accident du travail. Il s'agit d'un objectif de prévention des risques professionnels incombant à l'employeur. La santé au travail est une démarche qui vient associer à la fois les employés et les employeurs afin de créer un lieu de travail favorable à la santé et de lutter contre la discrimination salariale selon l'état de la visite médicale est essentielle dans le rôle de prévention de la santé au travail incombant à l'employeur vis-à-vis de ses salariés. Toutefois, elle peut être oubliée par l'employeur avec les différentes nouveautés dans le Code du travail, les différents délais selon les travailleurs et les différentes visites la visite d'information et de prévention, la visite périodique, le suivi médical renforcé des postes à risques, la visite médicale après un arrêt de travail.Les représentants du personnel peuvent remédier à cet oubli en connaissant les règles qui régissent la visite médicale. En effet, en tant que répresentant du personnel vous avez la capacité de faire aboutir cette visite en étant l'interlocuteur privilégié entre l'employeur et les salariés. Quel rôle de la visite médicale du travail ? Comment se déroule-t-elle ? Quels sont les changements dans la visite médicale obligatoire ? Quelles sont les conséquences de l'absence de visite médicale et comment prévenir l'oubli ?La visite médicale du travail obligation et intérêtVisite médicale à quoi sert-elle concrètement ?De manière générale, la visite médicale est un examen médical que passe un individu afin de vérifier son état de santé ou son aptitude à tel ou tel sport. Rattaché au travail, la visite médicale est une surveillance médicale du ressort des services santé au travail pour tous les salariés, sans exceptions, y compris les entre la visite d'information et suivi médicalLa visite médicale est différente selon la situation du salarié nouvellement recruté ou pas, les caractéristiques spécifiques des salariés et des postes et selon si le salarié est en arrêt de d'information et de préventionLa visite d'information et de prévention, créé par la loi n°2016-1088 du 8 août 2016, vient remplacer la visite médicale d'embauche depuis le 1er janvier tout salarié nouvellement recruté doit bénéficier d'une visite d'information et de prévention dans les 3 mois suivant la prise effective du poste de travail. Elle peut être effectuée par le médecin du travail, un médecin collaborateur, un interne en médecine du travail ou un infirmier article L. 4624-1 du Code du travail. Cette visite est renouvelée tous les 5 ans c'est la visite périodique. Toutefois, elle peut être réduite au regard des conditions de travail, de l'âge, de l'état de santé, des risques si le salarié a besoin d'un suivi médical personnalisé ou médical personnaliséLe suivi médical personnalisé concerne une catégorie de salarié dont l'état de santé, l'âge, les conditions de travail, les risques professionnels nécessitent un suivi adapté à leur état de santé. Il peut s'agir des travailleurs handicapés, des travailleurs déclarant être titulaires d'une pension d'invalidité et des travailleurs de nuit. Pour ces travailleurs, la visite est réduite à tous les 3 médical renforcé des postes à risquesLes salariés, affectés à des postes comportant des risques particuliers pour sa santé ou sa sécurité ou celles de ses collègues ou des tiers évoluant dans l'environnement immédiat de travail, bénéficient d'un suivi médical renforcé. Sont concernés les salariés exposés à l'amiante, au plomb au-delà d'un certain seuil, aux agents cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction, aux agents biologiques ds groupes 3 et 4, aux rayonnements ionisants et au risque hyperbare ou à un risque de chute de hauteur lors des opérations de montage ou démontage d' périodicité de la visite médicale est définie par le médecin du travail et ne peut être supérieure à 4 ans. Toutefois, le travailleur doit bénéficier d'une visite intermédiaire par un professionnel de santé au plus tard 2 ans après la visite par le médecin du médicale après un arrêt de travailUn salarié peut être en arrêt de travail pour maladie d'origine professionnelle ou non, ou un accident du travail. La reprise de son poste de travail donne lieu à une visite de reprise et une visite de pré-reprise. Une visite de reprise est obligatoire 8 jours après la reprise du travail par le salarié suite à un congé maternité, une absence pour cause de maladie professionnelle, une absence d'au moins 30 jours pour cause d'accident du travail, de maladie ou d'accident non professionnel article R. 4624-31 du Code du travail. Une visite de pré-reprise est organisé par le médecin du travail à l'initiative du médecin traitant, du médecin conseil des organismes de sécurité sociale ou du travailleur pour favoriser le maintien dans l'emploi des travailleurs en arrêt de travail d'une durée de plus de 3 mois article R. 4624-29 du Code du travail.Visite médicale du travail tous les combien ?Tous les 5 ans, voire 3 ans pour le suivi médical personnalisé ou 4 ans avec visite intermédiaire pour le suivi médical des postes à ces situations, une visite médicale de reprise ou de pré-reprise doit être systématiquement effectuée par le salarié avant qu'il reprenne le travail afin de vérifier son visite médicale du travail est-elle obligatoire ?L'employeur est tenu à une obligation de sécurité de résultat. Il donc tenu de s'assurer de l'effectivité de la visite médicale en soumettant les salariés aux examens médicaux d'embauche visite d'information et de prévention, périodique, de reprise ou de pré-reprise, ou encore pour les postes à risques nécessitant un suivi renforcé. Obligation employeur visite médicale ? Visite médicale à la demande de l'employeur ? Réponse OUI !Déroulement de la Visite médicale du travailLa visite médicale est du ressort des services santé au travail. Que sont les services santé au travail ?Selon la Convention n°161 de l'OIT de 1985, les services santé au travail sont investis de fonctions préventives en charge de conseiller l'employeur, les travailleurs et leurs représentants dans l'entreprise concernant d'une part, les exigences requises pour établir et maintenir un milieu de travail sûr et salubre, propre à favoriser une santé physique et mentale optimale en relation avec le travail et, d'autre part, l'adaptation du travail aux capacités des travailleurs compte tenu de leur état de santé physique et d'une formation CSE / SSCT ? Billetterie ? Compte rendu ? Autres ?Comment se déroule une visite médicale du travail ?Connaître le déroulement des visites et des examens médicaux, c'est savoir répondre aux questions suivantes Visite médicale du travail déroulement ? Visite médicale du travail pendant les heures de travail ? Choisir son médecin du travail possible ? Pièce à fournir visite médicale d'embauche ? Charte de la visite médicale ?Le temps passé aux examens médicaux est pris sur le temps de travail sans retenue de salaire, ou alors rémunéré comme du temps de travail normal si les examens ne peuvent avoir lieu pendant les heures de travail. Le temps et les frais de transports relatifs aux examens sont à la charge de l'employeur article R. 4624-39 du Code du travail. Dans les établissements d'au moins 200 salariés, le suivi individuel peut être réalisé dans l'établissement article R. 4624-40 du Code du travail.Préalablement à la visite, le salarié doit apporter son carnet de santé, ses lunettes et tout autre document utile relatif à sa santé. Une visite médicale a lieu généralement au regard des trois étapes suivantes L'accueil du salarié et la constitution de son dossier médical une assistante médicale reçoit le salarié et prépare son dossier médical administratif nom, prénom, adresse, date de naissance.... En fonction du poste de travail, elle procède à des tests de dépistage à la demande du médecin test urinaire, test de vision, de la consultation. La consultation médicale elle s'effectue par le médecin du travail, un médecin collaborateur, un interne en médecine du travail ou un infirmier article L. 4624-1 du Code du travail. Son objectif est de vérifier la santé et l'aptitude du salarié au poste de travail en 2 étapes d'une part, un entretien médico-professionnel sur les antécédents du salarié professionnels, personnels, médicaux, chirurgicaux, familiaux, sa couverture vaccinale, son poste de travail actuel et ses expositions et les examens réalisés par l’assistante médicale. d'autre part, un examen clinique sur sa morphologie, son état cardio-pulmonaire et tensionnel, ainsi que l'état de ses professionnel de santé peut prescrire des examens complémentaires en lien avec le poste du travail, voire l'orienter vers d'autres professionnels de santé, comme le médecin traitant. S'il prescrit de tels examens, il les commentera sur l'avis qu'il rend tout en complétant l'information sur les risques commentera les examens complémentaires prescrits et il complétera l’information sur les risques professionnels. La fin de la visite donne lieu à un avis sur l'aptitude au poste de est-il du refus du salarié de se soumettre aux examens médicaux obligatoires ?Elus CSE, prévenez le salarié des conséquences du refus de se soumettre aux examens médicaux obligatoires !Le salarié qui refuse de se soumettre aux examens médicaux obligatoires commet une faute qui justifie son licenciement Cass. soc. 29 mai 1986, n°83-45409. Toutefois, le salarié peut refuser de se soumettre à un test qui n'a pas de lien direct et nécessaire avec l'emploi proposé, ni avec sa santé ou celle des autres salariés. Besoin d'une formation CSE / SSCT ? Billetterie ? Compte rendu ? Autres ?Visite médicale historique et nouveautéLa visite médicale a été impacté par la loi n° 2016-1088 du 8 août 2016, dite "Loi Travail" ou "Loi El Khomri" et les ordonnances du 22 septembre 2017 réformant le Code du travail et qui ont fait l'objet de la loi de ratification n°2018-217 du 29 mars nouveautés avec la loi Travail ?remplacement de la visite médicale d'embauche par la visite d'information et de prévention depuis le 1er janvier 2017 ;visite d'information et de prévention obligatoire dans les 3 mois après la prise de poste par le salarié ;la visite médicale n'est plus de la compétence exclusive du médecin du travail ; elle peut être diligentée par tous professionnels de santé, comme un interne en médecine du travail ou un nouveautés avec les ordonnances Macron ?le périmètre de l'obligation de reclassement est clarifié le périmètre est constitué de l'entreprise ou du groupe limité au territoire national et la permutabilité s'apprécie au regard d l'organisation, des activités ou du lieu d'exploitation. la procédure de contestation des avis du médecin du travail la saisine du Conseil de prud'hommes ne porte plus sur la demande de désignation d'un médecin-expert inscrit sur la liste des experts près la cour d'appel, mais directement sur la contestation des avis, propositions, conclusions écrites ou indications émises par le médecin du suivi médical renforcé des salariés affectés à des postes présentant des risques particuliers pour leur santé ou leur sécurité ou pour celles de leur collègues ou des tiers évoluant dans l'environnement immédiat de travail article L. 4624-2 du Code du travail ces salariés sont examinés par le médecin du travail au cours d’une visite médicale, avant leur départ en retraite afin d’établir une traçabilité et un état des lieux, à dates, des expositions à un ou plusieurs facteurs de risques changements pour les apprentis en 2019Le décret n°2018-1340 du 28 décembre 2018 vient préciser des nouveautés pour les effet, la visite d'information et de prévention de ces derniers pourra être réalisée par un médecin exerçant en secteur ambulatoire dans les 2 mois qui suivent la prise de poste dans l’entreprise ou avant celle-ci s’ils sont s'agit soit, d'un médecin qui a conclu une convention avec le service de santé au travail dont dépend l’employeur soit, en l’absence de convention ou en cas d’indisponibilité de ce médecin, de tout médecin exerçant dans le secteur ambulatoire, comme le médecin traitant de l’ autres articles Mi-temps thérapeutique élus, sachez aider le salarié !Accident du travail d'un salarié comment l'aider en tant qu'élu ?Revalorisation des indemnités journalières Nos autres articles
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Article L2315-94 Le comité social et économique peut faire appel à un expert habilité Dans les entreprises comptant au moins 50 salariés, le comité social et économique CSE, peut, décider de recourir à un expert agréé à compter du 01/01/2022, il devra s’agir d’un expert habilité ». Expertise agréée à la demande des CSE/CHSCT Expertise Risque grave Il peut d’agir d’exposition à des produits et/ou des situations pathogènes et/ou dangereux, de situations de violences au travail, de harcèlement moral, de burn out, de mal-être prégnant, contexte de crise suicidaire en lien avec le travail tentatives de suicide/suicides. Selon l’Article L2315-94 le CSE peut faire appel à un expert habilité lorsqu’un risque grave, identifié et actuel, révélé ou non par un accident du travail, une maladie professionnelle ou à caractère professionnel est constaté dans l’établissement. Les élus du CSE doivent caractériser le risque grave avant de désigner l’expert. La santé ne fait pas la scission entre psychique et physique. Les risques physiques et risques psychosociaux sont intimement liés, d’une part parce que les effets sur la santé sont différés ex produits toxiques, charges physiques, et d’autre part les risques psychosociaux majorent les risques physiques Les Troubles Musculo-Squelettiques etc..Ceci induit une complexité dans l’analyse. L’expertise est alors tout indiquée pour aborder les problématiques identifiées sous un angle nouveau. L’expertise permet de remonter aux causes racine qui sont le plus souvent organisationnelles, et/ou managériales. L’expert formule des propositions de prévention en matière de santé et sécurité au travail que le CSE/la CSSCT peuvent reprendre à leur compte. Financement l’expertise est à la seule charge de l’employeur C. Trav. Art. L2315-80 Projet important modifiant les conditions de travail, ou introduction de nouvelles technologies Le CSE peut faire appel à un expert pour l’accompagner tout au long de la procédure d’information/consultation, notamment, en cas de Modification du temps de travail, de l’organisation, des procédures… Déménagements, aménagements des espaces de travail/locaux Introduction de nouveaux outils/systèmes informatiques/équipements Plans de sauvegarde de l’emploi, compression d’effectif Mise en place des mesures de prévention du risque Covid19 et mise à jour du Document Unique… Financement 80% par l’employeur et 20% par le CSE sur son budget de fonctionnement. Exception si votre budget ne vous permet pas de participer au financement de l’expertise demandée, l’employeur devra la prendre en charge à 100%. Les conditions à respecter Ne pas avoir fait de transfert de son budget de fonctionnement vers celui des Activités Sociales et Culturelles ASC dans les 3 ans qui précèdent l’expertise Ne plus effectuer de transfert de son budget de fonctionnement vers celui des ASC dans les 3 années qui suivent l’expertise demandée Nos experts vous aident à rendre des avis éclairés et à mieux négocier. Article 4° de du Code du Travail. Expertise Egalité Professionnelle Pour les entreprises de 300 salariés et plus, nos experts peuvent vous accompagner pour la négociation obligatoire sur l’égalité professionnelle qui est intégrée à la négociation annuelle sur la qualité de vie au travail art. L. 2315-94. L’expert oriente ses travaux et son appui en fonction des enjeux définis par les organisations syndicales et le CSE égalité salariale, accès aux responsabilités et à la formation, mixité des métiers, etc. En cas de négociation d’un accord nous accompagnons les organisations dans la préparation de leurs négociations, notamment en réalisant un état des lieux. Ce dernier constitue un élément indispensable afin de déterminer les meilleures pistes pour réduire les inégalités. Cette mise à plat s’appuie sur les problématiques identifiées par les organisations syndicales rémunérations, parcours, etc.. L’expert cherche à identifier les causes des inégalités, afin de proposer des pistes concrètes pour la négociation. Des questions, un avis ?Êtreà l’écoute de sa santé. Dégradation de la santé, travail et prévention. Exposition à des risques. La visite de pré-reprise et la visite de reprise. La visite médicale d’information et de prévention. Le suivi individuel renforcé. Visites et examens médicaux dans le cadre du travail. Gérer un diagnostic santé.