Depuisjanvier 2014, une nouvelle aide financiĂšre favorisant la mobilitĂ© professionnelle peut ĂȘtre accordĂ©e par PĂŽle Emploi dans le cadre d’une reprise d’activitĂ© ou d’une formation Ă©loignĂ©e de plus de 60 kilomĂštres aller-retour de la rĂ©sidence principale. Elle se compose d’une prise en charge des frais kilomĂ©triques, des repas et de l’hĂ©bergement en cas
BientĂŽt l’entretien annuel d’évaluation. Attendue ou redoutĂ©e, voici une occasion unique de faire le point avec votre chef sur cette annĂ©e passĂ©e, envisager votre avenir professionnel et pourquoi pas revoir votre rĂ©munĂ©ration. Mais comment s’y prĂ©parer ? Avec les conseils de notre coach Anne Delestan. Etape 1 L’entretien annuel d’évaluation c’est quoi dĂ©jĂ  ?Comme chaque annĂ©e, vous avez rendez-vous avec votre manager pour votre entretien annuel d’évaluation. Comme chaque annĂ©e aussi, vous redoutez ce moment et en mĂȘme temps ne pouvez cacher votre impatience. C’est un peu normal, l’entretien annuel d’évaluation est le passage obligĂ© pour tout salariĂ© qui se respecte. Il est devenu au fil du temps un vrai outil de management, un moment clĂ© de dialogue oĂč vous avez l’opportunitĂ© de tout dire ou presque Ă  votre manager. Vous allez pouvoir vous exprimer sur cette annĂ©e, le bilan que vous en tirez et les domaines dans lesquels vous voudriez vous amĂ©liorer. Aussi les changements que vous espĂ©rez, les questions que vous vous posez et les difficultĂ©s rencontrĂ©es. Autant d’élĂ©ments qu’il vous faudra manier avec dĂ©licatesse et intelligemment doser. De son cĂŽtĂ©, votre manager Ă©valuera vos rĂ©sultats et fixera de nouveaux objectifs. De plus en plus d’entreprises pratiquent aussi des entretiens oĂč le collaborateur doit s’auto-Ă©valuer et se situer sur une Ă©chelle estimative et symbolique, ce qui est loin d’ĂȘtre Ă©vident. Dans tous les cas une bonne prĂ©paration s’impose. Etape 2 Faites le bilanPour prĂ©parer votre entretien, commencez par vous remettre en tĂȘte le descriptif de votre poste afin de comparer les missions que vous avez menĂ©es et ce qu’on attendait de vous. En rĂ©sumĂ© avez-vous atteint vos objectifs ? Reprenez de façon trĂšs factuelle toutes les Ă©tapes importantes de l’annĂ©e, notez vos rĂ©alisations concrĂštes et confrontez-les Ă  vos objectifs initiaux. RĂ©flĂ©chissez Ă  ce qui vous a permis d’arriver Ă  ces rĂ©sultats attitude, travail, qualitĂ©. Replacez vos objectifs dans les enjeux de l’entreprise. Dans quelle logique s’inscrivent-ils ? Quel est leur sens ? Analysez ce qui a bien fonctionnĂ© mais aussi les difficultĂ©s que vous avez rencontrĂ©es. Etape 3 Formalisez vos perspectives pour la prochaine annĂ©eDurant cet entretien, aprĂšs avoir exprimĂ© comment vous avez vĂ©cu cette annĂ©e, vous allez devoir aborder vos perspectives pour le futur. Cela impose que vous rĂ©pondiez Ă  quelques questions en amont comment voyez-vous votre poste Ă©voluer ? Quelles responsabilitĂ©s nouvelles aimeriez-vous exercer ? De quoi avez-vous besoin pour progresser ? Qu’aimeriez-vous changer ? L’entretien annuel d’évaluation est l’occasion pour vous de solliciter des aides, de demander des formations, de suggĂ©rer des amĂ©nagements pour votre poste et aussi de glisser habilement une demande d’augmentation. Exemple Compte tenu de la description de mon poste et de ce que je fais concrĂštement aujourd’hui, est-ce que cela ne vaudrait pas un enrichissement de ma rĂ©munĂ©ration ? » C’est aussi le moment de faire le point sur votre relation avec votre manager, de lui dire ce que vous apprĂ©ciez dans son mode de management et de lui faire part de vos interrogations. Etape 4 Et si vous devez vous noterSi votre entreprise vous demande de vous Ă©valuer sur la base d’un questionnaire, utilisez la technique du sandwich constructif et positif. Une tranche de pain est Ă©gale Ă  ce que vous avez bien fait et pourquoi quantitatif et qualitatif. Exemple ouverture de deux grands comptes par mois, volume de chiffre d’affaires gĂ©nĂ©rĂ© par mois, augmentation de la satisfaction client, baisse du nombre d’invendus, telle difficultĂ© rencontrĂ©e et voilĂ  comment vous l’avez gĂ©rĂ©e, etc.. La garniture correspond aux pistes d’amĂ©liorations sur votre travail et vos compĂ©tences. Puis vient la seconde tranche de pain et ce que vous vous fixez pour l’annĂ©e Ă  venir compte tenu de vos rĂ©sultats. Ce travail d’auto Ă©valuation sur une base concrĂšte et factuelle va vous permettre de vous situer avec objectivitĂ© et affirmation sur l’échelle de notes proposĂ©e, tout en gardant Ă  l’esprit que nul n’est parfait et qu’il y a toujours une marge de progression. Etape 5 Assurez pendant l’entretienC’est le jour J, vous avez prĂ©parĂ© scrupuleusement votre discours, Ă  vous maintenant de montrer le meilleur de vous-mĂȘme ! Sachez que c’est le manager qui fixe le cadre de l’entretien. Il se peut qu’il vous laisse libre de vous exprimer dĂšs la premiĂšre question, mais aussi qu’il encadre trĂšs strictement les Ă©changes. En mĂȘme temps, si vous travaillez avec lui tous les jours, vous devez connaĂźtre son mode de fonctionnement. Soyez attentif, Ă©coutez avec attention ce qu’il vous demande et rĂ©pondez prĂ©cisĂ©ment, en vous appuyant sur des exemples concrets. Utilisez des mots simples et soignez votre attitude posture, regard, voix, n’oubliez pas que la communication non verbale est fondamentale. Le contenu de votre discours est important mais si votre attitude est convaincante, alors vous aurez tout gagnĂ©. Enfin, terminez sur une note positive. A savoir si votre manager n’a pas prĂ©vu d’entretienCela laisse supposer que des entretiens rĂ©guliers sont rĂ©alisĂ©s et qu’il estime ne pas avoir besoin de vous voir en cette fin d’annĂ©e. Mais si vous le souhaitez, alors deux approches sont possibles en fonction de la relation Ă©tablie - Allez le voir avec votre agenda pour fixer une date dans le cadre du bilan de fin d’annĂ©e. Vous devez susciter son envie, l’interpeller, le surprendre terminons cette annĂ©e en beautĂ© avec la revue du chemin parcouru et la dĂ©cision de ce que nous allons accomplir l’annĂ©e prochaine ou de ce que je vous/te propose d’accomplir l’annĂ©e prochaine » - Vous pouvez aussi exprimer tout simplement votre besoin de le voir pour un point factuel sur l’annĂ©e Ă©coulĂ©e j’ai besoin de connaĂźtre votre/ton point de vue sur mes rĂ©alisations de cette annĂ©e afin de progresser et capitaliser les expĂ©riences, j’ai besoin de connaĂźtre mon plan de route pour l’annĂ©e Ă  venir afin de me prĂ©parer sereinement
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Sivous ĂȘtes au chĂŽmage, vous pouvez bĂ©nĂ©ficier d'une formation vous permettant d'acquĂ©rir des compĂ©tences complĂ©mentaires ou d'apprendre un nouveau mĂ©tier. Si vous suivez une formation Dans cet article je vous donne selon moi les principaux points Ă  prendre en compte si on souhaite reprendre des Ă©tudes sur le tard et surtout vous saurez s’il existe un Ăąge limite pour passer le concours d’infirmier. Ayant passĂ© mon concours 6 ans aprĂšs avoir arrĂȘtĂ© des Ă©tudes je connais de nombreuses personnes qui comme moi ont un jour passĂ© leur concours et qui venaient malgrĂ© tout d’un autre domaine que celui de la santĂ© comme la banque, le commerce, l’industrie, etc. Disons-le tout de suite, reprendre des Ă©tudes Ă  un certain Ăąge n’est pas Ă  la portĂ©e de tout le monde. Cela demande une organisation rigoureuse et surtout de la tĂ©nacitĂ©. Celles et ceux qui sont passĂ©s par lĂ  pourront en parler mieux que moi, surtout si vous avez des enfants. Mais la bonne nouvelle c’est que ça n’est pas impossible! Lisez la suite. Comment faire avec la vie de famille ? Le premier point Ă  prendre en compte si vous souhaitez reprendre des Ă©tudes d’infirmiĂšres c’est la vie de famille. Il vous faudra trouver votre organisation qui vous permettra de bosser Ă  fond vos cours et vos stages et surtout il vous faudra vous amĂ©nager des temps de pause. C’est souvent un aspect occultĂ© quand on veut reprendre des Ă©tudes car au dĂ©but on est toujours ultra motivĂ©. Pensez bien Ă  cela si vous avez une petite famille 😉 Entre les courses, le mĂ©nage, la garde des enfants, les sorties avec les enfants, les enfants malades et votre conjoint,vous aurez en plus les cours, les partiels, les stages et les rĂ©visions + les travaux de groupe 
 La plupart y arrivent, mais arriverez-vous Ă  bien jongler entre votre famille et vos Ă©tudes ? Avez-vous calculĂ© les coĂ»ts ? Le deuxiĂšme point qui me semble essentiel si vous faites entamez les Ă©tudes d’infirmiĂšres sur le tard, ce sont vos finances. En effet, il vous faudra avoir de quoi tenir 3 annĂ©es. Il existe de nombreuses solutions de financement pour la formation congĂ© individuel de formation CIF financement pĂŽle emploi financement par un hĂŽpital l’appel Ă  un crĂ©dit 
 what else ?! Une multitude de sources de financement existe. A vous de trouver celle qui vous correspond le mieux. 🙂 Mais assurez vous toujours que votre organisme vous finance bien les 3 ans. Un tiens » vaut mieux que deux tu l’auras ! Pour la petite histoire j’étais au chĂŽmage et donc les aides sociales Ă©taient censĂ©es m’aider Ă  financer pleinement les 2 premiĂšres annĂ©es. Entre temps les lois ont changĂ©e elles changent chaque annĂ©e ! et je me suis retrouvĂ© avec une allocation de fin de formation dĂšs le dĂ©but de ma deuxiĂšme annĂ©e
 Cela peut vous poser certains problĂšmes
 Dans mon cas j’ai dĂ» interrompre ma formation pour la reprendre plus tard. Et ça peut parfois s’avĂ©rer difficile Ă  vivre si vous ne vous y ĂȘtes pas prĂ©parĂ© avant. Avez-vous les capacitĂ©s ? Le troisiĂšme point sont ceux de vos capacitĂ©s. Tout le monde n’est pas fait pour reprendre des Ă©tudes et encore moins les mener jusqu’au bout. Toutefois si vous rĂ©ussissez le concours alors c’est que vous devez avoir les capacitĂ©s pour suivre les Ă©tudes. On pense souvent qu’étudier est facile, on se rappelle peut-ĂȘtre d’anciennes soirĂ©es Ă©tudiantes, mais rien n’est plus faux. 😀 Votre style de vie va littĂ©ralement changer et il faudra tenir le rythme des Ă©tudes. Il est quand mĂȘme soutenu, contrairement Ă  tous les prĂ©jugĂ©s qu’on entend sur les Ă©tudes d’infirmiĂšres Ă  droite et Ă  gauche. Resterez-vous motivĂ© dans la durĂ©e? Arriverez-vous Ă  atteindre le degrĂ© de rĂ©flexion que vous demande ces Ă©tudes et Ă  changer votre façon actuelle de penser pour intĂ©grer la rĂ©flexion clinique que vous apprendrez Ă  l’IFSI? En conclusion En conclusion je dirais que si vous ĂȘtes au clair sur ces 3 points et que vous ĂȘtes motivĂ©s, alors foncez ! Entourez-vous des bonnes personnes, croyez en votre potentiel et travaillez dur pour votre projet. Il y a des tas de personnes comme vous qui arrivent chaque annĂ©e Ă  reprendre des Ă©tudes Ă  30, 40 ou 50 ans si si, vu dans ma promo . Comme vous pouvez le comprendre il n’existe pas de limite d’ñge pour passer son concours d’infirmier, il suffit d’avoir 17 ans minimum et c’est tout. Alors j’ai envie de vous dire croyez en vos rĂȘves ». Si vous mourrez d’envie de faire ce mĂ©tier, faites-le. On a qu’une vie, vous ne pensez pas que ça serait dommage de ne pas se donner les moyens de faire ce qui vous plaĂźt ? Êtes-vous d’accord avec les points Ă©voquĂ©s ci-dessus ? A bientĂŽt ! Benoit PS Non un bĂ©bĂ© n’a pas Ă©tĂ© utilisĂ© pour la rĂ©daction de cet article 🙂 PPS Vous allez prĂ©parer le concours d’infirmier ? Ces formations vont vous permettre d’obtenir les meilleurs rĂ©sultats DĂ©fi Oral 5 Semaines prĂ©parer son oral en 30 jours ! RĂ©pondre aux 101 questions piĂšges du jury Mon livre RĂ©ussir l’écrit et l’oral sans stress » 296 pages Vous retrouverez ces prĂ©parations pour votre entretien oral d’admission en IFSI sur la page gĂ©nĂ©rale de prĂ©sentation 😉 N’hĂ©sitez pas Ă  booker un coaching avec moi. Les sĂ©ances durent 45 minutes et vous serez sĂ»rs d’avancer plus vite sur votre projet pro. Le catalogue des produits du vendeur wwm. PAR MOIS Accueil > La formation C’est une Ă©tape indispensable permettant de bien apprĂ©hender le rĂŽle de l’assistante maternelle et ses diffĂ©rentes responsabilitĂ©s. Lors de la premiĂšre demande d'agrĂ©ment, il est recommandĂ© de participer aux sĂ©ances d'information relatives Ă  la profession d’assistante maternelle organisĂ©es par le Conseil GĂ©nĂ©ral. Etape non obligatoire mais fortement conseillĂ©e, elle vous permettra d’ĂȘtre guidĂ©e dans votre orientation et de connaĂźtre les conditions d’exercice de ce mĂ©tier. Vous cherchez Ă  prĂ©parer le CAP Accompagnant Éducatif Petite Enfance ? Cours Minerve peut vous aider efficacement Ă  obtenir votre CAP AEPE. Demandez Ă  recevoir une documentation gratuite ! Etudiez de chez vous Ă  votre rythme et sans contrainte ! Le dĂ©roulement de la formation initiale L’obtention de l’agrĂ©ment dĂ©clenche la procĂ©dure de formation. Le Conseil GĂ©nĂ©ral envoie une lettre de convocation Ă  la future assistante maternelle dans les 3 mois suivant son acceptation. La formation initiale est obligatoire elle ne peut se faire ni par correspondance ni en cours du soir, totalement gratuite et Ă©talĂ©e sur 2 semaines 6 heures par jour, du lundi au vendredi. Toutefois, l’assistante maternelle est dispensĂ©e de formation si elle est titulaire Du diplĂŽme d’Etat d’auxiliaire de puĂ©riculture. Du CAP petite enfance. D’un diplĂŽme de niveau III dans le domaine de la petite enfance ex titre d’éducateur de jeunes enfants. La formation peut avoir lieu dans une PMI, des locaux municipaux ou un centre dĂ©partemental d’action sociale CDAS. La formation valide l’autorisation d’accueillir des enfants. Une attestation de suivi est donnĂ©e Ă  chaque participante afin qu’elle puisse chercher son ou ses premiers employeurs. En cas de non-participation de formation, l’assistante maternelle risque le retrait de l’agrĂ©ment. Le contenu des 60 premiĂšres heures de formation est trĂšs riche. Les principaux thĂšmes abordĂ©s sont les suivants Cadre juridique et institutionnel au sein de la profession. DĂ©veloppement, Ă©veil et besoins de l’enfant. SantĂ© et anatomie de l’enfant. Nutrition, alimentation et diĂ©tĂ©tique. ActivitĂ©s et Ă©ducation. Communication et relation avec les parents. QualitĂ© de vie dans son logement. PrĂ©vention des accidents domestiques. Les 60 heures suivantes de formation abordent les mĂȘmes sujets en les approfondissant. Faite au cours des 2 premiĂšres annĂ©es d’agrĂ©ment, cette seconde session de formation permet de faire un retour sur expĂ©rience. A la fin de la 2Ăšme partie de la formation, l’assistante maternelle doit se prĂ©senter en candidat libre Ă  l’épreuve du module 1 du CAP Petite Enfance sans obligation de le valider. L’inscription se fait auprĂšs du rectorat de l’AcadĂ©mie dont elle dĂ©pend attention Ă  bien anticiper son inscription, la session d’examen se dĂ©roulant en fin d’annĂ©e scolaire. Si l’assistante maternelle ne se prĂ©sente pas Ă  l’examen, elle conserve son agrĂ©ment durant 5 ans, mais ne pourra pas faire de demande de renouvellement. La formation initiale apporte des bases communes et donne des mĂ©thodes au quotidien Ă  chaque assistante maternelle. A la fin de cette pĂ©riode, elle se sent prĂȘte Ă  accueillir parents et enfants au sein de son domicile. Besoin d'ĂȘtre guidĂ© ? Demandez Ă  ĂȘtre contactĂ© par un conseiller Cours Minerve par tĂ©lĂ©phone pour Ă©tudier votre situation et recevoir une documentation DIF, VAE et plan de formation La formation ouvre la voie vers l’acquisition de nouvelles compĂ©tences avec la formation continue, Ă  travers le droit individuel Ă  la formation DIF, le plan de formation et la validation des acquis d’expĂ©rience VAE. Le DIF La formation continue est un droit pour toute assistante maternelle en exercice. Chaque annĂ©e, elle cumule 24h de DIF qu’elle peut utiliser pour se former dans la limite de 48 heures par an. L’IRCEM Institution de Retraite ComplĂ©mentaire des EmployĂ©s de particuliers est chargĂ©e de calculer les heures de DIF cumulĂ©es et utilisĂ©es. C’est l’assistante maternelle qui choisit la formation qui l’intĂ©resse pour la soumettre aux parents employeurs. Elle peut se dĂ©rouler sur ou hors temps de travail. Le plan formation Dans le cadre du plan formation, l’assistante maternelle a le droit, en tant que membre de la branche professionnelle des assistants maternels du particulier employeur, Ă  48h de formation par an. C’est Ă  l’employeur d’initier cette demande de formation. Le salaire de l’assistante maternelle est maintenu il est versĂ© par les parents employeurs, qui sont ensuite remboursĂ©s par l’AGEFOS PME Association pour la Gestion du Fonds d'assurance formation des SalariĂ©s des Petites et Moyennes Entreprises. Les heures du plan formation permettent de valider une VAE validation des acquis d’expĂ©rience et de suivre une des formations de l’institut professionnalisĂ© IPERIA. Les Ă©volutions de carriĂšre En parallĂšle du mĂ©tier d’assistante maternelle, il est possible d’envisager une reprise d’études via une formation Ă  distance du CAP petite enfance diplĂŽme de niveau V, en bĂ©nĂ©ficiant d’une dispense du volet s’il a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© acquis. La formation initiale est davantage qu’un temps d’apprentissage elle ouvre vers une Ă©volution professionnelle et dĂ©veloppe des perspectives de carriĂšre dans des structures d’accueil collectif crĂšche ou halte-garderie ou en tant qu’aide maternelle. Afin de parvenir Ă  exercer ces diffĂ©rents mĂ©tiers, il est nĂ©cessaire de multiplier les actions de formation en cours d’exercice. Le CAP petite enfance est une vĂ©ritable opportunitĂ©. Il offre la possibilitĂ© de passer diffĂ©rents concours, comme celui d’aide-soignante, d’auxiliaire de puĂ©riculture et d’agent territorial spĂ©cialisĂ© des Ă©coles maternelles ATSEM. Le titulaire du CAP petite enfance peut Ă©galement poursuivre ses Ă©tudes vers un bac pro ASSP accompagnement, soin et services Ă  la personne ou un bac pro AESM accompagnement en Ă©tablissement de santĂ© et socio-mĂ©dicaux. Votre expert de la Petite Enfance DurĂ©e de la prĂ©paration, mĂ©thodologie, mode d’évaluation, facilitĂ©s de paiement en fonction de votre budget 
 EN SAVOIR PLUS
Retrouverun peu de stabilitĂ© . Durant cette pĂ©riode, en comptant chaque centime, j’ai rĂ©ussi Ă  rembourser, un euro aprĂšs l’autre, les crĂ©dits que j’avais contractĂ©s pendant mes quatre ans d’enfer. Je trouve ça dingue, mais c’est la rĂ©alitĂ© : je m’en suis mieux sortie en ne travaillant pas que pendant la pĂ©riode oĂč je me suis acharnĂ©e Ă  gagner ma vie en faisant des
“Quand il n’est plus possible de parler, ni de comprendre, quand on ne veut plus subir, alors naĂźt la violence, pour affirmer que l’on existe.” Alain Peyrefitte. Rapport sur la violence, Le Monde 03/08/77 Des aidants et des soignants victimes de violences. Le paradoxe de l’humain. Et les conditionnements ? Le problĂšme de la violence. La violence dans le contexte particulier de l’hĂŽpital. Conflit ou violence ? Les attitudes gĂ©nĂ©rĂ©es par la peur du conflit. L’aidant victime de sa propre violence. Les risques pour l’aidant. Alors que faire ? Observer Ă  quoi nous obĂ©issons. ReconnaĂźtre son insĂ©curitĂ© et sa peur. Devenir plus lucide et conscient de soi. Avoir une vue d’ensemble. Se relier Ă  l’aidĂ©. DĂ©jouer le risque pour la relation d’aide. Trouver la rĂ©ponse appropriĂ©e. RĂ©habiliter le comportement de l’aidĂ©. DES AIDANTS* VICTIMES DE VIOLENCES *A dessein, j’emploierai le terme gĂ©nĂ©ral “d’aidant” pour dĂ©signer toute personne en relation d’aide soignants au sens large du terme, assistantes-sociales, dĂ©lĂ©guĂ©s Ă  la tutelle, Ă©ducateurs, pĂ©dagogues, mais aussi aidants dits “naturels”. De mĂȘme, j’emploierai le terme “aidĂ©â€ pour dĂ©signer toute personne en Ă©tat de bĂ©nĂ©ficier d’une relation aidante malades, mais aussi personnes assistĂ©es socialement, personnes ĂągĂ©es, handicapĂ©es, ou mĂȘme en simple situation d’apprentissage. Le paradoxe de l’humain. L’ĂȘtre humain est paradoxal car, bien que le rapport de force l’habite, il ressent aussi la nĂ©cessitĂ© de trouver un autre mode de relation Ă  autrui. Au cƓur de cette bivalence, entre l’ange et la bĂȘte, il tente ainsi – sans toujours y parvenir – de trouver ce que l’on a appelĂ© son humanitĂ©. C’est pour cela qu’on a pu dire que l’homme ne naĂźt pas vraiment humain mais qu’il peut le devenir, que c’est en quelque sorte son dĂ©fi parce qu’il est un ĂȘtre capable de progrĂšs. Le formidable dĂ©fi lancĂ© Ă  l’humain Ă  chaque fois qu’il est en relation est de savoir s’il va se laisser aller Ă  dominer l’autre par la force ou s’il va ĂȘtre capable de le respecter sur la base de sa diffĂ©rence. C’est toujours dans la relation qu’il pourra dĂ©couvrir – pour le meilleur comme pour le pire – oĂč il en est de son Ă©volution, au cƓur de sa condition humaine paradoxale. Le propre de l’humain est sa capacitĂ© Ă  la libertĂ©. L’animal, sauvage et non conditionnĂ©, ne se pose pas de questions. Il perçoit le rapport de force et rĂ©pond Ă  la nĂ©cessitĂ© de son instinct il attaque, se soumet ou fuit. L’homme peut, lui aussi, rĂ©pondre Ă  la nĂ©cessitĂ© de son instinct mais il a, lui, la libertĂ© que lui donne son sentiment d’ĂȘtre. L’homme sent qu’il sent et cela lui donne la libertĂ© d’agir conformĂ©ment ou non Ă  ce ressenti. Seul l’humain peut dĂ©cider de ne pas rĂ©pondre Ă  une agression dont il est la victime. Il n’est pas contraint par la nĂ©cessitĂ© de ce qu’il ressent parce qu’il sait qu’il le ressent. C’est ainsi que Socrate a pu ne pas se sentir contraint par ses juges et que Nelson Mandela a pu se sentir libre en prison. C’est sur la base de notre sentiment d’ĂȘtre que nous pouvons devenir conscients, c’est-Ă -dire capables d’observer avec une perception claire, de ce qui se passe en nous et autour de nous, pour – sur la base de cette observation – dĂ©cider de nos comportements. La maniĂšre dont chacun de nous perçoit l’expĂ©rience qu’il a de lui-mĂȘme est d’autant plus dĂ©terminante que les forces qui l’en distraient en le poussant Ă  l’inconscience sont trĂšs puissantes. Et les conditionnements alors ? S’il est vrai que nous sommes le produit de nos conditionnements le produit de notre hĂ©rĂ©ditĂ© et le produit de notre Ă©ducation, il ne serait pas juste de dire que nous y sommes rĂ©ductibles. Chacun de nous peut se poser la question de savoir ce qu’il fait de cette hĂ©rĂ©ditĂ©, de cette Ă©ducation. Prendre le contrĂŽle de sa vie ne nĂ©cessite l’autorisation de quiconque et personne n’a besoin pour cela mĂȘme si elles peuvent aider de conditions sociales ou Ă©conomiques favorables. Nous sommes humains et notre dĂ©fi est de ne pas nous laisser assujettir par nos conditionnements. MĂȘme si une statistique nous dit qu’un tiers des adultes qui ont Ă©tĂ© victimes d’abus durant leur enfance commettent ensuite Ă  leur tour des abus contre leurs propres enfants1, les psychologues nous disent aussi que la rĂ©silience est possible, ils la dĂ©finissent comme “la capacitĂ© Ă  rĂ©ussir, Ă  vivre et Ă  se dĂ©velopper positivement, de maniĂšre socialement acceptable, en dĂ©pit du stress ou d’une adversitĂ© qui comporte normalement le risque grave d’une issue nĂ©gative. 2” L’ĂȘtre humain n’est donc pas condamnĂ© Ă  reproduire indĂ©finiment les mĂȘmes comportements appris. Tout homme est potentiellement capable de se remettre en cause, sur la base de son sentiment d’ĂȘtre, de sa conscience d’ĂȘtre. Le problĂšme de la violence. C’est avec cet Ă©tat d’esprit que je me propose d’aborder les problĂšmes d’agressivitĂ© et de violence dans la relation d’aide. Ainsi la question est-elle moins de se demander pourquoi un aidĂ© agressif aurait envie de ne plus l’ĂȘtre que de rĂ©flĂ©chir Ă  ce qui contraint cet aidĂ© Ă  le devenir. Personne n’est agressif ou violent par nature, mais il arrive Ă  tout le monde d’obĂ©ir Ă  ses pulsions d’agressivitĂ© ou de violence. Chaque annĂ©e, plus de 2 millions de personnes dans le monde, meurent des suites de blessures dues Ă  la violence. Un nombre bien plus important de personnes survivent Ă  leurs blessures mais restent handicapĂ©es Ă  vie3. Au moins une femme sur cinq Ă  travers le monde a Ă©tĂ© physiquement ou sexuellement agressĂ©e par un ou plusieurs hommes Ă  un moment ou un autre de sa vie. Un grand nombre de ces femmes, y compris des femmes enceintes et des jeunes filles, sont victimes d’agressions graves, soutenues et En France, avec plus de 160 000 tentatives et 12 000 dĂ©cĂšs par an, le suicide qui est une violence exercĂ©e contre soi-mĂȘme est plus meurtrier que les accidents de la route, il est la deuxiĂšme cause de dĂ©cĂšs des adolescents, tandis qu’un quart des dĂ©cĂšs par suicide concerne les plus de 65 ans5. Dans le monde, 53 pays Ă©taient toujours en guerre en 2003. Parce qu’il est devenu banal de dire que, dans notre sociĂ©tĂ© moderne, la violence est partout, les phĂ©nomĂšnes de violence seront sans nul doute une prĂ©occupation majeure des ĂȘtres humains du dĂ©but du XXIĂšme siĂšcle. La violence dans le contexte particulier de l’hĂŽpital. Et l’hĂŽpital, comme tous les services publics, n’est bien sĂ»r pas Ă©pargnĂ© par la violence. Il faut savoir, par exemple, que les soignantes sont trois fois plus susceptibles que les autres professionnelles de santĂ© d’ĂȘtre victimes de violence sur leur lieu de Au Royaume-Uni, 97% des infirmiĂšres ayant rĂ©pondu Ă  une enquĂȘte, disaient connaĂźtre une infirmiĂšre qui avait Ă©tĂ© physiquement agressĂ©e au cours de l’annĂ©e Il est vrai qu’elles subissent un double handicap en tant que femmes et en tant que soignantes. Cette forme particuliĂšre de violence qu’est le harcĂšlement sexuel qui, l’expĂ©rience le montre, tend Ă  s’aggraver au fil du temps, frappe le personnel hospitalier Ă  un niveau alarmant 69% du personnel interrogĂ© au Royaume-Uni, 48% en Irlande, 76% aux USA. Des Ă©tudes rĂ©centes font observer que, depuis quelque temps, les chambres des patients “communs” ont remplacĂ© les unitĂ©s psychiatriques au palmarĂšs des zones oĂč se produisent le plus d’agression. C’est dans ce contexte que le ministĂšre de la SantĂ© a Ă©ditĂ© la “circulaire du 15 dĂ©cembre 2000” portant sur le thĂšme de la prĂ©vention et de l’accompagnement des situations de violence dans les Ă©tablissements de santĂ© et que la formation du personnel travaillant dans ces Ă©tablissements est devenue aujourd’hui doublement prioritaire, afin de protĂ©ger les soignants et de faire en sorte qu’ils n’aient pas eux-mĂȘmes un comportement violent ou gĂ©nĂ©rateur de violences. Il s’agit autant – dans ces formations sur l’agressivitĂ© et la violence – de permettre aux aidants de soulager leurs angoisses en les exprimant et en leur donnant du sens, que de leur apprendre Ă  ne plus devoir en ĂȘtre les victimes, donc de les aider Ă  ĂȘtre plus humains pour devenir vraiment aidants. Conflit ou violence ? Quand l’homo sapiens est devenu sapiens, il a davantage utilisĂ© son intellect pour sophistiquer ses façons de tuer que pour s’humaniser. Victime de ses peurs, il s’est convaincu que parce qu’il voulait la paix, il n’avait pas d’autre choix que de prĂ©parer la guerre. Si vis pacem para bellum8. Comble de l’illusion, il a mĂȘme envisagĂ© que la crainte pouvait ĂȘtre le commencement de la sagesse, en confondant obligation et assentiment et s’est employĂ© Ă  transformer un Dieu d’amour en un Dieu vengeur. C’est ainsi que, confondant conflit et violence, les hommes se sont habituĂ©s Ă  considĂ©rer la violence comme inĂ©luctable. Incapables de voir plus loin que le bout de leur peur, ils en sont arrivĂ©s Ă  estimer que la plus sĂ»re maniĂšre de rĂ©soudre un conflit avec l’autre Ă©tait d’anĂ©antir cet autre. Inconscients du fait que tenter d’anĂ©antir l’autre est le plus sur moyen pour que – se sentant humiliĂ© – lui ou ses descendants n’aient de cesse de se venger. C’est le cercle vicieux de la violence
 qui se retourne contre celui qui avait tellement peur d’en ĂȘtre la victime
 qu’il l’a attirĂ©e ! Parfois, quand le sang a trop coulĂ©, marquant des gĂ©nĂ©rations entiĂšres, certains rompent la malĂ©diction et stoppent la spirale de la violence en ne rĂ©pondant pas. Mais cela ne dure jamais longtemps parce que les croyances, ancrĂ©es dans les peurs, ont la peau dure, comme celle qui prĂ©tend qu’on peut sortir vainqueur d’un combat. Alors la violence se dĂ©chaĂźne Ă  nouveau et bien vite “ƒil pour Ɠil, dent pour dent9” peut devenir “Pour un Ɠil les deux yeux, pour une dent toute la gueule10.” C’est ainsi que, quand les peurs sont installĂ©es, les hommes n’ont pas d’autre choix que de fourbir leurs armes, Ă  moins qu’adoptant la politique de l’autruche, ils ne nient la rĂ©alitĂ© du conflit en prĂ©tendant qu’il est prĂ©fĂ©rable de ne pas y prĂȘter attention. En fait, le conflit est naturel en ce sens qu’il est inhĂ©rent Ă  notre nature; c’est parce que les intĂ©rĂȘts entre les ĂȘtres humains divergent qu’ils ont Ă  gĂ©rer leurs contradictions. La loi de la diffĂ©rence est Ă  l’Ɠuvre partout, ne pas l’accepter, c’est entrer dans le conflit “pĂšre de toute chose11.” Les hommes ne sentent pas que parce que nous voulons la paix, et que le conflit peut enfanter la guerre, il est toujours Ă  prendre en considĂ©ration, jamais Ă  nĂ©gliger et qu’oser en prendre conscience, c’est devenir capable de le rĂ©soudre. A l’inverse, le nier c’est risquer d’en devenir l’esclave bourreau ou victime en entrant dans le jeu de la violence. Les hommes ne voient pas que devenir peu Ă  peu responsable Ă©tymologiquement “avoir la rĂ©ponse”, c’est oser se situer face au conflit. Oui, le conflit est lĂ , je peux ne pas en avoir peur car il n’est pas la violence, ou plutĂŽt je peux faire en sorte qu’il ne devienne pas violence. Comment vais-je m’y prendre pour le rĂ©soudre dans le sens de ce qui est important pour la relation moi/l’autre ? Je sais que je ne suis pas seul et que j’ai Ă  me situer par rapport Ă  la diffĂ©rence de l’autre. De quel cĂŽtĂ© vais-je me situer ? Du cĂŽtĂ© de celui qui attise le conflit ou du cĂŽtĂ© de celui qui le pacifie ? Le plus souvent, nous avons tellement peur du conflit que nous prĂ©fĂ©rons le nier, ne pas le voir. Nous entendons souvent des personnes dire “Moi je n’aime pas les conflits !” Comme si en n’aimant pas ce que la vie inĂ©luctablement nous propose, elle allait ne plus nous le proposer ! Le pire c’est que ces paroles paraissent Ă  certains plutĂŽt pacificatrices alors qu’elles sont le lit sur lequel insidieusement la violence va pouvoir se propager. Je me mets la tĂȘte dans le sable et je prĂ©tends que tout est en Ă©quilibre alors que par nature, tout le temps, le dĂ©sĂ©quilibre guette Ă  travers l’impermanence des choses et des ĂȘtres et que la paix d’hier est chaque jour remise en cause. Le conflit est lĂ , prĂ©sent devant moi, prĂȘt Ă  se mĂ©tamorphoser en violence, Ă  moins que
 je ne le considĂšre avec sĂ©rieux et que, sur la base de l’expression de la vie qui enfante et devient sans cesse, je dĂ©cide de m’y ouvrir pour le gĂ©rer harmonieusement. Avec sagesse et humour, un proverbe zoulou nous fait remarquer la vanitĂ© de la fuite “Si tu avances, on te lancera des sagaies; si tu recules, on te lancera des sagaies. Alors Ă  quoi bon reculer.” Face Ă  la rĂ©alitĂ© de “ce qui est”, face au conflit crĂ©ateur, nous n’avons pas le choix, tout juste la possibilitĂ© de sentir que la vie est lĂ  qui nous attend Ă  chaque seconde, que vivre c’est devenir, avancer, et que cela est possible, malgrĂ© tout, le cƓur en paix. Oser reconnaĂźtre le conflit dans la relation d’aide. Le principal obstacle que rencontrent les personnes qui travaillent dans une relation d’aide, c’est leur angĂ©lisme, qui leur fait penser que puisqu’elles sont aidantes, toute situation conflictuelle n’a pas lieu d’ĂȘtre dans une relation comme la leur. En fait, elles ont Ă  dĂ©couvrir que c’est l’inverse et que parce que la relation d’aide est un espace de souffrance, elle est par lĂ -mĂȘme un espace de conflit ! “Ni bonnes, ni nonnes, ni connes !” scandaient les infirmiĂšres dans les manifestations de ces derniĂšres annĂ©es, en sentant bien l’importance qu’il y a Ă  dĂ©mystifier leur rĂŽle dans la relation d’aide. Garder l’équilibre pour un aidant, c’est arrĂȘter de s’inventer des rĂȘves dans lesquels son sentiment de gratitude ferait Ă©cho au sentiment de reconnaissance des aidĂ©s, quels qu’ils soient. Non pas que cela ne soit pas possible, mais admettons simplement que cela est rare. Il y a lĂ  un deuil Ă  faire les lieux de souffrance sont des lieux d’émotion, plus particuliĂšrement des lieux d’expression des sentiments d’injustice et de colĂšre, donc des lieux propices aux conflits. N’en dĂ©plaisent aux aidants qui en souffrent, conditionnĂ©s qu’ils sont par leur idĂ©alisme qui les empĂȘche de voir la rĂ©alitĂ©. Quand l’aidĂ© vit un bouillonnement intĂ©rieur trop fort, il peut lui arriver d’exploser, de dĂ©compenser, d’ĂȘtre agressif et violent et si l’aidant ne le sait pas j’allais dire s’il ne s’y attend pas, il en fera durement les frais. Mais, direz-vous, comme je l’entends souvent dans les formations que j’anime sur le thĂšme de la violence et de l’agressivitĂ© il faut que les aidĂ©s comprennent qu’ils doivent respecter les aidants ! C’est vrai qu’il faut que les aidĂ©s le comprennent, mais ce n’est pas parce que nous le souhaitons qu’ils le feront, c’est-Ă -dire qu’ils en seront capables. Dans la relation d’aide, mĂȘme si ce n’est pas parce qu’ils sont aidĂ©s que les aidĂ©s ont des droits particuliers, n’est-ce pas parce qu’ils sont aidants, Ă  cause de la nature mĂȘme de leur rĂŽle, que les aidants s’exposent Ă  recevoir les rĂ©actions Ă©motionnelles de ceux qui souffrent ? J’ai le sentiment que bien peu d’ĂȘtres humains – et malheureusement d’aidants – sont conscients de la rĂ©alitĂ© des faits la plupart du temps, les gens tendus peuvent devenir dangereux, pour eux ou leur entourage. Les aidants n’ont pas l’habitude d’envisager les aidĂ©s sous l’angle de leur dangerositĂ©, habituĂ©s qu’ils sont Ă  les considĂ©rer sous l’angle de la pitiĂ©. Et pourtant les gens qui souffrent sont susceptibles d’ĂȘtre plus dangereux que ceux qui ne souffrent pas, parce que leur souffrance engendre des tensions, tout aidant se retrouve donc, par la nature mĂȘme de la relation qu’il tente d’établir, plus enclin que dans les relations ordinaires Ă  devoir gĂ©rer l’agressivitĂ© et la violence puisqu’il a Ă  faire Ă  des gens qui souffrent. D’autant plus que, de nos jours, les gens sont beaucoup moins impressionnĂ©s par les dĂ©tenteurs du pouvoir soignants, assistantes sociales, Ă©ducateurs, enseignants, par exemple. Par exemple, certaines personnes contraintes d’attendre aux Urgences sont incapables d’admettre qu’une personne dont le cas est jugĂ© plus grave que le leur puisse leur passer devant ! Et les soignants ont Ă  gĂ©rer ces intolĂ©rances avant de pouvoir remplir leur rĂŽle de soignant. C’est vrai que le fait d’ĂȘtre malade ou assistĂ©, d’ĂȘtre handicapĂ©, ĂągĂ©, ou mĂȘme de souffrir ne donne aucun droit humain particulier et certainement pas celui de tyranniser les aidants. Nous ne pouvons pas admettre – par exemple – que sous prĂ©texte qu’un malade se sent abandonnĂ© par sa famille, il s’autorise Ă  ĂȘtre agressif vis Ă  vis de ceux qui le soignent. Cependant, si la souffrance n’excuse en rien l’utilisation de la violence, nous nous devons de constater que, de plus en plus souvent, elle force Ă  l’excĂšs et Ă  la violence. Les exactions dont les aidants sont les tĂ©moins dans le contexte de toutes sortes de relations d’aide, tant du cĂŽtĂ© de l’aidĂ© que de celui de l’aidant en sont la preuve. Les attitudes gĂ©nĂ©rĂ©es par la peur du conflit. Quand l’aidant se propose d’aider, en appliquant les ordres Ă  la lettre et en ayant peur de la rĂ©primande, il risque de se dĂ©shumaniser, c’est-Ă -dire de ne plus ĂȘtre capable de se mettre Ă  l’écoute de ce qu’il sent juste, ce qui est toujours dangereux pour la relation d’aide. C’est la confiance en soi qui doit ĂȘtre le moteur de la relation aidante, pas la peur ! Quand – je viens prĂ©cisĂ©ment d’en rencontrer encore le cas – un directeur de maison de retraite dit d’une façon mĂ©prisante Ă  une infirmiĂšre qu’il se fout qu’elle se fasse rĂ©guliĂšrement frapper Ă  coup de canne par Madame Z. alors qu’elle lui noue les lacets de ses chaussures et qu’il est hors de question pour lui de cĂ©der Ă  sa demande d’ĂȘtre accompagnĂ©e d’une collĂšgue, il prend la responsabilitĂ© de la rĂ©action en retour de cette infirmiĂšre le risque de la maltraitance12. Car plus nous imposerons nos demandes en Ă©ructant nos ordres et en faisant rĂ©gner la “terreur”, plus nous obtiendrons la soumission ou la rĂ©volte, gĂ©nĂ©ratrices de comportements de maltraitance, parce que la violence est la mĂšre de la violence. La seule façon de permettre aux aidants de se sentir Ă  la hauteur et de rĂ©pondre aux situations dĂ©licates, c’est de les soutenir, de les Ă©couter et de ne pas les juger. Plus prĂ©cisĂ©ment de les former et de leur faire sentir qu’on leur fait confiance13. Dans son dernier livre “Le souci de l’autre”, qui s’interroge sur la place de l’humain Ă  l’hĂŽpital en ce dĂ©but du XXIĂšme siĂšcle, Marie de Hennezel, plaide pour la rĂ©ciprocitĂ© du respect entre l’aidant et l’aidĂ©. Elle dĂ©plore la tendance de beaucoup de soignants Ă  tomber, malgrĂ© eux, dans ce qu’elle nomme le “systĂ©matisme”, et en conclut que ce qui manque aux soignants c’est une rĂ©flexion sur le sens et les limites des Le “systĂ©matisme” est ce qui conduit l’aidant Ă  penser que l’aidĂ© ne devrait pas ĂȘtre comme il est, surtout quand ce qu’il est lui pose problĂšme pour remplir le rĂŽle qu’on lui a demandĂ© de jouer. Pour ne pas y cĂ©der, c’est-Ă -dire pour ne pas nier le sens mĂȘme de la relation d’aide Ă  l’autre, l’aidant a un recours, c’est de se dire “Je prends cette dĂ©cision parce que je suis en accord avec moi-mĂȘme.” Être en accord avec soi-mĂȘme, c’est parvenir Ă  ĂȘtre en accord avec ce que l’on veut au plus profond de soi c’est-Ă -dire avec le sens que l’on veut personnellement donner Ă  son rĂŽle. Et c’est la seule maniĂšre d’apprendre Ă  se situer vis Ă  vis des rĂšgles Ă©dictĂ©es par les institutions, comme vis Ă  vis de l’agressivitĂ© ou de la violence des aidĂ©s. RĂ©cemment, en formation, j’ai eu toutes les peines du monde Ă  tenter de faire sentir Ă  une aide-soignante, alors que j’étais aidĂ© en cela par une bonne partie du groupe que plus important que la rĂšgle qui disait que la toilette des personnes ĂągĂ©es devait ĂȘtre faite chaque matin, il y avait ce qu’elle Ă©tait capable de percevoir “en son Ăąme et conscience”, du besoin de ce malade qui n’avait pas l’habitude – par le passĂ© – de se laver chez lui plus d’une fois par semaine. “On voit que ce n’est pas vous qui vous feriez rĂ©primander par la directrice !” me rĂ©pliquait-elle, non sans un certain bon sens. Dans un autre contexte, soumis Ă  leur mauvaise conscience et Ă  leur culpabilitĂ©, en fait Ă  leur absence de maturitĂ©, il n’est pas rare que des familles exercent des pressions souvent insoutenables sur des soignants qui n’y sont pas du tout prĂ©parĂ©s. Un fils, incapable d’accepter la lente et pourtant naturelle dĂ©chĂ©ance de sa mĂšre, se retrouvera prisonnier psychologiquement de son dĂ©sir de la sauver. Il tentera par exemple d’exercer une forte pression sur cette aide-soignante en lui faisant sentir que si sa mĂšre ne mange pas, il l’en tiendra pour responsable. C’est ainsi que contrainte, aux abois, ne sachant plus que faire et se sentant personnellement en danger, l’aide-soignante aura beaucoup de mal, Ă  ne pas exercer, Ă  son tour, une pression nuisible sur sa pensionnaire en la forçant Ă  manger ce qu’elle ne veut pas manger. L’aidant victime de sa propre violence. La violence subie est partout pour l’aidant qui n’a pas appris Ă  ne pas en devenir la victime. Quand elle ne vient pas de l’autre, elle est une pulsion destructrice contre soi-mĂȘme la culpabilisation. Malheureusement beaucoup d’aidants, encore une fois contraints par leur idĂ©al de relation aidante, n’ont pas d’autre choix que de culpabiliser Ă  la moindre difficultĂ© vĂ©cue par l’aidĂ©. De mĂȘme que certains mĂ©decins en arrivent Ă  faire de la mort une affaire personnelle, le risque de beaucoup d’aidants est de penser qu’ils sont responsables de l’échec personnel de celui qu’ils aident ou de la dĂ©gradation de l’état d’un malade. Et donc ils s’en veulent, se critiquent de – soi-disant – n’avoir pas Ă©tĂ© Ă  la hauteur, sans voir qu’ils ne sont en aucune maniĂšre les maĂźtres du destin de l’autre, et qu’ils ne peuvent que tenter de l’inflĂ©chir. En fait, ils confondent leur relation d’aide l’action, avec le rĂ©sultat de leur relation d’aide le fruit de l’action que trop souvent ils considĂšrent comme un dĂ». Sentir comment on a Ă  agir est une chose, penser que cela doit absolument rĂ©ussir en est une autre, or – souvent – les aidants confondent les deux. Cette assistante sociale dĂ©bordĂ©e prend le temps d’écouter un long moment, dans son bureau, ce chĂŽmeur de longue durĂ©e en plein dĂ©sarroi, elle l’écoute parce “qu’en son Ăąme et conscience”, elle sent qu’il en a besoin. Elle apprend, quelques jours plus tard, qu’en sortant de son bureau, il a fait une tentative de suicide. Bien qu’ayant pris soin de l’écouter, il lui faudra beaucoup de luciditĂ© pour ne pas cĂ©der aux dĂ©mons du doute et de la mauvaise conscience. Pour que consciente de ce qu’elle a senti devoir faire et ĂȘtre, elle ne se sente pas responsable de l’acte dĂ©sespĂ©rĂ© de l’aidĂ©. Nous pourrions dire que nous ne sommes responsables que de ce que nous faisons, jamais ce que nous aurions dĂ» faire. C’est cela, agir, au prĂ©sent, “en son Ăąme et conscience.” C’est quand il l’oblige Ă  devoir rĂ©ussir que l’idĂ©al de l’aidant n’est pas son alliĂ© mais son bourreau. Oser se remettre en cause pour un aidant, c’est se donner la possibilitĂ© de faire le deuil de sa toute puissance Ă  soulager, Ă  guĂ©rir, Ă  aider
 pour s’ouvrir Ă  l’humble rĂ©alitĂ© du possible, dans un monde trop souvent mĂ©galomaniaque qui prend ses rĂȘves les plus fous pour la rĂ©alitĂ© et se retrouve victime de l’illusion qu’il a lui-mĂȘme créée. C’est ainsi que – paradoxalement – c’est l’espoir mĂȘme de l’aidant pour l’aidĂ© qui peut dĂ©naturer la relation d’aide. Les risques pour l’aidant. Que serait l’aidant dans la relation d’aide s’il n’était plus contraint par le regard de l’autre ? Un aidant devenu libre d’aider ! Parfois, soumis par la contrainte que lui impose sa relation Ă  son collĂšgue ou Ă  son supĂ©rieur, l’aidant inhibe ses rĂ©actions, divisĂ© intĂ©rieurement entre ce qu’il croit devoir faire et les contraintes qu’exerce sur lui-mĂȘme sa peur de l’autre. Incompris, certains craquent, c’est le “burn-out”, la dĂ©pression, ils s’éliminent eux-mĂȘmes Ă  l’occasion d’un Ă©vĂ©nement qui souvent, bien que peu important en soi, fait l’effet de la goutte d’eau qui fait dĂ©border le vase. Je suis le tĂ©moin de ce refoulement Ă  chaque formation que j’anime ou presque, quand, au dĂ©tour de l’évocation d’une expĂ©rience professionnelle, une ou plusieurs aidantes fondent en larmes, profitant de l’opportunitĂ© d’écoute et de respect qui leur est proposĂ©e pour vider leur trop plein depuis si longtemps emmagasinĂ©. Chacun aura Ă  l’esprit les symptĂŽmes des aidants sujets au “burn-out” arrĂȘts-maladie, absentĂ©isme, dĂ©bordements Ă©motionnels non adaptĂ©s aux situations, incapacitĂ© Ă  restreindre ses efforts comme Ă  reconnaĂźtre ses propres besoins, incapacitĂ© Ă  communiquer ses Ă©motions inhibition, sentiment du “à quoi bon”, etc. Au niveau collectif, on assiste Ă  un absentĂ©isme chronique, Ă  une importante rotation du personnel, Ă  une mauvaise coopĂ©ration entre les personnes, Ă  des phĂ©nomĂšnes de “bouc Ă©missaire”, Ă  une dynamique de groupe nĂ©gative, Ă  des critiques mutuelles et des absences d’initiatives avec des attitudes nĂ©gatives et des rĂ©actions de repli sur soi. Alors que faire ? Maintenant que nous avons fait le tour des principales raisons qui expliquent que les aidants soient confrontĂ©s Ă  la violence, nous allons voir les attitudes qu’ils peuvent mettre en place pour gĂ©rer un aidĂ© agressif ou violent. Comment permettre Ă  l’aidant de sortir du cercle vicieux d’une relation qui peut l’amener Ă  renier le sens mĂȘme de son rĂŽle ? Comment doit-il s’y prendre pour rĂ©ussir Ă  ne pas s’identifier au rĂŽle de victime que son agresseur projette sur lui ? Autrement dit, comment doit-il s’y prendre pour ne pas donner dans le panneau du rapport de force ? Que l’agresseur se prĂ©sente dans le rĂŽle de la personne qu’il veut aider ou dans celui de son responsable, il faudra Ă  l’aidant beaucoup de force et de maĂźtrise de soi pour ne pas cĂ©der Ă  la panique dĂ©clenchĂ©e par l’affrontement. D’abord observer Ă  quoi nous obĂ©issons. L’attitude premiĂšre avec laquelle l’aidant se situera dĂšs le dĂ©but de la relation avec l’aidĂ© sera prĂ©pondĂ©rante la peur du conflit risque de lui en faire devenir trĂšs facilement la victime. Chacun de nous a dĂ©jĂ  fait l’expĂ©rience de la maniĂšre dont il se situe avec sa peur, dans une rue, face Ă  un chien enfermĂ© dans une voiture. Notre peur risque fort d’éveiller chez lui une propension Ă  aboyer rageusement. “Trop souvent, l’agressĂ© timorĂ© communique Ă  son agresseur des messages de soumission et de peur qui peuvent le conforter dans son dessein. L’agressĂ© doit rompre cette rationalitĂ© qui le mĂ©tamorphose, lentement et malgrĂ© lui, en victime. 15.” La difficultĂ© premiĂšre dans la gestion de l’agressivitĂ© ou de la violence de l’aidĂ© est la division de l’aidant d’un cĂŽtĂ© alertĂ© par son sentiment d’insĂ©curitĂ© il sent bien que l’autre lui marche sur le pied, donc il se rebiffe ou se ferme et, de l’autre cĂŽtĂ©, conscient de son rĂŽle, il aimerait mettre tout en Ɠuvre pour s’ouvrir Ă  la demande de l’autre. C’est son Ă©motion personnelle de peur qui est en fait un refus de l’autre tel qu’il est qui est l’obstacle qui empĂȘche l’aidant d’entrer en relation pacifique avec l’aidĂ©. Martin Luther King disait “notre problĂšme n’est pas de nous dĂ©faire de la peur mais de la maĂźtriser.” Or avant de la maĂźtriser et pour pouvoir la maĂźtriser, il faut l’accueillir. MaĂźtriser sa peur, c’est parvenir Ă  gĂ©rer cette contradiction plutĂŽt que de rester Ă©cartelĂ© entre ces deux forces contradictoires je dois aider cette personne et je n’ai qu’une envie, c’est de fuir ou de lui rentrer dedans. La capacitĂ© Ă  l’honnĂȘtetĂ© et Ă  la sincĂ©ritĂ© avec soi-mĂȘme est ici prĂ©pondĂ©rante. L’aidant aura-t-il la luciditĂ© de reconnaĂźtre son malaise et son insĂ©curitĂ© plutĂŽt que de les nier sous prĂ©texte que ces Ă©motions ne sont pas conformes Ă  son rĂŽle ? Voir qu’il a peur donc qu’il ne s’identifie pas Ă  son insĂ©curitĂ© lui donne la possibilitĂ© de la comprendre et de la gĂ©rer, en un mot de faire avec de la maĂźtriser et non pas de la refouler en se racontant l’histoire fausse de sa sĂ©rĂ©nitĂ©. RĂ©capitulons Un aidant qui n’a pas peur de l’aidĂ© peut entrer en relation d’aide, c’est-Ă -dire s’ouvrir Ă  l’aidĂ©. Un aidant qui a peur de l’aidĂ© peut – dĂšs lors que conscient de sa peur, il ne la nie pas mais l’accueille – maĂźtriser sa peur et entrer en relation d’aide, c’est-Ă -dire s’ouvrir Ă  l’aidĂ©. Un aidant qui a peur de l’aidĂ© ne peut pas – inconscient de sa peur et la niant, la refoulant au plus profond de lui – maĂźtriser sa peur et entrer en relation d’aide, c’est-Ă -dire s’ouvrir Ă  l’aidĂ©. La seule maniĂšre de pouvoir gĂ©rer la violence de l’autre commence, pour l’aidant, par oser constater l’effet qu’elle lui fait, car c’est parce qu’il l’aura constatĂ©, et qu’il se sera ouvert Ă  ce qu’il aura constatĂ©, qu’il pourra commencer Ă  envisager sa relation Ă  l’autre. L’observation de soi est donc prĂ©pondĂ©rante parce qu’elle conditionne la possible maĂźtrise de soi. ReconnaĂźtre honnĂȘtement son insĂ©curitĂ© et sa peur. Il faut dĂ©jĂ  un certain entraĂźnement Ă  la connaissance de soi c’est-Ă -dire Ă  la confrontation avec “ce qui est” en soi, pour oser reconnaĂźtre sa peur. Le plus souvent, notre peur se prĂ©sente Ă  nous masquĂ©e parce que depuis notre plus jeune Ăąge, nous avons appris Ă  la nier, notamment pour faire plaisir Ă  nos Ă©ducateurs. Nous Ă©tant dĂ©fendus d’avoir peur, nous sommes arrivĂ©s Ă  croire que nous n’avions pas peur. Comment ? En nous racontant des histoires sur les autres. La meilleure façon que nous ayons trouvĂ©e de ne pas montrer nos Ă©motions Ă©tant de parler de celles des autres, nous avons focalisĂ© notre attention sur celles des autres. Ainsi cet enseignant en arrive-t-il Ă  justifier sa rĂ©ponse agressive Ă  un Ă©lĂšve en prĂ©tendant que celui-ci n’a pas Ă  lui parler avec ces mots-lĂ . LĂ , nous tombons dans le rapport de forces et sa justification
 dupes de nous-mĂȘmes, nous nous “angĂ©lisons”, grĂące Ă  l’alibi de la bonne conscience. Et le tour est jouĂ© ! Remarquez avec quelle aise, dĂšs que nous ne comprenons pas les rĂ©actions de l’autre, nous nous protĂ©geons avec nos jugements, les plus hĂątifs Ă©tant souvent les plus efficaces. “Pourquoi “il” rĂ©agit comme ça ? Laisse, c’est un con !” On connaĂźt l’éternel argument des personnes en Ă©tat de guerre je cesserai de lui taper dessus quand il cessera de me taper dessus. Et la violence se trouve ainsi logiquement justifiĂ©e et cela dure, dure ! La maĂźtrise de soi dans une relation conflictuelle demande donc prĂ©alablement Ă  celui qui la pratique; une luciditĂ© particuliĂšre vis Ă  vis de ses peurs et de ses malaises. En fait, c’est parce que je vois ce qui suscite mon Ă©motion que je suis moins dĂ©pendant d’elle. Si vous souhaitez y voir plus clair dans votre relation conflictuelle avec un aidĂ©, arrĂȘtez-vous quelques instants et rĂ©pondez pour vous-mĂȘme, en toute honnĂȘtetĂ©, Ă  ces questions Dans ma relation d’aide, j’ai les plus grosses difficultĂ©s avec
 Quand les choses ne vont pas bien avec cette personne, j’ai tendance à
 En fait je vis une Ă©motion de
 Dans ce contexte, mon besoin rĂ©el est
 Devenir plus lucide et conscient de soi. Nous avons vu ce qui nous empĂȘche de “voir”, intĂ©ressons-nous maintenant Ă  ce qui favorise notre luciditĂ©. D’abord notre dĂ©termination, notre intention d’y voir clair et de ne plus nous laisser mener par nos schĂ©mas inconscients16. Ensuite des exercices simples Ă  pratiquer pour nous aider Ă  retrouver cette “conscience de soi” que nous perdons dans l’émotion, happĂ©s que nous sommes par le rĂŽle que notre agresseur voudrait nous faire jouer La simple respiration consciente, permet de nous retrouver “chez nous”, de renouveler notre Ă©nergie et de rĂ©-oxygĂ©ner notre cerveau17. La pratique rĂ©guliĂšre du yoga, du taĂŻ-chi ou des arts martiaux contribuera largement Ă  notre capacitĂ© Ă  mettre notre conscience dans le fameux “hara” des japonais18, c’est-Ă -dire le ventre, lieu de la force vitale. Le but Ă©tant de parvenir Ă  une disponibilitĂ© telle vis-Ă -vis de nous-mĂȘme que nous ne nous laisserons pas distraire ou menacer par l’extĂ©rieur. Avoir une vue d’ensemble C’est sur la base d’une conscience Ă©largie que l’aidant pourra s’ouvrir Ă  l’aidĂ© sans risquer d’en faire les frais. LĂ , il pourra observer la totalitĂ© de la relation c’est-Ă -dire ses deux points de vue “Ce que l’autre est pour moi” ce que l’aidĂ© est pour l’aidant le plus souvent un aidĂ© parmi tant d’autres, occupant un petit espace de son temps dans une journĂ©e trĂšs remplie. “Ce que je suis pour l’autre” ce que l’aidant est pour l’aidĂ© le plus souvent une personne qui compte, dont il a besoin et qui occupe un moment trĂšs important dans de son temps Ă  lui. Parce qu’il sait que la relation d’aide demande Ă  ce que sa perception ne soit pas limitĂ©e Ă  son seul point de vue, l’aidant peut devenir capable de l’élargir Ă  une vue d’ensemble. Dans le contexte de la relation Ă  un aidĂ© rĂ©actif et dangereux, l’aidant aura particuliĂšrement besoin de prĂ©sence, de sang-froid et de vue d’ensemble, notamment pour parer au danger qui menace. Se relier Ă  l’aidĂ©. Enfin, cela va ĂȘtre le moment pour l’aidant de se relier Ă  son interlocuteur. De se souvenir que l’agressivitĂ© ou la violence de celui-ci ne sont que le produit de la frustration de ses besoins, c’est-Ă -dire de souffrances depuis trop longtemps refoulĂ©es. On pourrait dire de reconnaĂźtre la personne humaine sous le masque de l’apparence. Comme le dit le poĂšte Rilke “Peut-ĂȘtre tous les dragons de notre vie ne sont-ils que des princesses qui attendent de nous voir agir juste une fois avec beautĂ© et courage. Peut-ĂȘtre tout ce qui est terrible est, dans sa plus profonde essence, quelque chose d’impuissant qui a besoin de notre amour.” Il ne s’agit pas d’ĂȘtre naĂŻf ou de s’illusionner mais d’oser voir la rĂ©alitĂ© humaine telle qu’elle est la violence prĂ©sente est toujours le rĂ©sultat de quelque chose qui n’a pas Ă©tĂ© entendu chez quelqu’un et qui veut se faire entendre. Alain Peyrefitte, alors ministre de la justice du gouvernement du PrĂ©sident Giscard d’Estaing Ă©crivait dans son “Rapport sur la violence” Le Monde du 3 aoĂ»t 1977 “Quand il n’est plus possible de parler, ni de comprendre, quand on ne veut plus subir, alors naĂźt la violence, pour affirmer que l’on existe.” Se souvenir de cela c’est devenir capable de ne pas rĂ©agir Ă  la violence sur le mode “ƒil pour Ɠil, dent pour dent9.” Se souvenir de cela, c’est aussi devenir capable de trouver en soi la rĂ©ponse aidante appropriĂ©e Ă  l’aidĂ© plutĂŽt que d’ĂȘtre hypnotisĂ© par le dragon. DĂ©jouer le risque pour la relation d’aide. La plupart du temps, l’aidant, victime de ses propres dĂ©mons, c’est-Ă -dire de son Ă©motion qui lui fait interprĂ©ter l’émotion de l’aidĂ© d’une façon monstrueuse pour lui aidant, n’a d’autre recours que d’essayer d’endiguer la violence de l’aidĂ© par des raisonnements, des paroles dures ou des interdits. C’est justement parce que la guerre est dĂ©clarĂ©e chez l’autre qu’il convient surtout de ne pas le bĂąillonner ! Vouloir interdire l’expression d’un aidĂ© qui se sent victime d’une injustice par exemple, c’est non seulement s’empĂȘcher de pouvoir l’aider pour longtemps, mais surtout vouloir avec notre corps obstruer un barrage qui cĂšde ! Quelle maladresse ! Les paroles maladroites parler “sur” l’autre avec des reproches, vouloir le convaincre en lui disant comment il devrait ĂȘtre et le raisonner en lui expliquant ce qu’il devrait faire, sont non seulement inappropriĂ©es mais nuisibles pour tout le monde parce qu’elles vont exactement Ă  l’encontre du but recherchĂ©. En fait, plus on dit Ă  une personne agressive ou violente qu’elle ne devrait pas ou n’a aucune raison d’ĂȘtre agressive ou violente, plus on renforce son agressivitĂ© et sa violence. La premiĂšre attitude que nous avons Ă  adopter devant la violence est de la reconnaĂźtre, c’est-Ă -dire de ne pas lui rĂ©sister, car c’est justement sur la base de la non-rĂ©sistance que nous pourrons la calmer, mĂȘme et surtout parce que nous la trouvons dangereuse et injuste. Le sens de la relation d’aide n’est pas de maĂźtriser l’aidĂ©, mais de l’aider Ă  ce qu’il se maĂźtrise; et pour rĂ©ussir cela, l’aidant doit pouvoir compter sur sa propre maĂźtrise. Lorsque quelqu’un est agressif, il est submergĂ© par une Ă©nergie dĂ©vastatrice qui l’envahit et tout ce qui vient “toucher” cette Ă©nergie en dĂ©cuple les forces. Au contraire s’il n’y a pas de rĂ©sistance, les Ă©nergies s’écoulent, la violence ayant toujours besoin de trouver Ă  qui se confronter pour exister. Car voici comment fonctionne l’ĂȘtre humain non contrĂ© dans son agressivitĂ© ”aprĂšs plusieurs essais infructueux pour allumer son briquet, un homme le jette par terre et le piĂ©tine, dans un accĂšs de colĂšre. Et puis, il le ramasse, l’essuie et regarde s’il n’est pas Tout ce que nous avons Ă  faire en tant qu’aidant, quand nous sommes confrontĂ©s Ă  l’agressivitĂ© et Ă  la violence de l’aidĂ©, c’est de ne surtout pas toucher Ă  son endroit sensible, surtout de ne pas y faire la moindre allusion et – si possible – d’attendre tranquillement que ça passe. Pourquoi ? “Parce qu’il est inutile d’accomplir des actions qui sont immĂ©diatement annulĂ©es par la rĂ©action de forces Ă©gales et opposĂ©es20.” Il vaut donc mieux pour l’aidant qu’il sache ne pas mettre de l’huile sur le feu et laisser retomber la pression. Trouver la rĂ©ponse appropriĂ©e
 La conscience rĂ©aliste des forces en prĂ©sence nous invite Ă  simplement tenter d’apaiser ce que nous ne pouvons pas endiguer et le seul moyen que nous ayons pour apaiser un fleuve en crue, c’est de lui donner un lit afin qu’il s’écoule c’est-Ă -dire, en l’occurrence, une oreille attentive, une Ă©coute neutre. Nous pouvons mĂȘme lui faire sentir que nous sommes tout Ă  fait d’accord pour qu’il s’écoule dans le lit que nous avons prĂ©parĂ© pour lui aprĂšs tout, ne sommes-nous pas au cƓur de notre rĂŽle d’aidant ? L’excĂšs Ă©nergĂ©tique pousse celui qui en est la victime Ă  la dĂ©charge. Comment l’aidant va-t-il s’y prendre pour permettre Ă  cette Ă©nergie, neutre en soi mais potentiellement dĂ©vastatrice, de se rĂ©guler ? 
rĂ©habiliter le comportement de l’aidĂ©. L’une des plus grandes intuitions de Freud, au dĂ©but du siĂšcle dernier, a Ă©tĂ© de substituer la non connaissance des causes de certains comportements Ă  l’absence de cause. PlutĂŽt que de dire qu’il n’y a pas de cause au comportement de cet homme et de le qualifier de fou, dire qu’il y a une cause que moi aidant, je peux, par exemple, ne pas cerner encore, et que cet homme est malade. Si cet aidĂ© se conduit comme il se conduit, il a forcĂ©ment une raison juste pour lui, c’est Ă  l’aidant de la dĂ©coder, si possible. La raison peut sembler, Ă  l’aidant, stupide, dangereuse ou inappropriĂ©e, mais elle est toujours valable aux yeux de l’aidĂ©. La comprĂ©hension est libĂ©ratrice pour les deux parties, elle est libĂ©ratrice pour l’aidant qui comprend les raisons pour lesquelles l’aidĂ© a agi comme il a agi et qui par lĂ  mĂȘme se dĂ©tend, elle est Ă©galement libĂ©ratrice pour l’aidĂ© qui se sent compris par l’aidant. Le simple fait de rĂ©habiliter la raison de son agressivitĂ© ou de sa violence aura pour effet de faire tomber la pression causĂ©e par son Ă©motion. Et puis, l’art de l’aidant n’est il pas de comprendre mieux l’aidĂ© que celui-ci ne se comprend lui-mĂȘme ? L’aidant “comprenant”, donc dĂ©tendu, ne peut plus se fĂącher, ce qui lui permet d’aider vraiment celui avec lequel il est dĂ©sormais reliĂ©. La finesse avec laquelle l’aidant procĂ©dera sera bien sĂ»r trĂšs importante. Les personnes Ă  qui je propose en formation de travailler cette attitude, dĂ©couvrent qu’elle n’est pas une technique qui peut ĂȘtre apprise avec la tĂȘte, on ne peut pas jouer Ă  celui qui comprend les raisons de l’agressivitĂ© de l’autre cela s’appellerait du cynisme ou de la manipulation, de la part d’un aidant victime de son insĂ©curitĂ© et la relation d’aide disparaĂźtrait, mais on peut les comprendre avec authenticitĂ©, c’est-Ă -dire avec la totalitĂ© de soi-mĂȘme rĂ©unie la tĂȘte qui pense, le cƓur qui ressent et le corps qui agit et montre. C’est cela, “ĂȘtre en relation d’aide”. Si, unifiĂ© en lui-mĂȘme, l’aidant parvient simplement Ă  faire sentir Ă  l’aidĂ© agressif qu’il est totalement en accord avec lui pour par exemple que, dans les circonstances prĂ©sentes, il ait agi comme il a agi et s’il lui montre qu’il est totalement en accord avec lui, c’est parce qu’il ne veut pas que cela dure et qu’il souhaite ramener la paix, alors, instantanĂ©ment, l’énergie d’agressivitĂ© de l’aidĂ© s’apaisera parce que, prĂ©parant la guerre et comptant sur la rĂ©sistance, il se retrouvera face au vide de l’absence d’adversaire. Un peu comme une flamme qui, subitement sans air, s’éteint. Si de plus, il parvient Ă  lui faire sentir qu’il comprend pourquoi il agit comme il agit, pourquoi il se montre comme il se montre, alors il permettra Ă  l’énergie de la personne agressive de s’écouler. L’attitude de rĂ©ponse comprend deux mouvements distincts Celui de l’acceptation inconditionnelle reconnaissance par l’aidant de ce que l’aidĂ© a Ă©tĂ©. Celui de la comprĂ©hension reconnaissance par l’aidant de la raison – valable pour l’aidĂ© – qui fait qu’il a Ă©tĂ© ce qu’il a Ă©tĂ©. Parfois, certains aidants en position d’insĂ©curitĂ© objecteront en souriant ironiquement “mais ne croyez-vous pas qu’il va en profiter ?” Ils confondent alors la comprĂ©hension de la raison de l’autre avec le laxisme ou la dĂ©mission, car comprendre l’autre n’est pas “ĂȘtre d’accord” avec lui; c’est une attitude qui demande Ă  l’aidant une participation active. Comprendre que cette personne ĂągĂ©e enfermĂ©e malgrĂ© elle depuis 6 mois dans une maison de retraite n’a pas, pour le moment, d’autre recours que de frapper Ă  coup de canne tous les soignants qui passent Ă  sa portĂ©e, n’empĂȘche Ă©videmment pas l’aidant de tout faire pour Ă©viter les coups ! Il sera toujours clair pour l’aidant que l’attitude violente de l’aidĂ© n’est pas juste et qu’elle est un manque de respect. C’est justement parce qu’il sait que cette attitude n’est pas juste qu’il ne la cautionne pas en rentrant dans son jeu et qu’il n’a pas la naĂŻvetĂ© de croire qu’en confrontant cette personne ĂągĂ©e Ă  la rĂ©alitĂ©, c’est-Ă -dire en lui mettant des limites, il parviendra Ă  faire cesser sa violence. Comprendre une attitude violente permet Ă  l’aidant de ne plus en avoir psychologiquement peur, donc l’aide notamment Ă  ne plus avoir besoin de porter sur elle des jugements nĂ©gatifs. Face Ă  la violence de l’aidĂ©, l’aidant a Ă  Ă©valuer la gravitĂ© de la situation et Ă  agir, pas Ă  la juger avec ses peurs. Dans la pratique, “imaginez que votre fils se rĂ©veille un matin et s’aperçoive qu’il est dĂ©jĂ  tard. Il dĂ©cide de rĂ©veiller sa petite sƓur, afin qu’elle ait le temps de prendre son petit dĂ©jeuner avant de se rendre Ă  l’école. Il se trouve qu’elle est de mauvaise humeur et qu’au lieu de lui dire “Merci de m’avoir rĂ©veillĂ©e”, elle dise “Tais-toi ! Laisse-moi tranquille !” et lui donne un coup. Il va probablement se fĂącher, pensant “Je l’ai gentiment rĂ©veillĂ©e. Pourquoi donc m’a-t-elle frappĂ© ?” Il aura peut-ĂȘtre envie de venir dans la cuisine vous en parler, ou mĂȘme de lui rendre son coup. Mais alors il se souvient que sa sƓur a beaucoup toussĂ© pendant la nuit et il se dit qu’elle doit ĂȘtre malade. Elle s’est peut-ĂȘtre comportĂ©e ainsi Ă  cause de cela. A ce moment prĂ©cis, il comprend et n’est plus fĂąchĂ© du N’étant plus fĂąchĂ© du tout, il peut la regarder avec un sourire bienveillant et se sentant regardĂ©e ainsi, sa petite sƓur, pourra sans doute se dĂ©tendre et mĂȘme s’excuser ! C’est en les comprenant que l’aidant peut soulager les souffrances de l’aidĂ© et permettre Ă  son agressivitĂ© de se mĂ©tamorphoser. C’est parce que cette personne ĂągĂ©e ne se sentira pas jugĂ©e mais comprise, qu’elle osera exprimer verbalement l’injustice qu’elle ressent d’avoir Ă©tĂ© mise en maison de retraite par ses enfants, sans son consentement, et qu’elle n’aura plus besoin de l’exprimer par des coups de canne. La maĂźtrise de soi reliĂ©e Ă  la comprĂ©hension de l’autre ne peut jamais trouver son fondement dans le “je dois le faire”, mais dans le “je sens que je peux le faire et que c’est juste ici et maintenant”. Pour conclure. Ainsi vous savez maintenant que le conflit n’entraĂźne pas nĂ©cessairement l’échec de la relation, tout dĂ©pend de la maniĂšre dont il est gĂ©rĂ©. Vous savez que dans le conflit, il est possible d’éviter les procĂšs d’intention et les invectives en diffĂ©renciant la personne de son acte. Vous avez compris que la peur de se “faire avoir” est l’obstacle qui nous empĂȘche de nous ouvrir Ă  l’autre, qu’il soit agressif ou mĂȘme violent. Vous avez compris qu’une communication vraie ne prĂ©suppose pas de dire Ă  l’autre ce que l’on pense de lui et ce qu’il devrait faire, mais demande au contraire que nous soyons ouvert Ă  lui et que nous le comprenions en le lui montrant, sans pour cela devoir nĂ©gliger ce que nous ressentons. Vous avez compris que de recourir Ă  la violence, c’est ne pas voir plus loin que le bout de son nez
 parce que l’histoire des relations humaines nous montre que la victime n’a de cesse de prendre sa revanche, Ă  moyen ou Ă  long terme et que seules l’écoute et la comprĂ©hension permettent Ă  un aidant d’aider tout en se prĂ©servant, en se prĂ©servant en particulier de juger. Car comme le disait AndrĂ© Malraux “Avant de juger, il faut comprendre et quand on a compris, on n’a plus envie de juger.” Notes 1 Archives de mĂ©decine pĂ©diatrique et de mĂ©decine de l’adolescent, Mai 2000. 2 CitĂ© par Boris Cyrulnik, “Un merveilleux malheur”, Éditions Odile Jacob, 2002, page 8. 3 Bulletin d’information de l’OMS No 241, Juin 2000. 4 Organisation mondiale de la santĂ©, Violence against women a priority health issue, Violence contre les femmes une question de santĂ© prioritaire 1997. 5 Source Évolution des suicides sur une longue pĂ©riode, Direction de la recherche des Ă©tudes, de l’évaluation et des statistiques, aoĂ»t 2002. 6 MacKay C 1994, Violence to health care professionals a health and safety perspective Violence contre les professionnels des soins de santĂ© une perspective soucieuse de santĂ© et de sĂ©curitĂ©. 7 Fiche d’information du CII Conseil International des InfirmiĂšres sur la violence, 1999. 8 “Si tu veux la paix, prĂ©pare la guerre”, formule de l’écrivain latin VĂ©gĂšce, auteur, Ă  la fin du IVĂšme siĂšcle aprĂšs JC, d’un TraitĂ© de l’art militaire. 9 Slogan de la loi du talion, loi selon laquelle la sentence est Ă©quivalente Ă  l’offense. En vigueur avec le code d’Hammourabi, roi de Babylone, 1792-1750 avant JC. Avant le Talion, il existait des lois primitives basĂ©es sur le principe de la vengeance personnelle. 10 Paul Vaillant-Couturier, journaliste et homme politique français, membre du PCF 1892-1937. 11 HĂ©raclite d’ÉphĂšse, philosophe prĂ©socratique grec 550-480 av. JC. 12 Voir mon article intitulĂ© “PrĂ©vention de la maltraitance douceurs et violences ordinaires en maison de retraite et en long sĂ©jour”. 13 Voir mon article intitulĂ© “Le risque du manager en Ă©tablissement de santĂ© ne pas savoir s’y prendre avec ses collaborateurs”. 14 Marie de Hennezel, “Le souci de l’autre”, Éditions Robert Laffont, 2004, page 112. 15 Eirick Prairat, “De l’insĂ©curitĂ© Ă  la maĂźtrise de soi”. L’action non-violente, guide thĂ©orique et pratique, Non-Violence ActualitĂ©. 1985. 16 Voir mon article intitulĂ© “Voir ses schĂ©mas Ă  l’Ɠuvre pour y renoncer”. 17 Voir l’exercice intitulĂ© “Apprendre Ă  se dĂ©tendre”. 18 Vous pourrez lire avec profit le livre de DĂŒrkheim, “Hara, centre vital de l’homme”, Éditions Le Courrier du Livre, 1989. 19 Itsuo Tsuda, “Le non-faire”, Éditions Le Courrier du livre, 1985. 20 Arnaud Desjardins, “Regards sages sur un monde fou”, Éditions La Table Ronde, 1997. 21 Thich Nhat Hanh, La sĂ©rĂ©nitĂ© de l’instant”, Éditions Dangles, 1992. © 2004 Renaud PERRONNET Tous droits rĂ©servĂ©s. ————– Moyennant une modeste participation aux frais de ce site, vous pouvez tĂ©lĂ©charger l’intĂ©gralitĂ© de cet article 15 pages au format PDF, en cliquant sur ce bouton —————- Pour aller plus loin, vous pouvez lire sur ce site Pourquoi un travail thĂ©rapeutique ? Vous pouvez Ă©galement tĂ©lĂ©charger les fiches pratiques inĂ©dites Comment s’y prendre pour faire une critique Ă  l’autre ? 14 points pour rĂ©gler ses conflits sans se perdre Comment s’y prendre avec un aidĂ© agressif ? La ligne de conduite de l’écoute ÉVOLUTE Conseil est un cabinet d’accompagnement psychothĂ©rapeutique et un site internet interactif de plus de 8 000 partages avec mes rĂ©ponses. Avertissement aux lectrices et aux lecteurs Il est possible que les idĂ©es Ă©mises dans ces articles vous apparaissent osĂ©es ou dĂ©concertantes. Le travail de connaissance de soi devant passer par votre propre expĂ©rience, je ne vous invite pas Ă  croire ces idĂ©es parce qu’elles sont Ă©crites, mais Ă  vĂ©rifier par vous-mĂȘme si ce qui est Ă©crit et que peut-ĂȘtre vous dĂ©couvrez est vrai ou non pour vous, afin de vous permettre d’en tirer vos propres conclusions et peut-ĂȘtre de vous en servir pour mettre en doute certaines de vos anciennes certitudes. Cliquez ici pour en savoir plus sur qui je suis Cliquez ici pour en savoir plus sur Évolute Conseil
\n \n\ncomment allez vous vivre durant la formation d aide soignante
CEQU’IL FAUT SAVOIR. Lorsqu’un cadre formateur de l’institut de formation en soins infirmiers vous rencontre, son objectif principal est d’évaluer votre capacitĂ© Ă  suivre la formation. En effet, il veut s’assurer que les annĂ©es d’études ne vous poseront pas de difficultĂ©, que vous savez ce qui vous attend durant les cours et
La frustration est une Ă©motion humaine, mais qui a tendance Ă  nous tirer vers le bas. Faites notre test et dĂ©couvrez comment la gĂ©rer !15 OCT. 2018 Lecture min. Nous devons chaque jour faire face Ă  des frustrations, qu'elles soient pratiquement indĂ©celables ou immenses. La somme de toutes ces frustrations peut vite faire exploser en nous la colĂšre, nous portant prĂ©judice sur le plan personnel et professionnel. Faites notre test et dĂ©couvrez nos conseils pour gĂ©rer votre frustration ! Test quelle est votre tolĂ©rance Ă  la frustration ? DĂ©passer les frustrations La frustration est une Ă©motion apparaissant lorsque les circonstances ne se dĂ©roulent pas comme on l'avait prĂ©vu. On se sent tirĂ© en arriĂšre, incapable d'atteindre ce que l'on souhaite, et les solutions semblent hors de portĂ©e. On se sent si proche de la solution, et pourtant si loin, et la frustration prend toute la place. Elle est importante car elle nous prouve que nous sommes retenus par des barriĂšres, limites et habitudes que nous nous imposons. Nous sommes la propre raison de notre frustration, et sommes la seule personne qui peut nous libĂ©rer de ce cycle. Si on ne parvient pas Ă  le faire, la frustration continue peut limiter notre progression, rĂ©sultant en une pensĂ©e pessimiste et une baisse de l'estime de soi. Car oui, la frustration peut immobiliser nos actions et le processus de pensĂ©e rationnelle, menant Ă  des pĂ©riodes d'indĂ©cision. Une frustration Ă  long terme peut aussi donner la sensation d'ĂȘtre submergĂ©e, activer le stress et la dĂ©pression. La frustration cause aussi de l'impatience, rend plus agressif et colĂ©rique, et plus longtemps l'on souffre de frustration, plus ces Ă©motions sont fortes. Comprendre les signes de frustration Avant d'apprendre Ă  gĂ©rer la frustration, il est important de prendre conscience des signaux prĂ©coces. Plus tĂŽt on prend le contrĂŽle de nos pensĂ©es frustrantes, plus rapidement on peut s'en dĂ©barrasser, et mieux on apprend Ă  rĂ©soudre nos problĂšmes existentiels. De façon externe, la frustration se manifeste par une forme de rĂ©sistance. Par exemple, on peut avoir suivi une constante dans notre progression, puis quelque chose arrive soudain qui nous bloque et paralyse nos efforts. On comprend qu'on devrait ĂȘtre capable de dĂ©passer cet obstacle, sans paraĂźtre contrĂŽler totalement contrĂŽler les circonstances c'est ce qui cause la frustration. Nous ne parvenons simplement pas Ă  atteindre nos attentes, et sommes frustrĂ©es car nous savons que nous pouvons faire mieux. De façon interne, nos frustrations se manifestent comme rĂ©ponses Ă  des inadĂ©quations perçues, faiblesses et limitations. Par exemple, on peut ĂȘtre frustrĂ©e parce qu'on se sent incapable de gĂ©rer un problĂšme, faible ou inadĂ©quate d'une certaine façon. On ne se sent pas capable, alors que nos attentes initiales nous disent le contraire nous devons dĂ©passer ces insuffisances ou changer nos faiblesses en forces pour traverser cette situation avec succĂšs. Que faire lors d'un moment de frustration ? La façon dont on rĂ©pond Ă  la frustration Ă  son apparition dĂ©termine l'efficacitĂ© et la rapiditĂ© avec laquelle on pourra en sortir. Si on rĂ©pond de façon appropriĂ©e Ă  la frustration, on trouvera rapidement un chemin pour aller de l'avant. Dans le cas contraire, lorsqu'elle nous submerge, on risque de faire les mauvais choix et de prendre de mauvaises dĂ©cisions. Recadrez votre frustration changez de point de vue sur la frustration, ne la voyez plus comme quelque chose qui bloque votre progrĂšs, mais comme une opportunitĂ© de dĂ©couvrir une nouvelle voie pour aller de l'avant qui vous sera bĂ©nĂ©fique sur le long terme. Voyez la frustration comme un dĂ©fi vous permettant de vous amĂ©liorer, d'apprendre quelque chose, soyez curieuxse Ă  propos de cette frustration et posez-vous des questions pour mieux apprendre de cette expĂ©rience. Voyez les Ă©vĂ©nements diffĂ©remment prenez le temps de voir la situation d'une autre façon. En cas de problĂšme, nous continuons Ă  voir les choses comme nous les avons toujours vues, ce qui nous frustre car nous finissons piĂ©gĂ©es dans les limites de notre propre esprit. Incapables de voir au-delĂ  de nos habituels patrons de pensĂ©es, nous nous sentons coincĂ©es. Lorsque cela arrive, nous devons voir la situation d'un autre point de vue, par exemple de celui d'une tierce personne qui regarderait la situation et la jugerait Ă  sa façon pour aller de l'avant. Concentrez-vous sur ce qui est important en cas de frustration, vous devez absolument prendre le contrĂŽle de votre esprit. Concentrez-vous sur des choses qui vous aideront Ă  traverser ce problĂšme avec succĂšs, plutĂŽt que d'autres qui vous donnent la sensation d'ĂȘtre piĂ©gĂ©e. Concentrez-vous sur ce que vous voulez, sur les solutions qui vous aideraient Ă  avancer, sur ce que vous dĂ©sirez rĂ©ussir. Prenez le temps de visualiser les issues positives que vous souhaitez atteindre afin de fixer votre esprit et de lui offrir une plateforme pour stimuler votre imagination. Prenez ensuite des dĂ©cisions en consĂ©quence pour vous sortir de cette frustration. DĂ©tachez-vous Ă©motionnellement s'attacher Ă©motionnellement Ă  une situation frustrante n'est pas conseillĂ©, car cela empĂȘche de l'approcher de façon dĂ©tachĂ©e et claire. Lorsque la frustration frappe, essayez de vous dĂ©tacher Ă©motionnellement et physiquement de la situation. Profitez-en pour re-prioriser vos activitĂ©s et voir le cĂŽtĂ© positif. GĂ©rer la frustration Pour gĂ©rer la frustration, il faut absolument rester positifve et proactifve ne tombez pas dans le piĂšge consistant Ă  vous apitoyer sur votre sort, empĂȘchant de traverser cette situation avec succĂšs. S'apitoyer sur son sort empĂȘche de voir les choses clairement et d'utiliser avec efficacitĂ© son temps et ses ressources. S'apitoyer sur son sort commence en gĂ©nĂ©ral par des questions que l'on se pose en permanence "pourquoi les choses vont toujours mal?", "pourquoi ça m'arrive tout le temps?", "pourquoi tout ressemble Ă  une bataille continue?"... Se poser ce type de questions ne fait que dĂ©sespĂ©rer et fait naĂźtre dans l'esprit le doute qui nous empĂȘche d'avancer. PlutĂŽt que de vous apitoyer sur votre sort, apprenez Ă  gĂ©rer votre frustration pour qu'elle vous serve, et non qu'elle vous desserve. Voici quatre Ă©tapes pour apprendre Ă  gĂ©rer votre frustration. Etape 1 identifier les signaux prĂ©coces Identifiez les signaux prĂ©coces de la frustration, et ne lui permettez pas de vous frapper sournoisement. Identifiez-les rapidement, et lancez-vous immĂ©diatement dans le processus pour mieux gĂ©rer cette Ă©motion. Etape 2 clarifier les choses Clarifier les choses est nĂ©cessaire pour gĂ©rer le sentiment de frustration. Vous devez identifier les raisons qui font que vous ĂȘtes frustrĂ©e, en vous demandant "pourquoi est-ce que je me sens frustrĂ©e? Comment cela se fait que ce que je suis en train de faire ne fonctionne pas?" Parfois, les raisons de la frustration sont vraiment bĂȘtes, voire Ă©tranges. Ces raisons peuvent mĂȘme vous faire rire, et le rire va immĂ©diatement vous montrer une solution que vous n'aviez peut-ĂȘtre pas repĂ©rĂ©e auparavant. Parfois, la frustration est justifiĂ©e et vous devrez approfondir la situation pour trouver une solution. Demandez-vous "quel est le problĂšme latent qui me perturbe? Qu'est-ce qui cause ces sentiments? Est-ce que je fais partie du problĂšme ou de la solution?" Cette derniĂšre question est centrale, car on se rend parfois compte que l'on fait partie du problĂšme que l'on vit, et que l'on est donc la propre cause de sa frustration. Il suffit donc de faire les ajustements nĂ©cessaires pour rectifier la situation. Si vous avez dĂ©terminĂ© que vous ne faites pas partie du problĂšme, vous devrez comprendre les opportunitĂ©s potentielles que vous gagneriez en le rĂ©solvant. Vous devez alors vous demander ce qui fonctionnerait pour vous, trouver les opportunitĂ©s dont vous pourriez tirer un avantage, creuser pour trouver celles qui n'Ă©taient peut-ĂȘtre pas visibles au premier regard. En changeant de point de vue sur la situation, vous serez en meilleure position pour voir ces opportunitĂ©s. Une fois que vous aurez identifiĂ© ces opportunitĂ©s, vous allez pouvoir trouver comment rĂ©soudre ce problĂšme et Ă©vacuer cette frustration. Il est pour cela nĂ©cessaire d'essayer d'envisager de façon crĂ©ative cette situation, d'essayer de voir comment on pourrait amĂ©liorer ou modifier les choses. Tentez de trouver les petits ajustements Ă  faire qui pourraient vous aider Ă  traverser cette situation. ConsidĂ©rez toutes vos options et prenez le chemin qui vous fait aller de l'avant, mais gardez en tĂȘte que vous allez certainement vivre encore un peu de frustration avant de trouver la solution idĂ©ale. Etape 3 Ă©largir son horizon Si vous ne parvenez pas Ă  progresser suffisamment avec la deuxiĂšme Ă©tape, vous devez prendre du temps pour Ă©largir vos horizons. Tout d'abord, tentez quelque chose de totalement diffĂ©rent, une nouvelle approche qui semble n'avoir aucun sens. Peut-ĂȘtre que vous allez rater, mais cet Ă©chec pourra vous offrir une nouvelle vision de la situation, un changement de perspective bienvenu pour dĂ©passer cette situation problĂ©matique. La frustration peut aussi rester car l'on n'a tout simplement pas les connaissances ou l'information nĂ©cessaires pour traverser cette situation. Prenez du recul sur la frustration et essayez d'acquĂ©rir l'information et la connaissance nĂ©cessaires pour aller de l'avant. Ceci peut passer par des choses que vous n'aviez pas envisagĂ©, comme apprendre ou amĂ©liorer une compĂ©tence, ou discuter avec une professionnelle de la psychologie. Si vous n'y parvenez pas, cherchez du soutien chez les autres. L'expĂ©rience des pairs peut vous offrir une nouvelle perspective, vous aidant Ă  voir les choses d'une autre façon. Vous serez peut-ĂȘtre face Ă  de nouvelles opportunitĂ©s ou ressources dont vous n'aviez pas connaissance, qui vous aideront Ă  mieux rĂ©soudre le problĂšme. Etape 4 rester concentrĂ©e Tout au long du processus de gestion de la frustration, il est crucial de se discipliner, de persĂ©vĂ©rer et d'ĂȘtre dĂ©terminĂ©e en vue d'une issue positive. Ne perdez pas courage, ne pensez pas Ă  abandonner. Au contraire, encouragez-vous Ă  penser de façon plus crĂ©ative, car vous apercevrez peut-ĂȘtre une solution pour dĂ©passer cette frustration. Gardez votre esprit ouvert et positif. Photos Unsplash Les informations publiĂ©es sur ne se substituent en aucun cas Ă  la relation entre le patient et son psychologue. ne fait l'apologie d'aucun traitement spĂ©cifique, produit commercial ou service.
comment allez vous vivre durant la formation d aide soignante
Pourréaliser un bon entretien, il faut respecter un certain nombre de principes. Nous allons les décomposer en 3 phases : AVANT. PENDANT. APRES. AVANT. Il faut préparer cet entretien en vous informant sur plusieurs éléments : 1/ L'entreprise : Vous pouvez le faire par le biais des revues professionnelles, d'internet, de plaquettes
Votre livret 1 a Ă©tĂ© jugĂ© recevable et votre livret 2 a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©, place Ă  l’oral en vue d’obtenir une Validation des Acquis de l’ExpĂ©rience VAE. Voici quelques conseils, idĂ©es
 et retours d’expĂ©rience. L’oral VAE n’est pas une Ă©preuve de contrĂŽle des connaissances. Pour autant, dans les membres du jury, sont prĂ©sents des professionnels et des professeurs des matiĂšres de votre rĂ©fĂ©rentiel. Est-il imaginable qu’un professeur de droit ne vienne questionner vos connaissances en droit si cette matiĂšre fait partie intĂ©grante du rĂ©fĂ©rentiel ? La question ne sera pas une question purement contrĂŽle des connaissances mais une question ouverte vous invitant Ă  dĂ©montrer l’acquisition de connaissances via votre expĂ©rience professionnelle. Il est Ă  noter que les professeurs peuvent ĂȘtre dĂ©stabilisĂ©s par la VAE. En effet, les professeurs ont l’habitude d’évaluer les connaissances dans un systĂšme scolaire classique et Ă©valuer autrement, c’est se remettre en question. Tout au long de l’entretien, le jury va chercher Ă  comprendre, via vos explications, comment vous avez acquis vos compĂ©tences professionnelles. Le jury vĂ©rifiera votre capacitĂ© Ă  rĂ©pondre aux questions et jugera ainsi votre posture professionnelle. Plus le niveau du diplĂŽme est Ă©levĂ© et plus votre capacitĂ© d’analyse sera Ă©valuĂ©e par le jury. L’entretien a une durĂ©e variable selon le diplĂŽme visĂ© de 30 minutes Ă  1 heure. Les Ă©tapes pour se prĂ©senter en 10 minutes - cliquez sur la flĂšche La connaissance de son livret VAE Cela peut paraĂźtre Ă©vident mais il est toujours bon de rappeler des Ă©vidences. Vous devez connaĂźtre votre livret. ConnaĂźtre son livret, ce n’est pas l’apprendre par coeur, c’est se souvenir des activitĂ©s prĂ©sentĂ©s et des Ă©tudes de cas qui ont Ă©tĂ© dĂ©crites. ConnaĂźtre son livret c’est Ă©galement faire le lien entre son expĂ©rience et le rĂ©fĂ©rentiel mĂ©tier. ConnaĂźtre son livret c’est dĂ©montrer qu’il n’a pas Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par un tiers. ConnaĂźtre son livret c’est savoir dĂ©montrer votre capacitĂ© Ă  dĂ©contextualiser et recontextualiser vos compĂ©tences. Les questions Ă  prĂ©parer son oral VAE Tout comme pour un entretien d’embauche, il faut que vous prĂ©pariez des questions rĂ©currentes pourquoi avoir choisi de faire une VAE ? pourquoi avoir choisi ce diplĂŽme ? en quoi la VAE va vous apporter une plus-value ? Quel est votre objectif professionnel ? quelles sont les expĂ©riences marquantes de votre parcours professionnel ? vos compĂ©tences sont-elles transposables Ă  d’autres secteurs d’activitĂ© ? pourquoi avez-vous choisi de dĂ©crire ces activitĂ©s ? quels problĂšmes avez-vous rencontrĂ© dans la rĂ©daction de votre livret ? vos mĂ©thodes de travail sont-elles valables et pourquoi ? dĂ©veloppez un cas qui vous a posĂ© problĂšme dans votre expĂ©rience professionnelle, comment avez-vous surmontĂ© ce problĂšme ? La prĂ©paration de ces questions vous permettra d’arriver serein Ă  l’entretien et de conserver la maĂźtrise de ses Ă©motions. Cela vous permettra Ă©galement d’éviter de chercher vos mots et notamment de trouver les mots justes et adaptĂ©s. PrĂ©parer un argumentaire c’est faire preuve de professionalisme. PrĂ©parer son argumentaire, c’est vivre son entretien et ne pas le subir. Si vous intĂ©grez certaines de ces questions dans votre prĂ©sentation qui dĂ©marre l’entretien, elles ne seront pas posĂ©es. Les mĂ©thodes pour prĂ©parer son oral VAE Il ne faut pas hĂ©siter Ă  se filmer afin d’analyser ses mimiques » pour repĂ©rer les heu », les vides, les mots qui reviennent souvent
si vous voyez ce que je veux dire 😉 . Pensez Ă  solliciter votre entourage afin de tester votre prĂ©paration. Demandez leur d’ĂȘtre objectif votre posture fait-elle professionnelle ? Votre discours est-il fluide et comprĂ©hensible ? Les mots utilisĂ©s sont ils compris pour Ă©viter les abrĂ©viations ? Votre prĂ©sentation reflĂšte-t’elle votre parcours professionnel ? PrĂ©parer son oral peut Ă©galement passer par des mĂ©thodes de relaxation et/ou de communication. En effet, il est primordial de gĂ©rer son stress ou son dĂ©bit de parole. PrĂ©parer son oral c’est gagner en assurance. La prĂ©sentation vestimentaire Il n’est pas utile que vous portiez des vĂȘtements qui ne reflĂštent pas votre personnalitĂ©. Effectivement, il est de bon ton que vous portiez une tenue vestimentaire adaptĂ©e Ă  votre profession et qui montre au jury que vous attachez de l’importance Ă  cet entretien. Toutefois, Ă©vitez de porter des vĂȘtements qui sont Ă  l’opposĂ© de votre garde robe. Portez des vĂȘtements et des chaussures que vous avez dĂ©jĂ  portĂ©s, ainsi vous saurez si vous sentez Ă  l’aise. Pour une femme, si vous n’aimez pas les jupes, inutile de vous forcer, prĂ©fĂ©rez un pantalon qui vous sied et dans lequel vous vous sentez bien. Etre Ă  l’aise dans son corps est aussi important que de se sentir bien psychologiquement. Plus l’entretien est prĂ©parĂ© et plus il sera fluide et agrĂ©able, tant pour vous que pour le jury. Si le jury prend du plaisir Ă  vous Ă©couter, vous augmentez vos chances de rĂ©ussite Ă  moins d’ĂȘtre trĂšs Ă©loignĂ© du diplĂŽme Ă  valider !. En conclusion, prĂ©parez votre entretien ! Cet article n’augmentera pas mon chiffre d’affaire mais si chacun pouvait prendre conscience que prĂ©parer son entretien c’est respecter celui qui vous reçoit mais Ă©galement se respecter soi-mĂȘme, ce serait dĂ©jĂ  une victoire pour moi. Cependant, si vous n’avez pas de proche pour vous aider Ă  prĂ©parer votre oral ou si vous ne souhaitez pas effectuer cet exercice devant vos proches, je reste Ă  votre disposition pour Ă©tablir un devis personnalisĂ© vous pouvez m’envoyer une vidĂ©o et je vous envoie les points d’amĂ©lioration. nous rĂ©alisons un entretien via skype. Dans tous les cas, je vous souhaite une excellente rĂ©ussite professionnelle.
Vosfrais de scolaritĂ© sont couverts, Vous pouvez prĂ©tendre Ă  une aide Ă  la formation si vous ĂȘtes salariĂ© : le DIF (Droit Individuel Ă  la Formation), le *CIF (CongĂ© Individuel de Formation) ou le CFP (congĂ© formation professionnelle). Le CPF permet aux fonctionnaires de se former au cours de leur vie professionnelle.
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Levoyage humanitaire est trĂšs en vogue. Les volontaires qui participent Ă  ce type de voyage entendent aider les personnes dĂ©munies que l’on trouve en Afrique, en Asie et en AmĂ©rique latine essentiellement. Ce soutien s’adresse beaucoup aux enfants, mais aussi aux adultes victimes de divers traumatismes. Orphelins, enfants des rues
La formation aide soignante est nĂ©cessaire pour exercer dans un hĂŽpital. Si vous avez envie, comme moi, d’apprendre ce mĂ©tier, alors je vais vous expliquer en dĂ©tail en quoi consistent les diffĂ©rents cours qui vous seront donnĂ©s. Ils vous permettront ensuite d’intĂ©grer un hĂŽpital, et de travailler au cĂŽtĂ© des patients. Les matiĂšres enseignĂ©es pendant la formation aide soignante Cette formation sur deux ans se compose de plusieurs modules, notamment l’accompagnement d’un malade dans ses activitĂ©s quotidiennes, connaĂźtre l’état clinique d’une personne, les soins Ă  lui prodiguer, l’ergonomie, la communication avec les malades, mais Ă©galement l’hygiĂšne Ă  respecter dans un hĂŽpital, ainsi que l’organisation du travail. Pendant ces deux annĂ©es, vous serez amenĂ©e Ă  rĂ©aliser pas moins de 6 stages de 4 semaines. C’est une formation trĂšs professionnalisant, et vous serez propulsĂ© sur le terrain rĂ©guliĂšrement. De ce fait, vous saurez exactement comment agir dĂšs le premier jour de votre embauche. Si, comme moi, vous aimez travailler au contact des personnes physiquement dĂ©munies, et qui ont besoin d’une prĂ©sence rĂ©confortante, alors vous allez adorer ce mĂ©tier passionnant, mais qui peut parfois ĂȘtre dur.

Michel aide-soignant en pĂ©diatrie. Pourtant, nous accueillons de jeunes soignantes trĂšs motivĂ©es, super allantes, cortiquĂ©es c’est-Ă -dire qui posent de bonnes questions et refusent d’agir comme des exĂ©cutantes en se rĂ©fĂ©rant aux seules procĂ©dures sans se poser la question du pourquoi et, surtout, sans prendre en compte le patient, l’humain dans sa gĂ©nĂ©ralitĂ©.

Laissant une large place Ă  la pratique, la formation conduisant au DiplĂŽme d'Etat d'aide-soignant forme de futurs professionnels, capables d'assurer des activitĂ©s soin, et de prĂ©vention et d'Ă©ducation Ă  la apprend Ă  s’occuper de l'hygiĂšne et veiller au confort physique et moral des malades, en les aidant Ă  effectuer leur toilette et Ă  s’habiller. Il est formĂ© Ă  accompagner, dans leurs dĂ©placements, les personnes privĂ©es d'autonomie en les aidant Ă  s’asseoir, Ă  se nourrir et Ă  sortir de leur compĂ©tences s'Ă©tendent Ă  certaines tĂąches d'entretien comme le changement de la literie et du linge, ainsi que le nettoyage et le rangement des chambres et des espaces de l'aide-soignant n'est pas habilitĂ© Ă  dĂ©livrer de mĂ©dicaments, l’élĂšve est prĂ©parĂ© Ă  participer Ă  d'autres soins comme le changement de certains pansements, les prĂ©lĂšvements non stĂ©riles selles, urine 
, le changement de masque destinĂ© Ă  l’aide respiratoire, le renouvellement des poches sur colostomie cicatrisĂ©e, le lavage oculaire et l’instillation de collyre
. Il est capable de mesurer les paramĂštres vitaux saturation d’oxygĂšne, pression artĂ©rielle, tempĂ©rature, rythme respiratoire, mensurations en utilisant des outils spĂ©cifiques. Il apprend Ă  observer et participer Ă  l’évaluation de la douleur et du comportement des patients. Enfin, il acquiert les compĂ©tences nĂ©cessaires pour prendre part Ă  l’animation de groupe Ă  visĂ©e thĂ©rapeutique, et Ă  Ă©valuer la qualitĂ© des soins et les rĂ©ajuster si nĂ©cessairesLes instituts de formation sĂ©lectionnent sur dossier et entretien. Ils peuvent se regrouper au niveau rĂ©gional ou infrarĂ©gional pour constituer un jury. Les candidats doivent ĂȘtre ĂągĂ©s de 17 ans au moins Ă  la date d'entrĂ©e en formation.
InfirmiĂšres, aides-soignantes, caissiĂšres, enseignantes, aides Ă  la personne, personnel de nettoyage : c’est une bande de femmes qui fait tenir la sociĂ©tĂ© !
Publié le 4 Octobre 2013 in aide soignante, formation aide soignante, aide soignant, formation medicale Le métier d'aide soignante ne connait pas la crise et les offres d'embauches sont de plus en plus nombreuses. En effet , de nombreux patients apprécient la qualités des services proposés par des jeunes femmes bienveillantes et à l' formation d'aide soignante permet d'acquérir des compétences médicales mais aussi d'intégrer l'univers hospitalier qui est passionnant et aide soignante c'est s'assurer de pratiquer un métier dans lequel la routine n'existe pas. Un métier passionant Commenter cet article Retour à l'accueil
Aidepour la rĂ©alisation d'un pansement. Aide Ă  la toilette pour Ă©valuer les douleurs, et personne en fin de vie. Aide Ă  la pose d'une sonde Ă  demeure (je rassure le patient etc) Aide Ă  la pose d'une perfusion. Dans quel lieu ? (Quel type d’établissement ou de structure) Pour la situation 1 en service de Cardiologie soins continus. Les formations professionnelles sont essentielles pour un collaborateur cherchant Ă  monter en compĂ©tences. Accessible via la formation interne ou au travers de son compte personnel de formation CPF, elles peuvent lui permettre de – dĂ©velopper et accomplir son projet professionnel – obtenir une promotion – se rĂ©orienter en milieu de carriĂšre Les formateurs sont les clĂ©s de voĂ»te de la transmission de compĂ©tences. Ils doivent s’appuyer sur des techniques d’animation spĂ©cifiques. Nous vous proposons donc 8 clĂ©s Ă  utiliser avant, pendant et aprĂšs vos formations. Avant 1 DĂ©finir un objectif opĂ©rationnel avec la rĂšgle des 3 C L’objectif opĂ©rationnel, ou objectif pĂ©dagogique doit ĂȘtre quantifiable et Ă©valuable. Il est celui qui vous permettra de faire monter l’apprenant en compĂ©tences durant votre module de formation. DĂ©veloppĂ©e par Mager, la rĂšgle des 3C se dĂ©compose ainsi – Le comportement observable se formule avec un verbe d’action observable “l’apprenant sera apte à
”, “l’apprenant aura assimilĂ©â€Šâ€. Cependant, les verbes faisant appel Ă  une action non-observable tels que “savoir” ou “comprendre” sont Ă  proscrire. – Les conditions de rĂ©alisation vous permettent de prĂ©parer les contraintes que vous allez imposer aux apprenants. Elles peuvent s’exprimer de plusieurs maniĂšres temps, lieu et mĂ©thodes. Elles favorisent l’atteinte des objectifs de la formation par les apprenants. – Les critĂšres de rĂ©ussite sont des critĂšres d’évaluation qualitatifs ou quantitatifs. Ils donnent des prĂ©cisions sur le rĂ©sultat de l’apprentissage. Ex en une heure, dans le respect des consignes Ă©noncĂ©es etc
 2 SĂ©quencer la formation SĂ©quencer la formation en diffĂ©rents modules vous permettra de crĂ©er des conditions favorisant l’apprentissage. Vous maintiendrez l’attention de votre auditoire de maniĂšre efficace. La durĂ©e idĂ©ale d’une sĂ©quence est d’une heure et demie ce qui correspond Ă  notre capacitĂ© de concentration. Au-delĂ , le cerveau se fatigue, les apprenants se dispersent et les informations transmises ne sont pas retenues. Il est recommandĂ© de ne pas dĂ©passer 4 sĂ©quences par jour. Entre les sĂ©quences, en prĂ©sentiel ou lors de classes virtuelles, il est fortement conseillĂ© de prĂ©voir des temps de pause. Ces temps permettent aux apprenants de s’aĂ©rer l’esprit et de questionner le formateur. Ils peuvent revenir sur des points qu’ils n’ont pas compris ou sur lesquels ils souhaitent plus de prĂ©cisions. 3 Recueillir les attentes C’est un Ă©lĂ©ment clĂ© de la prĂ©paration de votre formation. Il vous permettra de vous situer face aux attentes de vos futurs apprenants. Vous pourrez vous assurer que vous ĂȘtes sur la mĂȘme longueur d’onde qu’eux et vĂ©rifier que les objectifs sont en adĂ©quation avec votre programme de formation. Pour ce faire, prĂ©parez un questionnaire de recueil des attentes pour savoir si l’apprenant a – dĂ©jĂ  suivi une formation sur la thĂ©matique abordĂ©e – s’il suit cette formation de son plein grĂ© ou si elle lui est imposĂ©e – ses attentes envers la formation Pendant 4 Utiliser la mĂ©thode SAVI Les sciences cognitives mettent en avant le fait qu’un environnement rassurant et valorisant est vecteur d’apprentissage. La mĂ©thode SAVI est un outil qui guide le formateur dans l’animation de sa session de formation. Elle lui permet d’avoir une attitude rassurante, aidante, empathique et valorisante envers les apprenants – SĂ©curiser matĂ©riellement et psychologiquement les apprenants en leur expliquant les objectifs et les enjeux. Pensez aussi Ă  lĂ©gitimer le droit Ă  l’erreur, Ă  valoriser la bienveillance et Ă  vous rendre disponible pour les participants. – Acteur de sa propre formation assurez-vous que les participants savent pourquoi ils prennent part Ă  cette formation. De plus, la mĂ©morisation de contenu est favorisĂ©e par l’action. N’hĂ©sitez pas Ă  crĂ©er un ou des espaces de participation et de coopĂ©ration. Ponctuez-les par un exercice d’application comme une Ă©tude de cas pour dĂ©velopper leur savoir-faire. – Valoriser libĂ©rez la parole et incitez les participants Ă  s’exprimer et Ă  Ă©changer pour apprendre dans un climat propice Ă  l’apprentissage. Le tout en instaurant un climat de confiance durant les diffĂ©rents types d’activitĂ©s, en reconnaissant leur expĂ©rience, sans jugement ni dĂ©nigrement. Pour ce faire, communiquer sur les rĂ©ussites, encourager et fĂ©liciter les apprenants – Impliquer assurez-vous que les participants sont conscients des apports de votre formation. Faites leur comprendre l’intĂ©rĂȘt qu’ils auront Ă  en atteindre les objectifs. Veillez donc Ă  faire le lien entre la formation, leurs missions potentielles et le terrain 5 Safe place et climat de confiance Peu importe que vous dispensiez une formation en prĂ©sentiel, une formation Ă  distance ou une formation hybride, transformez votre espace de formation en une safe place. Un apprenant en confiance est un apprenant qui s’exprimera et Ă©changera librement. Gardons en tĂȘte que la formation est avant tout un moment de partage et d’échange. Afin de crĂ©er ce climat positif, faites en sorte que les stagiaires apprennent Ă  se connaĂźtre. Pour cela, vous mettez en place des activitĂ©s interactives telles que l’icebreaker, qui permet de dĂ©tendre l’atmosphĂšre. Ensuite, fixez des rĂšgles de vivre ensemble oĂč respect et tolĂ©rance sont les maĂźtres mots. Les stagiaires l’auront ainsi en tĂȘte et se sentiront rassurĂ©s. Pour terminer, veiller Ă  vous rendre disponible, soyez chaleureux et Ă  l’écoute pour donner envie aux participants d’échanger avec vous. Si certains des stagiaires travaillent sur des sujets stratĂ©giques, n’hĂ©sitez pas Ă  mettre en place une politique de confidentialitĂ©. Certains apprenants se sentiront plus Ă  l’aise lors des Ă©changes. 6 Des outils pĂ©dagogiques riches et variĂ©s Proposer diffĂ©rents outils pĂ©dagogiques rendra votre formation plus intĂ©ressante. Les participants ne seront pas lassĂ©s Ă  cause d’une redondance des supports de formation. Il existe dĂ©sormais plĂ©thore de possibilitĂ©s, de mĂ©thodes pĂ©dagogiques efficaces pour rendre votre formation dynamique et enrichissante. – Les applications de prĂ©sentation comme Powerpoint, Prezi ou encore Google Slide vous permettent de diffuser un support original pour appuyer vos propos, qu’ils soient Ă©crits ou visuels. – SĂ©lectionnez des vidĂ©os, filmĂ©es par vous-mĂȘmes ou disponibles sur la toile Youtube, Dailymotion ou encore Vimeo. Elles appuient vos propos et ancrent les messages que vous souhaitez faire passer. Rappelez-vous, une image vaut 1000 mots. – Les applications d’engagement faciliteront l’acquisition du savoir via des rĂ©flexions communes, des moments d’échanges et d’évaluation. La plateforme Beekast comporte de nombreuses fonctionnalitĂ©s rĂ©pondant Ă  ces besoins. 7 Organiser les travaux de sous-groupes Au-delĂ  de 10 ou 20 personnes, il est difficile de mettre en place des activitĂ©s participatives. Attention au nombre de participants assistant Ă  votre formation. Diviser le groupe en sous-groupes orchestrera donc une fluidification des Ă©changes entre pairs. Ce sera bĂ©nĂ©fique pour la rĂ©alisation des actions de formation. De plus, les individus rĂ©flĂ©chiront ensemble Ă  un but commun. SollicitĂ©s par les autres, les stagiaires les plus timides ne resteront pas dans leur coin pendant les mises en situation. Finalement, c’est l’autonomie de l’ensemble des stagiaires qui sera dĂ©veloppĂ©e. L’esprit d’équipe sera encouragĂ© au travers des travaux collaboratifs. AprĂšs 8 Recueillir les avis des participants Dans une perspective d’amĂ©lioration continue de votre formation, recueillez les avis des stagiaires. Cette pratique vise Ă  Ă©valuer la satisfaction des stagiaires quant Ă  la formation suivie et mesurer leur degrĂ© de satisfaction. Vous pourrez ainsi identifier d’éventuels dysfonctionnements, dĂ©gager des axes d’amĂ©lioration et mettre en place des actions correctives. Éventuellement, vous pourrez identifier des besoins de formation non couverts par votre module. C’est aussi une maniĂšre de garder le contact avec les apprenants aprĂšs la formation. En conclusion Les animateurs ont des profils diffĂ©rents. Que ce soit une personne travaillant pour un organisme de formation ou un collaborateur formant ses collĂšgues, les enjeux restent les mĂȘmes. Vous devez rĂ©ussir votre sĂ©ance de formation pour rĂ©pondre aux attentes des apprenants et Ă  leurs besoins de formation. Au besoin, effectuez une formation de formateur.
Études Formations & Alternance Études, Formations & Alternance. Imprimer; Favoris; Partager. Avant le BAC. Études supĂ©rieures. Alternance. Formation professionnelle. Étudier avec un handicap. Les diplĂŽmes. Les Ă©coles se prĂ©sentent. Formations en alternance : consultez les offres des Ă©coles. Les Ă©coles se prĂ©sentent. ESLI PARIS . CFA Cerfal. AFTRAL. ISTEC, Ecole
Introduction 1 Si pendant longtemps, la qualitĂ© et la sĂ©curitĂ© des patients ont Ă©tĂ© considĂ©rĂ©es comme essentiellement une affaire de connaissances et de compĂ©tences individuelles et notamment d’expertise mĂ©dicale, il est aujourd’hui admis et reconnu que l’organisation des services, des Ă©quipes, la capacitĂ© des acteurs Ă  travailler ensemble efficacement sont indispensables pour la qualitĂ© des actes mĂ©dicaux et des soins et la sĂ©curitĂ© des patients. Le Programme National SĂ©curitĂ© des Patients PNSP prĂ©sentĂ© le 14 fĂ©vrier 2013 par le MinistĂšre de la santĂ© cible particuliĂšrement les Ă©vĂ©nements indĂ©sirables graves EIG et le retour d’expĂ©riences ainsi que la notion d’équipe, de culture de sĂ©curitĂ© partagĂ©e et de formation. C’est ce premier Ă©lĂ©ment, la notion d’équipe, que nous souhaitons dĂ©velopper et qui nous semble le socle, pour agir sur les leviers de la qualitĂ© des soins que sont l’échange d’information et le partage des savoirs. En effet, la coordination des professionnels du secteur de la santĂ© autour du patient requiert une forte et constante collaboration Cordier, 2009. Ainsi le dossier du patient est conçu comme un outil non seulement de traçabilitĂ© mais Ă©galement comme un outil pluridisciplinaire permettant la concertation autour du patient. 2 Pour la Haute AutoritĂ© de SantĂ© HAS, l’équipe est un groupe de professionnels qui s’engagent Ă  travailler ensemble autour d’un projet commun centrĂ© sur le patient. L’équipe se compose de professionnels avec des compĂ©tences complĂ©mentaires dont le patient a besoin » [4]. Xyrichis et Ream 2008 proposent une dĂ©finition du travail en Ă©quipe de soins comme un processus dynamique impliquant deux professionnels du soin ou plus avec des connaissances complĂ©mentaires et des compĂ©tences, partageant des objectifs mĂ©dicaux et de soins communs et exerçant des efforts mentaux et physiques concertĂ©s en Ă©valuant et organisant les soins aux patients. Estryn-BĂ©har et Le Nezet 2006, prĂ©cisent une Ă©quipe n’est pas un simple cĂŽtoiement hiĂ©rarchique de personnes Ɠuvrant dans diffĂ©rentes disciplines pour dĂ©livrer des soins aux patients. Une Ă©quipe soignante est d’abord le fruit d’un fonctionnement collectif ». Ainsi nous souhaitons identifier les caractĂ©ristiques d’une bonne ou d’une vraie Ă©quipe, comprendre ce qui fait Ă©quipe notamment un projet commun centrĂ© sur le patient, partage des objectifs mĂ©dicaux et de soins communs et son fonctionnement. 3 L’étude porte donc sur l’équipe, son organisation et son fonctionnement ; ainsi nous nous interrogerons sur les caractĂ©ristiques de la bonne Ă©quipe » au sein de trois services de deux Ă©tablissements de santĂ© et verrons en quoi le travail d’équipe est diffĂ©rent. Les trois cas illustrent des situations de rĂ©ussites et d’échecs. L’objectif Ă©tant d’identifier ce qui fait Ă©quipe dans le but de dĂ©velopper le management des Ă©quipes de soins. AprĂšs la revue de littĂ©rature, nous prĂ©senterons la mĂ©thodologie de l’étude et les terrains de la recherche. Les rĂ©sultats ont portĂ© sur l’organisation des services, sur les relations entre les professionnels qui composent les Ă©quipes au sein des services. Nous discuterons ensuite les rĂ©sultats au regard du cadre d’analyse de l’étude. 1 – Le travail en Ă©quipe en Ă©tablissements de santĂ© quelle organisation ? 4 La revue de littĂ©rature sur les Ă©quipes et notamment dans le contexte hospitalier nous a conduits Ă  structurer des Ă©lĂ©ments de synthĂšse issus de notre problĂ©matique autour de quatre points l’équipe comme un collectif, le travail en Ă©quipe, gĂ©rer les interdĂ©pendances au sein du collectif ; le soutien et la confiance au sein de l’équipe. Enfin, nous nous intĂ©resserons au rĂŽle du cadre hospitalier en tant qu’animateur d’équipe. – L’équipe, un collectif, une communautĂ© ? 5 Les termes d’équipe soignante et de collectif soignant sont relativement Ă©quivalents. Pour Beaucourt et Louart 2011, dans les Ă©tablissements de santĂ©, les acteurs constituent en gĂ©nĂ©ral des collectifs soignants, c’est-Ă -dire des groupes de travail fonctionnels incluant une ou plusieurs catĂ©gories de professionnels au sein de la mĂȘme organisation. Une mĂȘme personne peut appartenir Ă  plusieurs collectifs. Si les liens sont forts, on observe un sentiment d’appartenance communautaire, qui s’exprime par des reprĂ©sentations communes de l’action collective Ă  travers ses buts ou ses valeurs ». La notion de communautĂ© est Ă©galement utilisĂ©e. Le travail en Ă©quipe consiste Ă  faire ensemble, entre membres d’une communautĂ© soignante Ă©largie, mais il s’agit aussi de collaborer, d’expliquer, de rendre compte, sans que les professionnels ne soient prĂ©parĂ©s Claveranne et Vinot, 2004. Le partage se dĂ©cline sous diffĂ©rentes formes de rĂ©unions groupe de parole, groupe interdisciplinaire, rĂ©union d’équipe, staff, mini staff, transmissions. Ces diffĂ©rents moments sont totalement institutionnalisĂ©s et bien balisĂ©s. En effet, il apparaĂźt que le travail d’équipe correspond Ă  un ensemble de cognitions, d’attitudes et de comportements inter-reliĂ©s contribuant aux processus dynamiques de l’activitĂ© » Hackman, 1990, p. 3. Comme l’indiquent Baret, Vinot et Dumas 2008, un repositionnement des mĂ©tiers traditionnels de l’hĂŽpital en mettant au cƓur la relation coordination », coopĂ©ration », collaboration » 
 s’impose aujourd’hui, dans la mesure oĂč tous expriment l’idĂ©e commune de mise en relation, de travail en commun lĂ  oĂč la spĂ©cialisation Ă©tait une des rĂ©fĂ©rences majeures Ă  la qualification des mĂ©tiers hospitaliers, l’exigence de coopĂ©ration a pris le pas ». Si la coopĂ©ration constitue l’une des valeurs centrales » de l’hĂŽpital, un modĂšle de bon fonctionnement » de l’institution Gonnet et Lucas, 2003, dans les faits, on observe de nombreux cloisonnements, particularismes, spĂ©cialisations. La coordination des membres au sein des Ă©quipes peut s’avĂ©rer difficile, coĂ»teuse et nĂ©cessitant des rĂšgles. ChĂ©dotel et Krohmer 2014, citent Pinto et ses coauteurs 1993 qui distinguent notamment deux niveaux des rĂšgles propres aux Ă©quipes soignantes certaines traversent les niveaux hiĂ©rarchiques rĂšgles organisationnelles, et d’autres guident localement l’équipe dans son action rĂšgles de l’équipe. Leur enquĂȘte qualitative met en Ă©vidence un lien positif entre les rĂšgles de l’équipe et la collaboration ; la dĂ©centralisation de rĂšgles organisationnelles gĂ©nĂ©riques permet aussi de rĂ©guler les comportements dans les Ă©quipes ». Les rĂšgles de fonctionnement et d’organisation du travail sont fondamentales pour garantir ces interdĂ©pendances et permettre l’échange d’informations d’ordre mĂ©dical, sur les soins, le comportement du patient. – Le travail d’équipe, gĂ©rer les interdĂ©pendances au sein du collectif 6 Wildman et ses coauteurs 2012 dressent la liste des caractĂ©ristiques d’une Ă©quipe et mettent au premier plan l’interdĂ©pendance des tĂąches, suivie du rĂŽle des membres, le leadership, la communication, la rĂ©partition de l’équipe dans l’espace, la durĂ©e de vie des Ă©quipes. L’interdĂ©pendance des tĂąches induit la dĂ©pendance des membres. Pour Schweyer 2010, les professionnels sont d’autant plus dĂ©pendants les uns des autres que le mouvement de spĂ©cialisation s’accentue et que les frontiĂšres entre spĂ©cialitĂ©s, autres professions de santĂ© et nouveaux mĂ©tiers » sont instables. La dĂ©lĂ©gation des compĂ©tences est aussi Ă  l’ordre du jour. Elle interroge directement l’identitĂ© des mĂ©decins et la dĂ©finition de leur vrai mĂ©tier », mais aussi celle des infirmiĂšres soucieuses d’ĂȘtre reconnues comme des partenaires Ă  part entiĂšre et non comme de simples exĂ©cutantes. Les aides-soignants AS, qui font le sale boulot » et que Arborio 2001 qualifie de personnel invisible, cherchent Ă  investir l’espace des relations avec les malades, au prix parfois d’une tension avec les infirmiĂšres. 7 L’organisation du travail des soignants est fortement dĂ©terminĂ©e par la place » du mĂ©decin au sein du service. O’Leary, Motensen et Woolley 2011 prĂ©sentent quatre interventions jugĂ©es efficaces pour amĂ©liorer le travail d’équipe Ă  l’hĂŽpital, sans toutefois les Ă©valuer la localisation des mĂ©decins affectĂ©s au sein des services plus de proximitĂ© physique et qui accroĂźt la frĂ©quence des interactions entre mĂ©decins et infirmiĂšres, des outils de communication tels que des formulaires d’objectifs de soins quotidiens et des checklists notamment pour les opĂ©rations chirurgicales qui permettent de structurer la discussion entre les membres de l’équipe, la formation au travail d’équipe sur la connaissance des principes du travail d’équipe, les attitudes favorables au travail d’équipe et la culture de sĂ©curitĂ©, les rĂ©unions interdisciplinaires, en particulier lorsque les Ă©quipes sont Ă©parpillĂ©es dans diffĂ©rents lieux. Le positionnement physique des mĂ©decins peut fortement dĂ©terminer l’activitĂ© des autres acteurs compte tenu des interdĂ©pendances nĂ©cessaires entre eux. 8 Dans leur Ă©tude sur les relations hiĂ©rarchiques dans les Ă©tablissements de santĂ©, Jounin et Wolf 2006, prĂ©cisent que les InfirmiĂšres DiplĂŽmĂ©es d’Etat IDE sont collectivement subordonnĂ©es aux consignes des mĂ©decins et organisent leur travail Ă  partir d’une sĂ©rie d’instructions issues du corps mĂ©dical ». Les auteurs poursuivent en analysant les relations IDE et AS qui sont de type dĂ©lĂ©gation. L’IDE dĂ©lĂšgue une partie de ses tĂąches Ă  l’AS, en retour l’AS est sous la responsabilitĂ© de l’IDE. L’IDE peut le faire » car les tĂąches de l’AS sont de son propre rĂŽle mais elle peut ainsi le commander » Jounin et Wolf, 2006, p. 118. Le rapport prĂ©cise que le degrĂ© d’acceptation des consignes donnĂ©es par les IDE varie selon les personnalitĂ©s des IDE et AS, selon les orientations et le style de gestion du cadre infirmier. La dĂ©lĂ©gation des tĂąches est une forme de dĂ©lĂ©gation oĂč aide et contrĂŽle sont Ă©troitement associĂ©s Douguet et Munoz, 2005. Acker 2012, s’est intĂ©ressĂ©e Ă  la redistribution des tĂąches entre AS et IDE, Praticien Hospitalier et IDE. Les AS sont de plus en plus associĂ©es Ă  la gestion des dossiers, des flux et peuvent seconder les IDE dans leurs tĂąches. Les IDE attendent des mĂ©decins une rĂ©activitĂ© plus grande pour ajuster une prescription par exemple ». Castra 2000 observe aussi une grande proximitĂ© entre IDE et mĂ©decins dans ces services en lien avec des objectifs partagĂ©s valeur centrale accordĂ©e au bien-ĂȘtre du malade. La coopĂ©ration se concrĂ©tise dans la collaboration entre les diffĂ©rentes catĂ©gories, laquelle vient redĂ©finir les frontiĂšres entre les professionnels division souple du travail, chevauchement des tĂąches, proximitĂ© IDE – AS Ă  travers le travail en binĂŽme marquĂ© ici par une moindre distinction des tĂąches, ce qui contribue Ă  revaloriser le travail de l’AS. Les rĂ©sultats confirment le besoin de coopĂ©ration, de mise en relation et de partage signalĂ©s par Baret, Vinot et Dumas 2008. Enfin des travaux ont mis en Ă©vidence les difficultĂ©s Ă  mener un travail d’équipe. Ainsi selon Estryn-Behar et le Nezet 2006, de nombreux handicaps rendent difficile un travail d’équipe de haut niveau la grande taille des Ă©quipes, le manque de familiaritĂ©, l’instabilitĂ© des soignants et des affectations, l’absence d’objectif commun sont des handicaps rĂ©currents dans les structures de soins classiques. Les auteurs soulignent Ă©galement l’impact de l’inadĂ©quation des locaux de travail ». – Le soutien, facteur de cohĂ©sion et de confiance au sein de l’équipe 9 Pour Langevin 2004 qui s’est intĂ©ressĂ© aux facteurs de performance des Ă©quipes du point de vue des managers pour diffĂ©rents types d’équipes, les facteurs informels sont jugĂ©s plus essentiels que les facteurs formels. Il montre ainsi que la clartĂ© des objectifs mais surtout les relations au sein de l’équipe marquĂ©es par la confiance et l’ambiance sont importantes. Pour Estryn-Behar et Le Nezet 2006, p. 12-13, le support de collĂšgues, de cadres et de mĂ©decins avec lesquels on a l’habitude de travailler rĂ©duit l’incertitude et les interruptions, car il permet la connaissance spĂ©cifique de l’utilisation des Ă©quipements et des particularitĂ©s des rĂ©ponses aux questions des patients souffrant d’une pathologie donnĂ©e. Le soutien et la solidaritĂ© sont des conditions favorables pour amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© et la sĂ©rĂ©nitĂ© des soignants, et la qualitĂ© du travail qu’ils rĂ©alisent ». Le Lan et Baubeau 2004, insistent Ă©galement sur le soutien apportĂ© La possibilitĂ© d’obtenir du soutien au sein du collectif de travail, voire Ă  l’extĂ©rieur, constitue un Ă©lĂ©ment susceptible de contrebalancer une charge mentale Ă©levĂ©e. L’aide apportĂ©e par la hiĂ©rarchie, le personnel mĂ©dical et les collĂšgues ainsi que la frĂ©quence des situations difficiles oĂč l’on est obligĂ© de se dĂ©brouiller seul, reflĂštent l’existence ou non de ce soutien ». Le comportement de soutien apparaĂźt dĂ©terminant au sein des collectifs soignants. Les travaux de Ruiller 2012, sur le soutien en contexte d’hĂŽpital entreprise » montrent l’importance de la composante socio-Ă©motionnelle et la co-existence d’un soutien professionnel » et d’un soutien Ă  la sphĂšre personnel » de l’individu, dont l’expression se fait par l’ouverture aux autres, par l’empathie et par la transmission d’émotions positives ». Enfin signalons que des travaux ont Ă©galement montrĂ© qu’un groupe trop soudĂ© peut ĂȘtre moins performant. Peneff 1992, et observe les pratiques de solidaritĂ©, de cohĂ©sion au sein d’un service d’urgences. Le travail collectif est facilitĂ© par la connaissance mutuelle des caractĂ©ristiques de chacun tempĂ©raments, compĂ©tences, prĂ©fĂ©rences. Toutefois la direction souhaite au contraire la rotation au sein des Ă©quipes pour Ă©viter la constitution de blocs trop soudĂ©s ». L’intensitĂ© de la coopĂ©ration au niveau du service referme le groupe sur lui-mĂȘme et dĂ©tourne des problĂšmes parallĂšles et de la recherche de solutions collectives Ă  des revendications gĂ©nĂ©rales ». – Le rĂŽle du cadre hospitalier, l’animateur de l’équipe ? 10 La crĂ©ation et le dĂ©veloppement d’un collectif sont le fruit d’un rĂ©el travail de la part de l’ensemble des membres de l’équipe et de l’encadrement de proximitĂ©. Pour Bourret 2012, et qui a Ă©tudiĂ© le rĂŽle du cadre de santĂ© L’activitĂ© des cadres est par nature un travail d’articulation
, de mise en relation des logiques, des groupes et des personnes ».[..] mais les rĂ©fĂ©rents de l’action ont changĂ© et leur activitĂ© est reconfigurĂ©e par les nouveaux modes d’organisation ». L’encadrement a une fonction de lien social, son rĂŽle ne consiste pas seulement Ă  relayer l’information, mais Ă  relier des hommes, des mondes sociaux de plus en plus Ă©clatĂ©s ». Si le cadre de santĂ© assure la gestion administrative, la gestion des flux de biens matĂ©riels et immatĂ©riels intĂ©grant les soins, les hommes et leurs compĂ©tences, les entrĂ©es et les sorties de patients, il a en plus un rĂŽle attendu de leader lui confĂ©rant dĂšs lors, une posture sensĂ©e ĂȘtre plus managĂ©riale que technique Dumas, Ruiller, 2013. Ainsi le cadre va circuler dans l’unitĂ©, passer d’une activitĂ© de lecture de dossier Ă  la vĂ©rification de la prĂ©sence de matĂ©riel, au tour des malades » dans leur chambre. La communication est construite dans le mouvement, dans les alĂ©as de la rencontre Ă  travers des parcours dans l’unitĂ©. Inversement la communication gĂ©nĂšre de nouveaux mouvements. MĂȘme lorsqu’il est immobile lors d’une activitĂ© staff, travail sur son poste informatique il est potentiellement mobile, n’importe quelle personne pouvant venir le dĂ©ranger » Bourret, 2004, p. 4. Dumas et Ruiller 2013 montrent que l’élargissement des rĂŽles du cadre est relatif Ă  son implication dans l’équipe et plus gĂ©nĂ©ralement, par rapport aux membres de l’institution et ce, en soulignant l’énergie permanente qu’il dĂ©ploie dans les dĂ©cloisonnements interprofessionnels, inter-statutaires et interpersonnels. Toutefois, l’alimentation des machines de gestion » au sens de Berry, 1983 bride l’exercice d’animation du collectif et par consĂ©quent, l’expression des savoirs faire communicationnels » des managers de proximitĂ© hospitaliers Detchessahar et GrĂ©vin, 2009. 2 – La mĂ©thodologie de la recherche 11 Dans le cadre d’une Ă©tude menĂ©e pour la Haute AutoritĂ© de la SantĂ©, sur le thĂšme Management, GRH et qualitĂ© des soins Ă  l’hĂŽpital, nous sommes intervenus dans un centre hospitalier CH, au sein d’un service de mĂ©decine interne MI de 58 lits, d’un service d’urgences et d’une unitĂ© d’hospitalisation de courte durĂ©e UHCD de 6 lits. Cette unitĂ© accueille, pour une durĂ©e de 24 Ă  48 heures, des patients provenant majoritairement du service d’urgences situĂ© Ă  proximitĂ©. Par ailleurs, nous sommes intervenus dans un autre Ă©tablissement, une clinique mutualiste CM au sein du service d’oncologie. Le recueil de donnĂ©es a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© entre la fin de l’annĂ©e 2011 et le dĂ©but de l’annĂ©e 2012 au sein des 2 Ă©tablissements retenus. La mĂ©thodologie des cas multiples approfondis a Ă©tĂ© utilisĂ©e Yin, 1984. Parmi les six cas approfondis rĂ©alisĂ©s nous avons retenu trois cas de services qui prĂ©sentent des fonctionnements diffĂ©rents, notamment un service conflictuel, un service avec un fonctionnement vertueux et un service avec un fonctionnement perfectible. 12 La mĂ©thodologie adoptĂ©e dans le cadre de cette Ă©tude Ă©tait essentiellement qualitative et inductive. Notre questionnement repose sur les principes issus de grounded theory Glaser et Strauss, 1967. Cela veut dire que nous favorisons l’immersion dans le terrain pour reconstruire aprĂšs exploitation le modĂšle d’analyse. L’investigation de terrain a dĂ©butĂ© par une enquĂȘte exploratoire. Cette prĂ©-enquĂȘte reposait sur l’usage combinĂ© de deux techniques de recueil de donnĂ©es l’entretien et l’observation directe. Une premiĂšre sĂ©rie d’entretiens de 1 Ă  2 heures entiĂšrement retranscrits a Ă©tĂ© menĂ©e auprĂšs des personnels de direction et d’encadrement supĂ©rieur plus particuliĂšrement concernĂ©s par les questions relatives Ă  la qualitĂ© et aux ressources humaines au sein de leur Ă©tablissement. Ces premiers entretiens avaient pour objectif de prendre connaissance du contexte de l’établissement organisation, spĂ©cificitĂ©s, Ă©volutions rĂ©centes, etc., de la politique d’amĂ©lioration de la qualitĂ© propre Ă  l’établissement, Ă  travers son expĂ©rience des procĂ©dures d’accrĂ©ditation et de certification achevĂ©es ou en cours. A la suite de ces premiĂšres entrevues, nous avons rĂ©alisĂ© des observations de nature exploratoire au sein des services. Les sĂ©quences d’observation ont Ă©tĂ© programmĂ©es de maniĂšre Ă  reconstituer in fine une semaine complĂšte d’activitĂ©, ce qui nous a conduits Ă  ĂȘtre prĂ©sents dans les lieux au cours des diffĂ©rents jours de la semaine, mais aussi le week-end et la nuit. Au total, ce sont prĂšs de 120 heures d’observation qui ont Ă©tĂ© ainsi rĂ©alisĂ©es au sein des services retenus. Ces premiĂšres observations Ă©taient assez larges et visaient principalement Ă  situer la nature du contexte Ă©tudiĂ© configurations spatiales et matĂ©rielles, modalitĂ©s de fonctionnement et d’organisation, etc., ainsi que l’activitĂ© quotidienne de l’unitĂ© contenu du travail, rĂ©partition des tĂąches entre les diffĂ©rentes catĂ©gories professionnelles, savoirs et savoir-faire mobilisĂ©s par les soignants, relations de travail, interactions des professionnels avec les malades et les familles, etc. Enfin des entretiens ciblĂ©s sur l’usage du dossier du patient durĂ©e moyenne de 1h15 – retranscrits ont Ă©tĂ© menĂ©s avec des volontaires appartenant aux diffĂ©rentes catĂ©gories professionnelles de l’équipe de soins. Tableau 1 Professionnels rencontrĂ©s en entretiens Professionnels rencontrĂ©s en entretiens 13 Les services sĂ©lectionnĂ©s durant notre approche exploratoire, outre les dimensions proprement organisationnelles composition du personnel, nombre de lits, horaires, etc., se singularisent par rapport au travail Ă  accomplir. Des services oĂč le rythme de travail est plus soutenu et oĂč le profil des patients relĂšve plutĂŽt d’un traitement ponctuel alors que d’autres services se caractĂ©risent par un rythme plus rĂ©gulier et oĂč le profil des patients conduit les membres du personnel Ă  adopter d’autres maniĂšres de procĂ©der aux soins. Les trois services que nous prĂ©sentons voir annexe 1 rĂ©pondent Ă  nos critĂšres de sĂ©lection dĂ©finis niveau de programmation de l’activitĂ©, place de la technique dans le soin, composition des Ă©quipes et diversitĂ© du profil des patients dans le but d’avoir des services relativement diffĂ©rents. 14 La rĂ©alisation des entretiens et des observations centrĂ©s sur les pratiques professionnelles et le fonctionnement quotidien des Ă©quipes de travail s’est appuyĂ©e sur plusieurs grilles de recueil des donnĂ©es guides d’entretien exploratoire et approfondi, grilles d’observation exploratoire et systĂ©matique. Les deux grilles exploratoires ont Ă©tĂ© construites Ă  partir de la revue de littĂ©rature Vega, 2000 et les deux grilles de recueil systĂ©matique et approfondi ont intĂ©grĂ©, en complĂ©ment de ces Ă©lĂ©ments, des items ayant Ă©mergĂ© au cours de la phase exploratoire. Ainsi les caractĂ©ristiques des Ă©quipes identifiĂ©es dans la revue de littĂ©rature sont la conception du soin partagĂ©e, les rĂšgles d’équipe et organisationnelles, la stabilitĂ© de l’équipe, l’interdĂ©pendance, le rĂŽle des membres, le rĂŽle du cadre de santĂ©, la communication, l’esprit d’équipe. L’ensemble des informations a donnĂ© lieu Ă  une exploitation de contenu thĂ©matique transversale aux 3 services Ă©tudiĂ©s dĂ©bouchant sur notre analyse de cas. 3 – Les rĂ©sultats de la recherche 15 Les donnĂ©es recueillies ont permis de caractĂ©riser l’organisation du service, d’identifier les relations de travail avec et entre les acteurs pĂ©riphĂ©riques les mĂ©decins, le cadre de santĂ©, les Ă©quipes soignantes centrĂ©es sur l’activitĂ© de travail et donc les modes de coordination tableau 2. Nous reprendrons ici les modes de coordination au sein des Ă©quipes, pour prĂ©senter les rĂ©sultats de l’analyse des caractĂ©ristiques du fonctionnement des Ă©quipes. Tableau 2 Organisation et modes de coordination au sein des services Organisation et modes de coordination au sein des services – Les modes de coopĂ©ration au sein des Ă©quipes 16 En MI, la rĂ©organisation du service et le doublement de la capacitĂ© en lits renforcent chez les soignants le sentiment de devoir travailler vite, d’ĂȘtre au chrono ». La coopĂ©ration peut ĂȘtre perçue comme impossible ou difficile dans un tel contexte oĂč les conditions de travail sont dĂ©gradĂ©es et en particulier le rythme de travail est accru. Par ailleurs une division du travail plus accentuĂ©e a rendu le partage des tĂąches entre IDE et AS potentiellement plus conflictuel. En journĂ©e, les IDE et AS travaillent sĂ©parĂ©ment et ne fonctionnent pas en binĂŽme. Elles estiment qu’un travail en binĂŽme impose d’avoir plus de personnel ou moins de patients. Les ASH et AS ne travaillent pas davantage en binĂŽme. J’essaie quand mĂȘme d’aller voir les AS mais bon, elles font ce qu’elles ont Ă  faire, on fait ce qu’on a Ă  faire » ASH. 17 Aux urgences du CH, les IDE et les AS travaillent en binĂŽme lorsqu’elles sont affectĂ©es Ă  l’accueil des patients. Le plus souvent l’accueil est assurĂ© par l’une ou l’autre de ces professionnelles en fonction de leurs disponibilitĂ©s respectives. Les autres tĂąches sont partagĂ©es entre les diffĂ©rentes catĂ©gories professionnelles. En revanche, les Ă©quipes ont la particularitĂ© d’ĂȘtre mutualisĂ©es entre l’UHCD et les urgences Ă  l’exception des mĂ©decins trois d’entre eux Ă©tant attitrĂ©s Ă  l’UHCD. Ainsi, les IDE alternent 6 semaines de travail en UHCD et 7 semaines aux urgences. Cette organisation permet des remplacements mutuels on est tous interchangeables » dit un agent Ă  ce propos. Ces modalitĂ©s semblent ĂȘtre apprĂ©ciĂ©es par l’ensemble des professionnels parce que cela Ă©vite de tomber dans la routine ». Par ailleurs, dans ce service, il n’existe pas d’équipe dĂ©diĂ©e au travail de nuit. Faute de volontaires, toutes les 6 semaines, les personnels doivent travailler 5 nuits au cours d’une pĂ©riode d’une quinzaine de jours. D’aprĂšs le chef de service, ce fonctionnement est positif car la routine de nuit est toxique pour les Ă©quipes » ambiance particuliĂšre, coupure avec l’équipe de jour, absence d’encadrement, etc.. Pour autant, cette alternance peut ĂȘtre vĂ©cue plus difficilement par les paramĂ©dicaux les nuits reviennent souvent », mĂȘme si ceux-ci en soulignent aussi les avantages on est plus souvent chez nous qu’au travail ». Ces spĂ©cificitĂ©s organisationnelles favorisent les pratiques de coopĂ©ration au sein de l’équipe Ă©largie. Les observations menĂ©es in situ dans le service conduisent Ă  souligner le caractĂšre habituel de ces pratiques. A cet Ă©gard, de nombreuses formes d’entraide informelle ont pu ĂȘtre repĂ©rĂ©es entre les personnels de deux unitĂ©s une nuit, une IDE de l’UHCD est, par exemple, venue solliciter ses collĂšgues des urgences pour l’aider Ă  prendre en charge un malade dont l’état s’aggravait. Ces formes de coopĂ©ration, Ă©voquĂ©es en termes de coups de main », s’observent Ă©galement au sein d’une mĂȘme unitĂ© par exemple, l’équipe de jour peut rester sur place un peu plus longtemps que le prĂ©voit le planning afin d’épauler l’équipe de nuit qui vient prendre la relĂšve ». Enfin, ces pratiques dĂ©passent les cloisonnements professionnels lorsqu’une IDE prĂ©pare le transfert d’un malade, la secrĂ©taire de l’UHCD peut se charger de photocopier le dossier du patient afin de l’avancer dans son travail. 18 A la CM, on note une proximitĂ© et une facilitĂ© d’échange entre les Ă©quipes, au sein des Ă©quipes, et entre Ă©quipe de soins et Ă©quipe mĂ©dicale. MĂȘme si c’est le mĂ©decin qui dĂ©cide, il fait participer tout le monde autour des notions de concertation, implication. Le mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste contribue Ă  mettre en place au sein du service un mode organisationnel fondĂ© sur des mĂ©canismes de coordination coopĂ©rative, impliquant l’ensemble des Ă©quipes de soins. Ces Ă©quipes font preuve d’une vraie volontĂ© de partage des informations sur les patients, d’apprentissage et d’absence de rĂ©sistance Ă  la mise en place de programmes d’amĂ©lioration de la qualitĂ© des soins. Ces programmes s’appuient aussi sur l’engagement de la direction et notamment sur l’implication du CS afin de mobiliser toutes les Ă©quipes de soins. Il ressort de l’étude que l’avis du mĂ©decin tient compte de l’avis du patient, de la personne de confiance si le patient ne peut pas s’exprimer, de la famille du patient, des causes de la maladie, de l’état de santĂ© actuel, de l’avis du mĂ©decin rĂ©fĂ©rent, du mĂ©decin traitant, l’avis de l’équipe pluridisciplinaire assistante sociale, psychologue 
, soit un souci de chercher toutes les informations pour le bien du patient. 19 Au service de MI, l’absence d’un directeur des soins au sein de l’établissement a positionnĂ© le cadre de proximitĂ© comme responsable des problĂšmes organisationnels, ce qui a gĂ©nĂ©rĂ© de l’épuisement pouvant expliquer l’arrĂȘt maladie d’un cadre. Au plus fort du conflit, le personnel, le tiers du service, est descendu en dĂ©lĂ©gation voir le DRH et le directeur gĂ©nĂ©ral. Les cadres ont ressenti cela comme une trahison une des cadres Ă©tant d’ailleurs en arrĂȘt maladie depuis cette date. Pour la cadre en activitĂ©, c’était extrĂȘmement violent et ça s’est fait Ă  notre insu », c’était un mal-ĂȘtre Ă©vident parce qu’ils ont Ă©tĂ© traumatisĂ©s par ce qui s’est passĂ© ici, ce dĂ©mĂ©nagement s’est fait Ă  l’arrache ». Nous qualifions cette Ă©quipe de soins de dysfonctionnelle. 20 La coopĂ©ration entre les membres des Ă©quipes de l’UHCD et des urgences contribue Ă  entretenir un sentiment de satisfaction au travail au sein de l’équipe. Les diffĂ©rents professionnels des urgences expriment leur contentement Ă  exercer dans un service au sein duquel les soins sont variĂ©s et qui leur offre la possibilitĂ© d’ĂȘtre polyvalents ». D’ailleurs, selon la CS, tous ces agents ont choisi de venir travailler dans ce secteur et constate, de fait, qu’ ils sont heureux au travail ». L’ensemble des professionnels partagent Ă©galement le sentiment de faire du bon travail ». La qualitĂ© du travail produit par l’équipe est reconnue collectivement sur la base d’un certain nombre d’indicateurs communs. Ainsi, les professionnels soulignent que dans leur » service, l’accueil et l’évaluation des patients sont extrĂȘmement rapides, dĂšs le premier coup de sonnette », tout comme leur prise en charge, qui peut intervenir sans que ceux-ci n’aient eu besoin de patienter en salle d’attente. Les performances de leur service » sont rĂ©guliĂšrement comparĂ©es Ă  celles des autres services d’urgences du dĂ©partement et caractĂ©risĂ©es positivement. Nous qualifions cette Ă©quipe d’assez bonne Ă©quipe. 21 A la CM, les Ă©quipes sont composĂ©es d’une IDE, une AS, assistĂ©es d’une ASH en journĂ©e. Le travail en binĂŽme conduit Ă  s’aider et Ă  une forme d’enrichissement du travail. Le travail dans le service d’oncologie est motivant pour les AS le travail ici est plus intĂ©ressant par rapport aux soins de suite oĂč on fait un travail plus simple, ça fait un peu maison de repos ou gĂ©riatrie, les patients ne sont pas toujours agrĂ©ables. En plus, les IDE ne nous laissent pas faire certaines tĂąches. Ici au contraire, on peut aider les IDE » AS. De mĂȘme, les ASH ont une perception trĂšs positive de leur travail et sentent qu’elles contribuent au confort des patients et Ă  la qualitĂ© des soins. Toutes les ASH disent prĂ©fĂ©rer travailler dans les deux secteurs de l’oncologie C’est plus riche, on sent qu’on fait partie de l’équipe, on aide les patients pour se lever, changer de position, 
 ». Cette Ă©quipe peut ĂȘtre dĂ©signĂ©e comme la bonne Ă©quipe. – Le rĂŽle fĂ©dĂ©rateur du cadre de santĂ© et parfois du mĂ©decin 22 Au service de MI, la CS fait Ă©tat d’une perte de proximitĂ© entre elle et l’équipe et se donne pour mission de donner du sens au travail. La CS tente d’insuffler un esprit d’équipe alors mĂȘme que son apparent manque de moyens Ă  rĂ©soudre les problĂšmes tend Ă  gĂ©nĂ©rer des conflits internes. Sa capacitĂ© Ă  crĂ©er une dynamique de groupe est remise en cause. Avec l’aide de la cadre supĂ©rieure de santĂ©, elle tente de crĂ©er du lien entre les membres de l’équipe. 23 Au service des urgences, la CS cherche Ă  insuffler un mĂȘme esprit d’équipe mais se heurte Ă  des difficultĂ©s liĂ©es aux modalitĂ©s mĂȘmes de fonctionnement du service les personnels tournent » entre l’accueil des urgences et l’UHCD et alternent entre des pĂ©riodes de travail de nuit et de travail de jour parfois certains ne se voient pas durant un mois ». La CS a mis en place deux moyens pour tenter de dĂ©passer ces difficultĂ©s la participation obligatoire des professionnels - y compris sur leurs temps de repos - Ă  une rĂ©union de service programmĂ©e tous les deux mois ; et un cahier de transmissions entre professionnels. De plus, la CS - dont le bureau se situe Ă  proximitĂ© immĂ©diate de l’UHCD - se rend plusieurs fois par jour aux urgences et Ă  l’UHCD, notamment pour y faire le point sur l’état des lits », ce qui lui offre l’occasion d’ĂȘtre en contact direct avec l’ensemble des personnels de l’équipe. 24 A la CM, la CS joue un rĂŽle dĂ©terminant dans la mise en place de la dĂ©marche QualitĂ© dans le service d’oncologie. Par son implication, elle a rĂ©ussi Ă  fĂ©dĂ©rer tous les acteurs du service autour de la dĂ©marche et Ă  mettre la qualitĂ© des soins des patients et de leur confort, au centre de toutes les prĂ©occupations. Le personnel reconnaĂźt le rĂŽle de la CS comme levier principal de l’amĂ©lioration de la qualitĂ© et de l’organisation des activitĂ©s de soins. Elle est perçue plus comme une animatrice et consultante qu’un pur dĂ©cideur ou contrĂŽleur. L’implication de la CS se traduit par ses visites rĂ©guliĂšres dans le service, sa participation aux multiples rĂ©unions du service, ses rencontres avec le personnel, les patients et leurs familles. La CS assure le relais entre, d’une part, la Direction et la cellule QualitĂ©, et, d’autre part, le service d’oncologie. Elle mĂšne une fonction de coordination intra et inter services du parcours de cancĂ©rologie, ce qui lĂ©gitime la dĂ©marche QualitĂ© aux yeux des Ă©quipes mĂ©dicales et renforce leur motivation collective, tournĂ©e vers la recherche du bien-ĂȘtre des patients. 25 Le service de MI est conflictuel car l’organisation n’est pas acceptĂ©e par l’équipe des soignants et les mĂ©decins en place. Le fonctionnement du service des urgences est perfectible sur quelques caractĂ©ristiques Ă©tudiĂ©es plus de formalisation des outils/supports du travail en Ă©quipe et plus d’ouverture et de collaboration avec les autres unitĂ©s du CH, tout ceci permettant probablement d’amĂ©liorer la qualitĂ© des soins tout au long du parcours du patient et de dĂ©cloisonner les prises en charge. La principale diffĂ©rence entre l’équipe des urgences et l’équipe de la CM rĂ©side dans l’élargissement des rĂŽles du cadre, relatif Ă  son implication dans l’équipe. Le cadre de la CM dĂ©ploie une Ă©nergie permanente dans les dĂ©cloisonnements interprofessionnels, inter-statutaires et interpersonnels et donc au dĂ©veloppement d’un management intĂ©grateur. Tableau 3 Les trois situations de fonctionnement diffĂ©rentes Les trois situations de fonctionnement diffĂ©rentes 4 – Discussion 26 Nous poursuivons en discutant les rĂ©sultats autour de trois points la structuration des Ă©quipes et la rĂ©partition des tĂąches, la communication et la rĂ©duction des distances relationnelles, le rĂŽle mĂ©diateur du cadre de santĂ©. – La structuration des Ă©quipes et la rĂ©partition des tĂąches 27 L’analyse des cas Ă©tudiĂ©s fait ressortir que l’organisation du travail en Ă©quipe et les relations qui s’y exercent sont dĂ©terminĂ©es par l’organisation du service et le pouvoir mĂ©dical. Dans le modĂšle de la bonne Ă©quipe, le contrĂŽle hiĂ©rarchique est remplacĂ© par l’instauration d’une unitĂ© d’objectifs et de valeurs. L’implication des ASH est obtenue en leur accordant une part de responsabilitĂ©, en les faisant participer activement Ă  la prise de dĂ©cision, c’est-Ă -dire de façon gĂ©nĂ©rale, en enrichissant leur travail. Cette implication agit positivement sur la fonction d’utilitĂ© des ASH, en augmentant leur motivation, leur satisfaction et leur fiertĂ©. En agissant ainsi, le service d’oncologie limite les comportements nĂ©gatifs des agents, source de dysfonctionnements et de nombreux coĂ»ts liĂ©s Ă  la dĂ©motivation, peut s’assurer de leur coopĂ©ration, augmenter leur productivitĂ© et amĂ©liorer la qualitĂ© des soins. A l’inverse le manque de proximitĂ© perçu au service de MI peut ĂȘtre vu comme facteur de conflit et de non qualitĂ©. Ainsi comme l’évoque le rapport Gheorghiu et Moatty 2005, une division du travail plus accentuĂ©e a rendu dans de nombreux cas le partage des tĂąches entre IDE et AS potentiellement plus conflictuel ». Nos rĂ©sultats signalent que les reprĂ©sentations des rĂŽles notamment des mĂ©decins ne sont pas toujours adaptĂ©es ; le rĂŽle du mĂ©decin n’est pas d’encadrer ou d’ĂȘtre un leader mais son rĂŽle principal est de faire partager son expĂ©rience, son savoir, d’expliquer les prescriptions mĂ©dicales en analysant les dossiers des patients au cours de staffs et ainsi favoriser la proximitĂ© cognitive. L’approche par les rĂŽles permet l’analyse des comportements d’ajustement des acteurs dans des situations d’évolution de certaines attentes vis-Ă -vis des rĂŽles Burelier et Valette, 2006. Les infirmiĂšres et les AS rencontrĂ©es service de MI regrettent que les mĂ©decins expliquent moins leur projet thĂ©rapeutique qu’avant. Ce manque d’échange est mal perçu par les Ă©quipes, il constitue un facteur de cloisonnement entre mĂ©decin et soignants. Le rĂŽle du cadre de santĂ© est aussi souvent incompris par l’équipe et doit ĂȘtre lĂ©gitimĂ© MI. Wallick 2002 met en Ă©vidence que l’efficacitĂ© du cadre de santĂ© de proximitĂ© dĂ©pend significativement de l’engagement de la direction quant au dĂ©veloppement de ses compĂ©tences dans le plein exercice de ce rĂŽle de premier RH. – Communiquer pour donner du sens Ă  ce qui est fait 28 La comparaison des trois services illustre que plus la taille d’un service augmente doublement de la capacitĂ© en lits au service de MI et plus la cohĂ©sion est affaiblie si l’on ne retrouve pas de nouvelles formes de coopĂ©ration, plus de temps pour discuter West et al., 2002. Seules les transmissions orales, les staffs, les rĂ©unions de synthĂšse hebdomadaire mettent en relation les soignants. Par ailleurs les Ă©changes au sein de rĂ©seaux externes au service renforcent la cohĂ©sion du groupe en faisant intervenir des spĂ©cialistes psychologue
. C’est la conjonction de ces deux formes de proximitĂ© qui favorisera la coordination des comportements. Le dossier du patient et les informations qu’il contient sont supposĂ©s favoriser la communication entre les acteurs Dumas, Douguet et Munoz, 2012. Toutefois, c’est moins l’écrit que la communication qui se noue autour de l’écrit qui est important Detchessahar, 2003. Les Ă©changes se font principalement verbalement dans des cadres prĂ©cis et relativement formalisĂ©s transmissions, staffs,
. Ainsi, au service des urgences du CH, tout est dans le dossier, mais on a quand mĂȘme besoin, on ne peut pas enlever les transmissions orales » IDE. Si les rĂšgles dĂ©finies au sein des Ă©quipes offrent un cadre pour l’action, elles peuvent Ă©galement favoriser la perte de sens de l’action, notamment dans le cas d’un management absent et d’une absence de partage. A l’inverse, l’échange entre les personnes autour du partage des pratiques de soins favorise la responsabilisation. Les soignants discutent avant d’aller consulter les protocoles. Le doute ou les hĂ©sitations sont levĂ©s Ă  la consultation des protocoles. Les Ă©changes verbaux et cette proximitĂ© physique sont cruciaux. Si les protocoles disent comment on le fait, les Ă©changes avec les mĂ©decins apportent des Ă©lĂ©ments sur le pourquoi. C’est le pourquoi qui apporte du sens, qui donne du sens Ă  ce qui est fait. Le cas du CH illustre une rĂ©alitĂ© vĂ©cue par de nombreux services. Dans la pratique, chaque mĂ©decin a un mode de fonctionnement qui lui est propre. Il n’y a pas de coordination, ni de proximitĂ© cognitive dans leur fonctionnement et leur organisation. Les mĂ©decins recherchent plus la spĂ©cialisation et valorisent davantage le temps clinique que les temps d’échange et de coordination au sein des Ă©quipes soignantes. La cadre de santĂ© est interrogative sur la capacitĂ© des rĂšgles organisationnelles Ă  agir sur le comportement des mĂ©decins, qui sont tout comme les soignants convaincus que les changements dans l’organisation du service suppression de l’infirmiĂšre coordinatrice, taille
. et l’augmentation des tĂąches administratives codage diminuent leur temps mĂ©dical et par consĂ©quent ils n’adhĂšrent pas aux rĂšgles. Ces rĂ©sultats sont cohĂ©rents avec ceux de ChĂ©dotel et Krohmer 2014, selon lesquels si les rĂšgles ne sont pas suffisantes, jouent un rĂŽle dĂ©terminant la dĂ©finition d’une ligne directrice claire et partagĂ©e, la mise en place d’une structure facilitante et la rĂ©partition claire des rĂŽles ». La mutualisation d’équipes, le travail en binĂŽme, voire la prĂ©sence et l’implication plus rĂ©guliĂšres des mĂ©decins auprĂšs de l’équipe, correspondent Ă  des choix organisationnels et individuels qui ne peuvent fonctionner efficacement que si les conditions facilitantes sont prĂ©sentes. Nous avons constatĂ© que l’équipe ne fonctionne pas bien si de trop nombreuses contraintes exogĂšnes perturbent l’engagement collectif pour le patient. Ainsi, l’organisation ne doit pas ĂȘtre ressentie comme une contrainte tĂąches imposĂ©es, rĂ©unions jugĂ©es inutiles, ergonomie des lieux inadaptĂ©e,
. L’outil de rĂ©gulation peut ĂȘtre la mise en discussion du travail car la discussion permet au premier chef de restaurer les sens du travail » Detchessahar, 2013, p. 70. Un management de la discussion interviendra dans le cas d’une insuffisance du management de proximitĂ©, soit des cadres de santĂ©, Ă  rĂ©soudre les problĂšmes. Il doit permettre la rĂ©gulation conjointe de l’activitĂ© par une expression claire des difficultĂ©s et la nĂ©gociation de rĂšgles, la construction d’un compromis Beaucourt et Louart, 2011. Au service de MI, les difficultĂ©s et contraintes du service ont Ă©tĂ© discutĂ©es dans le cadre d’un groupe de travail qui avait pour objectif d’élaborer une charte de service. 29 Nous avons ainsi montrĂ© qu’une communication efficace qui contribue aux valeurs et Ă  la quĂȘte de sens passe par une taille d’organisation adaptĂ©e, un outil partagĂ© tel que le dossier du patient, des mĂ©decins qui participent Ă  la coordination par la communication au sein de l’équipe. – Le cadre de proximitĂ©, agent de mĂ©diation 30 Dans ce contexte, Ă  cĂŽtĂ© d’autres facteurs, le cadre de santĂ© participe Ă  la rĂ©gulation du fonctionnement des unitĂ©s de soins. La fonction intĂ©grative du cadre correspond Ă  ce que Crozier nomme le rĂŽle du marginal sĂ©cant Douguet et Munoz, 2005. Cette fonction peut faciliter la nĂ©gociation des rĂšgles entre diffĂ©rents acteurs. En effet, la fonction de cadre se dĂ©veloppe principalement dans la mĂ©diation. C’est le cas notamment des rĂ©unions, oĂč il peut prendre la parole pour dĂ©fendre un point de vue soignant, c’est lui Ă©galement qui va rappeler Ă  l’ordre certains mĂ©decins pour qu’ils se conforment aux rĂšgles dĂ©finies dans le service signer les prescriptions par exemple ; autant d’occasions pour dĂ©velopper son leadership et asseoir son autoritĂ©. Comme le souligne le rapport Gheorghiu et Moatty 2005 les positions de mĂ©diation et de contrĂŽle se sont multipliĂ©es avec l’apparition des CS, simultanĂ©ment avec le dĂ©veloppement des procĂ©dures de rĂ©gulation et de la coopĂ©ration directe les protocoles. La CS de la CM assure le relais entre, d’une part, la Direction et la cellule QualitĂ©, et, d’autre part, le service d’oncologie. Elle mĂšne une fonction de coordination intra et inter services du parcours de cancĂ©rologie, ce qui lĂ©gitime la dĂ©marche QualitĂ© aux yeux des Ă©quipes mĂ©dicales et renforce leur motivation collective, tournĂ©e vers la recherche du bien-ĂȘtre des patients. La nature des relations entre mĂ©decins et personnel soignant est marquĂ©e par le dĂ©veloppement du rĂŽle des cadres de santĂ©. Comme l’indique Nobre 1998, p. 137, cela se traduit par le remplacement d’un lien hiĂ©rarchique fort et empreint de paternalisme, par une relation de coopĂ©ration qui rĂ©duit les diffĂ©rences de statuts et remet en cause la sphĂšre mĂ©dicale ». Nous avons montrĂ© que le rĂŽle du cadre est de s’assurer de cette relation entre mĂ©decin et soignant, en agissant sur l’organisation du service, le respect de rĂšgles communes en particulier. Le cadre a plus qu’un rĂŽle de relais, il devient un organisateur. L’étude de Dumas et Ruiller 2013, p. 50 a montrĂ© que le cadre de proximitĂ© manager est avant tout celui qui va aider les collaborateurs dans la rĂ©alisation de leur travail. L’ activitĂ© managĂ©riale » correspond donc au soutien Ă  l’équipe et Ă  la reconnaissance »  Le cadre assure la vie du service par sa capacitĂ© d’écoute active, d’échanges permanents, d’entretien d’un climat relationnel positif et d’assurance de reconnaissance Ă  l’équipe collectivement et individuellement ». Son rĂŽle de leader rĂ©side donc dans sa compĂ©tence Ă  motiver, entraĂźner et assurer le dĂ©veloppement des personnes. Conclusion 31 Le milieu de l’hĂŽpital, tout au moins dans les grands Ă©tablissements, prĂ©fĂ©rerait la spĂ©cialisation et la haute compĂ©tence Ă  la transversalitĂ© et aux compĂ©tences de coordination. Or nous avons montrĂ© que ce maillage entre les mĂ©decins et les soignants est un facteur d’efficacitĂ© et de coordination des Ă©quipes mĂ©dicales et soignantes. Le travail d’équipe consiste Ă  adopter une bonne coordination qui passe par des proximitĂ©s nouvelles entre les membres dans le cadre de rĂšgles formelles de communication et par le respect de rĂšgles d’organisation par les acteurs. Cette coordination est l’affaire de tous mais avec un chef d’orchestre, Ă  savoir le cadre de santĂ© qui organise et gĂšre le travail. Selon l’architecture du service et l’éloignement des mĂ©decins, un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste peut jouer ce rĂŽle pivot et assurer le maillage entre les mĂ©decins et les soignants. Des facteurs plus informels participent Ă  la construction de l’esprit d’équipe. Nos rĂ©sultats ont montrĂ© que le soutien apportĂ© entre collĂšgues favorise la confiance et l’ambiance au travail. Enfin nos rĂ©sultats mettent en Ă©vidence un certain nombre de points de vigilance et de tension, signes d’une dĂ©gradation du climat social et de l’esprit d’équipe, et de la qualitĂ© du travail d’équipe. Les cas Ă©tudiĂ©s ont soulevĂ© des problĂšmes, des Ă©checs de coopĂ©ration mais aussi des rĂ©ussites. Dans le cas de la CM, c’est l’apport d’une ressource telle que le mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste qui a amĂ©liorĂ© l’organisation. La lĂ©gitimitĂ© du cadre en tant qu’apporteur de moyens et organisateur soutenu par la direction est un facteur moteur dans la dynamique d’équipe. Annexe 1 PrĂ©sentation des deux Ă©tablissements de l’étude 32 Le service investiguĂ© Ă  la clinique mutualiste CM 33 Le service d’oncologie est composĂ© de 17 lits rĂ©partis en 15 chambres, dont deux chambres avec 2 lits. Il est divisĂ© en deux secteurs le secteur 1 chambre 200 Ă  chambre 208 et le secteur 2 chambre 209 Ă  chambre 215, pas de chambre numĂ©rotĂ©e 213. Les deux secteurs ont Ă©tĂ© mis en place Ă  partir de janvier 2009, suite Ă  la rĂ©organisation du service, Ă  l’arrivĂ©e du mĂ©decin Ă  la crĂ©ation de l’hĂŽpital de semaine de chimiothĂ©rapie. Les Ă©quipes soignantes travaillent par sectorisation, une infirmiĂšre, une aide-soignante et un agent de services hospitaliers, par secteur et par tranche horaire. Le service emploie Ă©galement d’autres professionnels psychologues, assistante sociale, oncologues, etc. Des rĂ©unions hebdomadaires sont organisĂ©es afin de coordonner l’activitĂ© de l’ensemble du service. 34 Les services investiguĂ©s au Centre Hospitalier CH 35 Le service des urgences et l’UnitĂ© d’Hospitalisation de Courte DurĂ©e UHCD Les services SMUR-Urgences et UHCD font partie du pĂŽle plateau technique » de l’hĂŽpital. Les services SMUR-Urgences et UHCD sont placĂ©s sous la responsabilitĂ© d’un mĂȘme chef de service mĂ©decin et d’un mĂȘme cadre infirmier. L’équipe comprend 12 mĂ©decins, 20 IDE, 16 AS, 2 ASH, 2 secrĂ©taires mĂ©dicales et 3 adjointes administratives. Les personnels soignants sont communs Ă  l’UHCD et aux urgences, les uns et les autres tournent » entre les deux services sur des pĂ©riodes de quelques semaines. L’équipe ne comprend aucun personnel de nuit, chacun a l’obligation de travailler en alternance de jour et de nuit. Pour faciliter ce fonctionnement, il est prĂ©vu d’uniformiser les horaires des diffĂ©rents soignants sur des sĂ©quences de travail de 12 heures. 36 Le service de mĂ©decine interne MI fait partie du pĂŽle MĂ©decine interne, SSR pneumologie et soins palliatifs. Le point commun entre ces trois services est le soin. 37 Le service de mĂ©decine interne est un service jeune, créé dĂ©but 2008. Il rĂ©sulte de la fusion de deux unitĂ©s de 25 lits, chirurgie et obstĂ©trique, installĂ©es au rez-de-chaussĂ©e du bĂątiment et qui ont fermĂ©. Le service est dirigĂ© par un nouveau chef de service le responsable d’unitĂ© de soins. Quelques lits du service de mĂ©decine interne sont dĂ©diĂ©s aux autres services du pĂŽle. Le service compte de 50 Ă  54 lits, plus 2 lits supplĂ©mentaires. Il accueille des poly-pathologies et recrute par les urgences 80 Ă  90&xA0;% des entrĂ©es et les entrĂ©es programmĂ©es. Compte tenu du territoire et de son activitĂ©, le service accueille des patients en majoritĂ© d’ñges Ă©levĂ©s, malgrĂ© l’existence d’un service de mĂ©decine gĂ©riatrique. Il comprend 6 mĂ©decins, 2 cadres ; 17 IDE dont 15 ont un TP Ă  80&xA0;% ; 27 AS ; 5 ASH ; 3 secrĂ©taires. Pour le personnel soignant, le roulement se fait Ă  la journĂ©e matin et aprĂšs-midi. Le personnel de nuit est volontaire, au moins pour les titulaires. RĂ©fĂ©rences bibliographiques Acker F. 2012, Les infirmiĂšres hospitaliĂšres. Une segmentation du travail, une diversification des emplois et mĂ©tiers, Revue Sociologie SantĂ©, n° 23, p. 57-76. Arborio 2001, Les aides-soignantes Ă  l’hĂŽpital un travail invisible, Ed Syrios. 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Sousla responsabilitĂ© des infirmiĂšres, les missions principales d’une aide-soignante sont de veiller Ă  l’hygiĂšne et au confort des patients, mais aussi d’assurer l’entretien de l’environnement direct et indirect des personnes. Ces professionnelles ont Ă©galement un rĂŽle relationnel trĂšs important auprĂšs des patients, notamment dans les EHPAD (Ă©tablissement d’hĂ©bergement Si le cursus universitaire que vous souhaitez Ă©tudier en Espagne ne figure pas dans les propositions ci-dessous, sur les Ă©tudes de santĂ© en Espagne accĂ©dez au mĂ©tier de vos rĂȘves sans concours mais pas sans travail!. Si, dans votre esprit, vous voulez aller Ă©tudier en Espagne pour faire mĂ©decine », vous allez devoir commencer par faire un travail pour savoir quel mĂ©tier vous voulez exercer et donc quelles Ă©tudes vous allez faire en Espagne. Vous ne le saviez peut-ĂȘtre pas encore, mais, la PASS ou la LAS Ă  l’issue de laquelle on est admis sur une seconde annĂ©e en Ă©tudes des sciences de la santĂ© en France n’existe pas en Espagne. Vous allez rentrer directement en dentaire, en kinĂ©, en pharmacie ou en mĂ©decine. Cette organisation des Ă©tudes mĂ©dicales et paramĂ©dicales est une des forces de l’Espagne car elle oblige l’étudiant Ă  s’interroger sur ses motivations avant de se dĂ©cider sur un filiĂšre d’études dans le secteur mĂ©dical. En effet, passer sa vie professionnelle Ă  exercer en tant que kinĂ©sithĂ©rapeute ne demande pas du tout les mĂȘmes aptitudes et capacitĂ©s que celles qui seront mises en Ɠuvre pour ĂȘtre dentiste ou mĂ©decin et encore moins vĂ©tĂ©rinaire. En Espagne tout Ă©tudiant doit faire le choix du cursus sur lequel il va postuler, avant de dĂ©poser sa candidature. Pour vous aider Ă  faire le bon choix d’études , celui qui vous correspond au mĂ©tier pour lequel vos ĂȘtes vraiment fait , nous avons sĂ©lectionnĂ© 2 partenaires sur lesquels vous pouvez tĂ©lĂ©charger les informations ci-dessous Go Futur contactez de notre part Betty et Jean-Pierre. Ils sont en capacitĂ© de vous apporter un accompagnement, Ă  distance, de qualitĂ©. Nous avons de nombreux retours sur l’Excellence de leur travail, Ă  la fois humain et parfaitement effice. A chacun son orientation Florence Blondel vous propose diffĂ©rentes formules pour vous aider dans votre travail d’orientation. Contactez-la de notre part. Ensupposant que votre formation ne soit pas rĂ©munĂ©rĂ©e. Si vous vous inscrivez Ă  pole emploi Ă  l'issue des 6 mois de formation, votre indemnisation commencera immĂ©diatement pour une durĂ©e de 24 mois. . Signaler ce contenu. Visiteur. Goodlife26 Le 27-06-2020 Ă  11:48. Oui , formation qualifiante non rĂ©munĂ©rĂ©e. Se reconvertir aux mĂ©tiers de la santĂ© En ces temps de crise causĂ©e par la pandĂ©mie mondiale, de nombreux secteurs sont touchĂ©s et beaucoup de personnes ont vu leur volume de travail nettement diminuer. Plusieurs ont perdu leur travail, entraĂźnant immanquablement une baisse des revenus et engendrant plusieurs autres problĂšmes. Toutefois, il est possible de se reconvertir dans un secteur en manque de main-d’Ɠuvre, dont celui de la santĂ©. Lorsqu’il est question du secteur de la santĂ©, il est frĂ©quent de penser directement au mĂ©tier de mĂ©decin. Il est important de noter que les mĂ©tiers du domaine de la santĂ© regroupent Ă©galement les infirmiers, les kinĂ©sithĂ©rapeutes, les orthophonistes, les techniciens de laboratoire, les opticiens ou encore les aides-soignants. Ces spĂ©cialitĂ©s sont pour certaines accessibles par le biais de concours qu’un bon nombre de formations permet de rĂ©ussir. Les candidats peuvent alors intĂ©grer les institutions dĂ©diĂ©es Ă  chacun de ces mĂ©tiers. Cependant, pour certaines de ces professions – par exemple les infirmiers -, un concours n’est pas nĂ©cessaire, mais un diplĂŽme est tout de mĂȘme exigĂ©. Devenir aide-soignant ? Pour les personnes qui dĂ©sirent se lancer dans le secteur de la santĂ©, une reconversion professionnelle pour devenir aide-soignant est une intĂ©ressante option. Aide-soignant est une profession qui permet d’ĂȘtre au service des autres et requiert de fortes aptitudes humaines. Un aide-soignant accompagne une personne qui a besoin d’ĂȘtre assistĂ©e tout le long de sa vie, en clinique, Ă  son domicile ou en maison de retraite. Pourquoi devenir aide-soignant ? Il s’agit d’un excellent moyen d’apporter son aide Ă  ceux qui ne peuvent plus tout faire par eux-mĂȘmes et qui ont fortement besoin d’assistance, comme les personnes malades ou les personnes ĂągĂ©es. L’aide-soignant leur rend leur dignitĂ© et fait en sorte que ces patients vivent honorablement et qu’ils se sentent bien. Korian pour une reconversion plus facile et accompagnĂ©e Quel diplĂŽme pour ĂȘtre aide-soignant ? Pour devenir aide-soignant, il est nĂ©cessaire de dĂ©crocher le DiplĂŽme d’État d’Aide-Soignant DEAS. Si vous souhaitez avoir un accompagnement personnalisĂ© en vue d’obtenir le DEAS, Korian est le partenaire idĂ©al. Le groupe Korian gĂšre un rĂ©seau de maisons de retraite mĂ©dicalisĂ©es, de cliniques spĂ©cialisĂ©es, de rĂ©sidences services seniors, de soin et d’hospitalisation Ă  domicile avec plus de 450 Ă©tablissements en France. Ses prestations s’adressent aux personnes ĂągĂ©es et fragiles ainsi qu’à leurs proches afin de leur garantir une meilleure qualitĂ© de vie. Il est Ă©galement prĂ©sent en Allemagne, en Belgique, en Italie, en Espagne, en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas. Chaque annĂ©e, Korian recrute 2 500 aides-soignants au sein de ses EHPAD Etablissement d’HĂ©bergement pour Personnes AgĂ©es DĂ©pendantes et cliniques en France. Les Ă©quipes du groupe Korian proposent Ă©galement d’accompagner ceux qui dĂ©sirent devenir aide-soignant en mettant en Ɠuvre le parcours de formation le plus adĂ©quat selon leur situation apprentissage, validation des acquis de l’expĂ©rience mais aussi via la reconversion professionnelle. Ces passerelles de reconversion professionnelle sont proposĂ©es par le groupe Korian dans un contexte de crise sanitaire. Elles offrent aux salariĂ©s d’entreprises en difficultĂ© l’accĂšs Ă  un mĂ©tier qui recrute. A lire Ă©galement Les soignants montrent leurs mains dessĂ©chĂ©es et les marques rĂ©agissent Ces stars magnifiques qui assument leurs cheveux blancs ! R6ob.
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