Chaquebiologiste pourrait ainsi livrer aux patients un résultat « négatif », « positif » (qui correspondrait à « une excrétion virale significative ») ou « positif faible » (soit « une excrétion
Le cytomĂ©galovirus humain CMV est le plus grand et le plus complexe, du point de vue structural, des herpĂšs-virus. Il est caractĂ©risĂ©, entre autres, par la longueur de son cycle de multiplication et la mul­tiplicitĂ© des sites de possĂšde la mĂȘme morphologie et les mĂȘmes caractĂ©ristiques globales que les autres HerpĂšs virus, en particulier la mĂȘme capacitĂ© Ă  induire une primo-infection et des rĂ©currences peuvent faire suite Ă  la rĂ©activation d’une infection ancienne ou Ă  une rĂ©infection par une souche virale de surinfection. Le systĂšme immunitaire de l’hĂŽte est supposĂ© protecteur, car les manifestations cliniques sont rares chez l’hĂŽte trouve de nombreuses es­pĂšces de cytomĂ©galovirus dans le rĂšgne animal, qui toutes sont trĂšs spĂ©cifiques de l’espĂšce qu’elles contaminent ; il exis­te un seul cytomĂ©galovirus hu­main, mais avec de multiples EpidĂ©miologie Le CMV circule dans la population et il n’y a pas d’argument pour une dĂ©pendance Ă©pidĂ©mique ou la plupart des pays en voie de dĂ©veloppement, le CMV est acquis tĂŽt dans l’enfance, vraisemblablement au cours de l’allaitement maternel ou secondairement au cours de la vie en communautĂ©. Le taux de sĂ©ropositivitĂ© atteint presque 100 % dans ces populations avant l’ñge de fĂ©conditĂ©. A l’opposĂ©, la sĂ©roprĂ©valence aux Etats-Unis est dĂ©pendante de l’ñge et du statut socio-Ă©conomique. A l’ñge de fĂ©conditĂ©, la sĂ©roprĂ©valence excĂšde souvent 90 % chez les individus de basse condition socio-Ă©conomique. Chez les individus de haut niveau socio-Ă©conomique, environ 50 % des jeunes adultes sont Modes de transmission Le rĂ©servoir est strictement hu­main et la contamination se fait par contact direct – voie respiratoire, par les gouttelettes de sĂ©cré­tions salivaires et respiratoires ; c’est la principale voie de contamination chez l’enfant, en parti­culier dans les crĂšches et les collectivitĂ©s ;– transmission sexuelle ;– transfusion sangui­ne ou greffe d’organe ;– les urines des patients excrÚ­tent le virus au cours de la pri­mo-infection, pendant 6 Ă  8 mois ;– transmission materno-­fƓtale est une voie importante de transmission. La transmission materno-fƓtale est possible, quel que soit l’ñge de la grossesse. L’infection virale est tĂ©ratogĂšne, en cas de primo-infection chez la femme enceinte ; elle peut provoquer un syndrome malformatif multiorganique et un retard Anatomopathologie Bien que le CMV puisse ĂȘtre rĂ©guliĂšrement cultivĂ© in vitro sur cellules de fibroblastes humains, il peut ĂȘtre isolĂ© d’une quantitĂ© innombrable d’organes et de types de cellules provenant de patients infectĂ©s. Le CMV a Ă©tĂ© retrouvĂ© dans l’endothĂ©lium vasculaire, l’épithĂ©lium de presque tous les organes incluant les organes endocrines et exocrines et les cellules neuronales du systĂšme nerveux central SNC.Les anomalies anatomopathologiques retrouvĂ©es vont de la destruction tissulaire massive aux cellules cytomĂ©galiques isolĂ©es. La cellule cytomĂ©galique typique consiste en une cellule augmentĂ©e de volume, avec un cytoplasme peu abondant Ă  rĂ©duit, contenant un noyau de grande taille avec des nuclĂ©oles importants et des inclusions Aspects cliniques Les manifestations cliniques dé­pendent de l’état immunitaire du sujet.– s’il est immunocompĂ©tent la primo-infection est souvent totalement asymptomatique 90 % des cas, sinon elle se traduit par des symptĂŽmes non spĂ©cifiques Ă©voquant un syndrome pseudo-grippal ou un syndrome mononuclĂ©osique avec fiĂšvre ou fĂ©bricule, asthĂ©nie ++, arthralgies, myalgie, lymphadĂ©nopathies, pharyngite, voire plus rarement une hĂ©patite cytolytique avec ictĂšre ou une pneumopathie interstitielle.– s’il est immunodĂ©primĂ©, qu’il s’agisse d’immunodé­pression induite receveurs de greffes d’organes ou de moelle, acquise hĂ©mopathies malignes, sida l’infection peut trĂšs sĂ©vĂšre atteintes pulmonaires, encĂ©phalites, polyradiculonĂ©vrites, rĂ©tinites, colites, pancytopé­nies, hĂ©patites parfois mor­ pneumopathie intersti­tielle Ă  CMV a long­temps Ă©tĂ© une importante cause de mortalitĂ© aprĂšs transplanta­tion. L’infection congĂ©nitale Ă  CMV prĂ©sente Ă  la naissance est frĂ©quente, reprĂ©sentant environ 1 % de toutes les naissances vivantes aux Etats-Unis. Quelque 10 % de ces enfants vont prĂ©senter des signes et des symptĂŽmes de la maladie Ă  inclusions cytomĂ©galiques MIC, qui associe pĂ©tĂ©chies, hĂ©patosplĂ©nomĂ©galie, ictĂšre et microcĂ©phalie. Une thrombopĂ©nie, une cholestase et des signes d’atteinte hĂ©patocellulaire sont des anomalies biologiques compatibles. Alors que presque toutes les atteintes viscĂ©rales sont spontanĂ©ment rĂ©solutives, les lĂ©sions du SNC associĂ©es Ă  l’infection congĂ©nitale Ă  CMV sont dĂ©finitives et entraĂźnent souvent un retard de dĂ©veloppement significatif, une Ă©pilepsie, des dĂ©ficits neurologiques graves et, plus frĂ©quemment, une congĂ©nitale asymptomatique provoque moins de sĂ©quelles neurologiques dĂ©finitives ; cependant, jusqu’à 15 % des nouveau-nĂ©s avec une infection infraclinique peuvent prĂ©senter des lĂ©sions patentes du SNC, comme une perte d’audition deux formes de l’infection congĂ©nitale entraĂźnent une excrĂ©tion chronique de virus qui peut persister pendant des annĂ©es, reprĂ©sentant alors une source importante d’exposition au CMV pour l’entourage. Le CMV est devenu une cause majeure de morbiditĂ© et de mortalitĂ© chez les patients atteints du raison de l’importance de la transmission sexuelle dans la propagation du CMV dans la population adulte, il n’est pas surprenant que le taux de sĂ©ropositivitĂ© approche 100 % dans les populations Ă  haut risque pour l’infection VIH. Les virus endogĂšnes et les expositions sexuelles frĂ©quentes aux souches virales de rĂ©infection sont donc des sources vraisemblables de CMV dans ces populations. L’importance de la coinfection par le CMV dans la progression du SIDA a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ©e, et les rĂ©sultats in vitro corroborent le rĂŽle potentiel du CMV sur la rĂ©plication du VIH. L’un des facteurs de risque du dĂ©veloppement d’une maladie Ă  CMV invasive dans cette population est un taux de lymphocytes CD4+ infĂ©rieur Ă  50/mm3. De plus, on a notĂ© que le dĂ©veloppement d’une maladie Ă  CMV avait une valeur pronostique sĂ©vĂšre, la survie Ă©tant significativement plus courte chez les patients avec une maladie Ă  CMV infections invasives chez les patients atteints de SIDA se manifestent par une maladie polyviscĂ©rale atteignant presque tous les organes, dont trois sont plus frĂ©quemment atteints le SNC, le tractus gastro-intestinal GI et le tractus pulmonaire. L’infection Ă  CMV du SNC, n’est pas exceptionnelle chez les patients infectĂ©s par le VIH. Des encĂ©phalopathies, diffuses et localisĂ©es, ainsi que des myĂ©lites et des neuropathies ont Ă©tĂ© attribuĂ©es au la plus frĂ©quente et la plus importante associĂ©e au CMV dans cette population est la rĂ©tinite. On estime entre 8 et 25 % le nombre de patients vivant avec un SIDA prolongĂ© qui dĂ©velopperont cette infection. Les atteintes gastro-intestinales comprennent des colites et des Ɠsophagites et moins frĂ©quemment des gastrites. La mise en Ă©vidence clinique et biologique d’une colite Ă  CMV est souvent associĂ©e Ă  d’autres pathogĂšnes gastro-intestinales, qui posent par consĂ©quent la question de l’importance du CMV comme pathogĂšne principal. Par ailleurs, la signification du rĂŽle du CMV comme agent Ă©tiologique frĂ©quent de pneumopathie chez les patients atteints de SIDA a Ă©tĂ© Diagnostic 1 Signes d’orientation – NFS syndrome mononuclĂ©osique environ 15 jours aprĂšs le dĂ©but de la fiĂšvre, lymphocytose atypique, et moins frĂ©quemment, une thrombopĂ©nie,– une hĂ©patite biologique augmentation des transaminases, surtout ALAT, une Diagnostic virologique Le diagnostic de l’infection Ă  CMV repose conventionnellement sur l’isolement du virus Ă  partir des urines, de la salive, du sang ou d’échantillons de biopsie de patients prĂ©sentant des symptĂŽmes compatibles avec une infection Ă  Diagnostic direct Les Ă©chantillons Ă  prĂ©lever sont fonctions des signes cliniques sang, urine, biopsies, LCR, Liquide amniotique, sĂ©crĂ©tions bronchiques
.Acheminement rapide au laboratoire ; si besoin, utiliser un milieu de transport.– Isolement viral en culture cellulaire le CMV est un virus facile Ă  isoler en culture est inoculĂ© sur des cellules fibroblastiques embryonnaires humaines.– Techniques de biologie molĂ©culaire PCR recherche du gĂ©nome techniques sont trĂšs sensibles et spĂ©cifiques, elles permettent d’obtenir un rĂ©sultat peut prĂ©lever sang, biopsies, sĂ©crĂ©tions bronchiques, rhinopharynx, LCR, urines, liquide amniotique, humeur aqueuse, prĂ©lĂšvement gĂ©nital fĂ©minin, liquide de ponction, crachat, sperme, salive
 Les biopsies doivent ĂȘtre dĂ©posĂ©es telles quelles dans un tube sec ; proscrire tout fixateur diagnostic nĂ©onatal repose sur la PCR dans les urines ou la salive chez le nouveau-nĂ©, dans les 3 semaines suivant la Diagnostic indirect – SĂ©rologie CMV Il existe des trousses commerciales ELISA dĂ©tectant les IgG ou les diagnostic de la primo-infection maternelle repose sur la IgM sont un bon marqueur d’infection rĂ©cente mais elles peuvent rĂ©augmenter en cas de la femme enceinte, la mesure de l’aviditĂ© des IgG CMV est recommandĂ©e en cas de positivitĂ© des IgM pour aider Ă  dater la IgM persistent 16 Ă  20 semaines aprĂšs une IgG s’élĂšvent aprĂšs une primo-infection et de nouveaux pics peuvent apparaĂźtre lors d’une rĂ©activationL’interprĂ©tation des sĂ©rologies CMV est trĂšs difficile il existe des rĂ©actions croisĂ©es lors d’autres infections herpĂ©tiques, il est difficile de diffĂ©rencier une primo-infection d’une rĂ©activation
– Examen histologique PrĂ©sence de cellules Ă  grosses inclusions intranuclĂ©aires maladie des inclusions cytomĂ©galiques.6. Traitement Uniquement chez les patients immunodĂ©primĂ©s et aprĂšs greffe d’organes – Ganciclovir sodique CYMEVAN 500 mg pdre p sol pour perf ModĂšle hospitalier ;– Foscarnet sodique FOSCAVIR 6 g/250 ml sol p perf ModĂšle hospitalier ;– Valaciclovir chlorhydrate VALACICLOVIR SANDOZ – ZELITREX
 500 mg cp Deux mĂ©dicaments, le ganciclovir et le foscarnet, ont Ă©tĂ© montrĂ©s comme Ă©tant virustatiques in vitro et in essais cliniques ont documentĂ© l’efficacitĂ© de ces agents dans le traitement de la maladie Ă  CMV invasive chez les patients transplantĂ©s ou atteints de les deux possĂšdent une toxicitĂ© non nĂ©gligeable, qui empĂȘche souvent leur administration au long ganciclovir a une toxicitĂ© hĂ©matologique qui peut limiter les doses utilisĂ©es, souvent responsable d’une neutropĂ©nie avec retentissement foscarnet a une nĂ©phrotoxicitĂ© significative, qui limite son utilisation chez les patients avec une plus, le traitement au long cours chez les patients immunodĂ©primĂ©s a entraĂźnĂ© le dĂ©veloppement de rĂ©sistances virales aux deux agents.
Lespatients atteints de cancer ont prĂ©sentĂ© une excrĂ©tion virale 40 jours aprĂšs le diagnostic, contre 21 jours d'excrĂ©tion virale chez les travailleurs de la santĂ© non cancĂ©reux. Les auteurs Ă©crivent : « Nous avons conclu que la lymphopĂ©nie induite ou associĂ©e au virus qui coĂŻncidait avec l'Ă©puisement des cellules T, anomalies des voies des polyamines et des sels biliaires, et De façon un peu Ă©trange le taux de positivitĂ© Ă  la Covid 19 est peu commentĂ©, alors que cet indicateur est trĂšs important, et nous montre qu'une part importante de la population a et a Ă©tĂ© infectĂ©e. En prĂ©ambule Ă  cet article il convient de faire un rappel ; une Ă©pidĂ©mie cesse ou devient bĂ©nigne pour un nombre limitĂ© de raisons qui sont les suivantes Soit on trouve un traitement, Soit on trouve un vaccin, Soit le virus mute ou disparaĂźt, Soit la population atteint l’immunitĂ© collective ». A ce stade de la pandĂ©mie de la Covid aucun traitement n’a rĂ©ellement dĂ©montrĂ© son efficacitĂ©, un vaccin reste hypothĂ©tique Ă  court terme, et les Ă©volutions du virus sont alĂ©atoires. Quant Ă  l’immunitĂ© collective si on en a beaucoup parlĂ© elle ne fait plus la une. Pourtant le tableau actuel de l’épidĂ©mie devrait inciter Ă  s’y intĂ©resser de nouveau mĂȘme si certains travaux posent la question d'une immunitĂ© de groupe possible avec le Sars CoV-2. En effet dans l’avalanche quotidienne de chiffres autour de la Covid, il y a un chiffre qui est trĂšs peu commentĂ© et qui pourtant devrait nous interpeller. Il s’agit du taux de positivitĂ©. Ce taux est dĂ©fini ainsi Nombre de personnes testĂ©es positives en RT-PCR SARS-CoV-2 divisĂ© par le nombre de personnes testĂ©es, sur les 7 derniers jours consolidĂ©s. Il indique donc le pourcentage de personnes qui sont porteuses du virus au moment du test, et sont donc contaminĂ©es. Au 4 octobre 2020 il Ă©tait de 8,2% et ce pour 12 565 cas positifs, ce qui veut dire que l’on a testĂ© plus de 153 000 personnes. Avec un nombre de tests aussi Ă©levĂ© en semaine 39, plus de 924 000 personnes avaient Ă©tĂ© testĂ©es ! la structure de l’échantillon testĂ© devient trĂšs proche de celle de la population française*, et ce d’autant plus que les tests Ă©tant gratuits tout le monde peut se faire tester. Cela veut donc dire qu’au 4 octobre 2020 8,2% de la population française – ou en tout cas un chiffre proche – Ă©tait porteuse du virus. Ce chiffre est trĂšs Ă©levĂ© car cela correspond Ă  prĂšs de 5,5M de personnes ! Ces personnes qui sont testĂ©es positives, logiquement, ne vont pas se tester Ă  nouveau et les nouvelles personnes testĂ©es dans les prochains jours seront donc bien diffĂ©rentes, ce seront de nouveaux cas. Au bout d’un certain temps, par exemple le 31 octobre, toutes les nouvelles personnes testĂ©es positives feront partie d’une nouvelle cohorte de personnes positives, car on ne reste pas positif indĂ©finiment, et aucune personne qui aurait Ă©tĂ© testĂ©e positive le 4 octobre ne le serait encore ; ce qui est dĂ©terminant ici c’est la durĂ©e pendant laquelle on est positif Ă  un test PCR. Il est trĂšs difficile* de trouver des chiffres convergents sur le sujet mais on peut estimer que la pĂ©riode de positivitĂ© » aux tests PCR dure 15 jours environ. Donc si le taux de positivitĂ© reste Ă  8,2% tout au long du mois d’octobre on pourra estimer que plus de 16% de la population aura Ă©tĂ© contaminĂ©e pendant ce seul mois ! LĂ  oĂč cela devient vraiment intĂ©ressant c’est que depuis le dĂ©but de l’épidĂ©mie de trĂšs nombreuses personnes ont, elles aussi, Ă©tĂ© contaminĂ©es. En utilisant rĂ©trospectivement le taux de positivitĂ© on pourrait dĂ©duire Ă  chaque moment la proportion de la population contaminĂ©e. Faisons l'exercice depuis dĂ©but juin avec les hypothĂšses suivantes qui sont assez proches de la rĂ©alitĂ© d'aprĂšs les chiffres que j'ai pu retrouver, notamment avec une augmentation sensible du taux Ă  partir du mois d’aoĂ»t - taux de positivitĂ© en juin 1%, soit 2% de la population positive sur le mois 30 jours divisĂ© par 2, soit 2 cycles de 15 jours, multipliĂ©s par 1% - taux de positivitĂ© en juillet 1%, soit 2% de la population positive sur le mois 30 jours divisĂ© par 2, soit 2 cycles de 15 jours, multipliĂ©s par 1% - taux de positivitĂ© en aoĂ»t 2%, soit 4% de la population positive sur le mois 30 jours divisĂ© par 2, soit 2 cycles de 15 jours, multipliĂ©s par 2% - taux de positivitĂ© en septembre 4%, soit 8% de la population positive sur le mois 30 jours divisĂ© par 3, soit 2 cycles de 15 jours multipliĂ©s par 4% - premiĂšre quinzaine d'octobre 8% de positifs, soit 8% de la population. On arrive au total Ă  plus de 24% de la population depuis juin ! ce qui serait une excellente nouvelle car cela voudrait dire qu’une part beaucoup plus grande de la population a Ă©tĂ© contaminĂ©e par rapport Ă  ce qu’on pensait. Et si on extrapolait Ă  la pĂ©riode de fĂ©vrier/mars/avril on serait encore plus haut une modĂ©lisation de l’Institut Pasteur indiquait environ 5% de la population infectĂ©e fin avril, plutĂŽt autour de 30%. D’ailleurs si on reprend le chiffre de l’Institut Pasteur avec 5% de la population infectĂ©e Ă  fin avril on a eu prĂšs de 30 000 morts et l’obligation de confiner, et avec entre 20 et 25% de la population contaminĂ©e en plus depuis cette date nous avons des chiffres trĂšs infĂ©rieurs et sans confinement, ce qui serait lĂ  aussi une trĂšs bonne nouvelle. Cela tendrait Ă  soutenir l’hypothĂšse d’un virus moins virulent ou de facteurs d’immunitĂ© bien plus forts qu’on ne le pensait. En conclusion on peut penser qu’une part importante de la population a Ă©tĂ© infectĂ©e avec une accĂ©lĂ©ration depuis aoĂ»t ; ceci explique les chiffres en augmentation hospitalisations, rĂ©animations mais sans commune mesure avec la pĂ©riode de mars/avril. Si cela se confirmait l’immunitĂ© collective ne serait plus alors un objectif inatteignable, et il serait envisageable sans un coĂ»t humain insupportable. * On peut contester cette hypothĂšse sur un jour ou deux mais par sur la durĂ©e. Si on a testĂ© 1 million de personnes en une semaine et que le taux de positivitĂ© est de X% il est trĂšs proche du taux dans la population gĂ©nĂ©rale. **C’est une donnĂ©e critique pour estimer le nombre de cycles pour compter les nouvelles cohortes ; si la durĂ©e de positivitĂ© aux tests PCR Ă©tait plus longue on aurait moins de cycles et donc moins de personnes contaminĂ©es dans mes calculs. compatibleavec une excrĂ©tion virale significative – Si la valeur de Ct est > 33, la prĂ©sence d’ARN viral dĂ©tectĂ© est compatible avec une excrĂ©tion virale modĂ©rĂ©e voire trĂšs faible
Le nombre important de personnes sans symptĂŽmes et leur pouvoir de contagiositĂ© ainsi que la possible transmission aĂ©roportĂ©e du virus autant de donnĂ©es qui renforcent les arguments en faveur du port du masque pour tous. Volontaires masquĂ©s prĂ©pare des sacs de provisions pour les plus fragiles et vulnĂ©rables en pleine Ă©pidĂ©mie de Covid-19, le 1er avril 2020 AFP – NICOLAS TUCAT Comment comprendre le changement de position des autoritĂ©s françaises vis-Ă -vis du port du masque ? Alors que Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, affirmait le 25 mars que les citoyens n’avaient pas besoin de masques » lorsque les gestes barriĂšres Ă©taient bien respectĂ©s, neuf jours plus tard, JĂ©rĂŽme Salomon, le directeur gĂ©nĂ©ral de la santĂ©, disait encourager le grand public, s’il le souhaite, Ă  porter des masques et en particulier des masques alternatifs autres que chirurgicaux ou FFP2. » Depuis, le sondage Odoxa-Dentsu Consulting rĂ©alisĂ© les 8 et 9 avril pour France Info et Le Figaro montre que 76% des Français jugent que le gouvernement leur a menti sur ce point, estimant que les premiĂšres recommandations visaient uniquement Ă  pallier la pĂ©nurie de masques pour les rĂ©server aux professionnels de santĂ©. Pour autant, des arguments scientifiques attestent — au fur et Ă  mesure que la connaissance du virus SARS-CoV-2 se prĂ©cise — que les gestes barriĂšres peuvent ĂȘtre, en effet, efficacement complĂ©tĂ©s par le port d’un masque, mĂȘme en tissu. Revue des principaux arguments qui plaident en faveur de son port. Les personnes dites asymptomatiques » transmettent bien le virus Les premiers rĂ©sultats d’une Ă©tude menĂ©e depuis fin fĂ©vrier par une Ă©quipe de l’Inserm, dirigĂ©e par le Pr Xavier Duval, et rendus publics le 1er avril, ont montrĂ© qu’ “il existe bien des personnes chez lesquelles une excrĂ©tion du virus au niveau de leur salive et de leurs fosses nasales est mise en Ă©vidence par les prĂ©lĂšvements nasopharyngĂ©s systĂ©matiques, avant qu’elles ne dĂ©veloppent des symptĂŽmes – voire sans qu’elles n’en dĂ©veloppent”. Autrement dit, des personnes dites asymptĂŽmatiques peuvent colporter le virus sans le savoir. Selon l’Inserm, “ces donnĂ©es permettent de mieux comprendre le comportement du virus et d’adapter rapidement les mesures pour s’en protĂ©ger”, le port du masque figurant parmi ces mesures “adaptatives”. PublicitĂ© Les personnes asymptomatiques seraient aussi contagieuses que les malades Outre la prĂ©sence d’une charge virale chez des personnes ne prĂ©sentant aucun symptĂŽme, ces derniĂšres peuvent ĂȘtre aussi contagieuses que les malades. Des chercheurs de l’universitĂ© de Hong Kong l’ont mis en Ă©vidence en retraçant la chaĂźne de transmission de 157 cas symptomatiques et de 30 cas asymptomatiques dans la ville chinoise de Ningbo. Leurs rĂ©sultats publiĂ©s le 2 avril sur le site de prĂ©publications MedRxiv montrent “qu’il n’y a pas de diffĂ©rence dans les taux de transmission du coronavirus entre les patients symptomatiques et asymptomatiques”. Cette conclusion ne fait que confirmer celle d’une autre Ă©quipe de chercheurs qui avait enquĂȘtĂ© Ă©galement Ă  Ningbo. Le suivi de 2147 contacts Ă©troits avaient permis d’établir un taux d’infection de 6,3% chez les cas confirmĂ©s et de 4,1% chez les asymptomatiques. Une diffĂ©rence qui n’est pas significative Chinese Journal of Epidemiology. Les asymptomatiques sont plus nombreux qu’on ne le pensait Alors que l’Organisation mondiale de la santĂ© estimait en fĂ©vrier que “la proportion d’infections rĂ©ellement asymptomatiques n’était pas claire mais semblait relativement rare et que cela ne semblait pas ĂȘtre un facteur majeur de transmission”, de nouvelles donnĂ©es sont venues contredire cette vision des faits. D’aprĂšs un article publiĂ© le 2 avril dans la revue mĂ©dicale BMJ, se basant sur des donnĂ©es des autoritĂ©s chinoises, 4 infections sur 5 sont asymptomatiques. “Cela suggĂšre que le virus est partout, Ă©crit Tom Jefferson, Ă©pidĂ©miologiste et chercheur honoraire au Centre for Evidence-Based Medicine de l’universitĂ© d’Oxford Grande-Bretagne. Nous devons alors nous demander pourquoi diable sommes-nous confinĂ©s ?” Pour Yves Buisson, coordinateur de la cellule de veille scientifique sur le Covid-19 mise en place par l’AcadĂ©mie de mĂ©decine en France, ces donnĂ©es ne font que confirmer ce que l’on sait dĂ©jĂ  depuis fin janvier, c’est-Ă -dire que “prĂšs de 50% des cas de transmission sont asymptomatiques, a-t-il dĂ©clarĂ© Ă  France Inter. RĂ©sultat Toute personne qui sort dans la rue devrait ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme un porteur qui s’ignore et mettre un masque sur son visage pour Ă©viter de contaminer ses voisins”, a-t-il conclu. Les prĂ©symptomatiques » sont contagieux Selon une Ă©tude publiĂ©e par les Centers for Disease Control and Prevention CDC amĂ©ricains, les personnes infectĂ©es par le SARS-CoV-2 peuvent transmettre l’infection un Ă  trois jours avant le dĂ©but des symptĂŽmes. Le port du masque serait lĂ  encore un renfort aux gestes barriĂšres. La transmission du virus pourrait ĂȘtre aĂ©roportĂ©e Les gouttelettes que nous Ă©mettons lorsque nous parlons, Ă©ternuons ou toussons constituent le principal mode de transmission du SARS-CoV-2 qui peut pĂ©nĂ©trer les muqueuses Ɠil, nez, bouche. Un autre vecteur privilĂ©giĂ© de la transmission est le contact des mains non lavĂ©es, souillĂ©es par ces gouttelettes, avec ces mĂȘmes muqueuses. Cependant, comme l’a dĂ©clarĂ© Harvey Fineberg, prĂ©sident d’un comitĂ© de l’AcadĂ©mie nationale des sciences amĂ©ricaine, le 4 avril, une autre source de contamination est possible “Les rĂ©sultats des Ă©tudes disponibles sont compatibles avec l’aĂ©rosolisation du virus par la respiration normale.” Autrement dit, la contamination pourrait se faire par l’air ambiant lorsque celui-ci est encore porteur de gouttelettes. Pour le spĂ©cialiste, il faudrait donc “commencer Ă  porter un masque lorsque l’on se rendra Ă  l’épicerie”. Une Ă©tude publiĂ©e le 17 mars dans le New England Journal of Medicine estimait dĂ©jĂ  que “la transmission du SARS-CoV-2 par aĂ©rosol est plausible”. Le virus survivrait en aĂ©rosols pendant 3 heures dans des particules d’une taille infĂ©rieure Ă  5 micromĂštres suspendues dans l’air, d’aprĂšs les chercheurs des Centres de contrĂŽles et de prĂ©vention des maladies CDC, des universitĂ©s de Californie Ă  Los Angeles et de Princeton États-Unis. Les masques en tissu prĂ©conisĂ©s par l’Afnor doivent pouvoir empĂȘcher 70% de la projection de particules d’au moins 3 micromĂštres. La distanciation sociale d’un mĂštre pourrait ĂȘtre insuffisante En Allemagne, Belgique, Australie ou aux États-Unis, les autoritĂ©s recommandent de maintenir plus d’un mĂštre de distance avec tout contact. Pour les uns, c’est 1,5 mĂštre, pour les autres 1,8 mĂštre
 Le sujet ne fait pas consensus mais d’aprĂšs des recherches menĂ©es en 2014 au Massachusetts Institute of Technology MIT, Cambridge, États-Unis, les gouttelettes expulsĂ©es lors d’un Ă©ternuement ou d’une toux parcourent des distances 5 fois supĂ©rieures Ă  ce que les chercheurs avaient Ă©tabli jusqu’alors. PortĂ©es par un nuage lors d’un Ă©ternuement ou d’une toux, elles peuvent aller Ă  plus de 8 mĂštres et voyager jusqu’à 110 km/h
 d’oĂč l’incertitude encore sur la rĂ©elle efficacitĂ© des masques dans ce cas-lĂ  et sur la distance Ă  laquelle ils pourraient faire barriĂšre. Toutes ces nouvelles donnĂ©es renforcent donc les experts, comme l’AcadĂ©mie de mĂ©decine, qui plaident pour un port du masque en population gĂ©nĂ©rale. Dans un avis d’experts publiĂ© par SantĂ© publique France en mai 2019 – soit 6 mois avant la pandĂ©mie de SARS-CoV-2 – et relatif Ă  la stratĂ©gie de constitution d’un stock de contre-mesures mĂ©dicales face Ă  une pandĂ©mie grippale”, on pouvait dĂ©jĂ  lire En cas de pandĂ©mie, le besoin en masques est d’une boĂźte de 50 masques par foyer, Ă  raison de 20 millions de boĂźtes en cas d’atteinte de 30 % de la population.” On en est loin ! Comment comprendre le changement de position des autoritĂ©s françaises vis-Ă -vis du port du masque ? Alors que Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, affirmait le 25 mars que les citoyens n’avaient pas besoin de masques » lorsque les gestes barriĂšres Ă©taient bien respectĂ©s, neuf jours plus tard, JĂ©rĂŽme Salomon, le directeur gĂ©nĂ©ral de la santĂ©, disait encourager le grand public, s’il le souhaite, Ă  porter des masques et en particulier des masques alternatifs autres que chirurgicaux ou FFP2. » Depuis, le sondage Odoxa-Dentsu Consulting rĂ©alisĂ© les 8 et 9 avril pour France Info et Le Figaro montre que 76% des Français jugent que le gouvernement leur a menti sur ce point, estimant que les premiĂšres recommandations visaient uniquement Ă  pallier la pĂ©nurie de masques pour les rĂ©server aux professionnels de santĂ©. Pour autant, des arguments scientifiques attestent — au fur et Ă  mesure que la connaissance du virus SARS-CoV-2 se prĂ©cise — que les gestes barriĂšres peuvent ĂȘtre, en effet, efficacement complĂ©tĂ©s par le port d’un masque, mĂȘme en tissu. Revue des principaux arguments qui plaident en faveur de son port. Les personnes dites asymptomatiques » transmettent bien le virus Les premiers rĂ©sultats d’une Ă©tude menĂ©e depuis fin fĂ©vrier par une Ă©quipe de l’Inserm, dirigĂ©e par le Pr Xavier Duval, et rendus publics le 1er avril, ont montrĂ© qu’ “il existe bien des personnes chez lesquelles une excrĂ©tion du virus au niveau de leur salive et de leurs fosses nasales est mise en Ă©vidence par les prĂ©lĂšvements nasopharyngĂ©s systĂ©matiques, avant qu’elles ne dĂ©veloppent des symptĂŽmes – voire sans qu’elles n’en dĂ©veloppent”. Autrement dit, des personnes dites asymptĂŽmatiques peuvent colporter le virus sans le savoir. Selon l’Inserm, “ces donnĂ©es permettent de mieux comprendre le comportement du virus et d’adapter rapidement les mesures pour s’en protĂ©ger”, le port du masque figurant parmi ces mesures “adaptatives”. Les personnes asymptomatiques seraient aussi contagieuses que les malades Outre la prĂ©sence d’une charge virale chez des personnes ne prĂ©sentant aucun symptĂŽme, ces derniĂšres peuvent ĂȘtre aussi contagieuses que les malades. Des chercheurs de l’universitĂ© de Hong Kong l’ont mis en Ă©vidence en retraçant la chaĂźne de transmission de 157 cas symptomatiques et de 30 cas asymptomatiques dans la ville chinoise de Ningbo. Leurs rĂ©sultats publiĂ©s le 2 avril sur le site de prĂ©publications MedRxiv montrent “qu’il n’y a pas de diffĂ©rence dans les taux de transmission du coronavirus entre les patients symptomatiques et asymptomatiques”. Cette conclusion ne fait que confirmer celle d’une autre Ă©quipe de chercheurs qui avait enquĂȘtĂ© Ă©galement Ă  Ningbo. Le suivi de 2147 contacts Ă©troits avaient permis d’établir un taux d’infection de 6,3% chez les cas confirmĂ©s et de 4,1% chez les asymptomatiques. Une diffĂ©rence qui n’est pas significative Chinese Journal of Epidemiology. Les asymptomatiques sont plus nombreux qu’on ne le pensait Source Lire le suivant Louane la chanteuse se confie sur ses crises d’anxiĂ©tĂ© Doctolib tout sur la polĂ©mique autour de la prĂ©sumĂ©e promotion de mĂ©decines alternatives Chasse manger de la viande de faisan exposerait Ă  des niveaux Ă©levĂ©s de plomb Camille Lellouche enceinte ses confidences sur sa prise de poids Arnaque aux fausses ordonnances de mĂ©dicaments anti-cancer l’édifiante fraude rĂ©vĂ©lĂ©e par France Info Humeur, anxiĂ©tĂ©, estime de soi l’effet mĂ©connu du petit-dĂ©jeuner pour les enfants ComplĂ©ments alimentaires les autoritĂ©s sanitaires suspendent la vente d’un produit Body Sherry Meghan Markle la duchesse de Sussex se confie sur son Ă©tat lors de ses grossesses Elizabeth II un ancien chef de Buckingham Palace rĂ©vĂšle ses Ă©tonnantes habitudes alimentaires RentrĂ©e 2022 et fournitures scolaires Ă  son tour, l’UFC Que Choisir dĂ©plore la prĂ©sence de nombreuses substances toxiques Bronzage du pĂ©rinĂ©e sur TikTok, une mĂ©decin alerte sur les dangers de cette stupide pratique Tabac les effets sur le cƓur sont pires que ce que l’on pensait
Toutesles Ă©tudes ont rapportĂ© une Ă©valuation basĂ©e sur la PCR de l’excrĂ©tion virale et 12 Ă©tudes ont rapportĂ© des donnĂ©es sur la culture virale. En ce qui concerne l’excrĂ©tion virale, les donnĂ©es ont rĂ©vĂ©lĂ© que la durĂ©e variait d’un minimum de 1 jour Ă  83 jours, bien que la durĂ©e mĂ©diane combinĂ©e de l’excrĂ©tion d’ARN des Ă©chantillons respiratoires sur la base de
Coronavirus SARS-CoV-2 reprĂ©sentation artistique d’une particule virale © Fusion Medical Animation on Unsplash L’évolution dans le temps de la quantitĂ© du virus SARS-CoV-2 dans un organisme humain infectĂ© et de sa prĂ©sence dans divers fluides biologiques influent sur la transmission du virus responsable de la maladie Covid-19. Pour dĂ©crire ces paramĂštres essentiels pour estimer la durĂ©e du pouvoir infectieux du virus, et par lĂ  mĂȘme sa contagiositĂ©, les virologues parlent de la cinĂ©tique de la charge virale nombre de copies d’ARN viral Ă©valuĂ© par la technique PCR rĂ©alisĂ©e sur le prĂ©lĂšvement biologique, de la durĂ©e d’excrĂ©tion du virus via la dĂ©tection de son matĂ©riel gĂ©nĂ©tique, et de l’isolement de particules virales viables lorsque l’activitĂ© du virus est directement dĂ©tectĂ©e aprĂšs inoculation de cellules en culture par un Ă©chantillon biologique. ConnaĂźtre ces divers paramĂštres se pose Ă  la fois pour les patients symptomatiques, pour ceux qui demeurent asymptomatiques tout au long de l’infection, mais Ă©galement pour ceux qui sont prĂ©symptomatiques, Ă  savoir pour ceux, qui dĂ©tectĂ©s positifs au test PCR, n’ont pas encore dĂ©veloppĂ© de symptĂŽmes mais qui en prĂ©senteront dans les jours qui suivent. Ces donnĂ©es virologiques et Ă©pidĂ©miologiques s’avĂšrent essentielles pour dĂ©terminer au mieux le moment oĂč les patients infectĂ©s sont le plus contagieux ainsi que la durĂ©e de la contagiositĂ©. Plusieurs Ă©tudes ont rĂ©cemment entrepris de faire le point sur ces donnĂ©es fondamentales de l’infection Ă  SARS-CoV-2, au sujet desquelles demeurent de nombreuses incertitudes. Elles ont identifiĂ© l’ensemble des articles parus dans la littĂ©rature mĂ©dicale internationale et indexĂ©s dans plusieurs bases de donnĂ©es bibliographiques. Les Ă©tudes identifiĂ©es Ă©taient des sĂ©ries de cas, des Ă©tudes sur des cohortes de patients Covid-19 et des essais contrĂŽlĂ©s randomisĂ©s, autant de publications dans lesquelles les auteurs avaient indiquĂ© ce qu’il en Ă©tait de la dynamique de la charge virale ou de la durĂ©e de l’excrĂ©tion du virus chez les patients et, dans de rares cas, de la durĂ©e durant laquelle aprĂšs le dĂ©but des symptĂŽmes on parvient Ă  isoler du virus viable aprĂšs mise en culture d’échantillons biologiques. PubliĂ©e le 19 novembre 2020 dans la revue The Lancet Microbe, une revue systĂ©matique de la littĂ©rature mĂ©dicale, doublĂ©e d’une mĂ©ta-analyse, a montrĂ© qu’on ne dĂ©tecte plus de virus viable au-delĂ  de 9 jours aprĂšs le dĂ©but de la maladie, mĂȘme en cas de persistance d’une charge virale Ă©levĂ©e. De fait, le pic de la charge virale Ă©valuĂ©e par le nombre de copies d’ARN viral a eu lieu lors de la premiĂšre semaine suivant le dĂ©but des symptĂŽmes. Cette Ă©tude a Ă©tĂ© conduite par des virologues et infectiologues britanniques Western General Hospital et FacultĂ© de mĂ©decine d’Édimbourg, en association avec des chercheurs des universitĂ©s de Glasgow Ecosse et de Naples Italie. Les chercheurs ont par ailleurs comparĂ© la dynamique virale du SARS-CoV-2 et de deux autres coronavirus humains hautement pathogĂšnes le SARS-CoV responsable du syndrome respiratoire aigu sĂ©vĂšre et le MERS-CoV Ă  l’origine du syndrome respiratoire du Moyen-Orient. PrĂ©lĂšvement nasopharyngĂ© en vue de la rĂ©alisation d’un test diagnostique PCR. Marty FM, et al. N Engl J Med. 2020;38222e76. DĂ©tection de l’ARN viral dans les prĂ©lĂšvements des voies respiratoires supĂ©rieures pendant environ deux semaines Muge Cevik et collĂšgues ont analysĂ© les donnĂ©es issues de 79 articles sur le SARS-CoV-2 dont 58 Ă©manaient de chercheurs chinois et qui portaient au total sur 5340 patients Covid-19, 8 sur le SARS-CoV 1858 patients et 11 sur le MERS-CoV 799 patients. Les Ă©tudes incluses dans cette revue systĂ©matique ont Ă©tĂ© publiĂ©es avant le 12 mai 2020. Ces chercheurs ont dĂ©terminĂ© la durĂ©e moyenne durant laquelle on dĂ©tecte la prĂ©sence de l’ARN viral du SARS-CoV-2 dans divers milieux biologiques. Il ressort que la durĂ©e moyenne d’excrĂ©tion du virus de son ARN dans les voies respiratoires supĂ©rieures est de 17 jours. Cette durĂ©e de dĂ©tection de l’ARN viral est plus longue que celle observĂ©e dans les voies respiratoires infĂ©rieures, qui est de 14,6 jours en moyenne [1]. Par ailleurs, la durĂ©e moyenne d’excrĂ©tion de l’ARN viral est de 17,2 jours dans les selles et de 16,6 jours dans le sĂ©rum sanguin. Quatre-vingt-trois jours durĂ©e d’excrĂ©tion maximale dans l’appareil respiratoire La durĂ©e maximale d’excrĂ©tion de l’ARN viral a Ă©tĂ© de 83 jours dans l’appareil respiratoire supĂ©rieur, de 59 jours dans l’appareil respiratoire infĂ©rieur, de 126 jours dans les matiĂšres fĂ©cales et de 60 jours dans le sĂ©rum [2]. Ces rĂ©sultats sont diffĂ©rents de ceux observĂ©s lors de l’infection par le SARS-CoV. En effet, lors du syndrome respiratoire aigu sĂ©vĂšre SARS, la durĂ©e maximale d’excrĂ©tion Ă©tait d’environ 55 jours huit semaines dans l’appareil respiratoire supĂ©rieur, de 52 jours dans l’appareil respiratoire infĂ©rieur, de 126 jours dans les matiĂšres fĂ©cales et d’environ 40 Ă  50 jours 6 Ă  7 semaines dans le sĂ©rum. Dans la Covid-19, il ressort que la durĂ©e moyenne de l’excrĂ©tion de l’ARN viral est positivement associĂ©e Ă  l’ñge. Plus prĂ©cisĂ©ment, toutes les Ă©tudes sauf une ont identifiĂ© une association entre un Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans et une durĂ©e prolongĂ©e d’excrĂ©tion de l’ARN viral. Le sexe masculin a Ă©galement Ă©tĂ© trouvĂ© associĂ© Ă  une excrĂ©tion virale prolongĂ©e. fernandozhiminaicela © Pixabay Pic de charge virale pendant la premiĂšre semaine de la maladie Sur treize Ă©tudes ayant Ă©valuĂ© Ă  plusieurs reprises la charge virale dans des Ă©chantillons des voies respiratoires supĂ©rieures, huit ont montrĂ© que le pic de la charge virale avait eu lieu lors de la premiĂšre semaine suivant le dĂ©but des symptĂŽmes. Plus prĂ©cisĂ©ment, selon les Ă©tudes, les valeurs les plus Ă©levĂ©es de la charge virale ont Ă©tĂ© observĂ©es peu de temps aprĂšs le dĂ©but des symptĂŽmes ou Ă  leur apparition ou dans les trois Ă  cinq premiers jours de la maladie, aprĂšs quoi la charge virale a dĂ©clinĂ© », dĂ©clarent les auteurs. Concernant les voies respiratoires infĂ©rieures, le pic de la charge virale a Ă©tĂ© en revanche enregistrĂ© plus tard, au cours de la deuxiĂšme semaine de la maladie. À noter que l’analyse post-mortem d’un patient dont la PCR avait Ă©tĂ© nĂ©gative sur les prĂ©lĂšvements nasopharyngĂ©s a montrĂ© que celle-ci Ă©tait en revanche positive dans le tissu pulmonaire, l’histologie rĂ©vĂ©lant par ailleurs la prĂ©sence de particules virales dans les cellules Ă©pithĂ©liales des bronchioles. La charge virale du SRAS-CoV-2 dans les voies respiratoires supĂ©rieures atteint donc son maximum au cours de la premiĂšre semaine de la maladie, alors que le pic est atteint plus tard dans le syndrome respiratoire aigu sĂ©vĂšre infection par le SARS-CoV et le syndrome respiratoire du Moyen-Orient dĂ» au MERS-CoV. En effet, le pic de la charge virale du SARS-CoV se situe entre le 10Ăšme et le 14Ăšme jour post-infection, alors que celui dans l’infection par le MERS-CoV a lieu entre le 7Ăšme et 10Ăšme jour. Charge virale erratique dans les selles La dynamique de l’excrĂ©tion du virus dans les selles est plus erratique, la charge virale la plus Ă©levĂ©e ayant Ă©tĂ© rapportĂ© Ă  des moments trĂšs diffĂ©rents selon les Ă©tudes au 7Ăšme jour, entre la deuxiĂšme et la troisiĂšme semaine, voire jusqu’à 5 Ă  6 semaines aprĂšs le dĂ©but des symptĂŽmes. Dans une revue de la littĂ©rature publiĂ©e en ligne le 20 octobre dans Infection Control & Hospital Epidemiology, Lauren Fontana, Jessina McGregor et leurs collĂšgues de l’Oregon Health and Science University de Portland rapportent que la durĂ©e moyenne de positivitĂ© de la PCR sur les selles est de 22 jours. La PCR sur les selles peut rester positive alors que celle sur les prĂ©lĂšvements oropharyngĂ©s sont redevenus nĂ©gatifs. Une PCR positive sur les selles est observĂ©e deux semaines aprĂšs le dĂ©but des symptĂŽmes. La sĂ©vĂ©ritĂ© de la maladie ne semble pas influer sur la durĂ©e d’excrĂ©tion de l’ARN viral dans les selles, des durĂ©es comparables ayant Ă©tĂ© enregistrĂ©es dans les formes lĂ©gĂšres et sĂ©vĂšres de Covid-19. Une excrĂ©tion virale dans les selles n’est pas constamment observĂ©e. En effet, des Ă©tudes indiquent que le virus n’est dĂ©tectable dans les matiĂšres fĂ©cales que chez 35 % Ă  59 % des patients Ă©tudiĂ©s. On peut signaler que les Ă©tudes ayant Ă©valuĂ© la prĂ©sence d’ARN viral dans le sĂ©rum sanguin dans des populations de patients prĂ©sentant une forme lĂ©gĂšre Ă  modĂ©rĂ©e de la maladie Covid-19 n’en ont pas trouvĂ© ou ont rapportĂ© des rĂ©sultats faiblement positifs ou inconsĂ©quents. La prĂ©sence d’ARN viral dans les urines a Ă©tĂ© moins frĂ©quemment recherchĂ©e. LĂ  encore, les Ă©tudes ont rapportĂ© des rĂ©sultats peu fiables. Charge virale et sĂ©vĂ©ritĂ© de la maladie Vingt Ă©tudes ont Ă©valuĂ© la durĂ©e de l’excrĂ©tion de l’ARN viral en fonction de la sĂ©vĂ©ritĂ© de la maladie Covid-19. Treize d’entre elles ont rapportĂ© une durĂ©e d’excrĂ©tion plus longue chez les patients prĂ©sentant une forme sĂ©vĂšre de la maladie que chez les autres. Six Ă©tudes ont par ailleurs comparĂ© l’excrĂ©tion virale chez des patients prĂ©sentant ou non une forme sĂ©vĂšre de Covid-19. Cinq de ces Ă©tudes ont montrĂ© une durĂ©e d’excrĂ©tion plus longue chez les patients sĂ©vĂšrement atteints, une seule Ă©tude n’indiquant pas de diffĂ©rence entre les deux groupes. PubliĂ©e en septembre 2020 dans le Journal of Infection, une revue systĂ©matique de la littĂ©rature rĂ©alisĂ©e par une Ă©quipe irlandaise Health Information and Quality Authority, Cork a recensĂ© neuf Ă©tudes rapportant une association entre une charge virale Ă©levĂ©e et des symptĂŽmes plus sĂ©vĂšres. Une de ces Ă©tudes, conduite par une Ă©quipe chinoise et publiĂ©e en aoĂ»t dans le Journal of Infection, a portĂ© sur 76 patients. Elle a trouvĂ© que la charge virale moyenne habituellement mesurĂ©e sur les Ă©chantillons nasopharyngĂ©s dans les cas sĂ©vĂšres Ă©tait environ 60 fois plus Ă©levĂ©e que celle observĂ©e dans les cas de moyenne sĂ©vĂ©ritĂ©, et ce du stade prĂ©coce au stade tardif de l’infection. Une autre publication chinoise sur 23 patients, publiĂ©e en mai dans The Lancet Infectious Diseases, a rapportĂ© des charges virales globalement dix fois plus Ă©levĂ©es Ă©valuĂ©es dans des prĂ©lĂšvements provenant de l’oropharynx ou de la trachĂ©e chez les patients atteints d’une forme sĂ©vĂšre en comparaison Ă  ceux atteints d’une forme lĂ©gĂšre de la maladie, mais la diffĂ©rence entre les deux groupes n’était pas statistiquement significative. © Flickr. NIAID Charge virale chez les sujets asymptomatiques et symptomatiques Quid de la dynamique de la charge virale et de la durĂ©e de l’excrĂ©tion virale parmi les personnes infectĂ©es par le SARS-CoV-2 mais ne prĂ©sentant pas de symptĂŽmes ? Seulement douze Ă©tudes fournissant des donnĂ©es dans ce domaine ont Ă©tĂ© identifiĂ©es. La majoritĂ© d’entre elles indique une charge virale similaire chez les patients symptomatiques ou asymptomatiques, avec une diffĂ©rence non statistiquement significative entre les deux groupes. Deux publications font Ă©tat d’une charge infĂ©rieure chez les sujets asymptomatiques par rapport aux symptomatiques, alors que quatre autres rapportent des charges virales initiales similaires dans ces deux groupes. PubliĂ©e en avril dans le New England Journal of Medicine, une Ă©tude amĂ©ricaine conduite auprĂšs des rĂ©sidents d’un Ă©tablissement de soins a par ailleurs montrĂ© des charges virales similaires entre patients asymptomatiques, prĂ©symptomatiques et symptomatiques [3]. DurĂ©e d’excrĂ©tion virale chez les asymptomatiques, prĂ©symptomatiques, symptomatiques Si la charge virale semble donc ĂȘtre similaire entre les sujets asymptomatiques et symptomatiques, la plupart des Ă©tudes montrent cependant une disparition clearance de la charge virale plus rapide chez les sujets asymptomatiques. Celle-ci a Ă©tĂ© plus rapide chez ces derniers dans cinq Ă©tudes sur six qui se sont intĂ©ressĂ©es Ă  cette question. Une seule Ă©tude chinoise n’avait donc pas rapportĂ© un rĂ©sultat allant dans le mĂȘme sens que les cinq autres. PubliĂ©e en ligne en mai dernier dans Emerging Microbes & Infections, elle avait trouvĂ© une durĂ©e d’excrĂ©tion plus longue parmi les asymptomatiques, mais la diffĂ©rence n’était pas statistiquement significative. On peut rapprocher ce rĂ©sultat de celui observĂ© concernant la cinĂ©tique d’autres virus respiratoires, tels que le virus influenza grippe et du MERS-CoV. Dans ces deux infections, l’excrĂ©tion virale est de moindre durĂ©e chez les patients asymptomatiques que chez ceux prĂ©sentant des symptĂŽmes. La revue systĂ©matique irlandaise publiĂ©e dans le Journal of Infection a identifiĂ© huit Ă©tudes ayant mesurĂ© la durĂ©e d’excrĂ©tion du virus chez les patients asymptomatiques et prĂ©symptomatiques. Les estimations varient grandement selon les articles. PubliĂ©e en mars dans la revue Science China Life Sciences, une Ă©tude chinoise a inclus 24 cas asymptomatiques et prĂ©symptomatiques chez des sujets contacts de personnes infectĂ©es. Les auteurs ont rapportĂ© que le virus a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© pendant une pĂ©riode plus longue mĂ©diane de 12 jours chez les patients ayant par la suite dĂ©veloppĂ© des symptĂŽmes prĂ©symptomatiques en comparaison avec ceux qui sont restĂ©s asymptomatiques mĂ©diane de 6 jours. Chez les cinq patients prĂ©symptomatiques, le premier test PCR est revenu positif deux jours avant le dĂ©but des symptĂŽmes. Une Ă©tude chinoise, publiĂ©e en mai dans le Journal of Medical Virology, s’est intĂ©ressĂ©e Ă  quinze sujets restĂ©s asymptomatiques durant toute la durĂ©e de leur hospitalisation durĂ©e mĂ©diane de suivi de 11 jours. Un dĂ©lai mĂ©dian de 7 jours a Ă©tĂ© observĂ© entre le premier test PCR positif et le premier des deux tests PCR ultĂ©rieurs revenu nĂ©gatif. Une autre Ă©tude chinoise, publiĂ©e en mai dans Emerging Microbes & Infections, a rapportĂ© une durĂ©e mĂ©diane plus longue 18 jours chez cinq patients asymptomatiques que chez cinq autres patients 14 jours prĂ©sentant une forme sĂ©vĂšre de la maladie. Cette durĂ©e Ă©tait de 10 jours chez onze patients atteints d’une forme symptomatique mais non sĂ©vĂšre de Covid-19. D’autres Ă©tudes de cas portant sur des sujets asymptomatiques hospitalisĂ©s font Ă©tat d’une durĂ©e de dĂ©tection du virus s’étalant entre 7 et 23 jours. PubliĂ©e en juin dans l’International Journal of Infectious Diseases, une Ă©quipe sud-corĂ©enne a Ă©tudiĂ© trois patients prĂ©symptomatiques positifs Ă  la PCR mais n’ayant pas encore dĂ©veloppĂ© les symptĂŽmes qu’ils allaient prĂ©senter le lendemain et le surlendemain douleurs musculaires, fiĂšvre, toux et dix patients restĂ©es entiĂšrement asymptomatiques non traitĂ©s. Chez deux des trois patients prĂ©symptomatiques, la charge virale Ă©tait Ă©levĂ©e CT infĂ©rieure Ă  20 durant la pĂ©riode d’incubation, en l’occurrence deux jours avant le dĂ©but des symptĂŽmes. La charge virale revenait Ă  des valeurs faibles 14 jours aprĂšs le dĂ©but des symptĂŽmes chez ces patients prĂ©symptomatiques. Chez les patients asymptomatiques, la charge virale n’était pas trĂšs Ă©levĂ©e au moment du diagnostic d’infection. Elle chutait Ă  des valeurs faibles CT supĂ©rieur Ă  35 au bout de 4,5 jours. Le rĂ©sultat de la PCR revenait nĂ©gatif ou indĂ©terminĂ© 14 jours aprĂšs le diagnostic, signant donc la disparition de toute trace du virus. Les auteurs de cette Ă©tude font remarquer que les autoritĂ©s sanitaires sud-corĂ©ennes ont modifiĂ© en consĂ©quence les recommandations en matiĂšre de retrotracing appelĂ© en français traçage rĂ©trospectif ». Il s’agit dorĂ©navant de rechercher les personnes ayant Ă©tĂ© en contact avec une personne infectĂ©e non plus un jour, mais deux jours, avant le dĂ©but des symptĂŽmes. © Flickr. NIAID Aucun virus viable dans les Ă©chantillons respiratoires au-delĂ  de 9 jours Qu’en est-il des Ă©tudes qui ont cherchĂ© Ă  savoir si le virus dĂ©tectĂ© Ă©tait vĂ©ritablement viable ? Les auteurs de l’étude parue dans The Lancet Microbe indiquent en avoir identifiĂ© onze. Parmi celles-ci, huit ont permis de montrer la prĂ©sence de virus viables dans des prĂ©lĂšvements respiratoires au cours de la premiĂšre semaine de la maladie. Trois Ă©tudes n’ont pu isoler de virus viable dans des prĂ©lĂšvements respiratoires plus de 8 jours aprĂšs le dĂ©but des symptĂŽmes. De mĂȘme, deux autres Ă©tudes indiquent n’avoir isolĂ© aucun virus viable au-delĂ  de 9 jours, malgrĂ© la persistance de taux Ă©levĂ©s d’ARN viral. Par ailleurs, une Ă©tude a montrĂ© que la probabilitĂ© d’isoler le virus dans des cultures cellulaires Ă©tait la plus Ă©levĂ©e au troisiĂšme jour aprĂšs le dĂ©but des symptĂŽmes [4]. Signalons enfin que des chercheurs taĂŻwanais ont rĂ©ussi Ă  isoler le virus Ă  partir des cultures cellulaires de prĂ©lĂšvements oropharyngĂ©s collectĂ©s Ă  l’admission, de mĂȘme que sur tous les crachats, dans les 18 jours suivant le dĂ©but des symptĂŽmes chez une patiente Covid-19 cinquantenaire. DurĂ©e d’excrĂ©tion du virus dans les selles Concernant la prĂ©sence du virus dans les selles, des Ă©tudes ont montrĂ© que l’ARN viral du SARS-CoV-2 peut y ĂȘtre dĂ©tectĂ© pendant une pĂ©riode prolongĂ©e, avec des taux Ă©levĂ©s trois semaines aprĂšs le dĂ©but de la maladie. Cependant, peu d’études ont documentĂ© la prĂ©sence de virus viable dans les Ă©chantillons de matiĂšres fĂ©cales et les rĂ©sultats sont mitigĂ©s. Une Ă©tude allemande publiĂ©e en avril dans Nature a rapportĂ© n’avoir rĂ©ussi Ă  isoler le virus dans treize Ă©chantillons de matiĂšre fĂ©cale prĂ©levĂ©s entre J6 et J12 chez quatre patients, quel que soit leur niveau de charge virale dans les prĂ©lĂšvements respiratoires. PubliĂ©e en aoĂ»t dans la revue en ligne Emerging Infectious Diseases, une Ă©tude taĂŻwanaise, a cependant dĂ©tectĂ© du virus viable dans les selles durant les 19 jours suivant le dĂ©but des symptĂŽmes chez une patiente de 50 ans atteinte d’une forme grave de Covid-19. Le rĂŽle d’une transmission du SARS-CoV-2 par la voie fĂ©co-orale n’est donc pas clair. Pas de virus viable en deçà d’un certain seuil de charge virale Quelle est la corrĂ©lation entre l’isolement du virus et le rĂ©sultat de la PCR ? En d’autres termes, quelle corrĂ©lation existe entre la mise en Ă©vidence de la prĂ©sence du virus en culture et le niveau de la charge virale Ă©valuĂ©e par la technique d’amplification gĂ©nique PCR Polymerase Chain Reaction qui permet de dĂ©tecter la prĂ©sence de l’ARN viral ? On rappelle que la PCR consiste Ă  dupliquer les sĂ©quences gĂ©nĂ©tiques virales contenues dans les Ă©chantillons biologiques en rĂ©alisant des cycles d’amplification successifs jusqu’à pouvoir dĂ©tecter la prĂ©sence du matĂ©riel gĂ©nĂ©tique viral grĂące Ă  des marqueurs fluorescents. La mesure de la charge virale par la technique PCR est donc fonction du nombre de cycles nĂ©cessaires afin d’atteindre une valeur seuil dĂ©tectable. Si la charge virale est Ă©levĂ©e, autrement dit si le prĂ©lĂšvement renferme une grande quantitĂ© de virus, il suffira d’un petit nombre de cycles d’amplification Ct, pour Cycle Threshold pour atteindre le seuil de dĂ©tection. En d’autres termes, plus la valeur du Ct est Ă©levĂ©e et moins il y a de virus dans l’échantillon analysĂ©. Il s’avĂšre qu’aucun virus n’a Ă©tĂ© isolĂ© dans les cultures cellulaires lorsque la charge virale Ă©tait infĂ©rieure Ă  106 copies/ml, lorsque le Ct Ă©tait supĂ©rieur Ă  24, ou encore lorsque le Ct Ă©tait supĂ©rieur Ă  34. Ainsi, la plus faible charge virale pour laquelle la culture virale a Ă©tĂ© positive correspondait Ă  un Ct de 34. Le nombre de cultures virales positives dĂ©cline donc au fur et Ă  mesure que la valeur du Ct augmente. Une Ă©tude canadienne, publiĂ©e en mai dans la revue Clinical Infectious Diseases, a ainsi rapportĂ© que les chances d’isoler du virus diminuent de 32 % pour chaque augmentation d’une unitĂ© de la valeur du Ct. © Flickr. NIAID DurĂ©e d’excrĂ©tion de virus viable dans les Ă©chantillons respiratoires Combien de temps isole-t-on du virus viable dans les prĂ©lĂšvements respiratoires ? Une Ă©tude allemande publiĂ©e en avril dans Nature Medicine a indiquĂ© ne plus avoir dĂ©tectĂ© de virus viable dans les cultures des Ă©chantillons des voies respiratoires aprĂšs le 8Ăšme jour aprĂšs le dĂ©but des symptĂŽmes, et ce malgrĂ© une charge virale encore Ă©levĂ©e. Une Ă©tude amĂ©ricaine, publiĂ©e en mai dans le New England Journal of Medicine, a rapportĂ© la prĂ©sence de virus viable aprĂšs mise en culture de prĂ©lĂšvements des voies respiratoires de sujets symptomatiques et prĂ©symptomatiques, de mĂȘme que chez un sujet asymptomatique. Du virus viable a notamment Ă©tĂ© isolĂ© dans des Ă©chantillons collectĂ©s 9 jours aprĂšs le dĂ©but de symptĂŽmes typiques. Une Ă©tude nĂ©erlandaise, postĂ©e en juin sur le site de prĂ©publication medRxiv, indique que, bien que la durĂ©e moyenne d’excrĂ©tion du virus Ă©tait de 8 jours aprĂšs le dĂ©but des symptĂŽmes, du virus viable a encore Ă©tĂ© cultivĂ© Ă  partir d’échantillons respiratoires jusqu’à 20 jours aprĂšs le dĂ©but des symptĂŽmes. Les auteurs indiquent que la probabilitĂ© de dĂ©tection de virus viable dans des cultures de prĂ©lĂšvements respiratoires est infĂ©rieure Ă  5 % lorsque la durĂ©e des symptĂŽmes dĂ©passe 15 jours. De fait, une seule Ă©tude, publiĂ©e par une Ă©quipe chinoise en aoĂ»t dans le Journal of Infection, a rapportĂ© l’isolement de virus viable Ă  partir d’échantillons respiratoires au-delĂ  de la deuxiĂšme semaine de la maladie, en l’occurrence Ă  partir de crachats recueillis 18 jours aprĂšs le dĂ©but des symptĂŽmes. Au vu de l’ensemble de ces donnĂ©es, il est donc probable qu’un rĂ©sultat PCR positif sur un prĂ©lĂšvement respiratoire recueilli trois semaines aprĂšs le dĂ©but des symptĂŽmes corresponde Ă  l’excrĂ©tion de virus non viable, autrement dit Ă  de simples fragments d’ARN viral. De ces rĂ©sultats concernant la positivitĂ© des cultures et le taux d’isolement du virus en fonction de la charge virale Ă©valuĂ©e par PCR, on peut donc globalement retenir que la durĂ©e d’infectiositĂ©, et donc probablement de contagiositĂ©, se situe dans les dix jours suivant le dĂ©but des symptĂŽmes dans les cas de Covid-19 non sĂ©vĂšres. Les Centres amĂ©ricains de contrĂŽle et de prĂ©vention des maladies CDC indiquent ainsi dans leurs recommandations, mises Ă  jour le 19 octobre, que les donnĂ©es disponibles montrent que les personnes avec une COVID-19 lĂ©gĂšre Ă  modĂ©rĂ©e restent infectieuses au plus tard 10 jours aprĂšs l’apparition des symptĂŽmes. Les personnes souffrant d’une maladie plus grave Ă  critique, prĂ©sentant un dĂ©ficit immunitaire sĂ©vĂšre, restent probablement contagieuses tout au plus 20 jours aprĂšs l’apparition des symptĂŽmes ». L’Organisation mondiale de la santĂ© OMS considĂšre que, pour les patients symptomatiques, la levĂ©e de l’isolement des patients peut intervenir dix jours aprĂšs l’apparition des symptĂŽmes auxquels il convient d’ajouter au moins trois jours supplĂ©mentaires sans symptĂŽmes [5]. Concernant les patients asymptomatiques, l’OMS considĂšre que l’isolement peut ĂȘtre levĂ© dix jours aprĂšs un test PCR positif pour le SARS-CoV-2. Au terme de l’analyse des donnĂ©es concernant le pic de la charge virale enregistrĂ© au cours de la premiĂšre semaine et l’isolement de virus viable observĂ© principalement au cours de la premiĂšre semaine de la maladie, les auteurs de la revue systĂ©matique et mĂ©ta-analyse parue dans The Lancet Microbe, considĂšrent que les patients atteints d’une infection par le SARS-CoV-2 sont sans doute le plus infectieux au cours de la premiĂšre semaine de la maladie, ce qui souligne l’importance d’un isolement immĂ©diat dĂšs l’apparition des premiers symptĂŽmes, ce qui inclut Ă©galement les symptĂŽmes lĂ©gers ou atypiques qui prĂ©cĂšdent les symptĂŽmes plus typiques de la maladie ». Ce message est d’autant plus important que plusieurs Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques et de modĂ©lisation ont rapportĂ© l’existence d’un pic de la charge virale au cours de la phase prodromale de la maladie, c’est-Ă -dire avant l’apparition des symptĂŽmes ou au moment-mĂȘme de leur survenue. Études Ă©pidĂ©miologiques et de modĂ©lisation La durĂ©e d’infectiositĂ© du virus a Ă©galement Ă©tĂ© analysĂ©e sous le prisme de trois Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques et de deux Ă©tudes de modĂ©lisation, rapporte la revue systĂ©matique irlandaise. Et les auteurs de citer notamment une Ă©tude taĂŻwanaise, parue en mai dans la revue JAMA Internal Medicine, qui a analysĂ© la dynamique de la transmissibilitĂ© du virus lors de diffĂ©rents moments d’exposition par rapport aux patients contaminĂ©s, en l’occurrence avant et aprĂšs l’apparition des symptĂŽmes. Portant sur 22 cas secondaires identifiĂ©s parmi 2761 sujets contacts de 110 cas index, cette Ă©tude a dĂ©terminĂ© que ces personnes infectĂ©s avaient Ă©tĂ© exposĂ©es dans les cinq jours prĂ©cĂ©dant le dĂ©but des symptĂŽmes d’un cas index et pour d’autres jusqu’à cinq jours suivant l’apparition de la symptomatologie. De mĂȘme, une Ă©tude singapourienne, publiĂ©e en avril dans le Morbidity and Mortality Weekly Report, bulletin Ă©pidĂ©miologique hebdomadaire des CDC amĂ©ricains, a analysĂ© sept foyers Ă©pidĂ©miques clusters dans lesquels une transmission du virus Ă  partir de sujets prĂ©symptomatiques avait probablement eu lieu. Au sein de ces foyers, dix cas ont Ă©tĂ© attribuĂ©s Ă  une transmission Ă  partir de sujets prĂ©symptomatiques. Les chercheurs ont montrĂ© que la transmission prĂ©symptomatique avait sans doute eu lieu dans quatre de ces foyers Ă©pidĂ©miques entre un et trois jours avant que le patient source ne dĂ©veloppe de symptĂŽmes. Concernant les modĂ©lisations, une Ă©tude chinoise publiĂ©e en mai dans Nature Medicine a estimĂ© que 37 % Ă  48 % des transmissions secondaires Ă©taient survenues durant la phase prĂ©-symptomatique des cas index, plus prĂ©cisĂ©ment entre un Ă  deux jours avant le dĂ©but des symptĂŽmes. L’infectiositĂ© dĂ©clinait ensuite rapidement durant les sept jours suivants le dĂ©but des symptĂŽmes. Forte hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des Ă©tudes Les trois revues systĂ©matiques et mĂ©ta-analyses publiĂ©es ces derniers jours insistent sur le haut degrĂ© d’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© entre les Ă©tudes analysĂ©es. Cela tient sans doute aux diffĂ©rences de populations de patients, Ă  la durĂ©e du suivi, aux diffĂ©rents moments auxquels les PCR et cultures virales ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es, le type d’échantillons biologiques, mais aussi aux comorbiditĂ©s et au degrĂ© de sĂ©vĂ©ritĂ© de la maladie qui n’est d’ailleurs pas toujours dĂ©fini de la mĂȘme façon. Peuvent Ă©galement intervenir les traitements administrĂ©s. En effet, la plupart des patients inclus dans ces Ă©tudes ont reçu des traitements susceptibles de modifier la cinĂ©tique de l’excrĂ©tion virale. Enfin, mĂȘme s’il est possible que la durĂ©e assez courte durant laquelle il est possible d’isoler du virus viable en culture ne soit pas parfaitement corrĂ©lĂ©e avec la pĂ©riode durant laquelle le virus est transmissible, les chercheurs estiment cependant qu’il existe probablement entre les deux pĂ©riodes une assez grande correspondance. Quoiqu’il en soit, ces Ă©quipes s’accordent sur un point il importe de conduire ce type de collecte de donnĂ©es et d’analyse au fur et Ă  mesure de la publication des Ă©tudes dans la littĂ©rature mĂ©dicale et scientifique internationale afin de se donner les moyens de cerner au plus prĂšs la cinĂ©tique de la charge virale, la dynamique de l’excrĂ©tion du virus, la durĂ©e de la prĂ©sence de virus viable, tout en harmonisant les mĂ©thodes. Tout cela afin de mieux apprĂ©hender l’infectiositĂ© du SARS-CoV-2 et donc le risque de transmission, mais Ă©galement de faciliter la prise de dĂ©cision concernant les mesures sanitaires visant Ă  contrĂŽler l’épidĂ©mie de Covid-19. Marc Gozlan Suivez-moi sur Twitter, sur Facebook [1] Cette durĂ©e de dĂ©tection de l’ARN viral est de 14,6 jours en moyenne, avec un intervalle de confiance 95% compris entre 15,5 et 18,6 jours rĂ©sultat sur 43 Ă©tudes portant sur un total de 3229 patients. Une autre revue de la littĂ©rature a Ă©tĂ© publiĂ©e en ligne le 20 octobre dans la revue Infection Control & Hospital Epidemiology. Elle porte sur un total de 77 Ă©tudes non pĂ©diatriques sur le SARS-CoV-2 publiĂ©es avant le 8 septembre 2020. Sur ces 77 Ă©tudes, 70 concernent des patients hospitalisĂ©s. Elle indique que la durĂ©e moyenne d’excrĂ©tion de l’ARN viral est de 18,4 jours rĂ©sultat sur 28 Ă©tudes, IC95% 15,5 jours-21,3 jours. Celle-ci a Ă©tĂ© Ă©valuĂ©e Ă  19,8 jours chez les patients atteints d’une forme sĂ©vĂšre de Covid-19 IC95% 16,2 jours-23,5 jours et Ă  17,2 jours IC95% 14 jours-20,5 jours chez les patients atteints d’une forme lĂ©gĂšre Ă  modĂ©rĂ©e de la maladie 10 Ă©tudes. [2] La durĂ©e maximale de l’excrĂ©tion virale a Ă©tĂ© estimĂ©e Ă  83 jours dans une autre revue de la littĂ©rature publiĂ©e en ligne le 20 octobre dans la revue Infection Control & Hospital Epidemiology. Une positivitĂ© intermittente en PCR sur un prĂ©lĂšvement nasopharyngĂ© a Ă©tĂ© observĂ©e dans une Ă©tude 92 jours aprĂšs le dĂ©but des symptĂŽmes, ce patient atteint d’une forme lĂ©gĂšre de Covid-19 avait Ă©tĂ© testĂ© nĂ©gatif Ă  J72 avant d’ĂȘtre testĂ© positif vingt jours aprĂšs. [3] Plus prĂ©cisĂ©ment, la valeur moyenne du CT nombre de cycles avant dĂ©tection d’un signal positif Ă  la PCR chez les patients asymptomatiques, prĂ©symptomatiques, symptomatiques Ă©tait respectivement de 25, 23 et 24. [4] Une Ă©tude amĂ©ricaine, publiĂ©e en avril dans le New England Journal of Medicine, a rapportĂ© l’isolement de virus viable six jours avant le dĂ©but des symptĂŽmes typiques mais il semblerait que la date de l’apparition des signes cliniques n’ait pas Ă©tĂ© clairement dĂ©finie. [5] Par exemple, indique l’OMS, si un patient a prĂ©sentĂ© des symptĂŽmes pendant deux jours, son isolement peut ĂȘtre levĂ© au bout de 10 jours + 3 jours = 13 jours Ă  compter de la date d’apparition des symptĂŽmes. Autre exemple si un patient prĂ©sente des symptĂŽmes pendant 14 jours, son isolement peut ĂȘtre levĂ© 14 jours + 3 jours = 17 jours aprĂšs la date d’apparition des symptĂŽmes. Dernier exemple pour un patient prĂ©sente des symptĂŽmes pendant 30 jours, l’isolement peut ĂȘtre levĂ© 30 jours + 3 jours = 33 jours aprĂšs la date d’apparition des symptĂŽmes. SchĂ©ma rĂ©capitulatif CinĂ©tique de la charge virale et de la rĂ©ponse en anticorps lors de l’infection par SARS-CoV-2. Dynamique de plusieurs marqueurs PCR, sĂ©rologie au cours de l’infection par le SARS-CoV-2. Caruana G, et al. Clin Microbiol Infect. 2020 Sep;2691178-1182. Pour en savoir plus Cevik M, Tate M, Llyod O, et al. SARS-CoV-2, SARS-CoV, and MERS-CoV viral load dynamics, duration of viral shedding, and infectiousness a systematic review and meta-analysis. Lancet Microbe. PublishedNovember 19, 2020. doi Fontana LM, Villamagna AH, Sikka MK, McGregor JC. Understanding viral shedding of severe acute respiratory coronavirus virus 2 SARS-CoV-2 Review of current literature. Infect Control Hosp Epidemiol. 2020 Oct 201-10. doi Walsh KA, Jordan K, Clyne B, Rohde D, et al. SARS-CoV-2 detection, viral load and infectivity over the course of an infection. J Infect. 2020 Sep;813357-371. doi Et aussi Arons MM, Hatfield KM, Reddy SC, et al.; Public Health–Seattle and King County and CDC COVID-19 Investigation Team. Presymptomatic SARS-CoV-2 Infections and Transmission in a Skilled Nursing Facility. 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N Engl J Med. 2020 Mar 19;382121177-1179. doi Sur le web Duration of Isolation and Precautions for Adults with COVID-19. CDC Updated Oct. 19, 2020 CritĂšres pour lever l’isolement des patients atteints de COVID-19 OMS, 17 juin 2020
DemĂȘme, des indices identiques Ă  ceux observĂ©s dans la NTA sont produits en cas d'IRA fonctionnelle associĂ©e Ă  une diminution de la rĂ©absorption tubulaire du sodium, en rapport avec l'utilisation des diurĂ©tiques ou avec une bicarbonaturie, une glycosurie, un dĂ©ficit en minĂ©ralocorticoĂŻdes ou une nĂ©phropathie avec perte de sel. 89 Enfin, bien que la fraction
Cette fois, ce n’est pas un obscur internaute sur Facebook ou sur Twitter qui donne son avis, mais un trĂšs important chercheur amĂ©ricain parmi les plus prestigieux au monde qui le dit le Docteur Fauci, Monsieur Coronavirus aux USA, mĂšne carrĂ©ment une campagne de discrĂ©dit et de dĂ©sinformation autour de l’hydroxychloroquine afin de favoriser bien entendu d’autres remĂšdes bien plus coĂ»teux et qui vont rapporter trĂšs gros Ă  Big Pharma. Pourtant, de trĂšs nombreuses Ă©tudes – plus de 60 -, ont dĂ©montrĂ© l’efficacitĂ© de la bithĂ©rapie du professeur marseillais ! Il suffit de comparer les taux de mortalitĂ© des pays qui ont utilisĂ© Ă  grande Ă©chelle cette bithĂ©rapie avec ceux qui ont dĂ©crĂ©tĂ© son interdiction ! Un enfant de primaire pourrait constater l’énorme diffĂ©rence entre les courbes de mortalitĂ©. Le Dr Harvey Risch, un Ă©pidĂ©miologiste rĂ©putĂ© de Yale, a accusĂ© le Dr Anthony Fauci, membre du groupe de travail de la Maison Blanche sur le coronavirus, de mener une campagne de dĂ©sinformation » contre le mĂ©dicament hydroxychloroquine, affirmant que le mĂ©dicament a montrĂ© des rĂ©sultats encourageants dans le traitement de COVID-19 lorsqu’il est utilisĂ© correctement. L’hydroxychloroquine est au centre d’un dĂ©bat politique prolongĂ© depuis mars, lorsque le prĂ©sident Trump a citĂ© le mĂ©dicament comme un traitement possible prometteur pour le nouveau coronavirus. La HCQ est utilisĂ©e depuis longtemps par les mĂ©decins pour traiter la malaria ainsi que d’autres syndromes comme l’arthrite et le lupus. L’Organisation mondiale de la santĂ© le considĂšre comme un mĂ©dicament essentiel, alors que prĂšs de cinq millions d’AmĂ©ricains en dĂ©tiennent une ordonnance. Depuis l’approbation spĂ©culative du mĂ©dicament par Trump, les mĂ©dias et les responsables mĂ©dicaux ont, pendant plusieurs mois, fait une promotion agressive de divers essais mĂ©dicaux qui ont dĂ©terminĂ© que le mĂ©dicament n’est pas efficace pour combattre COVID-19 ; de nombreux commentateurs ont Ă©galement insistĂ©, malgrĂ© les antĂ©cĂ©dents de sĂ©curitĂ© du mĂ©dicament depuis des dĂ©cennies, sur le fait qu’il est trop dangereux pour ĂȘtre utilisĂ© pour guĂ©rir la maladie. Parmi les critiques de ce mĂ©dicament, on trouve Fauci. En mars, le directeur de longue date de l’Institut national des maladies allergiques et infectieuses a rejetĂ© les allĂ©gations d’efficacitĂ© de la HCQ comme Ă©tant anecdotiques » et a pĂ©riodiquement exprimĂ© ce scepticisme au cours de la pandĂ©mie. Mardi, lors d’une interview sur Good Morning America », Fauci a encore minimisĂ© le prĂ©tendu bĂ©nĂ©fice du mĂ©dicament, affirmant que les essais cliniques dominants Ă©crasants qui ont examinĂ© l’efficacitĂ© de l’hydroxychloroquine ont indiquĂ© qu’elle n’est pas efficace pour [traiter] la maladie Ă  coronavirus. Le mĂ©dicament est la clĂ© pour vaincre le COVID-19 », dĂ©clare un expert en maladies infectieuses Risch, cependant, critique vivement l’approche de Fauci pour Ă©valuer l’efficacitĂ© du mĂ©dicament, arguant que des essais et des tests rĂ©pĂ©tĂ©s ont montrĂ© qu’il est nettement efficace pour traiter le COVID-19 tant qu’il est administrĂ© correctement. Risch, professeur d’épidĂ©miologie et directeur du laboratoire d’épidĂ©miologie molĂ©culaire du cancer de Yale, fait pression pour l’utilisation du mĂ©dicament dans la lutte contre le coronavirus depuis des mois. La semaine derniĂšre, dans un Ă©ditorial de Newsweek, il a qualifiĂ© le HCQ de la clĂ© pour vaincre le COVID-19», affirmant que son utilisation – en particulier lorsqu’il est administrĂ© avec l’un des deux antibiotiques et le supplĂ©ment nutritionnel de zinc – s’est avĂ©rĂ©e trĂšs efficace» dans le traitement patients atteints de coronavirus Ă  haut risque. Mardi, Risch est allĂ© plus loin, accusant dans une interview avec Just the News que Fauci Ă©tait en train de mener une campagne de dĂ©sinformation » dans son opposition Ă  la drogue. Fauci a maintenu une position studieuse selon laquelle seules les preuves d’essais contrĂŽlĂ©s randomisĂ©s ont une quelconque valeur », a dĂ©clarĂ© Risch, et tout ce qu’il appelle anecdotique. » Les essais contrĂŽlĂ©s randomisĂ©s ont Ă©tĂ© appelĂ©s l’étalon-or» des expĂ©riences de recherche clinique; Le mois dernier, Fauci a dĂ©plorĂ© la rareté» de ces essais concernant les traitements contre le COVID-19. Mais Risch a dĂ©clarĂ© que de nombreux autres types d’études ont une valeur pratique significative pour dĂ©terminer des cours efficaces de traitement mĂ©dical. Risch a partagĂ© un article du New England Journal of Medicine de 2017 par l’ancien directeur des Centers for Disease Control and Prevention Tom Frieden, dans lequel l’auteur affirmait que les essais contrĂŽlĂ©s randomisĂ©s prĂ©sentaient des limitations substantielles» et que de nombreuses autres sources de donnĂ©es peuvent fournir des preuves valables pour des raisons cliniques. et action de santĂ© publique. Cinq facteurs clĂ©s pour la rĂ©ussite du traitement de la QCS, selon M. Risch Le bureau de Fauci n’a pas rĂ©pondu aux demandes de commentaires sur les affirmations de Risch concernant l’efficacitĂ© du mĂ©dicament et l’évaluation de Fauci Ă  ce sujet. Risch a fait valoir que, bien que l’hydroxychloroquine ne soit pas un traitement universellement efficace, elle a montrĂ© un succĂšs marquĂ© et rĂ©pĂ©tĂ© lorsqu’elle est utilisĂ©e dans des cas appropriĂ©s et Ă  des points appropriĂ©s de la progression de la maladie. Les questions cruciales sont a le traitement prĂ©coce des b patients Ă  haut risque c les patients ambulatoires avec d HCQ plus zinc, [azithromycine], doxycycline etc. pour e les rĂ©sultats d’hospitalisation ou de mortalitĂ© », a dĂ©clarĂ© M. Risch. Le Dr. Fauci, en citant toutes les Ă©tudes sans rĂ©serve, s’est Ă©tendu sur tous les points a-e ». Risch a dĂ©clarĂ© que les opposants Ă  la HCQ ont fait valoir que le mĂ©dicament ne fonctionne pas sur les patients proches de la mort dans les ventilateurs et donc nous ne pouvons pas l’utiliser sur des patients en meilleure santĂ© dans les milieux ambulatoires ». Pourquoi envisageriez-vous d’invoquer une Ă©tude sur les patients gravement malades pour influer sur l’efficacitĂ© des patients ambulatoires », a-t-il demandĂ©. M. Risch a fourni Ă  Just the News plusieurs Ă©tudes et rapports qui, selon lui, ont dĂ©montrĂ© l’efficacitĂ© du mĂ©dicament. Un rapport en provenance de l’Inde au dĂ©but du mois a dĂ©clarĂ© que le mĂ©dicament semblait efficace pour rĂ©duire la virilitĂ© de la maladie, les patients qui prenaient des doses plus importantes Ă©tant apparemment moins susceptibles de le transmettre Ă  des contacts proches. Un article publiĂ© dans Travel Medicine and Infectious Disease le mois dernier a dĂ©taillĂ© les expĂ©riences de chercheurs de Marseille, en France, qui ont traitĂ© plus de 3 100 patients avec une combinaison d’hydroxychloroquine et d’azithromycine. Ce rĂ©gime de traitement Ă©tait associĂ© Ă  une diminution du risque de transfert aux soins intensifs ou de dĂ©cĂšs 
 une diminution du risque d’hospitalisation ≄10 jours 
 et une rĂ©duction de la durĂ©e de l’excrĂ©tion virale », ont Ă©crit les chercheurs. Cette Ă©tude semble utiliser des patients hospitalisĂ©s comme sujets d’essai, mais M. Risch a dĂ©clarĂ© que l’établissement fonctionne Ă  la fois comme un service d’hospitalisation et une clinique de jour. Pendant l’étude, il n’était pas lĂ©gal de prescrire de la HCQ pour les patients externes », a-t-il dit. Donc l’hĂŽpital a admis des patients pour la journĂ©e, a fait des examens, etc. et leur a donnĂ© les prescriptions de la HCQ, puis ils sont rentrĂ©s chez eux. Seul un petit nombre d’entre eux ont Ă©tĂ© effectivement hospitalisĂ©s. Donc en rĂ©alitĂ©, ils Ă©taient des patients externes ». Des chercheurs au BrĂ©sil, quant Ă  eux, ont dĂ©clarĂ© que les patients traitĂ©s Ă  l’hydroxychloroquine et Ă  l’azithromycine avaient moins de chances d’ĂȘtre hospitalisĂ©s, en particulier si le traitement Ă©tait commencĂ© plus tĂŽt. M. Risch a Ă©galement fait part d’une lettre ouverte Ă©crite fin avril par un mĂ©decin du nord de l’État de New York, Vladimir Zelenko, dans laquelle le mĂ©decin dĂ©clare avoir observĂ© des rĂ©sultats trĂšs positifs » en traitant des patients avec de l’hydroxychloroquine, de l’azithromycine et du zinc. Sur les 405 patients traitĂ©s avec ce rĂ©gime, Ă©crit Zelenko, deux sont morts, six ont Ă©tĂ© hospitalisĂ©s et quatre ont Ă©tĂ© intubĂ©s. Dans une lettre universitaire du 20 juillet, M. Risch a finalement citĂ© un total de 12 Ă©tudes qui, selon lui, ont montrĂ© une association positive avec l’utilisation de l’HCQ et une amĂ©lioration des rĂ©sultats en matiĂšre de mortalitĂ©, dont un essai Ă  New York qui a conclu que l’utilisation de l’hydroxychloroquine Ă©tait associĂ©e Ă  une diminution de la mortalitĂ© hospitaliĂšre ». Risch a dĂ©clarĂ© que la pratique consistant Ă  traiter les patients les plus malades avec ce mĂ©dicament favorise un rĂ©sultat moins bon pour le mĂ©dicament ». La preuve est que lorsque vous limitez les Ă©tudes aux cinq conditions dĂ©crites dans mon premier courriel, [le mĂ©dicament] montre des avantages dans ces conditions strictes », a dĂ©clarĂ© M. Risch. Les ECR ont indiquĂ© que le mĂ©dicament n’est pas efficace contre COVID-19 De nombreux essais contrĂŽlĂ©s randomisĂ©s ont en effet suggĂ©rĂ© que l’hydroxychloroquine a peu ou pas d’effet sur le traitement des coronavirus. Une de ces Ă©tudes, dont les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© publiĂ©s le mois dernier, a utilisĂ© un essai randomisĂ©, en double aveugle, contrĂŽlĂ© par placebo Ă  travers les États-Unis et certaines parties du Canada » pour tester si le mĂ©dicament pouvait ou non fonctionner comme prophylaxie post-exposition ». Bien qu' »aucun effet indĂ©sirable grave n’ait Ă©tĂ© signalĂ© » par les personnes prenant le mĂ©dicament, l’hydroxychloroquine n’a pas empĂȘchĂ© une maladie compatible avec le Covid-19 ou une infection confirmĂ©e » lorsqu’elle a Ă©tĂ© utilisĂ©e de cette maniĂšre. Ces conclusions semblent contester les affirmations de M. Risch selon lesquelles le mĂ©dicament est plus efficace pour contrer le COVID-19 lorsqu’il est utilisĂ© prĂ©cocement, bien que les chercheurs eux-mĂȘmes aient reconnu les limites importantes de leur propre Ă©tude Seuls 18 % des personnes classĂ©es comme patients COVID dans l’étude ont en fait confirmĂ© ce diagnostic par un test de laboratoire. Étant donnĂ© le petit nombre de tests PCR », dĂ©clarent les chercheurs Ă  un moment donnĂ©, il reste thĂ©oriquement possible que la thĂ©rapie Ă  l’hydroxychloroquine limite l’infection avĂ©rĂ©e ». Deux autres Ă©tudes contrĂŽlĂ©es randomisĂ©es, l’une publiĂ©e dans la revue mĂ©dicale BMJ en mai et l’autre menĂ©e par le Nuffield Health System du Royaume-Uni, ont conclu que l’utilisation de l’hydroxychloroquine n’a pas entraĂźnĂ© une probabilitĂ© significativement plus Ă©levĂ©e de conversion nĂ©gative que la norme de soins seule » et qu’il n’y avait aucun effet bĂ©nĂ©fique de l’hydroxychloroquine » dans les populations de patients Ă©tudiĂ©es. Notamment, ces deux Ă©tudes ont utilisĂ© des patients qui avaient Ă©tĂ© hospitalisĂ©s pour COVID-19 plutĂŽt que ceux qui se trouvaient aux premiers stades de la maladie ; selon Risch, le mĂ©dicament est moins efficace dans ces conditions et devrait ĂȘtre administrĂ© le plus tĂŽt possible dans la progression de la maladie, en dehors d’un cadre hospitalier. Tout ce que nous voulons, c’est montrer un bĂ©nĂ©fice dans ces conditions », a dĂ©clarĂ© M. Risch Ă  Just the News. Nous n’avons pas besoin d’utiliser ce mĂ©dicament Ă  l’hĂŽpital, car le but est de garder les patients hors de l’hĂŽpital ». Just the News 30 juillet 2020 Titre en anglais de l’article original Yale epidemiologist Dr. Fauci running misinformation campaign’ against hydroxychloroquine Traduction avec
43% des patients avec une charge virale plus élevée au diagnostic et une durée plus courte de l'excrétion virale (délai avant PCR négative : HR 1,27 1,16-1,39). Les lésions modérées et sévÚres détectées dans les tomodensitogrammes à faible dose étaient associées à de mauvais résultats cliniques. Un allongement du QTc (> 60 ms) a été observé chez 25
La charge virale d’une personne reprĂ©sente la quantitĂ© de virus circulant dans son sang. Il serait donc logique de penser que plus cette quantitĂ© est Ă©levĂ©e, plus les symptĂŽmes d’une Ă©ventuelle maladie sont sĂ©vĂšres. C’est d’ailleurs ce que suggĂšrent les chercheurs chinois dans une Ă©tude publiĂ©e par la revue scientifique The Lancet, le 19 mars 2020, dans le cadre de l'Ă©pidĂ©mie de a analysĂ© les donnĂ©es de 76 patients admis Ă  l’hĂŽpital de l’universitĂ© de Nanchang, en Chine, entre le 21 et le 4 fĂ©vrier 2020. Ces patients avaient Ă©tĂ© testĂ©s positifs au Covid-19 aprĂšs avoir subi un prĂ©lĂšvement au niveau du charge virale Ă©levĂ©eCertains cas rĂ©pondant Ă  des critĂšres de dĂ©tresse respiratoire, d’un taux prĂ©cis de saturation en oxygĂšne au repos, et d’autres complications de la maladie, ont Ă©tĂ© classĂ©s comme graves et placĂ©s en unitĂ© de soins intensifs. Au total, 46 personnes prĂ©sentaient des symptĂŽmes bĂ©nins, et 30 personnes, majoritairement plus ĂągĂ©es, des signes avoir analysĂ© des Ă©chantillons des prĂ©lĂšvements, les auteurs de l’étude dĂ©clarent que "la charge virale moyenne des cas graves Ă©tait environ 60 fois plus Ă©levĂ©e que celle des cas bĂ©nins, ce qui suggĂšre que des charges virales plus Ă©levĂ©es pourraient ĂȘtre associĂ©es Ă  des rĂ©sultats cliniques graves". Cette charge virale peut varier en fonction du stade de la maladie et, selon la mĂȘme Ă©quipe, atteindrait son pic lors de la premiĂšre semaine suivant l’apparition des la maladieMais, mĂȘme en prenant en compte ces variations, les chercheurs estiment que, comme pour le SRAS en 2002-2003, "les patients sĂ©vĂšrement atteints de Covid-19 ont tendance Ă  prĂ©senter une charge virale Ă©levĂ©e et une longue pĂ©riode d’élimination du virus." Ce constat, d’aprĂšs eux, suggĂšre que la charge virale pourrait ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme un marqueur utile pour Ă©valuer la gravitĂ© de la maladie, ainsi que le la charge virale reprĂ©sente un facteur de contamination certain, ses effets au niveau du coronavirus n’ont pas encore Ă©tĂ© bien dĂ©terminĂ©s. D’aprĂšs une Ă©tude menĂ©e par l’universitĂ© Cornell, aux Etats-Unis, il n’existerait pas de diffĂ©rences entre la charge virale des patients italiens symptomatiques et asymptomatiques. Des recherches supplĂ©mentaires doivent ĂȘtre menĂ©es pour mieux comprendre ces enjeux.

Ainsi la valeur de Ct de la cible la plus sensible de la technique utilisĂ©e (comparĂ©e Ă  la technique de rĂ©fĂ©rence IP4 peut ĂȘtre interprĂ©tĂ©e concernant l’importance de l’excrĂ©tion virale comme suit

Une Ă©tude publiĂ©e le 17 septembre dans la cĂ©lĂšbre revue Annals of Internals Medicine a procĂ©dĂ© Ă  une revue de la littĂ©rature afin de faire un examen complet des preuves relatives Ă  la transmission du Coronavirus SARS-COV-2. Selon les auteurs, les preuves accumulĂ©es suggĂšrent que la transmission est essentiellement respiratoire, le virus Ă©tant en suspension soit dans des gouttelettes, soit, plus rarement, dans des aĂ©rosols. La transmission est trĂšs hĂ©tĂ©rogĂšne selon les sujets infectĂ©s, et les Ă©vĂ©nements de super propagation jouent un rĂŽle majeur dans la dynamique de l’épidĂ©mie. Ces Ă©vĂ©nements concernent le plus souvent des personnes se trouvant dans des environnements intĂ©rieurs, mal ventilĂ©s, pendant de longues pĂ©riodes. Des contaminations aĂ©riennes Pour les auteurs, des preuves de plus en plus nombreuses indiquent que le virus infectieux peut ĂȘtre trouvĂ© dans des aĂ©rosols et dans des Ă©chantillons d’haleine expirĂ©s. C’est Ă  leurs yeux trĂšs clair la principale voie de transmission du SARS-CoV-2 est respiratoire. Lorsqu’un virus se propage par voie aĂ©rienne, il le fait soit avec des virions en suspension sur de grosses gouttelettes, soit avec des aĂ©rosols fins expulsĂ©s des voies respiratoires du cas primaire. Si les gouttelettes sont des particules de plus de 5 ÎŒm qui tombent au sol Ă  environ 2 mĂštres de distance, les aĂ©rosols sont de taille bien plus rĂ©duite moins de 5 ÎŒm et peuvent rester en suspension dans l’air pendant des pĂ©riodes prolongĂ©es. Les auteurs soulignent que cette dichotomie peut ĂȘtre une simplification excessive, et qu’il est souvent difficile de distinguer les contaminations par gouttelettes de celles qui proviennent d’aĂ©rosols infectieux en milieu clinique. S’il est probable que le virus puisse ĂȘtre transmis Ă  distance notamment Ă  l’occasion de chants ou par le simple fait de demeurer dans des environnements intĂ©rieurs mal ventilĂ©s, la proximitĂ© est un facteur dĂ©terminant du risque de contamination. C’est ce que montre une Ă©tude portant sur 2334 cas primaires qui ont Ă©tĂ© en contact avec 72 000 cas contact Ă  l’occasion d’un voyage en train. Le taux d’attaque secondaire Ă©tait Ă©troitement liĂ© Ă  la fois Ă  la distance entre les siĂšges et Ă  la durĂ©e du voyage. Une autre enquĂȘte a cherchĂ© Ă  comprendre pourquoi un cours de fitness Ă  haute intensitĂ© a provoquĂ© 112 contaminations alors qu’un cours de Pilate avec un instructeur en phase prĂ©-symptomatique n’a donnĂ© lieu Ă  aucun cas secondaire. Si l’intensitĂ© des exercices pouvait ĂȘtre un facteur dĂ©terminant, les auteurs ont retenu que la premiĂšre salle Ă©tait bondĂ©e et que la seconde ne l’était pas et que c’est la proximitĂ© des personnes qui augmentait le risque de contamination. Ce qui pourrait indiquer que la transmission gouttelettes serait supĂ©rieure Ă  la transmission par aĂ©rosols. L’ouverture des fenĂȘtres rĂ©duit les contaminations secondaires Les auteurs mettent Ă©galement en avant que la qualitĂ© de la ventilation ou du recyclage de l’air rĂ©duit de façon significative les contaminations secondaires. Ils pointent particuliĂšrement une Ă©tude chinoise sur la transmission domestique, qui a montrĂ© que l’ouverture des fenĂȘtres en recyclant l’air permettait de rĂ©duire la contagion au sein des foyers. A contrario une ventilation de mauvaise qualitĂ© a Ă©tĂ© impliquĂ©e dans de nombreux groupes de transmission, notamment dans les bars, les Ă©glises et les bus. En revanche, de tels Ă©vĂ©nements se sont rarement produits Ă  l’extĂ©rieur ou alors seulement dans le contexte d’une forte promiscuitĂ©. Le masque diminue la transmission du Coronavirus Les auteurs ont Ă©galement pointĂ© plusieurs Ă©tudes en faveur de l’efficacitĂ© des masques tant dans les hĂŽpitaux que dans la vie courante. Une Ă©tude a mĂȘme montrĂ© que l’utilisation permanente des masques au sein des foyers rĂ©duisait sensiblement le risque de transmission dans les foyers. Autant d’élĂ©ments qui semblent confirmer le rĂŽle dominant de la propagation respiratoire de ce virus. Les transmissions manuportĂ©es ne sont pas clairement Ă©tablies Selon les virologues amĂ©ricains, il n’existe actuellement aucune preuve concluante de la transmission du coronavirus SARS-COV-2 par fomite ou par contact direct chez l’homme. Sur la base des donnĂ©es actuellement disponibles, nous pensons que les niveaux d’ARN viral ou de virus vivant restant transitoirement sur les surfaces sont peu susceptibles de provoquer une infection, en particulier en dehors des environnements oĂč des cas actifs sont connus. » NĂ©anmoins une bonne hygiĂšne des mains est associĂ©e Ă  une diminution du risque de contagion. Une transmission mĂšre-enfant rare Si de nombreuses Ă©tudes ont Ă©valuĂ© la possibilitĂ© d’une transmission mĂšre-enfant du SARS-CoV-2 et bien que certains cas d’infection in utero ont Ă©tĂ© clairement Ă©tablis, pour les experts amĂ©ricains, la transmission mĂšre-enfant du SARS-CoV-2 se produit rarement. Une transmission par aĂ©rosol fĂ©cal peu probable Si la transmission fĂ©cale-orale a Ă©tĂ© thĂ©orisĂ©e au dĂ©but de l’épidĂ©mie en raison de la forte concentration connue de rĂ©cepteurs ACE2 dans l’intestin grĂȘle, aucune preuve formelle ne permet d’étayer cette thĂ©orie Ă  ce jour. La raretĂ© des virus vivants isolĂ©s dans les selles et la faible proportion de virus qui pourraient ĂȘtre mis en aĂ©rosol par les chasses d’eau semblent trĂšs peu susceptibles de provoquer une infection, sauf dans des circonstances inhabituelles ou extraordinaires. Transmission sexuelle Si aucune preuve n’a permis d’établir des cas de contaminations par les biais du sperme ou du liquide vaginal, la proximitĂ© des partenaires et l’intensitĂ© des Ă©bats suffisent Ă  les rendre compatibles avec une contamination aĂ©rienne. Transmission sanguine La proportion de personnes ayant un ARN viral dĂ©tectable dans le sang est actuellement inconnue. À ce jour, aucun virus capable de se rĂ©pliquer n’a Ă©tĂ© isolĂ© dans les Ă©chantillons de sang, et il n’existe aucun cas documentĂ© de transmission par voie sanguine. ContagiositĂ© des sujets infectĂ©s pas de contamination aprĂšs 6 jours de symptĂŽmes Les personnes contaminĂ©es avec ou sans symptĂŽmes peuvent transmettre le virus. La transmission peut se produire Ă  partir de personnes constamment asymptomatiques, mĂȘme si elles semblent moins susceptibles de transmettre le virus que les personnes symptomatiques. La pĂ©riode de contagiositĂ© maximale des asymptomatiques est Ă  ce jour inconnue. On en sait plus sur la contagiositĂ© des cas symptomatiques. Une Ă©tude sur 3400 cas contact a permis d’établir que la gravitĂ© du cas index et les symptĂŽmes spĂ©cifiques de fiĂšvre et d’expectoration Ă©taient associĂ©s Ă  des infections secondaires plus nombreuses. Toutes les Ă©tudes semblent confirmer que le pic de contagiositĂ© est Ă  son paroxysme environ 1 jour avant l’apparition des symptĂŽmes et dĂ©cline rapidement malgrĂ© l’excrĂ©tion continue d’ARN pendant toute la durĂ©e des symptĂŽmes. La pĂ©riode de contagiositĂ© maximale se situerait entre 2-3 jours avant les premiers symptĂŽmes et 4 Ă  6 jours aprĂšs. Chez les patients atteints d’une forme lĂ©gĂšre ou modĂ©rĂ©e de la COVID-19, le virus infectieux peut ĂȘtre cultivĂ© pendant 8 jours aprĂšs les premiers symptĂŽmes, mais pas au-delĂ . Chez les patients atteints d’une forme grave ou critique, le virus infectieux peut ĂȘtre cultivĂ© pendant une pĂ©riode allant jusqu’à 20 jours aprĂšs l’apparition des premiers symptĂŽmes. S’il est possible d’isoler tardivement des virus infectieux, aucune contamination tardive n’a Ă©tĂ© documentĂ©e, y compris dans les Ă©tablissements de santĂ© pour les formes graves ou sĂ©vĂšres. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e Ă  TaĂŻwan sur plus de 3000 cas contacts Ă©troits avec 100 sujets infectĂ©s n’a rĂ©vĂ©lĂ© aucun cas de transmission aprĂšs que les patients index aient eu des symptĂŽmes pendant au moins 6 jours. La contagiositĂ© des enfants n’est pas clairement Ă©tablie Si les enfants de moins de 10 ans sont deux fois moins susceptibles d’ĂȘtre contaminĂ©s que les adultes, la facilitĂ© de transmission du virus des enfants vers les adultes fait l’objet d’études contradictoires. Les animaux domestiques ne contaminent pas les hommes S’il est Ă©tabli que ce coronavirus peut infecter les animaux domestiques, y compris les chats, les chiens et les furets, il n’y a pas Ă  ce jour de cas confirmĂ©s de transmission des animaux domestiques Ă  l’homme. Des cas de contagion entre chats ainsi qu’entre chats et furets ont Ă©tĂ© documentĂ©s, mais aucun actuellement entre chiens. On suspecte des cas de transmission du virus des visons aux Ă©leveurs dans certaines rĂ©gions des États-Unis, mais les niveaux de preuve sont faibles. 10 % des cas index provoquent 80 % des cas secondaires C’est un autre enseignement majeur de cette Ă©tude. La dynamique de progression de l’épidĂ©mie est particuliĂšrement hĂ©tĂ©rogĂšne. Toutes les Ă©tudes convergent pour Ă©tablir que 10 Ă  20 % des cas primaires provoquent la contamination de 80 % des cas secondaires. Ces contaminations se produisent lors de quelques Ă©vĂ©nements de grande ampleur en termes de propagation du virus. Certains de ces Ă©vĂ©nements sont dĂ©sormais bien connus le centre d’appel corĂ©en, l’église en Arkansas, le mariage en Jordanie, la chorale Ă  Washington ainsi qu’un camp de nuit en GĂ©orgie. Une fois contaminĂ©es lors de ces grands rassemblements, les personnes infectĂ©es propagent alors le virus au sein de leurs foyers avec des rĂ©sultats variables largement influencĂ©s par la rĂ©partition par Ăąge, la densitĂ© et la ventilation de l’espace de vie. Une Ă©tude portant sur 85 cas index Ă  Wuhan et 115 cas contacts au sein des mĂȘmes foyers, a permis d'Ă©tablir le taux de contamination Ă  38% pour les foyers de 2 personnes, et Ă  50% pour les foyers de 3 personnes. En conclusion, les auteurs mettent la pression sur les autoritĂ©s sanitaires afin de prendre en compte rapidement ces nouvelles preuves dans leur politique de santĂ© publique face Ă  l’épidĂ©mie de Coronavirus SARS-COV-2. Sur le mĂȘme sujet Coronavirus 90 % des contaminations se produiraient de façon aĂ©roportĂ©e dans les lieux clos et mal ventilĂ©s 1/ Our comprehensive review of transmission of SARS-COV-2 is out in AnnalsofIM with AaronRichterman RMKGandhi PaulSaxMD — Eric Meyerowitz, MD EricMeyerowitz September 17, 2020
Unecorrection par la fraction de sondage (ou taux de rĂ©ponse) a Ă©tĂ© appliquĂ©e afin de tenir compte de la taille finie de la population. Dans un premier temps, l’association entre chaque plat et la maladie a Ă©tĂ© mesurĂ©e Ă  l’aide d’une analyse univariĂ©e (rĂ©sultats non prĂ©sentĂ©s). Ensuite, les plats ayant un p

LABORATOIRE CHBICHEBD'ANALYSES MEDICALESTEL 0535404526/29FAX 0535404527PrĂ©levement du 24−11−2020 2011242344 Mr TARCHA MOHAMEDRĂ©fĂ©rence 2011242344 .Edition 24−11−2020Diagnostic du covid −19 par RT−PCR tempsreelQualitatifRĂ©sultat patient NĂ©gatifContrĂŽle positif VALIDEContrĂŽle nĂ©gatif VALIDEContrĂŽle interne VALIDESemi−Quantitatif CtRĂ©sultat patient CT gĂšne R,N et E >45ContrĂŽle positif OKContrĂŽle nĂ©gatif OKContrĂŽle interne 29conclusionRT−PCR Sarscov−2 NĂ©gatifcommentaire−Si la valeur de Ct est 33, la prĂ©sence d'ARN virale dĂ©tectĂ© est compatible avec une excrĂ©tion viralmodĂ©rĂ©e voir trĂšs Française de Microbiologie SFM du 25/09/2020 relatif Ă  l'interprĂ©tation de la valeurde Ct estimation de la charge viraleobtenue en cas de RT−PCR SARS−COV−2 positive -version 3du 07/10/ completDr. Abderraouf CHBICHEBPage 1 sur 1

LesrĂ©sultats indiquent que, sur la base des pourcentages de patients ayant une charge virale ARN VIH-1 < 50 copies/ml, le groupe « association fixe » est associĂ© Ă  une rĂ©ponse virologique similaire (non-infĂ©rioritĂ©) Ă  celle observĂ©e avec le groupe « abacavir + lamivudine » (respectivement 90 % et 85 %, [-2,7 ; 13,5] IC 95 %). Du 14 au 20 septembre, 1 074 309 personnes ont rĂ©alisĂ© un test de dĂ©pistage pour le SARS-Cov-2. Le rĂ©sultat est parfois attendu avec agitation et nervositĂ©. Lorsqu’il est positif, aucun doute possible il faut appliquer les recommandations Ă©manant des autoritĂ©s de santĂ©. Quand le rĂ©sultat est nĂ©gatif, cela peut conduire Ă  des incertitudes. Quels sont les tests de dĂ©pistage ?Les laboratoires effectuent des tests PCR Polymerase chain reaction. Ce test est virologique. Il consiste en un prĂ©lĂšvement naso-pharyngĂ©, Ă  l’aide d’un Ă©couvillon. Le but est de rechercher des traces du matĂ©riel gĂ©nĂ©tique du virus dans les sĂ©crĂ©tions. Il est prĂ©ventif, car il diagnostique l’infection prĂ©cocement. D’autre part, il existe les tests sĂ©rologiques. Ils recherchent, quant Ă  eux, la prĂ©sence d’anticorps IgG dans le sang. Un test positif rĂ©vĂšle qu’une personne a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© infectĂ©e par le nouveau coronavirus. Quand le rĂ©sultat du test est nĂ©gatifCes formules sont des exemples susceptibles d’ĂȘtre inscrites sur le compte-rendu du test de dĂ©pistage gĂ©nome du SARS-CoV-2 non dĂ©tectĂ©. Selon les derniĂšres Ă©tudes, ce rĂ©sultat ne peut pas exclure formellement une contamination par le SARS-CoV-2. » ;“recherche de Coronavirus SARS-CoV2 NEGATIVE. L’interprĂ©tation d’un test nĂ©gatif doit tenir compte de la qualitĂ© du prĂ©lĂšvement, de la pĂ©riode d’incubation, de l’évolution clinique et radiologique Ă©ventuelle” ;“ce rĂ©sultat n’exclut pas une infection par le SARS−Cov−2” ;et d’autres rĂ©sultats sont difficiles Ă  interprĂ©ter, car le “nĂ©gatif” n’est pas catĂ©gorique. En effet, les laboratoires tentent d’ĂȘtre le plus prĂ©cis possible d’un point de scientifique. Pour autant, ces conclusions ne concernent pas uniquement la Covid-19. Ces interprĂ©tations sont aussi valables pour d’autres pathologies, comme les hĂ©patites. Comment rĂ©agir face Ă  ses rĂ©sultats pour le moins confus ? InterprĂ©tation des rĂ©sultats nĂ©gatifs Un test nĂ©gatif peut avoir plusieurs causes. Par exemple, il est possible qu’au cours de la maladie Covid-19, la charge virale dans les excrĂ©tions soit trĂšs faible, voire absente. La pĂ©riode d’incubation durĂ©e entre l’infection et l’apparition des premiers symptĂŽmes est un Ă©lĂ©ment Ă  prendre en compte, dans la mesure oĂč elle dure en moyenne 5 jours de 1 Ă  14 jours. Une personne guĂ©rie aura un rĂ©sultat de test nĂ©gatif. D’autre part, si le test est rĂ©alisĂ© trop tĂŽt ou trop tard, il peut prĂ©senter un “faux nĂ©gatif”. Le rĂ©sultat est nĂ©gatif, mais la personne peut, malgrĂ© tout, porter le virus. Il y aurait entre 20 et 30 % de rĂ©sultats faussement nĂ©gatifs. Que faire si le test est nĂ©gatif ? Si le test est nĂ©gatif, une conduite est Ă  tenir. Il est conseillĂ© d’éviter les contacts avec les personnes vulnĂ©rables personnes ĂągĂ©es, comorbiditĂ©, femmes enceintes. Il est aussi recommandĂ© de continuer Ă  respecter les gestes barriĂšres et Ă  porter un masque, mĂȘme lĂ  oĂč il n’est pas obligatoire. Cet article vous-a-t-il Ă©tĂ© utile ?Cette nouvelle fait partie de nos se peut que son contenu ne soit pas Ă  jour. archive les nouvelles 12 mois aprĂšs leur parution. Pour ĂȘtre sĂ»r d'avoir l'information la plus Ă  jour sur ce sujet, interrogez notre moteur de recherche. ×À lire aussi
Avecun Odds Ratio supĂ©rieur Ă  1, nos rĂ©sultats mettaient en Ă©vidence que la prescription d’une PCR LDT-EV Ă©tait significativement associĂ©e Ă  une durĂ©e de traitement plus longue. Par contre, la pĂ©riode Ă©pidĂ©mique Ă©tait moins reliĂ©e Ă  sa prescription de mĂȘme que les rĂ©sultats Ă©taient significativement moins communiquĂ©s avec cette technique (Tableau 16).
ActualitĂ© SantĂ© MĂ©dicaments Anti-infectieux generaux Ă  usage systĂ©mique Antiviraux Ă  usage systĂ©mique Valganciclovir mylan 450 mg, comprimĂ© pelliculĂ©, boĂźte de 60 plaquettes prĂ©dĂ©coupĂ©es de 1 Valganciclovir mylan 450 mg, comprimĂ© pelliculĂ©, boĂźte de 60 plaquettes prĂ©dĂ©coupĂ©es de 1 Valganciclovir mylan est un mĂ©dicament gĂ©nĂ©rique sous forme de comprimĂ© pelliculĂ© 60 Ă  base de Valganciclovir 450 mg.Autorisation de mise sur le marchĂ© le 28/05/2015 par MYLAN au prix de 590,11€. À propos Principes actifs Valganciclovir Excipients Noyau Cellulose microcristalline Crospovidone StĂ©arique acide Pelliculage Hypromellose Titane dioxyde Macrogol 400 Fer oxyde Polysorbate 80 Classification ATC anti-infectieux generaux Ă  usage systĂ©mique antiviraux Ă  usage systĂ©mique antiviraux a action directe nuclĂ©osides et nuclĂ©otides, inhibiteurs de la transcriptase inverse exclus valganciclovir Statut Ce mĂ©dicament est autorisĂ© sur le marchĂ© depuis le 28/05/2015. Indications pourquoi le prendre? Valganciclovir Mylan est indiquĂ© dans le traitement d'attaque et le traitement d'entretien de la rĂ©tinite Ă  cytomĂ©galovirus CMV chez les patients adultes atteints de syndrome d'immunodĂ©ficience acquise SIDA. Valganciclovir Mylan est indiquĂ© en traitement prophylactique des infections Ă  CMV chez les adultes et les enfants de la naissance Ă  18 ans CMV-nĂ©gatifs ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une transplantation d'organe solide Ă  partir d'un donneur CMV-positif. Contre indications pourquoi ne pas le prendre ? HypersensibilitĂ© Ă  la substance active, au ganciclovir ou Ă  l'un des excipients mentionnĂ©s Ă  la rubrique Composition. Du fait de la similaritĂ© de la structure chimique du valganciclovir avec celle de l'aciclovir et du valaciclovir, une rĂ©action d'hypersensibilitĂ© croisĂ©e entre ces mĂ©dicaments est possible. De ce fait, le valganciclovir est contre-indiquĂ© chez les patients prĂ©sentant une hypersensibilitĂ© Ă  l'aciclovir ou au valaciclovir. Le valganciclovir est contre-indiquĂ© durant l'allaitement voir la rubrique Grossesse et allaitement. Posologie et mode d'administration Attention - Il est essentiel d'observer strictement les recommandations posologiques afin d'Ă©viter un surdosage voir rubriques Mises en garde et prĂ©cautions d'emploi et Surdosage. Le valganciclovir est rapidement et largement mĂ©tabolisĂ© en ganciclovir aprĂšs administration orale. Sur le plan thĂ©rapeutique, un traitement par le valganciclovir per os Ă  la posologie de 900 mg deux fois par jour Ă©quivaut Ă  un traitement par le ganciclovir administrĂ© par voie IV Ă  la posologie de 5 mg/kg deux fois par jour. Posologie Traitement de la rĂ©tinite Ă  cytomĂ©galovirus CMV Patients adultes Traitement d'attaque de la rĂ©tinite Ă  CMV Pour les patients prĂ©sentant une rĂ©tinite Ă  CMV Ă©volutive, la posologie recommandĂ©e est de 900 mg de valganciclovir deux comprimĂ©s de Valganciclovir Mylan dosĂ©s Ă  450 mg deux fois par jour pendant 21 jours ; les comprimĂ©s doivent ĂȘtre pris dans la mesure du possible avec des aliments. Un traitement d'attaque prolongĂ© peut accroĂźtre le risque de toxicitĂ© mĂ©dullaire voir rubrique Mises en garde et prĂ©cautions d'emploi. Traitement d'entretien de la rĂ©tinite Ă  CMV En poursuite d'un traitement d'attaque ou chez les patients prĂ©sentant une rĂ©tinite Ă  CMV non Ă©volutive, la posologie recommandĂ©e est de 900 mg de valganciclovir deux comprimĂ©s de Valganciclovir Mylan une fois par jour ; les comprimĂ©s doivent ĂȘtre pris dans la mesure du possible avec des aliments. Le traitement d'attaque peut ĂȘtre rĂ©pĂ©tĂ© chez les patients dont la rĂ©tinite s'aggrave. Toutefois, la possibilitĂ© d'une rĂ©sistance virale au mĂ©dicament devra ĂȘtre envisagĂ©e. Population pĂ©diatrique La tolĂ©rance et l'efficacitĂ© de Valganciclovir Mylan dans le traitement de la rĂ©tinite Ă  CMV n'ont pas Ă©tĂ© Ă©tablies au cours d'Ă©tudes cliniques adĂ©quates et bien contrĂŽlĂ©es chez des enfants. Traitement prophylactique de la maladie Ă  CMV en transplantation d'organes solides Patients adultes Chez les patients ayant reçu une greffe de rein, la posologie recommandĂ©e est de 900 mg deux comprimĂ©s de Valganciclovir Mylan une fois par jour, le traitement doit ĂȘtre dĂ©butĂ© dans les 10 jours suivant la transplantation et poursuivi jusqu'Ă  100 jours aprĂšs celle-ci. La prophylaxie peut ĂȘtre poursuivie jusqu'Ă  200 jours aprĂšs la transplantation voir rubrique Mises en garde et prĂ©cautions d'emploi, Effets indĂ©sirables et PropriĂ©tĂ©s pharmacodynamiques. Chez les patients transplantĂ©s d'un organe solide autre que le rein, la posologie recommandĂ©e est de 900 mg deux comprimĂ©s de Valganciclovir Mylan une fois par jour, le traitement devant ĂȘtre dĂ©butĂ© dans les 10 jours suivant la transplantation et poursuivi jusqu'Ă  100 jours aprĂšs celle-ci. Population pĂ©diatrique Chez des enfants ayant reçu une greffe d'organe solide, dĂšs la naissance, qui ont un risque de dĂ©velopper une infection Ă  CMV, la dose quotidienne unique recommandĂ©e de valganciclovir est calculĂ©e en fonction de la surface corporelle SC et de la clairance de la crĂ©atinine ClCr, calculĂ©e avec la formule de Schwartz ClCrS, selon l'Ă©quation suivante Posologie pĂ©diatrique mg = 7 × SC × ClCrS voir la formule de la surface corporelle de Mosteller et la formule de la clairance de la crĂ©atinine de Schwartz ci-dessous. Si la clairance de la crĂ©atinine calculĂ©e selon la formule de Schwartz dĂ©passe 150 ml/min/1,73 mÂČ, alors une valeur maximale de 150 ml/min/1,73 mÂČ doit ĂȘtre utilisĂ©e dans l'Ă©quation dans laquelle k = 0,45* pour les patients ĂągĂ©s de moins de 2 ans ; 0,55 pour les garçons ĂągĂ©s de 2 Ă  moins de 13 ans et pour les filles ĂągĂ©es de 2 Ă  16 ans ; et 0,7 pour les garçons ĂągĂ©s de 13 Ă  16 ans. Pour les patients ĂągĂ©s de plus de 16 ans, se rĂ©fĂ©rer Ă  la posologie de l'adulte. Les valeurs de k sont basĂ©es sur la mĂ©thode de JaffĂ© pour la mesure de la crĂ©atinine sĂ©rique et peuvent nĂ©cessiter une correction lorsque des mĂ©thodes enzymatiques sont utilisĂ©es. * Pour certaines sous-populations, une diminution de la valeur du k peut Ă©galement ĂȘtre nĂ©cessaire par exemple chez les enfants ayant un faible poids Ă  la naissance. Pour les enfants ayant reçu une greffe de rein, la dose quotidienne unique recommandĂ©e en mg 7 × SC × ClCrS doit ĂȘtre administrĂ©e dans les 10 jours suivant la transplantation et se poursuivre jusqu'Ă  200 jours aprĂšs la transplantation. Pour les enfants ayant reçu une greffe d'organe solide autre que le rein, la dose quotidienne unique recommandĂ©e en mg 7 × SC × ClCrS doit ĂȘtre administrĂ©e dans les 10 jours suivant la transplantation et se poursuivre jusqu'Ă  100 jours aprĂšs la transplantation. Toutes les doses calculĂ©es doivent ĂȘtre arrondies Ă  l'incrĂ©ment de 25 mg le plus proche pour la dose rĂ©elle administrable. Si la dose calculĂ©e dĂ©passe 900 mg, une dose maximum de 900 mg doit ĂȘtre administrĂ©e. La solution buvable est la formulation recommandĂ©e dans la mesure oĂč elle permet d'administrer une dose calculĂ©e selon la formule ci-dessus. Cependant, les comprimĂ©s pelliculĂ©s de Valganciclovir Mylan peuvent ĂȘtre utilisĂ©s si la dose calculĂ©e est comprise dans une fenĂȘtre de plus ou moins 10 % des dosages disponibles en comprimĂ©s, et si le patient est en mesure d'avaler des comprimĂ©s. Par exemple, si la dose calculĂ©e est comprise entre 405 mg et 495 mg, un comprimĂ© Ă  450 mg peut ĂȘtre administrĂ©. Il est recommandĂ© de contrĂŽler la crĂ©atinine sĂ©rique rĂ©guliĂšrement et de prendre en compte les variations de taille et de poids corporel, puis d'adapter la posologie en consĂ©quence au cours de la pĂ©riode de prophylaxie. Instructions posologiques particuliĂšres Insuffisance rĂ©nale La crĂ©atinine sĂ©rique ou la clairance de la crĂ©atinine doivent ĂȘtre Ă©troitement surveillĂ©es. La posologie doit ĂȘtre ajustĂ©e en fonction de la clairance de la crĂ©atinine comme indiquĂ© dans le tableau ci-dessous voir rubriques Mises en garde et prĂ©cautions d'emploi et PropriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques. Une estimation de la clairance de la crĂ©atinine ml/min peut ĂȘtre obtenue Ă  partir de la valeur de la crĂ©atinine sĂ©rique au moyen de la formule suivante Chez l'homme = 140 - Ăąge [ans] x poids corporel [kg] 72 x 0,011 x crĂ©atinine sĂ©rique [micromoles/l] Chez la femme = 0,85 x la valeur chez l'homme. ClCr ml/min Posologie du valganciclovir Posologie du valganciclovir Traitement d'attaque Traitement d'entretien - Prophylaxie ≄ 60 900 mg 2 comprimĂ©s 2 fois par jour 900 mg 2 comprimĂ©s 1 fois par jour 40 - 59 450 mg 1 comprimĂ© 2 fois par jour 450 mg 1 comprimĂ© 1 fois par jour 25 - 39 450 mg 1 comprimĂ© 1 fois par jour 450 mg 1 comprimĂ© tous les 2 jours 10 - 24 450 mg 1 comprimĂ© tous les 2 jours 450 mg 1 comprimĂ© 2 fois par semaine 600 copies/ml Ă  la fin de la prophylaxie et/ou patients qui ont une maladie Ă  CMV confirmĂ©e jusqu'Ă  12 mois 52 semaines aprĂšs la transplantation. Trois patients dans chaque groupe de traitement ont eu une mutation de rĂ©sistance au ganciclovir. Population pĂ©diatrique Traitement de la rĂ©tinite Ă  CMV L'Agence europĂ©enne des mĂ©dicaments a accordĂ© une dispense vis-Ă -vis de l'obligation d'effectuer des Ă©tudes avec le valganciclovir dans tous les sous types de population pĂ©diatrique dans le traitement de l'infection Ă  CMV chez des patients immunodĂ©primĂ©s voir rubrique Posologie et mode d'administration pour des informations sur l'utilisation pĂ©diatrique. PrĂ©vention des infections Ă  CMV en cas de transplantation Dans une Ă©tude de pharmacocinĂ©tique et de sĂ©curitĂ© de phase II chez des enfants ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une transplantation d'organe solide ĂągĂ©s de 4 mois Ă  16 ans, n = 63, le valganciclovir a Ă©tĂ© donnĂ© une fois par jour jusqu'Ă  100 jours selon un algorithme d'adaptation posologique pĂ©diatrique voir rubrique Posologie et mode d'administration permettant d'obtenir des expositions similaires Ă  celles de l'adulte voir rubrique PropriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques. Le suivi aprĂšs le traitement Ă©tait de 12 semaines. Le statut sĂ©rologique CMV D/R initial Ă©tait D+/R- dans 40 % des cas, D+/R+ dans 38 %, D-/R+ dans 19 % et D-/R- dans 3 % des cas. La prĂ©sence du virus CMV a Ă©tĂ© rapportĂ©e chez 7 patients. Les effets indĂ©sirables observĂ©s Ă©taient de nature similaire Ă  ceux rapportĂ©s chez l'adulte voir rubrique Effets indĂ©sirables. Une Ă©tude de tolĂ©rance de phase IV chez des enfants ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une greffe de rein ĂągĂ©s de 1 Ă  16 ans, n = 57 recevant du valganciclovir une fois par jour jusqu'Ă  200 jours, selon l'algorithme posologique voir rubrique Posologie et mode d'administration, a mis en Ă©vidence une faible incidence du CMV. Le suivi post-thĂ©rapeutique a Ă©tĂ© de 24 semaines. Le statut sĂ©rologique des donneurs et des receveurs D/R vis-Ă -vis du CMV Ă  l'inclusion a Ă©tĂ© le suivant D+/R+ 45 % ; D+/R- 39 % ; D-/R+ 7 % ; D-/R- 7 % et non dĂ©terminĂ© ND/R + dans 2 % des cas. Une virĂ©mie Ă  CMV a Ă©tĂ© rapportĂ©e chez trois patients et une maladie Ă  CMV a Ă©tĂ© suspectĂ©e chez un patient, mais non confirmĂ©e par une PCR effectuĂ©e sur le CMV par le laboratoire central. Les effets indĂ©sirables observĂ©s ont Ă©tĂ© de nature similaire Ă  ceux survenant chez les patients adultes voir rubrique Effets indĂ©sirables. Ces donnĂ©es soutiennent l'extrapolation des donnĂ©es d'efficacitĂ© des adultes Ă  des enfants, et permettent de fournir des recommandations posologiques pour les enfants. Une Ă©tude de pharmacocinĂ©tique et de tolĂ©rance de phase I chez des patients ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une greffe cardiaque ĂągĂ©s de 3 semaines Ă  125 jours, n = 14, traitĂ©s par une dose quotidienne unique de valganciclovir selon l'algorithme posologique pĂ©diatrique voir rubrique Posologie et mode d'administration pendant deux jours consĂ©cutifs, a mis en Ă©vidence des expositions similaires Ă  celles constatĂ©es chez l'adulte voir rubrique PropriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques. Le suivi post-thĂ©rapeutique a Ă©tĂ© de sept jours. Le profil de tolĂ©rance a Ă©tĂ© conforme Ă  celui observĂ© au cours d'autres Ă©tudes menĂ©es chez des enfants et des adultes, bien que le nombre de patients et l'exposition au valganciclovir aient Ă©tĂ© limitĂ©s au cours de cette Ă©tude. Infection Ă  CMV congĂ©nitale L'efficacitĂ© et la tolĂ©rance du ganciclovir et/ou du valganciclovir ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es dans deux Ă©tudes chez des nouveau-nĂ©s et des nourrissons prĂ©sentant une infection symptomatique congĂ©nitale Ă  CMV. Au cours de la premiĂšre Ă©tude, la pharmacocinĂ©tique et la tolĂ©rance d'une dose unique de valganciclovir Ă©cart de doses 14-16-20 mg/kg/dose ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es chez 24 nouveau-nĂ©s ĂągĂ©s de 8 Ă  34 jours atteints d'une infection congĂ©nitale Ă  CMV symptomatique voir rubrique PropriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques. Les nouveau-nĂ©s ont reçu 6 semaines de traitement antiviral. Parmi les 24 patients, 19 ont reçu jusqu'Ă  4 semaines de traitement oral par valganciclovir suivi de ganciclovir par voie au cours des 2 semaines suivantes. Les 5 autres patients ont reçu le ganciclovir par voie pendant la pĂ©riode de suivi de l'Ă©tude. Dans la seconde Ă©tude, l'efficacitĂ© et la tolĂ©rance d'un traitement par le valganciclovir de six semaines par rapport Ă  six mois ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es chez 109 nourrissons ĂągĂ©s de 2 Ă  30 jours prĂ©sentant une infection symptomatique congĂ©nitale Ă  CMV. Tous les nourrissons ont reçu le valganciclovir par voie orale Ă  la posologie de 16 mg/kg deux fois par jour pendant six semaines. AprĂšs six semaines de traitement, les nourrissons ont Ă©tĂ© randomisĂ©s selon une proportion de 11 pour poursuivre le traitement par le valganciclovir Ă  la mĂȘme posologie ou recevoir un placebo afin de complĂ©ter les six mois de traitement. Le valganciclovir n'est actuellement pas recommandĂ© dans cette indication thĂ©rapeutique. La mĂ©thodologie des Ă©tudes et les rĂ©sultats obtenus sont trop limitĂ©s pour conclure sur l'efficacitĂ© et la sĂ©curitĂ© du propriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques du valganciclovir ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©es chez des patients sĂ©ropositifs pour le VIH et le CMV, chez des patients atteints du SIDA et de rĂ©tinite Ă  CMV et chez des patients transplantĂ©s d'organes solides. Absorption Le valganciclovir est une prodrogue du ganciclovir. Il est bien absorbĂ© Ă  partir du tube digestif et rapidement et largement mĂ©tabolisĂ© en ganciclovir dans la paroi intestinale et le foie. L'exposition systĂ©mique au valganciclovir est transitoire et faible. La biodisponibilitĂ© du ganciclovir issu d'une administration orale de valganciclovir est d'environ 60 % pour l'ensemble des populations de patients Ă©tudiĂ©es et l'exposition rĂ©sultante au ganciclovir est similaire Ă  celle obtenue aprĂšs administration intraveineuse de ganciclovir voir ci-dessous. À titre de comparaison, la biodisponibilitĂ© du ganciclovir aprĂšs l'administration de 1000 mg de ganciclovir par voie orale en gĂ©lule est de 6 Ă  8 %.Valganciclovir chez les patients VIH positif, CMV positif L'exposition systĂ©mique de patients VIH positif, CMV positif aprĂšs administration deux fois par jour de ganciclovir et de valganciclovir pendant une semaine est la suivante ParamĂštre Ganciclovir 5 mg/kg, IV n = 18 Valganciclovir 900 mg, per os n = 25 Ganciclovir Valganciclovir ASC0-12 h 28,6 ± 9,0 32,8 ± 10,1 0,37 ± 0,22 Cmax ”g/ml 10,4 ± 4,9 6,7 ± 2,1 0,18 ± 0,06 L'efficacitĂ© du ganciclovir Ă  accroĂźtre le dĂ©lai avant progression de la rĂ©tinite Ă  CMV s'est rĂ©vĂ©lĂ©e corrĂ©lĂ©e avec l'exposition systĂ©mique ASC. Valganciclovir chez les patients transplantĂ©s d'organes solides L'exposition systĂ©mique Ă  l'Ă©tat d'Ă©quilibre de patients transplantĂ©s d'organes solides aprĂšs administration quotidienne orale de ganciclovir et de valganciclovir est la suivante ParamĂštre Ganciclovir 1000 mg 3 fois par jour n = 82 Valganciclovir 900 mg 1 fois par jour n = 161 Ganciclovir ASC0-24 h Cmax ”g/ml 28,0 ± 10,9 1,4 ± 0,5 46,3 ± 15,2 5,3 ± 1,5 L'exposition systĂ©mique au ganciclovir Ă©tait similaire chez les patients ayant reçu une greffe de coeur, ou de rein ou de foie aprĂšs administration orale de valganciclovir en respectant l'algorithme de rĂ©duction de la posologie tenant compte de l'Ă©tat de la fonction rĂ©nale. Effet de l'alimentation La proportionnalitĂ© Ă  la dose de l'ASC du ganciclovir aprĂšs administration de 450 Ă  2625 mg de valganciclovir n'a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©e que chez le sujet ayant pris des aliments. Lorsque le valganciclovir Ă©tait administrĂ© en prĂ©sence d'aliments Ă  la dose recommandĂ©e de 900 mg, des augmentations Ă©taient constatĂ©es Ă  la fois pour l'ASC moyenne du ganciclovir environ 30 % et pour la Cmax moyenne du ganciclovir environ 14 %, par comparaison Ă  l'administration Ă  jeun. En outre, les variations interindividuelles de l'exposition au ganciclovir diminuent lorsque le valganciclovir est pris avec des aliments. Le valganciclovir a toujours Ă©tĂ© administrĂ© avec des aliments au cours des Ă©tudes cliniques. Il est par consĂ©quent recommandĂ© d'administrer valganciclovir avec des aliments voir rubrique Posologie et mode d'administration. Distribution En raison de la conversion rapide du valganciclovir en ganciclovir, la liaison du valganciclovir aux protĂ©ines n'a pas Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©e. La liaison du ganciclovir aux protĂ©ines plasmatiques Ă©tait de 1 Ă  2 % sur des concentrations de 0,5 et 51 ”g/ml. Le volume de distribution Vd du ganciclovir Ă  l'Ă©tat d'Ă©quilibre aprĂšs administration intraveineuse Ă©tait de 0,680 ± 0,161 l/kg n = 114. Biotransformation Le valganciclovir est rapidement et largement mĂ©tabolisĂ© en ganciclovir ; aucun autre mĂ©tabolite n'a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©. Aucun mĂ©tabolite du ganciclovir marquĂ© par un isotope radioactif administrĂ© par voie orale dose unique de 1000 mg n'a reprĂ©sentĂ© plus de 1 Ă  2 % de la radioactivitĂ© retrouvĂ©e dans les fĂšces ou dans l'urine. Élimination AprĂšs administration de valganciclovir, l'excrĂ©tion rĂ©nale sous forme de ganciclovir par filtration glomĂ©rulaire et sĂ©crĂ©tion tubulaire active est la principale voie d'Ă©limination du valganciclovir. La clairance rĂ©nale reprĂ©sente 81,5 % ± 22 % n = 70 de la clairance systĂ©mique du ganciclovir. Les estimations bayĂ©siennes post hoc de la clairance apparente moyenne du ganciclovir, chez les patients ayant une clairance de la crĂ©atinine supĂ©rieure Ă  60 ml/min, sont de 14,05 ± 4,13 l/h. Chez les patients prĂ©sentant une insuffisance rĂ©nale, la clairance apparente moyenne du ganciclovir est de 8,46 ± 1,67 l/h 40 2 - < 12 ans n=21 ≄ 12 ans - 16 ans n=25 ASC0-24h 46,3 ± 15,2 68,1 ± 19,8 64,3 ± 29,2 59,2 ± 15,1 50,3 ± 15,0 Intervalle d'ASC0-24h 15,4 - 116,1 34 - 124 34 - 152 36 - 108 22 - 93 Cmax ”g/ml 5,3 ± 1,5 10,5 ± 3,36 10,3 ± 3,3 9,4 ± 2,7 8,0 ± 2,4 Clairance l/h 12,7 ± 4,5 1,25± 0,473 2,5 ± 2,4 4,5 ± 2,9 6,4 ± 2,9 t1/2 h 6,5 ± 1,4 1,97± 0,185 3,1 ±1,4 4,1 ± 1,3 5,5 ± 1,1 * Extrait du rapport d'Ă©tude PV 16000 La dose unique quotidienne de valganciclovir dans les deux Ă©tudes dĂ©crites ci-dessus a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©e sur la base de la surface corporelle SC et de la clairance de la crĂ©atinine CrCl selon la formule de Schwartz modifiĂ©e et a Ă©tĂ© calculĂ©e en utilisant l'algorithme posologique prĂ©sentĂ© dans la rubrique Posologie et mode d'administration. Les propriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques du ganciclovir aprĂšs l'administration de valganciclovir ont Ă©galement Ă©tĂ© Ă©valuĂ©es au cours de deux Ă©tudes menĂ©es chez des nouveau-nĂ©s et des nourrissons prĂ©sentant une infection congĂ©nitale symptomatique Ă  CMV. Dans la premiĂšre Ă©tude, 24 nouveau-nĂ©s ĂągĂ©s de 8 Ă  34 jours, ont reçu 6 mg/kg de ganciclovir intraveineux deux fois par jour. Les patients ont ensuite Ă©tĂ© traitĂ©s par valganciclovir oral, la dose de valganciclovir poudre pour solution buvable Ă©tant comprise entre 14 mg/kg et 20 mg/kg deux fois par jour. La durĂ©e totale du traitement a Ă©tĂ© de six semaines. Une dose de 16 mg/kg deux fois par jour de valganciclovir poudre pour solution buvable a dĂ©montrĂ© une exposition au ganciclovir comparable Ă  6 mg/kg de ganciclovir intraveineux deux fois par jour chez les nouveau-nĂ©s et a permis d'atteindre une exposition au ganciclovir similaire Ă  une dose intraveineuse efficace de 5 mg/kg chez l'adulte. Dans la deuxiĂšme Ă©tude, 109 nouveau-nĂ©s ĂągĂ©s de 2 Ă  30 jours ont reçu 16 mg/kg de valganciclovir poudre pour solution buvable deux fois par jour pendant six semaines, puis 96 des 109 patients ont Ă©tĂ© randomisĂ©s pour continuer Ă  recevoir le valganciclovir ou un placebo pendant six mois. Cependant, les valeurs moyennes de l'ASC0-12h ont Ă©tĂ© infĂ©rieures par rapport Ă  celles de la premiĂšre Ă©tude. Le tableau, ci-aprĂšs, prĂ©sente les valeurs moyennes de l'ASC, de la Cmax et de la tœ, avec les Ă©carts types, comparativement aux donnĂ©es obtenues chez l'adulte ParamĂštre PK Adultes Nouveau-nĂ©s 5 mg/kg GAN Dose unique n=8 6 mg/kg GAN Deux fois par jour n=19 16 mg/kg VAL Deux fois par jour n=19 16 mg/kg VAL Deux fois par jour n = 100 ASC0-∞ 25,4 ± 4,32 - - - ASC0-12h - 38,2 ± 42,7 30,1 ± 15,1 20,85 ± 5,40 Cmax ”g/ml 9,03 ± 1,26 12,9 ± 21,5 5,44 ± 4,04 - t1/2 h 3,32 ± 0,47 2,52 ± 0,55 2,98 ± 1,26 2,98 ± 1,12 GAN = Ganciclovir, IV ; VAL = Valganciclovir, oral Ces donnĂ©es sont trop limitĂ©es pour conclure en matiĂšre d'efficacitĂ© ou donner des recommandations posologiques pour les enfants souffrant d'infection congĂ©nitale Ă  CMV. DurĂ©e et prĂ©cautions particuliĂšres de conservation DurĂ©e de conservation Flacons PEHD 3 ans ; aprĂšs premiĂšre ouverture du flacon 3 mois. Plaquettes 2 particuliĂšres de conservation Ce mĂ©dicament ne nĂ©cessite pas de prĂ©cautions particuliĂšres de mĂ©dicament non utilisĂ© ou dĂ©chet doit ĂȘtre Ă©liminĂ© conformĂ©ment Ă  la rĂ©glementation en comprimĂ©s pelliculĂ©s sous plaquettes prĂ©dĂ©coupĂ©es unitaires PVC/PE/PVdC/Aluminium.
RĂ©sultatsDiscussion Conclusion Surveillance virologique ‱Utilisation de la RT-PCR depuis 2009 ‱Rapide et performant pour caractĂ©risation des types et sous-types viraux ‱Enfants++ et personnes ĂągĂ©es ; dĂ©lai de consultation ‱Possible diffĂ©rence entre patients hospitalisĂ©s et ambulatoires ‱Association avec gravitĂ© non Ă©tablie
Dans un laboratoire de diagnostic entre 2016 et 2018, 46,7% des cas positifs de rotavirus chez les nourrissons Ă©taient le rĂ©sultat d’une excrĂ©tion virale liĂ©e au vaccin, selon une Ă©tude publiĂ©e dans Clinical Infectious Diseases. Les enquĂȘteurs ont soulignĂ© l’importance de distinguer le virus vaccinal du type sauvage dans les tests diagnostiques de routine des nourrissons. L’avĂšnement et la mise en Ɠuvre du vaccin contre le rotavirus ont eu un effet positif significatif sur la nĂ©cessitĂ© d’une attention mĂ©dicale Ă  la suite de cette infection. Cependant, comme le vaccin contient une version attĂ©nuĂ©e vivante du virus, qui se rĂ©plique dans l’intestin et est donc excrĂ©tĂ© dans les selles, il peut exercer un effet de confusion sur le diagnostic de l’infection Ă  rotavirus chez les personnes qui ont reçu le vaccin. Un diagnostic prĂ©cis est crucial pour la gestion clinique et le suivi du rotavirus actif et de l’efficacitĂ© du vaccin. Cette Ă©tude de cohorte de Brisbane, Queensland, a recueilli des Ă©chantillons de selles hebdomadaires pour Ă©valuer la question de l’excrĂ©tion du virus du vaccin contre le rotavirus chez les nourrissons dans le cadre du programme de vaccination Ă  l’échelle de l’État. À l’aide de tests spĂ©cifiques pour les souches de rotavirus 1 et 5 RV1 et RV5, respectivement, un total de 465 Ă©chantillons positifs au rotavirus par rĂ©action en chaĂźne de la polymĂ©rase PCR ont Ă©tĂ© retestĂ©s, dont 65 n=16, 24,6 % de nourrissons ĂągĂ©s de <1 an ont Ă©tĂ© recueillis pendant la pĂ©riode oĂč le Queensland a utilisĂ© le vaccin RV5 banque 1 et 400 n=136, de nourrissons ĂągĂ©s de <1 an de la pĂ©riode pendant laquelle le vaccin RV1 Ă©tait utilisĂ© banque 2. Parmi les Ă©chantillons de la banque 1 qui ont Ă©tĂ© testĂ©s positifs pour le rotavirus, 10,8% ont Ă©tĂ© testĂ©s positifs pour le RV5 ; tous provenaient de nourrissons ĂągĂ©s de <1 an. Parmi les Ă©chantillons de la banque 1 qui provenaient de nourrissons ĂągĂ©s de <1 an n=16, 43,8 % des dĂ©tections Ă©taient positives pour le RV5. Parmi les Ă©chantillons de la banque 2, 64 16,0 % Ă©taient positifs pour le RV1, et tous sauf 2 provenaient de nourrissons. En outre, 2 Ă©chantillons provenant de nourrissons dans le pool de la banque 2 Ă©taient positifs pour le RV5. Aucune diffĂ©rence significative n’a Ă©tĂ© observĂ©e dans la dĂ©tection du virus vaccinal chez les nourrissons entre les Ă©chantillons de la banque 1 et de la banque 2 risque relatif, 0,93 ; IC Ă  95 %, 0,52-1,67. Dans de nombreux cas, les symptĂŽmes qui ont motivĂ© le dĂ©pistage du rotavirus Ă©taient trĂšs probablement dus Ă  d’autres agents pathogĂšnes prĂ©sents en mĂȘme temps que le virus vaccinal. De telles codĂ©tections ont Ă©tĂ© observĂ©es dans 12 des 65 18,5 % Ă©chantillons du banc 1 et dans 80 des 400 20,0 % Ă©chantillons du banc 2. Les agents pathogĂšnes codĂ©tectĂ©s les plus frĂ©quemment identifiĂ©s Ă©taient le norovirus, l’adĂ©novirus et la Salmonella non typhoĂŻde ; les enquĂȘteurs ont notĂ© que dans les cas de codĂ©tection, ces agents pathogĂšnes Ă©taient plus probablement la cause des symptĂŽmes diarrhĂ©iques. Les enquĂȘteurs ont conclu que » ces donnĂ©es soulignent la nĂ©cessitĂ© de disposer de mĂ©thodes de diagnostic et de dĂ©pistage du rotavirus permettant de distinguer le virus vaccinal du virus de type sauvage lors du dĂ©pistage des nourrissons rĂ©cemment vaccinĂ©s Ă  l’aide de plateformes
 dans les contextes oĂč les tests disponibles ne peuvent pas distinguer le virus vaccinal du virus de type sauvage, alors un commentaire appropriĂ© devrait accompagner le rĂ©sultat du test indiquant que la dĂ©tection de l’ARN du rotavirus chez les nourrissons n’est pas nĂ©cessairement une indication d’infection, mais peut ĂȘtre due Ă  l’excrĂ©tion du vaccin. » Divulgation Plusieurs auteurs de l’étude ont dĂ©clarĂ© des affiliations avec l’industrie pharmaceutique. Veuillez consulter la rĂ©fĂ©rence originale pour obtenir la liste complĂšte des divulgations des auteurs. Divulgation plusieurs auteurs de l’étude ont dĂ©clarĂ© des affiliations avec l’industrie pharmaceutique.
Cest le cas par exemple de l’apparition d’une surditĂ© tardive ou de toute malformation compatible avec un CMV congĂ©nital n’ayant pas Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©e Ă  la naissance. Si la mĂšre est connue sĂ©ropositive, l’infection pendant la grossesse ne peut ĂȘtre exclue. Le diagnostic pourra alors ĂȘtre posĂ© sur l’analyse rĂ©trospective du sang sĂ©chĂ© sur carton de Guthrie par PCR en

Journal List Elsevier Public Health Emergency Collection PMC7442000 Actual Pharm. 2020 Oct; 59599 27–33. Language French EnglishCOVID-19, management, therapeutic and vaccine approachesÉlodie Matusik, Pharmacien hospitalier,a,b MĂ©riam Ayadi, Interne en pharmacie,c et Nicolas Picard, Pharmacologue, professeur des universitĂ©s, praticien hospitalierd,*,eRĂ©sumĂ©Alors qu’au dĂ©but de l’annĂ©e 2020, l’épidĂ©mie de Covid-19 se propageait Ă  toute vitesse, de trĂšs nombreuses Ă©quipes scientifiques se sont mises au travail Ă  travers le monde. La prise en charge des infections au severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 repose sur des traitements non spĂ©cifiques symptomatiques ou spĂ©cifiques curatifs expĂ©rimentaux. Le vaccin sera la clĂ© d’une immunisation sur le long clĂ©s Covid-19, pharmacologie, Sars-CoV-2, vaccinAbstractWhile at the beginning of 2020, the COVID-19 epidemic was spreading at tremendous speed, many scientific teams set to work around the world. The management of severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 infections is based on experimental non-specific symptomatic or specific curative treatments. The vaccine will be the key to long-term COVID-19, pharmacology, Sars-CoV-2, vaccineLa course pour trouver un traitement contre la Covid-19 mobilise les chercheurs du monde entier dans un climat d’incertitude concernant l’évolution de la pandĂ©mie. MalgrĂ© les nombreux essais cliniques lancĂ©s dans des dĂ©lais extrĂȘmement courts, au dĂ©but de l’étĂ©, aucun traitement spĂ©cifique n’a prouvĂ© jusqu’alors son efficacitĂ© sur une diminution de la mortalitĂ©. La prise en charge reste actuellement non non spĂ©cifique Le traitement symptomatique repose tout d’abord sur la prise en charge de l’hyperthermie par du paracĂ©tamol et sur une surveillance de l’hydratation. Une rĂ©cente synthĂšse des donnĂ©es de pharmacovigilance a mis en Ă©vidence que les anti-inflammatoires non stĂ©roĂŻdiens AINS pourraient aggraver les atteintes infectieuses et provoquer des complications graves, notamment dans le cadre d’infections respiratoires [1]. Rien n’est dĂ©montrĂ© pour le severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 Sars-CoV-2, mais le principe de prĂ©caution s’applique les AINS doivent ĂȘtre Ă©vitĂ©s en dehors de ceux utilisĂ©s dans le traitement d’une maladie chronique dont il convient de rediscuter le rapport bĂ©nĂ©fice-risque. L’antibiothĂ©rapie n’est pas nĂ©cessaire pour un cas de Covid-19 simple sans critĂšre de gravitĂ© ou de comorbiditĂ©, les co-infections bactĂ©riennes Ă©tant rares [2]. Elle ne sera envisagĂ©e qu’en prĂ©sence d’une pneumopathie nĂ©cessitant une prise en charge en raison d’une comorbiditĂ© ou d’un facteur de gravitĂ© [3], [4]. En rĂ©animation, une cĂ©phalosporine de troisiĂšme gĂ©nĂ©ration associĂ©e Ă  un macrolide sera privilĂ©giĂ©e, afin de couvrir Legionella dans le contexte de la Covid-19 la prudence s’imposeDans les cas graves de Covid-19, l’hypoxĂ©mie peut nĂ©cessiter une intubation et le recours Ă  la ventilation mĂ©canique. Les patients doivent alors ĂȘtre sĂ©datĂ©s ; la curarisation est recommandĂ©e en cas de syndrome de dĂ©tresse respiratoire aiguĂ« pour faciliter l’adaptation au ventilateur [3].Dans le contexte de la pandĂ©mie, l’Agence nationale de sĂ©curitĂ© du mĂ©dicament et des produits de santĂ© a souhaitĂ© rappeler le risque potentiel de rĂ©actions allergiques croisĂ©es entre la pholcodine dĂ©rivĂ© morphinique antitussif d’action centrale et les curares. Par mesure de prĂ©caution, il est recommandĂ© aux mĂ©decins de ne pas prescrire de spĂ©cialitĂ© contenant de la pholcodine pour le traitement symptomatique de la toux et aux patients de ne pas les utiliser [4]. Des phĂ©nomĂšnes thrombotiques particuliĂšrement frĂ©quents ont Ă©tĂ© rapportĂ©s chez les patients atteints de la Covid-19, notamment ceux placĂ©s en soins intensifs. Cela a conduit les sociĂ©tĂ©s savantes Ă  prĂ©coniser une thromboprophylaxie systĂ©matique chez les personnes hospitalisĂ©es [5]. Devant l’instabilitĂ© de ces patients en phase aiguĂ«, en lien avec de potentielles interactions mĂ©dicamenteuses avec les mĂ©dicaments expĂ©rimentaux, un relais des anticoagulants oraux vers une hĂ©parinothĂ©rapie a Ă©tĂ© spĂ©cifique curatif Le Sars-CoV-2 est un virus Ă  acide ribonuclĂ©ique ARN qui se fixe Ă  un rĂ©cepteur cellulaire par l’intermĂ©diaire d’une protĂ©ine de fusion, la protĂ©ine de spicule [S]. Chez l’humain, l’enzyme de conversion de l’angiotensine II angiotensin-converting enzyme [ACE2] jouerait le rĂŽle de rĂ©cepteur Ă  coronavirus. Une fois dans la cellule, le virus libĂšre son ARN viral et dĂ©tourne la machinerie cellulaire Ă  son profit. Les virus nouvellement synthĂ©tisĂ©s quittent la cellule pour en infecter d’autres, en dĂ©clenchant une rĂ©action immunitaire et inflammatoire importante. Quatre cibles potentielles de traitement se dĂ©gagent ‱l’entrĂ©e du virus dans la cellule des donnĂ©es in vitro suggĂšrent que la chloroquine ou l’hydroxychloroquine, en s’opposant Ă  la glycosylation d’ACE2, pourraient empĂȘcher la pĂ©nĂ©tration des Sars-CoV [6] ;‱le clivage et l’assemblage des protĂ©ines virales il s’agit de la piste des inhibiteurs des protĂ©ases utilisĂ©s dans le cadre de l’infection au virus de l’immunodĂ©ficience humaine VIH lopinavir notamment ;‱la rĂ©plication virale, en bloquant l’ARN-polymĂ©rase qui permet au virus de reproduire son matĂ©riel gĂ©nĂ©tique cette recherche concerne le remdĂ©sivir ;‱la rĂ©action immunitaire liĂ©e Ă  la production massive de cytokines l’hydroxychloroquine Ă  nouveau, les corticoĂŻdes, les interfĂ©rons IFN et le tocilizumab pourraient thĂ©oriquement ĂȘtre antivirauxLes antiviraux semblent ĂȘtre intĂ©ressants pour stopper une des Ă©tapes du cycle viral, notamment au cours de la phase prĂ©coce de la remdĂ©sivir Le remdĂ©sivir est un analogue nuclĂ©osidique de l’adĂ©nosine interfĂ©rant avec l’ARN polymĂ©rase permettant la rĂ©plication du Sars-CoV-2. Il a Ă©tĂ© initialement dĂ©veloppĂ© pour lutter contre le virus Ebola. Il a trĂšs vite fait partie des mĂ©dicaments les plus prometteurs, avec une efficacitĂ© in vitro supĂ©rieure Ă  celle d’autres antiviraux potentiels sur le Sars-CoV-2 et une activitĂ© in vivo chez l’animal sur d’autres coronavirus Middle-East respiratory syndrome [Mers] et Sars-CoV-1. Alors qu’une seule sĂ©rie de patients traitĂ©s par remdĂ©sivir avait Ă©tĂ© publiĂ©e dans le cadre de la Covid-19, le Haut Conseil de la santĂ© publique HCSP a prĂ©conisĂ©, dĂ©but mars 2020, son utilisation compassionnelle dans les cas graves. Fin avril, une premiĂšre Ă©tude randomisĂ©e contrĂŽlĂ©e multicentrique versus placebo publiĂ©e dans le Lancet ne relevait pas de bĂ©nĂ©fice sur la survie. Cependant, elle n’avait pas pu inclure suffisamment de patients et avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e prĂ©maturĂ©ment en raison de la fin de l’épidĂ©mie en Chine, ne permettant pas d’apporter une conclusion dĂ©finitive par manque de puissance [7]. Le 22 mai, les rĂ©sultats prĂ©liminaires d’une seconde Ă©tude randomisĂ©e contrĂŽlĂ©e sur 1 063 patients montraient une rĂ©duction de la durĂ©e de guĂ©rison clinique chez les sujets nĂ©cessitant une oxygĂ©nothĂ©rapie onze jours versus quinze pour le groupe placebo, p < 0,001 [8]. NĂ©anmoins, la diffĂ©rence de mortalitĂ© observĂ©e n’était pas statistiquement significative et l’essai ayant Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© prĂ©maturĂ©ment, il n’était pas possible de conclure sur ce point. Cette Ă©tude a nĂ©anmoins conduit la Food and Drug Administration Ă  attribuer au remdĂ©sivir une autorisation d’utilisation d’urgence pour les formes graves de Covid-19. Les principaux effets indĂ©sirables relevĂ©s avec le remdĂ©sivir sont des hypotensions parfois sĂ©vĂšres, ainsi que des atteintes rĂ©nales et hĂ©patiques. Son administration nĂ©cessite donc une surveillance rapprochĂ©e. Depuis le 2 juillet, il est disponible en France dans le cadre d’une autorisation temporaire d’utilisation de cohorte, pour le traitement de la maladie Covid-19 chez les adultes et les adolescents ĂągĂ©s de 12 ans et plus et pesant au moins 40 kg ayant une pneumonie nĂ©cessitant une lopinavir Un effet antiviral a Ă©tĂ© rapportĂ© in vitro sur le Sars-CoV-2 pour le lopinavir, avec une concentration efficace mĂ©diane nĂ©anmoins Ă©levĂ©e ou juste compatible avec une concentration plasmatique atteignable chez l’humain [9]. Un essai publiĂ© en mars 2020 n’a pas montrĂ© d’efficacitĂ© sur la mortalitĂ© ou sur la diminution de la charge virale [10]. Toutefois, des analyses statistiques rĂ©alisĂ©es a posteriori ont retrouvĂ© un possible bĂ©nĂ©fice d’un jour sur le dĂ©lai d’amĂ©lioration clinique. Le mĂ©dicament ayant Ă©tĂ© introduit tardivement mĂ©diane aprĂšs le dĂ©but des symptĂŽmes douze jours, ces donnĂ©es ont conduit le HCSP Ă  discuter, en mars, de sa prescription au cas par cas dans les formes graves de Covid-19 prises en charge Ă  l’hĂŽpital [3]. Les rĂ©sultats d’un deuxiĂšme essai clinique randomisĂ© contrĂŽlĂ© ayant inclus 44 patients atteints d’une infection Ă  la Covid-19 lĂ©gĂšre Ă  modĂ©rĂ©e ne sont pas en faveur d’un bĂ©nĂ©fice de ce mĂ©dicament sur la nĂ©gativation virale ou la symptomatologie clinique [11]. Ces rĂ©sultats Ă©tant compatibles avec l’absence d’efficacitĂ©, il a Ă©tĂ© retirĂ© de plusieurs essais, notamment Discovery et Solidarity. Le profil de toxicitĂ© du lopinavir est bien connu dans le cadre de son utilisation contre le VIH. Il justifie une surveillance clinique et biologique renforcĂ©e, ce d’autant que des concentrations Ă©levĂ©es ont Ă©tĂ© dĂ©crites chez les patients critiques atteints de Covid-19 et que les interactions mĂ©dicamenteuses sont chloroquine et l’hydroxychloroquine Les mĂ©canismes d’action de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine seraient multiples, notamment une alcalisation lysosomiale induisant une inhibition de la fusion du virus Ă  la surface cellulaire, un blocage de la rĂ©plication virale, une modification de glycosylation des protĂ©ines notamment de l’ACE2 et un effet immunomodulateur. La chloroquine est un mĂ©dicament Ă  marge thĂ©rapeutique Ă©troite utilisĂ© dans le cadre des accĂšs palustres. L’hydroxychloroquine est, quant Ă  elle, indiquĂ©e dans le lupus et la polyarthrite rhumatoĂŻde. Ces mĂ©dicaments inhibent la rĂ©plication du Sars-CoV-2 in vitro Ă  des concentrations difficilement atteignables dans le plasma humain, mais qui le sont possiblement dans le compartiment intracellulaire oĂč se rĂ©plique le virus et oĂč il se concentre avec, de plus, une accumulation pulmonaire [12]. Sur la base d’un meilleur profil de tolĂ©rance et d’une Ă©tude suggĂ©rant une efficacitĂ© accrue in vitro mĂȘme si les donnĂ©es sont depuis discordantes, l’hydroxychloroquine a Ă©tĂ© Ă©normĂ©ment mise en avant. La premiĂšre Ă©tude clinique, marseillaise, suggĂ©rait une nĂ©gativation plus rapide de la reverse transcription polymerase chain reaction RT-PCR en association avec l’azithromycine [13]. NĂ©anmoins, cet essai prĂ©sentait de trĂšs nombreuses limites faible effectif, groupes hĂ©tĂ©rogĂšnes, groupe contrĂŽle venant d’autres centres, conflit d’intĂ©rĂȘts avec le journal, etc., d’oĂč son trĂšs faible niveau de preuve. Le HCSP a autorisĂ©, en mars 2020, le recours Ă  l’hydroxychloroquine dans le cadre d’un protocole temporaire d’utilisation chez les patients hospitalisĂ©s atteints de formes sĂ©vĂšres de la Covid-19, qui a Ă©tĂ© finalement annulĂ© fin mai [3]. Des Ă©tudes rĂ©trospectives, prĂ©sentant de nombreux biais mĂ©thodologiques, ont abouti Ă  des rĂ©sultats discordants majoritairement en dĂ©faveur de l’hydroxychloroquine, avec ou sans azithromycine. Ils ont fait Ă©merger des signaux de pharmacovigilance quant Ă  sa cardiotoxicitĂ©, dĂ©crivant des allongements de l’intervalle QT, majorĂ©s en cas d’association Ă  l’azithromycine, d’administration de fortes doses ou de facteurs favorisants. Sa longue demi-vie fait Ă©galement craindre une toxicitĂ© pendant plusieurs semaines aprĂšs l’arrĂȘt du traitement. DĂ©but juin, une large Ă©tude basĂ©e sur l’extraction de donnĂ©es de plus de 96 000 dossiers mĂ©dicaux ne dĂ©crivant pas d’efficacitĂ© de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine, mais une augmentation de la mortalitĂ© et du risque d’arythmies ventriculaires a Ă©tĂ© retirĂ©e du Lancet, compte tenu des nombreux doutes qui planaient sur son contenu et sa mĂ©thodologie [14]. Les rĂ©sultats de la premiĂšre Ă©tude randomisĂ©e contrĂŽlĂ©e Recovery ne montraient pas de bĂ©nĂ©fice sur la mortalitĂ© Ă  J28 ou sur la durĂ©e de sĂ©jour [15]. Une mĂ©ta-analyse de vingt-neuf articles portant sur l’étude de ce mĂ©dicament conclut que l’hydroxychloroquine ne rĂ©duit pas la mortalitĂ© des patients hospitalisĂ©s pour Covid-19 et que son association Ă  l’azithromycine l’augmente significativement [16].L’azithromycine L’azithromycine est un antibiotique connu pour ses effets immunomodulateurs, semblant ĂȘtre liĂ©s Ă  l’induction d’IFN. Elle est parfois utilisĂ©e, pour ces propriĂ©tĂ©s, en traitement au long cours dans certaines affections respiratoires. Elle semble avoir des effets antiviraux in vitro, qui n’ont encore jamais Ă©tĂ© prouvĂ©s in vivo. Une Ă©tude rĂ©trospective chez les patients critiques atteints de Mers suggĂ©rait une possible rĂ©duction de la mortalitĂ© Ă  J90 et une augmentation de la clairance virale, mais ses rĂ©sultats n’étaient pas statistiquement significatifs [17]. Dans le cadre de la Covid-19, il n’a pas Ă©tĂ© observĂ© Ă  ce jour de diffĂ©rence sur la mortalitĂ© avec ou sans hydroxychloroquine sur des donnĂ©es rĂ©trospectives [18]. Les seules donnĂ©es prospectives actuellement disponibles sont celles des Ă©tudes observationnelles de Didier Raoult [13], qui suggĂ©rait, dans un premier essai, une diminution de la charge virale en association Ă  l’hydroxychloroquine chez six patients. NĂ©anmoins le risque de biais Ă©tait majeur. Une Ă©tude randomisĂ©e contrĂŽlĂ©e parue dĂ©but septembre avec et sans hydroxychloroquine chez des patients sĂ©vĂšres n’a pas retrouvĂ© de bĂ©nĂ©fice Ă  l’azithromycine [19]. Les effets indĂ©sirables cardiaques des macrolides, notamment le risque d’allongement du segment QT, sont bien connus, de mĂȘme que leur effet inhibiteur du cytochrome rĂ©sultats de la premiĂšre Ă©tude randomisĂ©e contrĂŽlĂ©e Recovery ne montraient pas de bĂ©nĂ©fice de l’hydroxychloroquine sur la mortalitĂ© Ă  J28 ou sur la durĂ©e de sĂ©jour. Les agents immunomodulateursLes agents immunomodulateurs auraient plutĂŽt un intĂ©rĂȘt dans la phase secondaire de l’infection, en particulier lors de l’état hyperinflammatoire induit par le anti-interleukines Les anti-interleukines sont des anticorps utilisĂ©s dans le traitement de maladies inflammatoires telles que la polyarthrite rhumatoĂŻde. Le tocilizumab et le sarilumab sont dirigĂ©s contre le rĂ©cepteur de l’interleukine IL 6, tandis que l’anakinra cible le rĂ©cepteur de l’IL-1. Les patients sĂ©vĂšres atteints de Covid-19 semblent dĂ©velopper une rĂ©ponse immunitaire et inflammatoire excessive et dĂ©rĂ©gulĂ©e, dans laquelle l’IL-6 jouerait un rĂŽle essentiel. Il a Ă©tĂ© montrĂ© que sa concentration Ă©tait corrĂ©lĂ©e Ă  la sĂ©vĂ©ritĂ© de la maladie. Inhiber les cytokines inflammatoires pourrait donc permettre d’attĂ©nuer cette rĂ©action. Concernant le tocilizumab, seules quelques Ă©tudes observationnelles, essentiellement non contrĂŽlĂ©es, sont actuellement disponibles, ce qui ne permet pas de conclure. Fin avril 2020, l’Assistance publique-HĂŽpitaux de Paris a annoncĂ© de bons rĂ©sultats, notamment sur la mortalitĂ©, avant de se rĂ©tracter. Les experts du comitĂ© de surveillance, ayant jugĂ© que cette communication Ă©tait prĂ©maturĂ©e compte tenu de limites mĂ©thodologiques, ont tous dĂ©missionnĂ©. En France, le tocilizumab ne peut ĂȘtre utilisĂ© que dans le cadre des essais cliniques. La monographie du mĂ©dicament mentionne une contre-indication en cas d’infection sĂ©vĂšre en raison de son action immunomodulatrice. Une vigilance concernant l’hĂ©patotoxicitĂ© est requise, mĂȘme si ce traitement est gĂ©nĂ©ralement bien tolĂ©rĂ©. Le prix Ă©levĂ© de ce mĂ©dicament reprĂ©sente une limite supplĂ©mentaire. Concernant le sarilumab, Sanofi et Regeneron Pharmaceuticals ont lancĂ© une Ă©tude randomisĂ©e multicentrique en double aveugle en mars dernier. Une premiĂšre analyse des rĂ©sultats ne montrait pas d’avantage clinique sur l’ensemble des patients sĂ©vĂšres et critiques, bien que l’objectif primaire de rĂ©duction de la protĂ©ine C-rĂ©active ait Ă©tĂ© en revanche atteint. De plus, quelques effets indĂ©sirables graves ayant Ă©tĂ© rapportĂ©s, les laboratoires ont dĂ©cidĂ© d’arrĂȘter l’essai. Une premiĂšre Ă©tude prospective portant sur l’usage de l’anakinra chez des sujets sĂ©vĂšres, utilisant une cohorte rĂ©trospective comme groupe contrĂŽle, est parue fin mai [20]. La proportion de patients dĂ©cĂ©dĂ©s ou nĂ©cessitant une ventilation mĂ©canique Ă©tait moindre dans le groupe traitĂ© par anakinra 25 % versus 73 % ; p < 0,0001. Cet effet Ă©tait Ă©galement retrouvĂ© dans l’analyse multivariĂ©e Ă©tudiant les facteurs confondants. Des essais cliniques randomisĂ©s contrĂŽlĂ©s doivent cependant confirmer ces plasma convalescent Le plasma convalescent est issu de patients guĂ©ris de la Covid-19. Il a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© qu’il pourrait permettre une immunitĂ© passive par la transfusion d’anticorps dirigĂ©s contre le virus Sars-CoV-2. Il a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© utilisĂ© dans le cadre d’autres infections respiratoires sĂ©vĂšres virales Sars, grippe H1N1 et H5N1, etc.. Une mĂ©ta-analyse issue d’études observationnelles a montrĂ© qu’il pourrait diminuer la mortalitĂ© odds ratio 0,25, intervalle de confiance [IC] 95 [0,14–0,45] [21]. MĂȘme si le niveau de preuve reste faible, l’Agence nationale de sĂ©curitĂ© du mĂ©dicament et des produits de santĂ© a autorisĂ©, en avril 2020, l’utilisation du plasma convalescent dans le cadre compassionnel. La premiĂšre Ă©tude randomisĂ©e contrĂŽlĂ©e sur 103 patients atteints de Covid-19 a Ă©tĂ© publiĂ©e dĂ©but juin [22]. ArrĂȘtĂ©e prĂ©maturĂ©ment et manquant donc de puissance, elle n’a pas rapportĂ© d’amĂ©lioration clinique supĂ©rieure Ă  J28 par rapport au placebo 51,9 % versus 43,1 % ; p = 0,26, ni sur la mortalitĂ© 15,7 % versus 24,0 % ; p = 0,3, ni sur la durĂ©e d’hospitalisation. NĂ©anmoins, les patients sĂ©vĂšres semblaient mieux rĂ©pondre au traitement en termes d’amĂ©lioration clinique 91,3 % versus 68,2 % ; p = 0,03 et l’utilisation du plasma convalescent Ă©tait associĂ©e Ă  une nĂ©gativation de la RT-PCR Ă  soixante-douze heures plus frĂ©quente 87,2 % versus 37,5 % ; p = 0,001. La dose nĂ©cessaire pour obtenir un titre suffisant d’anticorps neutralisants est encore inconnue et d’autres essais sont en cours. Il faut Ă©galement rappeler que la rĂ©action immunitaire contre le Sars-CoV-2 ne fait pas uniquement intervenir l’immunitĂ© humorale, mais a aussi une composante cellulaire. Les disponibilitĂ©s du plasma convalescent sont limitĂ©es par ses modalitĂ©s d’obtention. Les principaux effets indĂ©sirables rapportĂ©s sont des rĂ©actions d’hypersensibilitĂ©, des syndromes pseudo-grippaux et des ƓdĂšmes immunoglobulines polyvalentes Les immunoglobulines Ig polyvalentes sont des anticorps issus de dons de plasma. Elles sont essentiellement composĂ©es d’IgG reconnaissant une large variĂ©tĂ© d’antigĂšnes. En plus de leur effet neutralisant, elles ont aussi des propriĂ©tĂ©s immunorĂ©gulatrices via leur action sur les rĂ©cepteurs aux Ig sur les surfaces cellulaires. Seules quelques expĂ©riences ont Ă©tĂ© dĂ©crites pour le moment dans le cadre de la Covid-19 et une unique Ă©tude rĂ©trospective a Ă©tĂ© publiĂ©e [23]. Par rapport au groupe ayant reçu des Ig polyvalentes au-delĂ  de quarante-huit heures, l’administration prĂ©coce chez des patients critiques pourrait avoir un impact sur la mortalitĂ© Ă  J28 23,3 % versus 57,1 % ; p = 0,009, ainsi que sur la durĂ©e du sĂ©jour hospitalier 11,50 ± 1,030 versus 16,96 ± 1,620 jour ; p = 0,0055 et en rĂ©animation. Ces rĂ©sultats encourageants doivent cependant ĂȘtre confirmĂ©s grĂące Ă  des essais prospectifs IFN Les IFN sont les premiĂšres cytokines produites lors d’une infection virale, ils agissent sur l’immunitĂ© innĂ©e et adaptative. Les IFN recombinants ont Ă©tĂ© utilisĂ©s en association avec la ribavirine chez les patients atteints de Mers et de Sars. Les donnĂ©es in vitro sur le Sars-CoV-1 et le Mers-CoV suggĂšrent une meilleure activitĂ© des IFN-ÎČ, actuellement indiquĂ©s dans la sclĂ©rose en plaques, par rapport aux IFN-α, qui ont Ă©tĂ© recommandĂ©s sous forme inhalĂ©e par les autoritĂ©s chinoises dans le cadre de la lutte contre la Covid-19. Une seule Ă©tude prospective randomisĂ©e rĂ©alisĂ©e chez des patients prĂ©sentant des formes lĂ©gĂšres Ă  modĂ©rĂ©es de Covid-19 a pour le moment Ă©tĂ© publiĂ©e ; elle a Ă©tudiĂ© l’administration sous-cutanĂ©e d’IFN-ÎČ-1b associĂ©s Ă  la ribavirine et au lopinavir-ritonavir versus ribavirine et lopinavir-ritonavir seuls [24]. Le dĂ©lai de sĂ©roconversion semblait rĂ©duit dans le groupe IFN 7 versus 12 jours ; p = 0,001. Le rĂ©sultat sur les critĂšres secondaires allait dans le sens d’une rĂ©duction du dĂ©lai d’amĂ©lioration clinique 4 versus 8 jours ; p < 0,001 et une diminution de la durĂ©e d’ corticoĂŻdes Les corticoĂŻdes possĂšdent des propriĂ©tĂ©s anti-inflammatoires qui pourraient ĂȘtre utiles lors de l’inflammation systĂ©mique dĂ©rĂ©gulĂ©e. Cependant, des craintes existent quant Ă  une aggravation de l’infection et Ă  une clairance virale retardĂ©e, en lien avec leurs effets immunosuppresseurs. En cas d’aggravation secondaire caractĂ©risĂ©e par un syndrome de dĂ©tresse respiratoire aiguĂ« SDRA chez un patient hospitalisĂ© en rĂ©animation lorsqu’il n’y a plus d’excrĂ©tion virale, le HCSP a nĂ©anmoins soulignĂ© que l’utilisation de la dexamĂ©thasone ou de la mĂ©thylprednisolone pouvait ĂȘtre discutĂ©e au cas par cas, en s’assurant de l’absence de co-infection [3]. Une mĂ©ta-analyse parue en 2019 et une Ă©tude rĂ©trospective rĂ©alisĂ©e chez les patients atteints de la Covid-19 ont laissĂ©, en effet, entrevoir un possible effet bĂ©nĂ©fique dans le SDRA, mĂȘme si le niveau de preuve restait faible [29], [30]. DĂ©butĂ© au bon moment, le traitement par corticoĂŻdes semblait permettre une rĂ©duction de la mortalitĂ© et de la durĂ©e de ventilation mĂ©canique chez des patients sĂ©lectionnĂ©s. Cet intĂ©rĂȘt a Ă©tĂ© confirmĂ© par la suite, puisque dans un communiquĂ© de presse publiĂ© en ligne le 16 juin 2020 [31], les investigateurs de l’essai britannique Recovery ont annoncĂ© qu’un traitement de dix jours Ă  base de 6 mg de dexamĂ©thasone par comparaison Ă  un placebo rĂ©duisait d’un tiers la mortalitĂ© chez des patients ventilĂ©s risque relatif [RR] = 0,65 ; IC 95 % [0,48–0,88] ; p = 0,0003 et de 20 % celle des patients non intubĂ©s, mais placĂ©s sous oxygĂšne. En revanche, aucun bĂ©nĂ©fice n’était identifiĂ© chez les sujets qui ne nĂ©cessitaient pas d’assistance respiratoire RR = 1,22 [0,86–1,75] ; p = 0,14 et dans le cas d’une infection active. Ces mĂ©dicaments restent, lĂ  aussi, Ă  risque d’immunosuppression. Cet essai a conduit le HCSP Ă  proposer en juillet la dexamĂ©thasone aprĂšs Ă©valuation du rapport bĂ©nĂ©fice-risque individuel chez les patients de moins de 70 ans oxygĂ©no-requĂ©rants de mĂ©decine et de rĂ©animation [3]. Les corticoĂŻdes pris au long cours dans le cadre du traitement d’une infection chronique, y compris par voie inhalĂ©e, ne doivent pas ĂȘtre arrĂȘtĂ©s afin de ne pas dĂ©compenser l’infection en question. C’est Ă©galement vrai pour les autres traitements chroniques, y compris les inhibiteurs de l’enzyme de conversion et les sartans, pour lesquels aucun effet dĂ©lĂ©tĂšre n’a Ă©tĂ© retrouvĂ© Ă  ce jour encadrĂ© 1 .EncadrĂ© 1SystĂšme rĂ©nine-angiotensine-aldostĂ©rone et Covid-19 Un lien Ă©troit existe entre l’infection au severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 Sars-CoV-2 et le systĂšme physiologique de rĂ©gulation de la pression artĂ©rielle rĂ©nine-angiotensine-aldostĂ©rone l’enzyme de conversion de l’angiotensine II ACE2 joue le rĂŽle de rĂ©cepteur membranaire Ă  coronavirus. Des Ă©tudes in vitro ont retrouvĂ© une corrĂ©lation entre le niveau d’expression d’ACE2 et la susceptibilitĂ© Ă  l’infection au Sars-CoV [25]. À la suite de l’infection, la fixation importante du virus sur ACE2 diminuerait l’activitĂ© de l’enzyme, ce qui a Ă©tĂ© dĂ©crit comme un facteur d’aggravation des lĂ©sions inflammatoires tissulaires notamment pulmonaires de la Covid-19 [26]. Bien que les inhibiteurs de l’enzyme de conversion IEC utilisĂ©s en cardiologie aient pour cible l’enzyme de conversion de l’angiotensine I ACE, une aggravation de l’infection due Ă  une Ă©ventuelle augmentation de l’expression membranaire d’ACE2 a Ă©tĂ© crainte avec ces mĂ©dicaments. Les Ă©tudes cliniques observationnelles qui ont suivi n’ont cependant pas montrĂ© de risque augmentĂ© [27]. Une vaste Ă©tude rĂ©trospective a mĂȘme retrouvĂ© un effet protecteur des IEC et des sartans chez les patients hypertendus [28]. Ces rĂ©sultats doivent ĂȘtre confirmĂ©s par des Ă©tudes randomisĂ©es contrĂŽlĂ©es. Les sociĂ©tĂ©s europĂ©ennes de cardiologie recommandent, Ă  ce stade, de ne pas modifier ces traitements chez les patients suspectĂ©s d’ĂȘtre infectĂ©s ou porteurs du autres pistes D’autres pistes thĂ©rapeutiques ont Ă©tĂ© suggĂ©rĂ©es, comme la nicotine, la chlorpromazine, l’ivermectine, la colchicine, le montĂ©lukast et l’éculizumab, sans preuve d’efficacitĂ© pour le au vaccin Tous les espoirs d’une immunisation sur le long terme reposent sur un vaccin contre le Sars-CoV-2, clĂ© d’un dĂ©confinement total en toute sĂ©curitĂ©. La publication de la sĂ©quence gĂ©nĂ©tique de la protĂ©ine S, cible potentielle pour le dĂ©veloppement d’un vaccin, en janvier 2020, a lancĂ© la recherche Ă  travers le monde [32]. Les efforts de dĂ©veloppement progressent Ă  une Ă©chelle et Ă  une vitesse sans prĂ©cĂ©dent. Actuellement, plus de 180 candidats vaccins sont dĂ©nombrĂ©s 35 sont au stade de dĂ©veloppement clinique tandis que 145 sont en phase de dĂ©veloppement prĂ©clinique [33] tableau 1 .Tableau 1Nombre de vaccins anti-Sars-CoV-2 en dĂ©veloppement clinique avec indication de la phase Ă  la date du 9 septembre vaccinalePhase IPhase I/IIPhase IIPhase IIIAcide ribonuclĂ©ique2112Acide dĂ©soxyribonuclĂ©ique4Vecteur viral non rĂ©plicatif14Vecteur viral rĂ©plicatif2Vaccin inactivĂ©33Vaccin sous-unitaire722Autres1 DiffĂ©rentes approches sont explorĂ©es afin de mettre au point un vaccin capable d’induire une immunitĂ© protectrice et durable contre le Sars-CoV-2 acides nuclĂ©iques issus de l’acide dĂ©soxyribonuclĂ©ique [ADN] ou de l’ARN, vecteurs viraux rĂ©plicatifs ou non rĂ©plicatifs, pseudo-particules virales, vaccins sous-unitaires, vaccins vivants attĂ©nuĂ©s et virus inactivĂ©s [34]. Dans le cadre de la pandĂ©mie de Covid-19, l’enjeu consiste Ă  concevoir, en un temps record, un vaccin le plus sĂ»r et le plus efficace possible. Deux types de plateformes vaccinales pourraient rĂ©pondre Ă  ces exigences les vecteurs viraux et les acides nuclĂ©iques ADN et ARN, deux technologies qui prĂ©sentent l’avantage de pouvoir ĂȘtre dĂ©veloppĂ©es rapidement [35], [36] . Leur production relĂšve de la synthĂšse chimique, ce qui permet de rĂ©duire considĂ©rablement le temps de dĂ©veloppement prĂ©clinique. NĂ©anmoins, bien qu’elles fassent l’objet de travaux depuis plusieurs annĂ©es, elles n’ont encore jamais Ă©tĂ© autorisĂ©es chez l’humain. Seuls quelques vaccins Ă  ADN ont pu ĂȘtre exploitĂ©s commercialement sur des animaux. La question de la sĂ©curitĂ© des vaccins est le point le plus important Ă  prendre en compte lors du dĂ©veloppement. Des Ă©tudes antĂ©rieures sur les vaccins contre le Sars-CoV-1 et le Mers-CoV deux virus trĂšs proches gĂ©nĂ©tiquement du Sars-CoV-2 sur des modĂšles animaux souris, primates non humains, furets ont suggĂ©rĂ© que certains vaccins inactivĂ©s ou sous-unitaires contenant la protĂ©ine S pouvaient exacerber la sĂ©vĂ©ritĂ© de la maladie [37], [38], [39], [40]. Des lĂ©sions pulmonaires immunopathologiques avec infiltration d’éosinophiles ont Ă©tĂ© observĂ©es chez les animaux vaccinĂ©s. Cette rĂ©ponse immunitaire dĂ©lĂ©tĂšre peut ĂȘtre dĂ©clenchĂ©e par deux mĂ©canismes. Le premier consiste en la production d’anticorps spĂ©cifiques capables de se lier au virus sans le neutraliser ils facilitent son entrĂ©e dans les macrophages, entraĂźnant une rĂ©plication virale accĂ©lĂ©rĂ©e et dĂ©clenchant une rĂ©action inflammatoire aggravant la maladie, il s’agit du phĂ©nomĂšne antibody-dependent enhancement. Le deuxiĂšme mĂ©canisme, moins bien caractĂ©risĂ©, implique l’induction d’une rĂ©ponse immune initiale associĂ©e Ă  une inflammation tissulaire localisĂ©e, un dĂ©pĂŽt de complexes immuns et une obstruction pulmonaire, plutĂŽt qu’une neutralisation virale [41], il est qualifiĂ© de vaccine-induced disease est impĂ©ratif de prĂ©venir et de minimiser ces risques de rĂ©ponses immunitaires inappropriĂ©es en faisant le bon choix de plateforme et de modĂšle animal pour les tests. Il est Ă©galement essentiel de sĂ©lectionner le bon antigĂšne certains domaines du virus pourraient induire des anticorps hautement neutralisants [42]. Il faudra enfin opter pour un suivi renforcĂ© lors des essais cliniques chez l’humain [43].ConclusionLa Covid-19 s’avĂšre ĂȘtre une maladie complexe, car virale, puis inflammatoire. Le traitement, non spĂ©cifique, est dĂ©pendant de la gravitĂ© de l’atteinte. Parfois restreint Ă  l’administration d’un antipyrĂ©tique, il peut aller jusqu’à une prise en charge trĂšs spĂ©cialisĂ©e en rĂ©animation. Les traitements spĂ©cifiques ciblent le cycle viral, mais aussi les consĂ©quences immuno-inflammatoires qui dĂ©coulent de l’infection. Le vaccin sera la clĂ© d’une protection des populations sur le long Ă  retenir‱En pĂ©riode d’épidĂ©mie de Covid-19, l’administration d’anti-inflammatoires non stĂ©roĂŻdiens doit ĂȘtre Ă©vitĂ©e, Ă  l’exception de ceux utilisĂ©s dans le cadre du traitement d’une maladie chronique.‱L’antibiothĂ©rapie n’est pas nĂ©cessaire en dehors de tout critĂšre de gravitĂ© ou de comorbiditĂ© les co-infections bactĂ©riennes sont rares.‱Les antiviraux semblent intĂ©ressants dans la phase prĂ©coce de la maladie.‱Les agents immunomodulateurs ont un intĂ©rĂȘt dans la phase secondaire de l’infection.‱Les traitements chroniques corticoĂŻdes, inhibiteurs de l’enzyme de conversion, sartans ne doivent pas ĂȘtre arrĂȘtĂ©s, afin de ne pas dĂ©compenser la course pour trouver un traitement contre la Covid-19 mobilise les chercheurs du monde entier dans un climat d’incertitude sur l’évolution de la pandĂ©mie. DĂ©claration de liens d’intĂ©rĂȘtsLes auteurs dĂ©clarent ne pas avoir de liens d’ Agence nationale de sĂ©curitĂ© du mĂ©dicament et des produits de santĂ©. Anti-inflammatoires non stĂ©roĂŻdiens AINS et complications infectieuses graves. Haut Conseil de la santĂ© publique. Coronavirus Sars-CoV-2 recommandations sur l’usage des anti-infectieux. Haut Conseil de la santĂ© publique. Le point sur le coronavirus. Agence nationale de sĂ©curitĂ© du mĂ©dicament et des produits de santĂ©. MĂ©dicaments antitussifs Ă  base de pholcodine et risque de rĂ©action allergique aux curares dans le contexte de l’épidĂ©mie de COVID-19. Susen S, Tacquard CA, Godon A, et al. Traitement anticoagulant pour la prĂ©vention du risque thrombotique chez un patient hospitalisĂ© avec Covid-19 et surveillance de l’hĂ©mostase. Propositions du GIHP et du GFHT. Vincent Bergeron E., Benjannet S. Chloroquine is a potent inhibitor of SARS coronavirus infection and spread. Virol J. 2005;269. 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Si uniquement 1 cible dĂ©tectĂ©e sur 2 ou 3 avec Ct 33, la prĂ©sence d’ARN viral dĂ©tectĂ© est compatible avec une excrĂ©tion virale modĂ©rĂ©e voire trĂšs faible RĂ©pondre Signaler un abus

ActualitĂ© SantĂ© MĂ©dicaments Anti-infectieux generaux Ă  usage systĂ©mique Antiviraux Ă  usage systĂ©mique Valganciclovir teva 450 mg, comprimĂ© pelliculĂ©, boĂźte de 60 Valganciclovir teva est un mĂ©dicament gĂ©nĂ©rique sous forme de comprimĂ© pelliculĂ© 60 Ă  base de Valganciclovir 450 mg.Autorisation de mise sur le marchĂ© le 31/08/2016 par TEVA SANTE au prix de 590,11€. À propos Principes actifs Valganciclovir chlorhydrate Excipients Noyau Cellulose microcristalline Mannitol MagnĂ©sium stĂ©arate Silice colloĂŻdale Crospovidone Pelliculage Opadry II 32K54870 rose Hypromellose Titane dioxyde Lactose monohydratĂ© TriacĂ©tine Fer oxyde Classification ATC anti-infectieux generaux Ă  usage systĂ©mique antiviraux Ă  usage systĂ©mique antiviraux a action directe nuclĂ©osides et nuclĂ©otides, inhibiteurs de la transcriptase inverse exclus valganciclovir Statut Ce mĂ©dicament est autorisĂ© sur le marchĂ© depuis le 31/08/2016. Indications pourquoi le prendre? VALGANCICLOVIR TEVA est indiquĂ© dans le traitement d'attaque et le traitement d'entretien de la rĂ©tinite Ă  cytomĂ©galovirus CMV chez les adultes atteints de syndrome d'immunodĂ©ficience acquise SIDA. VALGANCICLOVIR TEVA est indiquĂ© en traitement prophylactique des infections Ă  CMV chez les adultes et les enfants de la naissance Ă  18 ans CMV-nĂ©gatifs ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une transplantation d'organe solide Ă  partir d'un donneur CMV-positif. Contre indications pourquoi ne pas le prendre ? HypersensibilitĂ© au valganciclovir, au ganciclovir ou Ă  l'un des excipients mentionnĂ©s Ă  la rubrique Liste des excipients. Du fait de la similaritĂ© de structure chimique du valganciclovir substance active de VALGANCICLOVIR TEVA avec celle de l'aciclovir et du valaciclovir, une rĂ©action d'hypersensibilitĂ© croisĂ©e entre ces mĂ©dicaments est possible. De ce fait, VALGANCICLOVIR TEVA est contre-indiquĂ© chez les patients prĂ©sentant une hypersensibilitĂ© Ă  l'aciclovir ou au valaciclovir. VALGANCICLOVIR TEVA est contre-indiquĂ© durant l'allaitement voir rubrique FertilitĂ©, grossesse et allaitement. Posologie et mode d'administration Posologie Attention - Il est essentiel d'observer strictement les recommandations posologiques afin d'Ă©viter un surdosage ; voir rubriques Mises en garde et prĂ©cautions d'emploi et Surdosage. Le valganciclovir est rapidement et largement mĂ©tabolisĂ© en ganciclovir aprĂšs administration orale. Un traitement par le valganciclovir per os Ă  la posologie de 900 mg deux fois par jour Ă©quivaut Ă  un traitement par le ganciclovir administrĂ© par voie IV Ă  la posologie de 5 mg/kg deux fois par jour. Traitement de la rĂ©tinite Ă  cytomĂ©galovirus CMV Adulte Traitement d'attaque de la rĂ©tinite Ă  CMV Pour les patients prĂ©sentant une rĂ©tinite Ă  CMV Ă©volutive, la posologie recommandĂ©e est de 900 mg de valganciclovir deux comprimĂ©s de VALGANCICLOVIR TEVA dosĂ©s Ă  450 mg deux fois par jour pendant 21 jours ; les comprimĂ©s doivent ĂȘtre pris dans la mesure du possible avec des aliments. Un traitement d'attaque prolongĂ© peut accroĂźtre le risque de toxicitĂ© mĂ©dullaire voir rubrique Mises en garde et prĂ©cautions d'emploi. Traitement d'entretien de la rĂ©tinite Ă  CMV En poursuite d'un traitement d'attaque ou chez les patients prĂ©sentant une rĂ©tinite Ă  CMV non Ă©volutive, la posologie recommandĂ©e est de 900 mg de valganciclovir deux comprimĂ©s de VALGANCICLOVIR TEVA dosĂ©s Ă  450 mg une fois par jour ; les comprimĂ©s doivent ĂȘtre pris dans la mesure du possible avec des aliments. Le traitement d'attaque peut ĂȘtre rĂ©pĂ©tĂ© chez les patients dont la rĂ©tinite s'aggrave ; toutefois, la possibilitĂ© d'une rĂ©sistance virale au mĂ©dicament devra ĂȘtre envisagĂ©e. Traitement prophylactique de la maladie Ă  CMV en transplantation d'organes solides Adultes Chez les patients ayant reçu une greffe de rein, la posologie recommandĂ©e est de 900 mg deux comprimĂ©s de VALGANCICLOVIR TEVA dosĂ©s Ă  450 mg une fois par jour, le traitement doit ĂȘtre dĂ©butĂ© dans les 10 jours suivant la transplantation et poursuivi jusqu'Ă  100 jours aprĂšs celle-ci. La prophylaxie peut ĂȘtre poursuivie jusqu'Ă  200 jours aprĂšs la transplantation voir rubriques Mises en garde et prĂ©cautions d'emploi, Effets indĂ©sirables et PropriĂ©tĂ©s pharmacodynamiques. Chez les patients transplantĂ©s d'un organe solide autre que le rein, la posologie recommandĂ©e est de 900 mg deux comprimĂ©s de VALGANCICLOVIR TEVA dosĂ©s Ă  450 mg une fois par jour, le traitement devant ĂȘtre dĂ©butĂ© dans les 10 jours suivant la transplantation et poursuivi jusqu'Ă  100 jours aprĂšs celle-ci. Les comprimĂ©s doivent ĂȘtre pris dans la mesure du possible avec des aliments. Population pĂ©diatrique Chez des enfants ayant reçu une greffe d'organe solide, dĂšs la naissance, qui ont un risque de dĂ©velopper une infection Ă  CMV, la dose quotidienne unique recommandĂ©e de VALGANCICLOVIR TEVA est calculĂ©e en fonction de la surface corporelle SC et de la clairance de la crĂ©atinine ClCr, calculĂ©e avec la formule de Schwartz ClCrS, selon l'Ă©quation suivante Posologie pĂ©diatrique mg = 7 × SC × ClCrS voir la formule de la surface corporelle de Mosteller et la formule de la clairance de la crĂ©atinine de Schwartz ci-dessous. Si la clairance de la crĂ©atinine calculĂ©e selon la formule de Schwartz dĂ©passe 150 ml/min/1,73 mÂČ, alors une valeur maximale de 150 ml/min/1,73 mÂČ doit ĂȘtre utilisĂ©e dans l'Ă©quation k = 0,45* pour les patients ĂągĂ©s de moins de 2 ans ; 0,55 pour les garçons ĂągĂ©s de 2 Ă  moins de 13 ans et pour les filles ĂągĂ©es de 2 Ă  16 ans ; et 0,7 pour les garçons ĂągĂ©s de 13 Ă  16 ans. Pour les patients ĂągĂ©s de plus de 16 ans, se rĂ©fĂ©rer Ă  la posologie de l'adulte. Les valeurs de k sont basĂ©es sur la mĂ©thode de JaffĂ© pour la mesure de la crĂ©atinine sĂ©rique et peuvent nĂ©cessiter une correction lorsque des mĂ©thodes enzymatiques sont utilisĂ©es. * Pour certaines sous-populations, une diminution de la valeur du k peut Ă©galement ĂȘtre nĂ©cessaire par exemple chez les enfants ayant un faible poids Ă  la naissance. Pour les enfants ayant reçu une greffe de rein, la dose quotidienne unique recommandĂ©e en mg 7 × SC × ClCrS doit ĂȘtre administrĂ©e dans les 10 jours suivant la transplantation et se poursuivre jusqu'Ă  200 jours aprĂšs la transplantation. Pour les enfants ayant reçu une greffe d'organe solide autre que le rein, la dose quotidienne unique recommandĂ©e en mg 7 × SC × ClCrS doit ĂȘtre administrĂ©e dans les 10 jours suivant la transplantation et se poursuivre jusqu'Ă  100 jours aprĂšs la transplantation. Toutes les doses calculĂ©es doivent ĂȘtre arrondies Ă  l'incrĂ©ment de 25 mg le plus proche pour la dose rĂ©elle administrable. Si la dose calculĂ©e dĂ©passe 900 mg, une dose maximum de 900 mg doit ĂȘtre administrĂ©e. La solution buvable est la formulation recommandĂ©e dans la mesure oĂč elle permet d'administrer une dose calculĂ©e selon la formule ci-dessus. Cependant, les comprimĂ©s pelliculĂ©s de VALGANCICLOVIR TEVA peuvent ĂȘtre utilisĂ©s si la dose calculĂ©e est comprise dans une fenĂȘtre de plus ou moins 10 % des dosages disponibles en comprimĂ©s, et si le patient est en mesure d'avaler des comprimĂ©s. Par exemple, si la dose calculĂ©e est comprise entre 405 mg et 495 mg, un comprimĂ© Ă  450 mg peut ĂȘtre administrĂ©. Il est recommandĂ© de contrĂŽler la crĂ©atinine sĂ©rique rĂ©guliĂšrement et de prendre en compte les variations de taille et de poids corporel, puis d'adapter la posologie en consĂ©quence au cours de la pĂ©riode de prophylaxie. Instructions posologiques particuliĂšres Insuffisance rĂ©nale La crĂ©atinine sĂ©rique ou la clairance de la crĂ©atinine doivent ĂȘtre Ă©troitement surveillĂ©es. La posologie doit ĂȘtre ajustĂ©e en fonction de la clairance de la crĂ©atinine comme indiquĂ© dans le tableau ci-dessous voir rubriques Mises en garde et prĂ©cautions d'emploi et PropriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques. Une estimation de la clairance de la crĂ©atinine ml/min peut ĂȘtre obtenue Ă  partir de la valeur de la crĂ©atinine sĂ©rique au moyen de la formule suivante Chez la femme = 0,85 x la valeur chez l'homme ClCr ml/min Posologie du valganciclovir Traitement d'attaque Posologie du valganciclovir Traitement d'entretien - Prophylaxie ≄ 60 900 mg 2 comprimĂ©s 2 fois par jour 900 mg 2 comprimĂ©s 1 fois par jour 40 - 59 450 mg 1 comprimĂ© 2 fois par jour 450 mg 1 comprimĂ© 1 fois par jour 25 - 39 450 mg 1 comprimĂ© 1 fois par jour 450 mg 1 comprimĂ© tous les 2 jours 10 - 24 450 mg 1 comprimĂ© tous les 2 jours 450 mg 1 comprimĂ© 2 fois par semaine 600 copies/ml Ă  la fin de la prophylaxie et/ou patients qui ont une maladie Ă  CMV confirmĂ©e jusqu'Ă  12 mois 52 semaines aprĂšs la transplantation. Trois patients dans chaque groupe de traitement ont eu une mutation de rĂ©sistance au ganciclovir. Population pĂ©diatrique Traitement de la rĂ©tinite Ă  CMV L'Agence europĂ©enne des mĂ©dicaments a accordĂ© une dispense vis-Ă -vis de l'obligation d'effectuer des Ă©tudes avec le valganciclovir dans tous les sous-groupes de la population pĂ©diatrique dans le traitement de l'infection Ă  CMV chez des patients immunodĂ©primĂ©s voir rubrique Posologie et mode d'administration pour les informations concernant l'usage pĂ©diatrique. PrĂ©vention des infections Ă  CMV en cas de transplantation Dans une Ă©tude de pharmacocinĂ©tique et de sĂ©curitĂ© de phase II chez des enfants ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une transplantation d'organe solide ĂągĂ©s de 4 mois Ă  16 ans, n = 63, le valganciclovir a Ă©tĂ© administrĂ© une fois par jour jusqu'Ă  100 jours selon un algorithme d'adaptation posologique permettant d'obtenir des expositions similaires Ă  celles de l'adulte voir rubrique PropriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques. Le suivi aprĂšs le traitement Ă©tait de 12 semaines. Le statut sĂ©rologique CMV D/R initial Ă©tait D+/R- dans 40 % des cas, D+/R+ dans 38 %, D-/R+ dans 19 % et D-/R- dans 3 % des cas. La prĂ©sence du virus CMV a Ă©tĂ© rapportĂ©e chez 7 patients. Les effets indĂ©sirables observĂ©s Ă©taient de nature similaire Ă  ceux rapportĂ©s chez l'adulte voir rubrique Effets indĂ©sirables. Une Ă©tude de tolĂ©rance de phase IV chez des enfants ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une greffe de rein ĂągĂ©s de 1 Ă  16 ans, n = 57 recevant du valganciclovir une fois par jour jusqu'Ă  200 jours, selon l'algorithme posologique voir rubrique Posologie et mode d'administration, a mis en Ă©vidence une faible incidence du CMV. Le suivi post-thĂ©rapeutique a Ă©tĂ© de 24 semaines. Le statut sĂ©rologique des donneurs et des receveurs D/R vis-Ă -vis du CMV Ă  l'inclusion a Ă©tĂ© le suivant D+/R+ dans 45 % des cas ; D+/R- dans 39 % des cas ; D-/R+ dans 7 % des cas ; D-/R- dans 7 % des cas et non dĂ©terminĂ© ND/R+ dans 2 % des cas. Une virĂ©mie Ă  CMV a Ă©tĂ© rapportĂ©e chez trois patients et une maladie Ă  CMV a Ă©tĂ© suspectĂ©e chez un patient, mais non confirmĂ©e par une PCR effectuĂ©e sur le CMV par le laboratoire central. Les effets indĂ©sirables observĂ©s ont Ă©tĂ© de nature similaire Ă  ceux survenant chez les patients adultes voir rubrique Effets indĂ©sirables. Ces donnĂ©es soutiennent l'extrapolation des donnĂ©es d'efficacitĂ© des adultes Ă  des enfants, et permettent de fournir des recommandations posologiques pour les patients pĂ©diatriques. Une Ă©tude de pharmacocinĂ©tique et de tolĂ©rance de phase I chez des patients ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une greffe cardiaque ĂągĂ©s de 3 semaines Ă  125 jours, n = 14, traitĂ©s par une dose quotidienne unique de valganciclovir selon l'algorithme posologique pĂ©diatrique voir rubrique Posologie et mode d'administration pendant deux jours consĂ©cutifs, a mis en Ă©vidence des expositions similaires Ă  celles constatĂ©es chez l'adulte voir rubrique PropriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques. Le suivi post-thĂ©rapeutique a Ă©tĂ© de sept jours. Le profil de tolĂ©rance a Ă©tĂ© conforme Ă  celui observĂ© au cours d'autres Ă©tudes menĂ©es chez des enfants et des adultes, bien que le nombre de patients et l'exposition au valganciclovir aient Ă©tĂ© limitĂ©s au cours de cette Ă©tude. Infection Ă  CMV congĂ©nitale L'efficacitĂ© et la tolĂ©rance du ganciclovir et/ou du valganciclovir ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es dans deux Ă©tudes chez des nouveau-nĂ©s et des nourrissons prĂ©sentant une infection symptomatique congĂ©nitale Ă  CMV. Au cours de la premiĂšre Ă©tude, la pharmacocinĂ©tique et la tolĂ©rance d'une dose unique de valganciclovir Ă©cart de doses 14-16-20 mg/kg/dose ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es chez 24 nouveau-nĂ©s ĂągĂ©s de 8 Ă  34 jours atteints d'une infection congĂ©nitale Ă  CMV symptomatique voir rubrique PropriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques. Les nouveau-nĂ©s ont reçu 6 semaines de traitement antiviral. Parmi les 24 patients, 19 ont reçu jusqu'Ă  4 semaines de traitement oral par valganciclovir suivi de ganciclovir par voie au cours des 2 semaines suivantes. Les 5 autres patients ont reçu le ganciclovir par voie pendant la pĂ©riode de suivi de l'Ă©tude. Dans la seconde Ă©tude, l'efficacitĂ© et la tolĂ©rance d'un traitement par le valganciclovir de six semaines par rapport Ă  six mois ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es chez 109 nourrissons ĂągĂ©s de 2 Ă  30 jours prĂ©sentant une infection symptomatique congĂ©nitale Ă  CMV. Tous les nourrissons ont reçu le valganciclovir par voie orale Ă  la posologie de 16 mg/kg deux fois par jour pendant six semaines. AprĂšs six semaines de traitement, les nourrissons ont Ă©tĂ© randomisĂ©s selon une proportion de 11 pour poursuivre le traitement par le valganciclovir Ă  la mĂȘme posologie ou recevoir un placebo afin de complĂ©ter les six mois de traitement. Le valganciclovir n'est actuellement pas recommandĂ© dans cette indication thĂ©rapeutique. Le design des Ă©tudes et les rĂ©sultats obtenus sont trop limitĂ©s pour conclure sur l'efficacitĂ© et la sĂ©curitĂ© du propriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques du valganciclovir ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©es chez des patients sĂ©ropositifs pour le VIH et le CMV, chez des patients atteints du SIDA et de rĂ©tinite Ă  CMV et chez des patients transplantĂ©s. Absorption Le valganciclovir est une prodrogue du ganciclovir. Il est bien absorbĂ© Ă  partir du tube digestif et rapidement et largement mĂ©tabolisĂ© en ganciclovir dans la paroi intestinale et le foie. L'exposition systĂ©mique au valganciclovir est transitoire et faible. La biodisponibilitĂ© absolue du ganciclovir issu du valganciclovir est d'environ 60 % pour l'ensemble des populations de patients Ă©tudiĂ©es et l'exposition rĂ©sultante au ganciclovir est similaire Ă  celle obtenue aprĂšs administration intraveineuse de ganciclovir voir ci-dessous. En comparaison, la biodisponibilitĂ© du ganciclovir aprĂšs une administration orale de 1000 mg en gĂ©lules est de 6 Ă  8 %. Valganciclovir chez les patients VIH+, CMV+ L'exposition systĂ©mique de patients VIH+, CMV+ aprĂšs administration deux fois par jour de ganciclovir et de valganciclovir pendant une semaine est la suivante ParamĂštre Ganciclovir 5 mg/kg, IV n = 18 Valganciclovir 900 mg, per os n = 25 Ganciclovir Valganciclovir ASC 0-12 h 28,6 ± 9,0 32,8 ± 10,1 0,37 ± 0,22 Cmax ”g/ml 10,4 ± 4,9 6,7 ± 2,1 0,18 ± 0,06 L'efficacitĂ© du ganciclovir Ă  accroĂźtre le dĂ©lai avant progression de la rĂ©tinite Ă  CMV s'est rĂ©vĂ©lĂ©e corrĂ©lĂ©e avec l'exposition systĂ©mique ASC. Valganciclovir chez les patients transplantĂ©s d'organes solides L'exposition systĂ©mique Ă  l'Ă©tat d'Ă©quilibre de patients transplantĂ©s aprĂšs administration quotidienne orale de ganciclovir et de valganciclovir est la suivante ParamĂštre Ganciclovir 1000 mg 3x/j n = 82 Valganciclovir 900 mg 1 fois par jour n = 161 Ganciclovir ASC 0-24 h 28,0 ± 10,9 46,3 ± 15,2 Cmax ”g/ml 1,4 ± 0,5 5,3 ± 1,5 L'exposition systĂ©mique au ganciclovir Ă©tait similaire chez les patients ayant reçu une greffe de coeur, de rein ou de foie aprĂšs administration orale de valganciclovir en respectant l'algorithme de rĂ©duction de la posologie tenant compte de l'Ă©tat de la fonction rĂ©nale. Effet de l'alimentation La proportionnalitĂ© Ă  la dose de l'ASC du ganciclovir aprĂšs administration de 450 Ă  2625 mg de valganciclovir n'a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©e que chez le sujet ayant pris des aliments. Lorsque le valganciclovir Ă©tait administrĂ© en prĂ©sence d'aliments Ă  la dose recommandĂ©e de 900 mg, des augmentations Ă©taient constatĂ©es Ă  la fois pour l'ASC moyenne du ganciclovir environ 30 % et pour la Cmax moyenne du ganciclovir environ 14 %, par comparaison Ă  l'administration Ă  jeun. En outre, les variations interindividuelles de l'exposition au ganciclovir diminuent lorsque le valganciclovir est pris avec des aliments. Le valganciclovir a toujours Ă©tĂ© administrĂ© avec des aliments au cours des Ă©tudes cliniques. Il est par consĂ©quent recommandĂ© d'administrer le valganciclovir avec des aliments voir rubrique Posologie et mode d'administration. Distribution En raison de la conversion rapide du valganciclovir en ganciclovir, la liaison du valganciclovir aux protĂ©ines n'a pas Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©e. La liaison du ganciclovir aux protĂ©ines plasmatiques Ă©tait de 1 Ă  2 % sur des concentrations de 0,5 et 51 ”g/ml. Le volume de distribution du ganciclovir Ă  l'Ă©tat d'Ă©quilibre aprĂšs administration intraveineuse Ă©tait de 0,680 ± 0,161 l/kg n = 114. Biotransformation Le valganciclovir est rapidement et largement mĂ©tabolisĂ© en ganciclovir ; aucun autre mĂ©tabolite n'a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©. Aucun mĂ©tabolite du ganciclovir marquĂ© par un isotope radioactif administrĂ© par voie orale dose unique de 1000 mg n'a reprĂ©sentĂ© plus de 1 Ă  2 % de la radioactivitĂ© retrouvĂ©e dans les fĂšces ou dans l'urine. Élimination AprĂšs administration du valganciclovir, l'excrĂ©tion rĂ©nale sous forme de ganciclovir par filtration glomĂ©rulaire et sĂ©crĂ©tion tubulaire active est la principale voie d'Ă©limination du valganciclovir. La clairance rĂ©nale reprĂ©sente 81,5 % ± 22 % n = 70 de la clairance systĂ©mique du ganciclovir. La demi-vie du ganciclovir issu du valganciclovir est de 4,1 ± 0,9 heures chez des patients sĂ©ropositifs pour le VIH et le CMV. PharmacocinĂ©tique dans des situations cliniques particuliĂšres Insuffisance rĂ©nale L'altĂ©ration de la fonction rĂ©nale a conduit Ă  une diminution de la clairance du ganciclovir issu du valganciclovir et Ă  une augmentation correspondante de la demi-vie terminale. Par consĂ©quent, une adaptation de la posologie est nĂ©cessaire chez l'insuffisant rĂ©nal voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde et prĂ©cautions d'emploi. HĂ©modialyse Chez les patients hĂ©modialysĂ©s, il est impossible de recommander une posologie pour VALGANCICLOVIR TEVA 450 mg, comprimĂ© pelliculĂ©. En effet, la dose individuelle de valganciclovir nĂ©cessaire pour ces patients est infĂ©rieure au dosage du comprimĂ© 450 mg. De ce fait, le valganciclovir ne doit pas ĂȘtre utilisĂ© chez ces patients voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde et prĂ©cautions d'emploi. Insuffisance hĂ©patique La sĂ©curitĂ© et l'efficacitĂ© des comprimĂ©s de Valganciclovir chez l'insuffisant hĂ©patique n'ont pas Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es. L'insuffisance hĂ©patique ne devrait pas affecter la pharmacocinĂ©tique du ganciclovir puisqu'il est excrĂ©tĂ© par voie rĂ©nale ; de ce fait, aucune recommandation posologique spĂ©cifique ne peut ĂȘtre donnĂ©e. Population pĂ©diatrique Dans une Ă©tude de pharmacocinĂ©tique et de sĂ©curitĂ© de phase II chez des enfants ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une transplantation d'organe solide ĂągĂ©s de 4 mois Ă  16 ans, n = 63, le valganciclovir a Ă©tĂ© donnĂ© une fois par jour jusqu'Ă  100 jours. Les paramĂštres pharmacocinĂ©tiques obtenus ont Ă©tĂ© similaires quel que soit l'organe transplantĂ© et l'Ăąge et ils ont Ă©tĂ© comparables Ă  ceux obtenus chez l'adulte. Un modĂšle pharmacocinĂ©tique de population a dĂ©montrĂ© que la biodisponibilitĂ© Ă©tait d'environ 60 %. La clairance a Ă©tĂ© corrĂ©lĂ©e positivement Ă  la fois Ă  la surface corporelle et Ă  la fonction rĂ©nale. Dans une Ă©tude de pharmacocinĂ©tique et de sĂ©curitĂ© de phase I chez des enfants ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une greffe de coeur ĂągĂ©s de 3 semaines Ă  125 jours, n = 14, le valganciclovir a Ă©tĂ© administrĂ© une fois par jour durant deux jours. Les propriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques de population ont permis d'estimer une biodisponibilitĂ© moyenne de 64 %. Une comparaison des rĂ©sultats de ces deux Ă©tudes avec les rĂ©sultats pharmacocinĂ©tiques obtenus dans la population adulte montre que les intervalles de l'ASC0-24h ont Ă©tĂ© semblables dans toutes les tranches d'Ăąge, y compris les adultes. Les valeurs moyennes de l'ASC0-24h et de la Cmax ont Ă©galement Ă©tĂ© similaires dans toutes les tranches d'Ăąge pĂ©diatriques infĂ©rieures Ă  12 ans, bien qu'il ait Ă©tĂ© observĂ© une tendance Ă  une diminution des valeurs moyennes de l'ASC0-24h et de la Cmax dans l'ensemble de la population pĂ©diatrique, montrant une corrĂ©lation avec l'augmentation de l'Ăąge. Cette tendance a Ă©tĂ© plus prononcĂ©e pour les valeurs moyennes de la clairance et de la demi-vie tœ. Cependant, ces rĂ©sultats Ă©taient attendus dans la mesure oĂč la clairance est influencĂ©e par les changements du poids, de la taille et de la fonction rĂ©nale associĂ©s Ă  la croissance des patients, comme cela est indiquĂ© par la modĂ©lisation des propriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques de population. Le tableau, ci-aprĂšs, rĂ©sume les intervalles des ASC0-24h estimĂ©s par le modĂšle pour le ganciclovir Ă  partir de ces deux Ă©tudes, ainsi que les valeurs moyennes et l'Ă©cart type de l'ASC0-24h, de la Cmax, de la clairance et de la tœ pour les groupes d'Ăąge pĂ©diatriques pertinents comparativement aux valeurs obtenues chez l'adulte ParamĂštre PK Adultes* Enfants ≄ 18 ans n = 160 2 - < 12 ans n = 21 ≄ 12 ans - 16 ans n = 25 ASC0-24h ÎŒg h/ml 46,3 ± 15,2 68,1 ± 19,8 64,3 ± 29,2 59,2 ± 15,1 50,3 ± 15,0 Intervalle d'ASC0-24h 15,4 - 116,1 34 - 124 34 - 152 36 - 108 22 - 93 Cmax ”g/ml 5,3 ± 1,5 10,5 ± 3,36 10,3 ± 3,3 9,4 ± 2,7 8,0 ± 2,4 Clairance L/h 12,7 ± 4,5 1,25 ± 0,473 2,5 ± 2,4 4,5 ± 2,9 6,4 ± 2,9 tœ h 6,5 ± 1,4 1,97 ± 0,185 3,1 ± 1,4 4,1 ± 1,3 5,5 ± 1,1 * Extrait du rapport d'Ă©tude PV 16000 La dose unique quotidienne de valganciclovir dans les deux Ă©tudes dĂ©crites ci-dessus a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©e sur la base de la surface corporelle SC et de la clairance de la crĂ©atinine ClCr selon la formule de Schwartz modifiĂ©e et a Ă©tĂ© calculĂ©e en utilisant l'algorithme posologique prĂ©sentĂ© dans la rubrique Posologie et mode d'administration. Les propriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques du ganciclovir aprĂšs l'administration de valganciclovir ont Ă©galement Ă©tĂ© Ă©valuĂ©es au cours de deux Ă©tudes menĂ©es chez des nouveau-nĂ©s et des nourrissons prĂ©sentant une infection congĂ©nitale symptomatique Ă  CMV. Dans la premiĂšre Ă©tude, 24 nouveau-nĂ©s ĂągĂ©s de 8 Ă  34 jours ont reçu 6 mg/kg de ganciclovir intraveineux deux fois par jour. Les patients ont ensuite Ă©tĂ© traitĂ©s par valganciclovir oral, la dose de valganciclovir poudre pour solution buvable Ă©tant comprise entre 14 mg/kg et 20 mg/kg deux fois par jour. La durĂ©e totale du traitement a Ă©tĂ© de six semaines. Une dose de 16 mg/kg deux fois par jour de valganciclovir poudre pour solution buvable a dĂ©montrĂ© une exposition au ganciclovir comparable Ă  6 mg/kg de ganciclovir intraveineux deux fois par jour chez les nouveaux nĂ©s et a permis d'atteindre une exposition au ganciclovir similaire Ă  une dose intraveineuse efficace de 5 mg/kg chez l'adulte. Dans la deuxiĂšme Ă©tude, 109 nouveau-nĂ©s ĂągĂ©s de 2 Ă  30 jours ont reçu 16 mg/kg de valganciclovir poudre pour solution buvable deux fois par jour pendant six semaines, puis 96 des 109 patients ont Ă©tĂ© randomisĂ©s pour continuer Ă  recevoir le valganciclovir ou un placebo pendant six mois. Cependant, les valeurs moyennes de l'ASC0-12h ont Ă©tĂ© infĂ©rieures par rapport Ă  celles de la premiĂšre Ă©tude. Le tableau, ci-aprĂšs, prĂ©sente les valeurs moyennes de l'ASC, de la Cmax et de la tœ, avec les Ă©carts types, comparativement aux donnĂ©es obtenues chez l'adulte ParamĂštre PK Adultes Patients pĂ©diatriques nouveau-nĂ©s et nourrissons 5 mg/kg GAN Dose unique n = 8 6 mg/kg GAN Deux fois par jour n = 19 16 mg/kg VAL Deux fois par jour n = 19 16 mg/kg VAL Deux fois par jour n = 100 ASC0-∞ 25,4 ± 4,32 - - - ASC12h - 38,2 ± 42,7 30,1 ± 15,1 20,85 ± 5,40 Cmax ”g/ml 9,03 ± 1,26 12,9 ± 21,5 5,44 ± 4,04 - t1/2 h 3,32 ± 0,47 2,52 ± 0,55 2,98 ± 1,26 2,98 ± 1,12 GAN = Ganciclovir, VAL = Valganciclovir, oral Ces donnĂ©es sont trop limitĂ©es pour tirer des conclusions en matiĂšre d'efficacitĂ© ou donner des recommandations posologiques pour les enfants souffrant d'infection congĂ©nitale Ă  CMV. DurĂ©e et prĂ©cautions particuliĂšres de conservation DurĂ©e de conservation 3 ans. Flacon Le mĂ©dicament doit ĂȘtre utilisĂ© dans les 9 mois suivant l'ouverture du particuliĂšres de conservation Ce mĂ©dicament ne nĂ©cessite pas de prĂ©cautions particuliĂšres de mĂ©dicament non utilisĂ© ou dĂ©chet doit ĂȘtre Ă©liminĂ© conformĂ©ment Ă  la rĂ©glementation en 30 et 30 x 1, 60 et 60 x 1 comprimĂ©s sous plaquettes PVC/ACLAR/PVC/Aluminium. 30 comprimĂ©s pelliculĂ©s en flacon blanc en polyĂ©thylĂšne de haute densitĂ© PEHD de 60 ml contenant une cartouche de dessicant 3 g et bouchon avec sĂ©curitĂ© enfant en polypropylĂšne PP. 60 comprimĂ©s pelliculĂ©s en flacon blanc en polyĂ©thylĂšne de haute densitĂ© PEHD de 100 ml contenant une cartouche de dessicant 3 g et bouchon avec sĂ©curitĂ© enfant en polypropylĂšne PP. Toutes les prĂ©sentations peuvent ne pas ĂȘtre commercialisĂ©es. ComCorest une vaste Ă©tude qui inclut plus de 160 000 participants* avec infection aiguĂ« par le SARS-CoV-2. Elle permet de dĂ©crire les lieux et les circonstances de contamination par ce virus. Retour sur l’intĂ©rĂȘt et les limites de l’étude ComCor, ou ce que l’on peut retenir de ses rĂ©sultats.*19 avril 2021 ReprĂ©sentation artistique du coronavirus SARS-CoV-2 © Fusion Medical Animation on Unsplash Des chercheurs allemands ont menĂ© une analyse virologique dĂ©taillĂ©e auprĂšs de neuf patients atteints de Covid-19 afin d’évaluer la rĂ©plication du SARS-CoV-2, la persistance et l’excrĂ©tion du virus, ainsi que la rĂ©ponse du systĂšme immunitaire en anticorps. Autant de donnĂ©es particuliĂšrement attendues par la communautĂ© scientifique pour mieux comprendre la dynamique temporelle de ce nouveau virus et sa contagiositĂ©. Les patients inclus dans cette Ă©tude parue en ligne le 1er avril dans la revue Nature faisaient partie d’un cluster agrĂ©gat de cas dĂ©couvert Ă  Munich le 27 janvier dernier, autrement dit de sujets contacts, tous contaminĂ©s Ă  partir d’un cas index. Tous les participants ont Ă©tĂ© traitĂ©s dans le mĂȘme hĂŽpital, Ă  Munich. Les tests de dĂ©tection du gĂ©nome du virus par la technique RT-PCR ont Ă©tĂ© effectuĂ©s par deux laboratoires collaborant Ă©troitement, la plupart des rĂ©sultats obtenus par un laboratoire Ă©tant confirmĂ©s par l’autre. L’évaluation virologique dĂ©taillĂ©e a consistĂ© Ă  analyser des prĂ©lĂšvements recueillis au tout dĂ©but de l’évolution clinique de ces patients Covid-19 hospitalisĂ©s, de mĂȘme que sur des Ă©chantillons biologiques prĂ©levĂ©s avant leur admission Ă  l’hĂŽpital. Tous ces patients ont eu un test PCR positif pour le SARS-CoV-2 Ă  partir de prĂ©lĂšvements de gorge ou nasopharyngĂ©s. L’équipe conduite par Christian Drosten hĂŽpital universitaire de la CharitĂ©, Berlin et Clemens Wendtner Klinikum MĂŒnchen-Schwabing, Munich ont tout d’abord montrĂ© que ces patients n’avaient pas de co-infection absence d’autres coronavirus humains, de virus grippaux, de rhinovirus, entĂ©rovirus, virus respiratoire syncytial, parainfluenza, metapneumovirus, adenovirus, bocavirus. Écouvillons stĂ©riles pour prĂ©lĂšvements destinĂ©s Ă  la recherche du coronavirus SARS-CoV-2 © Wikipedia RĂ©plication virale active dans les voies respiratoires supĂ©rieures Les premiers Ă©couvillonnages revenus positifs l’ont Ă©tĂ© le lendemain des premiers symptĂŽmes qui Ă©taient lĂ©gers ou annonciateurs de la maladie. Tous les tests diagnostiques ont Ă©tĂ© positifs entre J1 et J5. Il s’agit d’une diffĂ©rence notable avec ce que l’on observe dans le SRAS syndrome de dĂ©tresse respiratoire aiguĂ« lors duquel le pic de la charge virale est observĂ© entre J7 et J10. Cette Ă©tude montre donc que la charge virale dans la maladie Covid-19 peut atteindre un pic avant J5 et qu’elle est plus de 1000 fois plus importante. AprĂšs J5, la charge virale dans les Ă©couvillonnages a diminuĂ©, avec un taux de dĂ©tection d’environ 40 %. La charge virale a Ă©tĂ© dĂ©tectable dans les prĂ©lĂšvements de gorge pendant deux semaines, jusqu’à J28. Par ailleurs, la charge virale dans les crachats induits diminue plus lentement que dans les prĂ©lĂšvements de gorge. Ces rĂ©sultats soulignent l’importance des gestes barriĂšres visant Ă  limiter la diffusion du virus par les gouttelettes. Au vu des rĂ©sultats obtenus, les chercheurs allemands considĂšrent qu’ une sortie prĂ©coce de l’hĂŽpital avec isolement au domicile du patient pourrait ĂȘtre adoptĂ©e pour les patients ayant moins de 100 000 copies d’ARN viral par millilitre de crachats aprĂšs le dixiĂšme jour des symptĂŽmes. Ces deux critĂšres prĂ©disent un faible risque d’infectiositĂ© sur la base de la culture cellulaire ». Cultures virales nĂ©gatives sur les prĂ©lĂšvements aprĂšs J8 Alors que le virus vivant a Ă©tĂ© facilement isolĂ© Ă  partir d’échantillons provenant de la gorge et des poumons au cours de la premiĂšre semaine aprĂšs le dĂ©but des symptĂŽmes, il n’a plus Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© dans les cultures de ces Ă©chantillons au-delĂ  de J8. Ces rĂ©sultats diffĂšrent de ceux obtenus chez des patients atteints de SRAS chez lesquels on ne parvient le plus souvent pas Ă  isoler le coronavirus SARS-CoV. Tout indique donc, dans la maladie Covid-19, la prĂ©sence d’une rĂ©plication active du virus dans les voies respiratoires supĂ©rieures. En revanche, le coronavirus n’a pas Ă©tĂ© isolĂ© dans les Ă©chantillons de selles rĂ©alisĂ©s entre J6 et J12 chez quatre patients. Il se peut que l’échec de l’isolement du virus dans les selles tienne au fait que les patients Ă©taient atteints d’une forme modĂ©rĂ©e de Covid-19 et qu’un seul patient a prĂ©sentĂ© une diarrhĂ©e intermittente. Par ailleurs, il importe de dĂ©terminer si le SARS-CoV-2 peut Ă©ventuellement perdre son pouvoir infectieux dans l’environnement intestinal. Les chercheurs indiquent ne pas avoir dĂ©tectĂ© l’ARN du SARS-CoV-2 dans les Ă©chantillons d’urine de mĂȘme que dans aucun Ă©chantillon de sĂ©rum. Les biologistes molĂ©culaires ont recherchĂ© la prĂ©sence de petits fragments d’ARN viral ARN sub-gĂ©nomique tĂ©moignant de l’existence d’un cycle de reproduction active du virus dans les cellules infectĂ©es. Leurs donnĂ©es montrent effectivement que le SARS-CoV-2 se rĂ©plique activement dans la gorge pendant les cinq premiers jours aprĂšs le dĂ©but des symptĂŽmes. De tels rĂ©sultats n’ont pas Ă©tĂ© obtenus Ă  partir des Ă©chantillons de selles. Populations virales distinctes dans la gorge et les crachats Par ailleurs, le sĂ©quençage du gĂ©nome complet du virus indique la prĂ©sence de diffĂ©rents gĂ©notypes variants lĂ©gĂšrement diffĂ©rents au niveau gĂ©nĂ©tique* dans les prĂ©lĂšvements de gorge et les crachats. Un rĂ©sultat qui amĂšne Ă  penser qu’il existe une rĂ©plication virale indĂ©pendante dans la gorge et les poumons. Alors que dans la plupart des cas, les symptĂŽmes se sont attĂ©nuĂ©s au bout de la fin de la premiĂšre semaine, l’ARN viral est restĂ© dĂ©tectable dans les prĂ©lĂšvements de gorge pendant la deuxiĂšme semaine. De mĂȘme, les Ă©chantillons de selles et des crachats sont restĂ©s positifs pour l’ARN viral pendant plus de trois semaines chez 6 des 9 patients et ce, malgrĂ© une rĂ©solution complĂšte des symptĂŽmes. Ce taux Ă©levĂ© tranche avec ce que l’on observe lors de l’infection par le coronavirus du MERS syndrome respiratoire du Moyen-Orient au cours de laquelle on trouve moins souvent l’ARN viral. Les auteurs font Ă©galement remarquer que 4 des 9 patients ont prĂ©sentĂ© une anosmie perte d’odorat et une agueusie perte du goĂ»t. Kit de diagnostic PCR pour le SARS-CoV-2 © Wikipedia La moitiĂ© des patients ont des anticorps Ă  J7 La dĂ©tection des anticorps encore appelĂ©e sĂ©roconversion a eu lieu Ă  J7 chez 50% des patients. Une semaine plus tard, Ă  J14, les neuf patients avaient dĂ©veloppĂ© des anticorps anti-SARS-CoV-2. Tous avaient des anticorps neutralisants, autrement dit capables de neutraliser l’action du virus lorsque celui-ci est mis au contact de cellules cibles en laboratoire. La quantitĂ© d’anticorps prĂ©sente dans le sĂ©rum des patients ce que les immunologistes appellent le titre en anticorps ne semblait pas dĂ©pendre de l’évolution clinique. Il importe de noter que cette Ă©tude n’a pas inclus de patients atteints d’une forme sĂ©vĂšre de Covid-19. Des travaux supplĂ©mentaires sont donc nĂ©cessaires pour Ă©valuer la valeur pronostique qu’aurait une augmentation de la charge virale au-delĂ  de la premiĂšre semaine. Chacun des 9 patients inclus dans l’étude, cinĂ©tique de la charge virale crachats en violet, prĂ©lĂšvements de gorge en jaune, selles en gris, moment de la sĂ©roconversion apparition des anticorps plasmatiques. Signes cliniques fiĂšvre, toux/gĂȘne respiratoire dyspnĂ©e. Dans chaque graphique, la ligne en pointillĂ©s reprĂ©sente la limite de quantification de la technique PCR. DĂšs que la valeur se situe en dessous de ce seuil, le rĂ©sultat du test PCR est nĂ©gatif. En effet, les tests ne sont pas assez prĂ©cis pour un faible nombre de copies d’ARN viral. Certaines courbes Ă  une phase avancĂ©e se situent tout prĂšs de la valeur seuil et alternent dans un sens ou dans l’autre, ce qui peut conduire Ă  une interprĂ©tation erronĂ©e de nouvelle infection rĂ©infection. L’évolution de la charge virale montre qu’il n’y a pas d’élimination abrupte du virus au moment de l’apparition des anticorps sĂ©roconversion. La sĂ©roconversion en dĂ©but de deuxiĂšme semaine s’accompagne plutĂŽt d’un dĂ©clin lent mais rĂ©gulier de la charge virale dans les crachats. Les graphiques montrent que les rĂ©sultats du test PCR de dĂ©tection du gĂ©nome viral oscillent entre rĂ©sultats positifs et nĂ©gatifs dans les derniers jours d’observation de l’étude. Cela correspond-il Ă  une rĂ©activation du virus, celui-ci rĂ©apparaissant aprĂšs ĂȘtre restĂ© cachĂ© dans un rĂ©servoir cellulaire ? Cette hypothĂšse est spĂ©culative en l’absence de donnĂ©es permettant de l’étayer, mĂȘme si l’on connaĂźt des cas de rĂ©activation virale avec guĂ©rison rĂ©surgence de la varicelle, de maladie Ă  virus Ebola. La possibilitĂ© d’une rĂ©activation a Ă©tĂ© soulevĂ©e aprĂšs que des responsables sud-corĂ©ens aient indiquĂ© que 116 patients, considĂ©rĂ©s comme guĂ©ris du Covid-19, et dont on pensait qu’ils s’étaient dĂ©barrassĂ©s du virus, ont Ă©tĂ© testĂ©s positifs par PCR quelques jours plus tard. Des Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques et cliniques sont en cours afin d’étudier ce phĂ©nomĂšne rapportĂ© les 11 et 13 avril par le directeur des Centres de contrĂŽle et de prĂ©vention des maladies de la CorĂ©e du sud KCDC, selon l’agence de presse Reuters. Pourrait-il s’agir d’une rĂ©infection ? LĂ  encore, l’hypothĂšse apparaĂźt fragile car elle supposerait une absence d’immunitĂ© post-infectieuse, autrement dit que l’individu guĂ©ri n’ait pas dĂ©veloppĂ© de rĂ©ponse protectrice par anticorps, mĂȘme transitoire. TrĂšs difficile Ă  concevoir. DerniĂšre hypothĂšse qu’un rĂ©sultat PCR Ă  nouveau positif aprĂšs guĂ©rison ne tĂ©moigne d’un manque de sensibilitĂ© du test lorsque la charge virale avoisine la limite de dĂ©tection de la technique. D’oĂč la nĂ©cessitĂ© d’avoir recours lors du suivi de ces patients Ă  des mĂ©thodes de dĂ©tection Ă  la fois trĂšs sensibles capables de dĂ©tecter une charge virale trĂšs faible et spĂ©cifiques ne donnant pas de faux-positifs en cas de co-infection par un autre coronavirus humain tel que NL63, 229E OC43, HKU1. Une Ă©tude chinoise, publiĂ©e le 30 mars sur MedRiv, a Ă©galement rapportĂ© avoir observĂ© la rĂ©apparition d’une positivitĂ© au test PCR aprĂšs la sortie d’hĂŽpital de patients guĂ©ris. Ce phĂ©nomĂšne semble concerner des patients jeunes moins de 14 ans ayant prĂ©sentĂ© une forme lĂ©gĂšre Ă  modĂ©rĂ©e de Covid-19. Parmi ces patients avec test PCR Ă  nouveau positif, aucun n’avait dĂ©veloppĂ© de forme sĂ©vĂšre. Surtout, aucun de ces jeunes patients avec PCR Ă  nouveau dĂ©tectable n’a par la suite dĂ©veloppĂ© des symptĂŽmes cliniques ou de progression de la maladie aprĂšs une nouvelle hospitalisation, soulignent les mĂ©decins et chercheurs du Shenzhen Third People’s Hospital. Joseph Eddins © Edwards Air Force Base 100 % des patients ont dĂ©veloppĂ© des anticorps un mois plus tard On ne dispose Ă  ce jour que de trĂšs peu d’études sur la cinĂ©tique de la rĂ©ponse en anticorps sanguins anti-SARS-CoV-2 chez des patients Covid-19. PubliĂ©e le 28 mars dans la revue Clinical Infectious Diseases, une Ă©tude chinoise sur 173 patients hospitalisĂ©s rapporte des donnĂ©es sĂ©rologiques intĂ©ressantes. Le pourcentage de patients ayant dĂ©veloppĂ© des anticorps atteint 50 % Ă  J11. La moitiĂ© des patients ont respectivement dĂ©veloppĂ© des anticorps IgM tĂ©moins d’une infection rĂ©cente Ă  J12 et des anticorps IgG immunologulines produites par le systĂšme immunitaire aprĂšs les IgM Ă  J14. Un mois J39 aprĂšs le dĂ©but des symptĂŽmes, 100 % des patients avaient des anticorps contre le SARS-CoV-2. Comme l’étude allemande parue dans Nature, l’étude chinoise rapporte que l’augmentation du taux des anticorps ne s’accompagne pas toujours de la disparition de l’ARN viral. Il est donc possible que la rĂ©ponse en anticorps ne suffise pas Ă  elle seule Ă  Ă©liminer le virus, estiment les auteurs. Ne disposant pas d’échantillons de sĂ©rum recueillis Ă  une phase plus tardive de la maladie, les chercheurs chinois ignorent combien de temps les anticorps persistent dans l’organisme de patients infectĂ©s. Les auteurs indiquent cependant pour la premiĂšre fois avoir observĂ© une forte corrĂ©lation positive entre la sĂ©vĂ©ritĂ© de la maladie et la quantitĂ© d’anticorps Ă  partir de la deuxiĂšme semaine. Selon eux, ces rĂ©sultats montrent que le taux total d’anticorps peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un facteur de risque de gravitĂ© et ce, indĂ©pendamment de l’ñge, du sexe masculin et de la prĂ©sence de comorbiditĂ©s. Le niveau d’anticorps anti-SARS-CoV-2 au cours de la phase aiguĂ« de la maladie pourrait donc renseigner sur la sĂ©vĂ©ritĂ© de la maladie. Manque de recul sur un nouveau virus Ă©mergent Dans la mesure oĂč le SARS-CoV-2 a Ă©mergĂ© il y a seulement trois mois, les chercheurs n’ont pas encore assez de recul pour apprĂ©cier la rĂ©ponse immunitaire des patients infectĂ©s. Il semble cependant que ceux ayant prĂ©sentĂ© une forme sĂ©vĂšre dĂ©veloppent, deux ou trois semaines aprĂšs l’infection, une immunitĂ© qui semble protectrice et pĂ©renne. Il conviendrait cependant de suivre pendant des mois ces patients pour s’assurer de la persistance des anticorps. Il semblerait que des formes mineures ou bĂ©nignes de la maladie, notamment uniquement associĂ©es Ă  des signes ORL, ne s’accompagnent pas d’une immunitĂ© aprĂšs guĂ©rison. Cela pourrait expliquer que ces personnes puissent Ă©ventuellement ĂȘtre infectĂ©es Ă  deux reprises. LĂ  encore, il ne s’agit que d’une hypothĂšse non confirmĂ©e par la littĂ©rature mĂ©dicale Ă  ce jour. fernandozhiminaicela © Pixabay 30 % des patients dĂ©velopperaient de faibles taux d’anticorps neutralisants Une Ă©tude chinoise a Ă©tĂ© conduite auprĂšs de 175 patients guĂ©ris aprĂšs avoir dĂ©veloppĂ© une forme modĂ©rĂ©e de la maladie Covid-19. Aucun n’avait Ă©tĂ© admis en unitĂ© de soins intensifs. Le 26 fĂ©vrier dernier, des Ă©chantillons de plasma sanguin ont Ă©tĂ© recueillis Ă  la sortie de ces patients du Shanghai Public Health Clinical Center, afin de mesurer la quantitĂ© des anticorps neutralisants contre le SARS-CoV-2. Ces anticorps spĂ©cifiques, capables de bloquer l’infection virale, jouent un rĂŽle majeur dans la disparition du virus dans l’organisme et sont considĂ©rĂ©s comme une composante clĂ© de la protection ultĂ©rieure vis-Ă -vis de l’infection virale. Cette Ă©tude prĂ©liminaire, publiĂ©e le 6 avril sur le site de prĂ©publication MedRxiv, est la premiĂšre Ă  Ă©valuer les taux d’anticorps neutralisants dans le plasma de patients Covid-19 guĂ©ris. Les chercheurs de l’universitĂ© Fudan de Shanghai ont observĂ© que le jour de leur sortie d’hĂŽpital, ce qui correspondait Ă  une pĂ©riode comprise entre J10 Ă  J15 aprĂšs le dĂ©but de la maladie, ces patients Covid-19 avaient dĂ©veloppĂ© des anticorps neutralisants spĂ©cifiquement dirigĂ©s contre SARS-CoV-2. Cependant, environ 30 % des patients guĂ©ris ont dĂ©veloppĂ© de trĂšs faibles titres en anticorps neutralisants, autrement dit une quantitĂ© insuffisante d’anticorps protecteurs, se situant chez 10 patients en-deçà de la limite de dĂ©tection. En outre, 17 % et 39 % des patients avaient un titre d’anticorps modĂ©rĂ©ment faibles et modĂ©rĂ©ment Ă©levĂ©s. Enfin, seulement 14 % des patients guĂ©ris de cette cohorte avaient une quantitĂ© Ă©levĂ©e d’anticorps neutralisants. La durĂ©e de la maladie Ă©tait similaire chez les patients ayant dĂ©veloppĂ© de faibles titres d’anticorps neutralisants et les autres. Chez ces patients guĂ©ris sans avoir produit un taux Ă©levĂ© d’anticorps neutralisants, d’autres mĂ©canismes immunitaires ont pu contribuer Ă  la guĂ©rison, notamment la production de globules blancs spĂ©cifiquement dirigĂ©s contre le virus lymphocytes T ou des substances produites par le systĂšme immunitaire cytokines. Surtout, on ignore si ces patients guĂ©ris mais porteurs de faibles titres d’anticorps neutralisants sont Ă  risque Ă©levĂ© de rebond de l’infection virale ou de rĂ©infection. Les chercheurs ont par ailleurs mesurĂ© les taux d’anticorps neutralisants dans le plasma de 47 patients lors d’un suivi de deux semaines aprĂšs leur sortie d’hĂŽpital. Il s’avĂšre que le titre des anticorps neutralisants collectĂ©s dans ces Ă©chantillons sanguins ne variaient pas significativement par rapport Ă  ceux mesurĂ©s au moment de la sortie de l’hĂŽpital. Ainsi, les patients qui n’avaient pas dĂ©veloppĂ© d’anticorps neutralisants lorsqu’ils ont quittĂ© l’hĂŽpital n’en ont pas produits par la suite. Ces rĂ©sultats ont rĂ©vĂ©lĂ© qu’une proportion de patients infectĂ©s par le SARS-CoV-2 guĂ©rissent sans dĂ©velopper de titres Ă©levĂ©s d’anticorps neutralisants spĂ©cifiques du virus », soulignent les chercheurs chinois. Et d’ajouter qu’il conviendrait d’étudier plus avant comment ces patients se sont rĂ©tablis sans l’aide d’anticorps neutralisants et s’ils risquent d’ĂȘtre rĂ©infectĂ©s par le SARS-CoV-2 ». Une question d’autant plus importante qu’on envisage d’utiliser comme traitement le plasma de patients convalescents. Les chercheurs ont observĂ© que les patients ĂągĂ©s 40-59 ans et 60-85 ans ont significativement plus tendance que les patients jeunes 15-39 ans Ă  dĂ©velopper des taux Ă©levĂ©s d’anticorps neutralisants. Il semble donc que l’ñge soit un facteur important pour la production de ces anticorps protecteurs. Ces rĂ©sultats semblent donc indiquer que chez les patients ĂągĂ©s ou moyennement ĂągĂ©s un taux Ă©levĂ© d’anticorps neutralisants soit utile pour se dĂ©barrasser du virus et assurer la guĂ©rison. Les auteurs font remarquer avoir observĂ© une corrĂ©lation nĂ©gative entre les titres en anticorps neutralisants et les taux de lymphocytes dans le sang. Ainsi, les patients plus ĂągĂ©s et moyennement ĂągĂ©s avaient cette variĂ©tĂ© de globules blancs en moindre grande quantitĂ© que les patients plus jeunes. Ces rĂ©sultats semblent donc montrer que la rĂ©ponse en anticorps pourrait jouer un rĂŽle important lorsque la rĂ©ponse immunitaire cellulaire est compromise ou altĂ©rĂ©e. Coronavirus SARS-CoV-2. National Institute of Allergy and Infectious Diseases NIAID © Flickr Le virus serait excrĂ©tĂ© 2 Ă  3 jours avant les premiers symptĂŽmes Un dernier Ă©clairage sur la dynamique temporelle du virus chez des patients infectĂ©s est fourni par une Ă©tude de chercheurs chinois de l’universitĂ© de Guangzhou parue le 15 avril dans la revue Nature Medicine. Ces chercheurs ont comparĂ© les donnĂ©es d’excrĂ©tion du virus Ă©valuĂ©e par la mesure de la charge virale dans les prĂ©lĂšvements de gorge au dĂ©but des symptĂŽmes avec les rĂ©sultats d’enquĂȘtes Ă©pidĂ©miologiques ayant mesurĂ© deux paramĂštres essentiels, en l’occurrence la durĂ©e de la pĂ©riode d’incubation le temps qui sĂ©pare l’infection du dĂ©but des symptĂŽmes et l’intervalle sĂ©riel temps qui s’écoule avant l’apparition des symptĂŽmes chez des cas qui se suivent dans une chaĂźne de transmission. Leur Ă©tude a reposĂ© sur la mesure de la charge virale du dĂ©but des symptĂŽmes jusqu’à J32 chez 94 patients hospitalisĂ©s pour une forme modĂ©rĂ©e de Covid-19 au Guangzhou Eighth People’s Hospital. Par ailleurs, les chercheurs ont modĂ©lisĂ© le profil infectieux du virus Ă  partir de donnĂ©es dĂ©taillĂ©es provenant de 77 paires de patients patient infectant/patient infectĂ© identifiĂ©s lors de chaĂźnes de transmission observĂ©es en Chine et en dehors de Chine. L’analyse montre que l’infectiositĂ© du virus est maximale au moment ou avant le dĂ©but des symptĂŽmes. Plus prĂ©cisĂ©ment, l’infectiositĂ© dĂ©bute en moyenne 2,3 jours prĂ©cĂ©dant l’apparition des premiers symptĂŽmes et connaĂźt un pic environ 0,7 jour avant. Surtout, les chercheurs estiment que la proportion de la transmission du virus au stade symptomatique est de 44 %**. L’infectiositĂ© dĂ©croĂźt ensuite au cours des 7 jours qui suivent. Un rĂ©sultat qui rejoint celui obtenu dans l’étude allemande parue dans Nature Medicine qui a montrĂ© que le virus ne pouvait plus ĂȘtre cultivĂ© Ă  partir des prĂ©lĂšvements de gorge au-delĂ  de J8. Reprenant leur analyse en tenant compte d’un taux d’infectiositĂ© qui serait constant dans les jours prĂ©cĂ©dant le dĂ©but des symptĂŽmes, l’infectiositĂ© Ă©tait toujours maximale entre 0 et 2 jours avant l’apparition des symptĂŽmes. Quant Ă  la proportion de la transmission Ă  partir de patients asymptomatiques, elle se situait Ă  un niveau encore plus Ă©levĂ©, compris entre 46 % et 55 %. Un niveau qui correspond Ă  ce qui a Ă©tĂ© estimĂ© par de prĂ©cĂ©dentes Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques Ă  Singapour et Ă  Tianjin nord-est de la Chine. Si la proportion notable de transmission du SARS-CoV-2 au stade oĂč les patients ne prĂ©sentent pas encore de symptĂŽmes devait ĂȘtre confirmĂ©e, l’importance des mesures barriĂšres hygiĂšne personnelle reposant d’abord sur le lavage des mains rĂ©gulier et sur la distanciation sociale s’en trouveraient encore plus renforcĂ©es. En effet, selon les chercheurs, si l’on considĂšre qu’un individu infectĂ© en contamine en moyenne 2,5 autres, le traçage des sujets contacts et l’isolement des malades aurait moins de chance d’ĂȘtre efficaces si la transmission du virus survenait dans 30 % des cas Ă  la phase asymptomatique, sauf Ă  la condition que plus de 90 % des contacts puissent ĂȘtre identifiĂ©s. OĂč l’on voit que le traçage des seules personnes prĂ©sentant des symptĂŽmes pourrait ne pas avoir l’efficacitĂ© escomptĂ©e. Et les auteurs de conclure que des critĂšres plus inclusifs dans le traçage numĂ©rique permettant de capter de potentiels Ă©vĂ©nements de transmission 2 Ă  3 jours avant le dĂ©but des symptĂŽmes devraient ĂȘtre pris en compte de façon urgente pour obtenir un contrĂŽle efficace de l’épidĂ©mie ». Marc Gozlan Suivez-moi sur Twitter, sur Facebook * Polymorphisme sur un nuclĂ©otide en position 6446 dans le gĂ©nome viral variation sur la base situĂ©e Ă  cet endroit de l’ARN viral. ** Intervalle de confiance 95% 25-69%, la vraie » valeur se situant entre ces deux extrĂȘmes. Pour en savoir plus Wölfel R, Corman VM, Guggemos W, Seilmaier M, Zange S, MĂŒller MA, Niemeyer D, Jones TC, Vollmar P, Rothe C, Hoelscher M, Bleicker T, BrĂŒnink S, Schneider J, Ehmann R, Zwirglmaier K, Drosten C, Wendtner C. Virological assessment of hospitalized patients with COVID-2019. Nature. 2020 Apr 1. doi Amanat F, Stadlbauer D, Strohmeier S, Nguyen T, Chromikova V, McMahon M, Jiang K, Asthagiri-Arunkumar G, Jurczyszak D, Polanco J, Bermudez-Gonzalez M, Kleiner G, Aydillo T, Miorin L, Fierer D, Amarilis Lugo L, Milunka Kojic E, Stoever E, Liu STH, Cunningham-Rundles C, Felgner PL, Caplivski D, Garcia-Sastre A, Cheng A, Kedzierska K, Vapalahti O, Hepojoki J, -Simon V, Krammer F, Moran T. A serological assay to detect SARS-CoV-2 seroconversion in humans. doi An J, Liao X, Xiao T, Qian S, Yuan J, Ye H, Qi F, Shen C, Liu Y, Wang L, Cheng X, Li N, Cai Q, Wang F, Chen J, Liu Y, Wang Y, Zhang F, Fu Y, Tan X, Liu L, Zhang Z. Clinical characteristics of the recovered COVID-19 patients with re-detectable positive RNA test. MedRxiv. Posted March 30, 2020. doi He X, Lau EHY, Wu P, Deng X, Wang J, Hao X, Lau YC, Wong JY, Guan Y, Tan X, Mo X, Chen Y, Liao B, Chen W, Hu F, Zhang Q, Zhong M, Wu Y, Zhao L, Zhang F, Cowling BJ, Li F, Leung GM. Temporal dynamics in viral shedding and transmissibility of COVID-19. Nat Med. 2020 Apr 15. doi Lou B, Li T, Zheng S, Su Y, Li Z, Liu W, Yu F, Ge S, Zou Q, Yuan Q, Lin S, Hong S, Yao X, Zhang X, Wu D, Zhou G, Hou W, Li T, Zhang Y, Zhang S, Fan J, Zhang J, Xia N, Chen Y. Serology characteristics of SARS-CoV-2 infection since the exposure and post symptoms onset. doi To KK, Tsang OT, Leung WS, Tam AR, Wu TC, Lung DC, Yip CC, Cai JP, Chan JM, Chik TS, Lau DP, Choi CY, Chen LL, Chan WM, Chan KH, Ip JD, Ng AC, Poon RW, Luo CT, Cheng VC, Chan JF, Hung IF, Chen Z, Chen H, Yuen KY. Temporal profiles of viral load in posterior oropharyngeal saliva samples and serum antibody responses during infection by SARS-CoV-2 an observational cohort study. Lancet Infect Dis. 2020 Mar 23. pii S1473-30992030196-1. doi Wu F, Wang A, Liu M, Wang Q, Chen J, Xia S, Ling Y, Zhang Y, Xun J, Lu Lu, Jiang S, Lu H, Wen Y, Huang J. Neutralizing antibody responses to SARS-CoV-2 in a COVID-19 recovered 1 patient cohort and their implications. MedRxiv. Posted April 20, 2020. doi Yuan J, Kou S, Liang Y, Zeng J, Pan Y, Liu L. PCR Assays Turned Positive in 25 Discharged COVID-19 Patients. Clin Infect Dis. 2020 Apr 8. pii ciaa398. doi Zhao J, Yuan Q, Wang H, Liu W, Liao X, Su Y, Wang X, Yuan J, Li T, Li J, Qian S, Hong C, Wang F, Liu Y, Wang Z, He Q, Li Z, He B, Zhang T, Fu Y, Ge S, Liu L, Zhang J, Xia N, Zhang Z. Antibody responses to SARS-CoV-2 in patients of novel coronavirus disease 2019. Clin Infect Dis. 2020 Mar 28. pii ciaa344. doi Zou L, Ruan F, Huang M, Liang L, Huang H, Hong Z, Yu J, Kang M, Song Y, Xia J, Guo Q, Song T, He J, Yen HL, Peiris M, Wu J. SARS-CoV-2 Viral Load in Upper Respiratory Specimens of Infected Patients. N Engl J Med. 2020 Mar 19;382121177-1179. doi w9eAg4.
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