Cest un match physique qui nous attend, il faut que nous prenions du plaisir sur le terrain et offrir un beau spectacle pour le rugby Ă  XIII Français. Il faudra insister sur le fait de garder le ballon, aller au bout de nos chaines et leur faire rĂ©pĂ©ter les efforts. Que penses-tu de la saison des Dragons Catalans jusqu’à maintenant Rideau ! Vous l’avez fait ! Le spectacle est terminĂ©, et vous ĂȘtes Ă©puisĂ©. Il est enfin temps de vous reposer. Vraiment ? Vous avez dĂ©jĂ  lu les articles de notre blog sur comment organiser un spectacle, comment le promouvoir, et quoi faire le jour mĂȘme. C’est forcĂ©ment terminĂ©, non ? Eh bien non. Et la suite est importante. Il est temps de dĂ©couvrir comment donner correctement suite Ă  un spectacle. Billetto est une plateforme de billetterie qui vous aide Ă  gĂ©rer, organiser et faire la promotion de vos Ă©vĂ©nements. CrĂ©ez une page d'Ă©vĂ©nement et commencez Ă  vendre des billets en 5 minutes. CRÉER UN ÉVÈNEMENT >>1. Remercier tout le monde Une fois le spectacle terminĂ©, la premiĂšre chose Ă  faire est de remercier tous les gens impliquĂ©s. Sans les invitĂ©s et l’équipe de l’évĂšnement, il n’y aurait pas de spectacle, assurez-vous de les remercier comme il se doit. Les invitĂ©s Avec un peu de chance, vous avez eu beaucoup de public Ă  votre spectacle. Tellement qu’il vous faudrait toute l’annĂ©e pour les remercier individuellement. Il existe quelques moyens de remercier tout le public. Vous pouvez envoyer aux gens un email de remerciement ou poster un message sur les rĂ©seaux sociaux. Le mieux reste de faire les deux. RĂ©digez un message gĂ©nĂ©ral sur vos profils de rĂ©seaux sociaux, et envoyez un email plus complet. Vous devriez inclure des liens vers les photos et vidĂ©os de la soirĂ©e dans votre email, ainsi qu’un questionnaire d’évĂšnement plus d’informations ci-dessous. Ainsi, vous ne les remercierez pas seulement, mais vous leurs rappellerez Ă©galement Ă  quel point la soirĂ©e Ă©tait gĂ©niale. Et vous collectez des retours trĂšs utiles. Les orateurs et animateurs Vous devriez Ă©galement remercier les gens que le public est venu voir. Sans eux, l’évĂšnement se serait rĂ©sumĂ© Ă  un site vide avec des gens se regardant dans le blanc des yeux en silence pendant quelques heures. Comme les animateurs seront moins nombreux que les spectateurs, vous pouvez leur envoyer un message de remerciement personnalisĂ©. Encouragez-les Ă  partager quelques-uns des points forts du spectacle sur leurs profils sur les rĂ©seaux sociaux. C’est de la bonne publicitĂ© pour vous en tant qu’organisateur tout comme pour eux en tant qu’artistes. Un peu d’apprĂ©ciation peut faire beaucoup. Le site et les marchands La gestion du site, le personnel, et tout fournisseur impliquĂ© aura jouĂ© un rĂŽle immense dans le succĂšs du spectacle. Envoyez-leur Ă©galement des notes personnalisĂ©es pour leur faire savoir Ă  quel point ils ont Ă©tĂ© gĂ©niaux. Ils apprĂ©cieront le compliment, et cela aidera Ă©normĂ©ment dans la construction de relations Ă  long terme. Les sponsors et donateurs Si vous ĂȘtes parvenu Ă  obtenir des partenariats avec des entreprises, alors vous devriez Ă©galement les remercier. C’est Ă©galement vrai pour tous les donateurs si votre spectacle avait un but caritatif. Les sponsors et donateurs pourraient ĂȘtre particuliĂšrement intĂ©ressĂ©s par les donnĂ©es que vous avez collectĂ© de l’évĂšnement. N’hĂ©sitez pas Ă  leur donner les chiffres de participation et les donnĂ©es rĂ©cupĂ©rĂ©es via les rĂ©seaux sociaux. L’équipe de votre Ă©vĂšnement Les derniers mais ceux que vous ne devez surtout pas oublier, l’équipe de votre Ă©vĂšnement. L’organisation d’évĂšnement peut s’avĂ©rer ĂȘtre un vrai casse-tĂȘte, et une bonne Ă©quipe vous aide Ă  ne pas devenir fou avant d’en avoir terminĂ©. Si votre budget le permet, pourquoi ne pas les inviter pour un diner ou quelques verres ? Montrez leur de l’amour et cĂ©lĂ©brez en Ă©quipe le succĂšs du spectacle. Astuce Jetez un Ɠil Ă  ces modĂšles d’emails pour faire suite Ă  un Ă©vĂšnement pour un peu d’inspiration pour le votre. 2. Demander des retours Votre spectacle a sans l’ombre d’un doute Ă©tĂ© gĂ©nial, mais rien ni personne n’est parfait. Et c’est une bonne chose dans la mesure oĂč cela vous laisse une marge pour progresser et apprendre de nouvelles choses. Demandez des retours Ă  tous les gens impliquĂ©s. Vous ne pouvez pas faire cela aussi simplement que pour l’envoi de remerciements. Vous pouvez demander aux gens de noter le spectacle sur une Ă©chelle de un Ă  cinq, mais cela ne vous apprend pas grand chose. Le mieux est de poser des questions prĂ©cises qui pourraient vous aider Ă  vous amĂ©liorer. Voici quelques exemples de questions que vous pouvez poser Qu’avez-vous le plus apprĂ©ciĂ© Ă  propos du spectacle ? Qu’avez-vous le moins apprĂ©ciĂ© Ă  propos du spectacle ? Envisageriez-vous de participer Ă  un spectacle similaire Ă  l’avenir ? Est-ce que vous emmeneriez un ami avec vous au prochain spectacle ? Astuce N’hĂ©sitez pas Ă  combiner un systĂšme de notation avec des questions prĂ©cises. Utilisez un site web tel que SurveyMonkey pour gĂ©nĂ©rer rapidement des questionnaires de retours. 3. Analyser les donnĂ©es Maintenant que vous avez collectĂ© les retours de tout le monde, il est temps d’observer les donnĂ©es. Vous devriez Ă©galement disposer de plusieurs autres ensembles de donnĂ©es. Observer toutes les donnĂ©es que vous avez tirĂ© de l’évĂšnement. Voici quelques-unes des choses que vous devriez regarder Vente de billets Engagement sur les rĂ©seaux sociaux Retours des spectateurs Mentions dans les mĂ©dias Budget du spectacle plus sur le sujet par la suite Astuce Vous pouvez lire notre guide sur comment Ă©valuer les Ă©vĂšnements pour vous faire une meilleure idĂ©e de quoi rechercher. 4. Clore le budget de votre Ă©vĂšnement Le spectacle Ă©tant dĂ©sormais terminĂ©, il est temps de vous plonger dans les comptes. Vous devez calculer vos revenus et dĂ©penses, et payer tous les gens impliquĂ©s. Voici quelques-unes des choses que vous devriez faire pour organiser les finances Calculer combien vous avez fait avec les ventes de billets et de nourriture, de boissons et de produits dĂ©rivĂ©s. Payez les animateurs, la gestion du site, l’équipe technique, l’équipe de l’évĂšnement, et tous les vendeurs. Comparez les chiffres finaux avec le budget initial de votre spectacle. Partagez les dĂ©tails avec les donateurs et sponsors qui ont soutenu le spectacle. Maintenant que vous avez une vue d’ensemble d’oĂč votre argent est parti, vous savez quoi faire la prochaine fois. Peut-ĂȘtre que vous avez trop dĂ©pensĂ© sur la nourriture et trop peu dans le marketing. 5. Tenir une rĂ©union de dĂ©briefing Vous avez dĂ©sormais remerciĂ© tout le monde, demandĂ© des retours, analysĂ© les donnĂ©es, et clos les comptes. Il est maintenant temps de revenir sur le spectacle dans son ensemble avec votre Ă©quipe. Tenez une rĂ©union avec l’équipe et dĂ©briefez tout le monde. Lisez-leur les retours gĂ©nĂ©raux que vous avez reçu et demandez-leur des avis supplĂ©mentaires. Évaluer ce qui a marchĂ© et ce qui n’a pas fonctionnĂ©. Le but de la rĂ©union devrait ĂȘtre d’identifier les choses qui ont marchĂ© et celles qui ont pĂȘchĂ©. Puis vous devez travailler sur des solutions pratiques pour amĂ©liorer votre prochain spectacle. C’est Ă©galement un excellent moment pour revoir les objectifs de votre spectacle. Voyez s’ils Ă©taient rĂ©alistes ou non. Ceci vous mettra en meilleure posture lorsque vous organiserez votre prochain spectacle. Astuce Voici quelques excellentes suggestions pour un dĂ©briefing d’évĂšnement efficace. 6. Organiser votre matĂ©riel promotionnel Si vous avez suivi notre blog, vous aurez dĂ©sormais Ă©normĂ©ment de matĂ©riel promotionnel potentiel. Par exemple, si vous avez fait un streaming en direct du spectacle, vous avez dĂ©sormais plus d’une heure de vidĂ©o disponible. Vous devriez Ă©galement disposer d’une plĂ©thore d’images prises par le photographe que vous avez engagĂ©. Tout ce matĂ©riel promotionnel est de l’or en barre pour la promotion de votre prochain spectacle. Utilisez les images que vous avez pour crĂ©er une vidĂ©o de prĂ©sentation du spectacle. CrĂ©ez de courtes vidĂ©os, des memes, des GIFs, des bĂȘtisiers, et tout ce que vous pouvez poster sur les rĂ©seaux sociaux. L’objectif ici Ă©tant de maintenir l’engouement autour de votre spectacle et de donner envie aux gens d’assister au prochain. Billetto est une plateforme de billetterie qui vous aide Ă  gĂ©rer, organiser et faire la promotion de vos Ă©vĂ©nements. CrĂ©ez une page d'Ă©vĂ©nement et commencez Ă  vendre des billets en 5 minutes. CRÉER UN ÉVÈNEMENT >>Pour rĂ©sumer Le spectacle ne s’arrĂȘte pas juste parce que les lumiĂšres sont Ă©teintes et que les spectateurs sont rentrĂ©s chez eux. En tant qu’organisateur d’évĂšnements, votre performance dure 365 jours. L’intĂ©rĂȘt de donner suite aprĂšs un Ă©vĂšnement est de Montrer votre apprĂ©ciation Obtenir des retours Construire des relations Ă  long terme CrĂ©er de l’engouement pour le prochain Ă©vĂšnement Avec un peu de chance, votre prochain spectacle sera encore plus lĂ©gendaire que celui-ci !
JazzDanse y tenait fort : pouvoir prĂ©senter un spectacle en fin d’annĂ©e est un plaisir en mĂȘme temps qu’une rĂ©compense. Si l’on ajoute l’enthousiasme des parents et des spectateurs q
Home Agenda On a dit on fait un spectacleThéùtre & Danse Une rĂȘverie musicale lunaire et poĂ©tique Sur une idĂ©e de Sonia Bester, Madame Lune Dans On a dit on fait un spectacle, on porte des chapeaux de cosaque, des queues de pie, des fraises autour du cou et des chaussures Ă  paillettes. Dans On a dit on fait un spectacle, la fin est au dĂ©but et pourtant il y a bien une fin Ă  la fin. Dans On a dit on fait un spectacle, on fait de la balançoire. Dans On a dit on fait un spectacle, on chante des chansons sur les rĂȘves que vous connaissez mais que vous n’avez jamais entendues chantĂ©es comme ça. Dans On a dit on fait un spectacle, on vous murmure des histoires et des poĂ©sies. Dans On a dit on fait un spectacle, il y a des bizarreries mais elles font plus rire que pleurer. On a dit on fait un spectacle ne ressemble Ă  rien d’autre. Ce n’est pas qu’un concert. Ce n’est pas une chorĂ©graphie, ni une performance, encore moins une piĂšce de théùtre. Il y a des incidents et des surprises. Des envolĂ©es lyriques, des enchaĂźnements burlesques, des entrĂ©es et des sorties insolites. On a dit on fait un spectacle est une rĂȘverie musicale composĂ©e de chansons et de poĂ©sies sur le rĂȘve, qui revisitent un vaste et Ă©clectique rĂ©pertoire allant deSweet Dreams d’Eurythmics Ă  Un RĂȘve de Gabriel FaurĂ© en passant par Dreamerde Supertramp et Madame RĂȘve de Bashung.
UnerĂȘverie musicale lunaire et poĂ©tique Sur une idĂ©e de Sonia Bester, Madame Lune. Dans On a dit on fait un spectacle, on porte des chapeaux de cosaque, des queues de pie, des fraises autour du cou et des chaussures Ă  paillettes. Dans On a dit on fait un spectacle, la fin est au dĂ©but et pourtant il y a bien une fin Ă  la fin. Dans On a dit on fait un spectacle, on fait de la balançoire. Accueil RĂ©gion Yvetot La compagnie rouennaise In Fine s’est installĂ©e Ă  l’abbaye de JumiĂšges Ă  partir du mardi 23 aoĂ»t 2022 pour crĂ©er un spectacle inĂ©dit Ă  dĂ©couvrir Ă  l’aube du dimanche 28 aoĂ»t. Une chorĂ©graphie aĂ©rienne qui joue avec les prĂ©cieuses ruines. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s
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CetteannĂ©e nous ferons le spectacle de fin d’annĂ©e en juin mais nous devrions participer Ă  la soirĂ©e théùtre de nos collĂ©giens dans la salle des fĂȘtes de notre village ! ——————————————– –> Pour commander clic ici ! La manifestation: Un texte de théùtre savoureux, idĂ©al pour les spectacles de fin d’annĂ©e ! Auteur(s) : GrĂ©goire Kocjan PubliĂ© le 06 juin 2016 Tu n’as pas encore commencĂ© la prĂ©paration de ton spectacle de fin d’annĂ©e ? Tu n’as pas d’idĂ©es ? ParentsProfs est toujours lĂ  pour toi. Théùtre ou rĂ©citationMunis-toi du premier livre qui traĂźne dans l’étagĂšre Ă  cĂŽtĂ© de la porte d’entrĂ©e de ta classe. Fais apprendre Ă  tes Ă©lĂšves n’importe quel bout de texte ou de poĂ©sie, puis fais-les rĂ©citer sur le podium mal Ă©clairĂ© de la salle des fĂȘtes. Ne perds pas de temps Ă  rĂ©pĂ©ter ce spectacle puisqu’au final le rĂ©sultat sera identique. A savoir Les enfants de maternelle et CP oublieront la moitiĂ© des phrases et regarderont leurs enfants de CE1, CE2 et CM1, n’ayant aucun sens de la dramaturgie, joueront dos au public en levant et en baissant les bras Ă  chacune de leur enfants de CM2 ne viendront pas, trop occupĂ©s Ă  jouer Ă  Fortnite Ă  la parents te feront Ă  peine un sourire poli en guise de remerciement, et se jetteront sur ta collĂšgue Nicole qui vraiment tous les ans, c’est elle qui fait le meilleur spectacle. Et puis t’as vu ces costumes c’est magnifique. On voit vraiment que c’est une bonne maĂźtresse. » Théùtre contemporainDans le registre des arts de la scĂšne, on oublie souvent la mise en voix des textes d’auteurs. Ose le cluster vocal, tellement gĂ©niùùùùùl qu’il te vaudra un financement Projet Artistique GlobalisĂ©e du rectorat. Le principe est simple chaque enfant interprĂšte Ă  sa maniĂšre quelques phrases, l’originalitĂ© Ă©tant que tous s’expriment simultanĂ©ment et forment ainsi une grappe sonore ». Si l’on te demande quel choix artistique t’anime, rĂ©ponds que tu souhaites Ă©voquer avec tes Ă©lĂšves la surabondance d’informations, le bavardage incessant, l’incommunicabilitĂ© entre les ĂȘtres, la difficultĂ© de se faire comprendre. Bref une rĂ©union entre profs. La suite de cet article juste aprĂšs ceci. » Danse folkloriqueTrĂšs prisĂ©es, les danses folkloriques permettent aux enfants de collaborer ensemble. Au moment de la reprĂ©sentation, exĂ©cute avec tes Ă©lĂšves la chorĂ©graphie, devant des parents constatant avec Ă©merveillement que leur petit bĂ©bĂ© d’amour sait faire trois tours sur lui-mĂȘme sans tomber. De ton cĂŽtĂ©, prie pour qu’aucune de tes connaissances externes Ă  l’école conjoint, famille, amis ne te voit en train de sautiller sur La polka des lapins, avec deux oreilles en laine vissĂ©es sur le crĂąne et une boule de laine en guise de queue scotchĂ©e sur ton legging noir. Chant choralPour une raison mystĂ©rieuse, un groupe composĂ© d’un minimum de sept enfants, gĂ©nĂ©ralement habillĂ©s avec un tee-shirt blanc Quechua, interprĂ©tant une chanson sans intĂ©rĂȘt, provoque systĂ©matiquement une Ă©motion putassiĂšre chez les adultes assis juste en face. MĂȘme en cas de fausses notes, de canons ratĂ©s ou de rĂ©pertoire moisi, on constate toujours des sourires niais chez les parents et des larmes chez les grands-parents. Inutile donc de prĂ©parer pendant deux trimestres le spectacle de la chorale puisque le seul intĂ©rĂȘt pour les familles est de filmer leur prodige en train de brailler trois fausses notes pour publier ensuite la vidĂ©o dans un statut Instagram oĂč les commentaires iront de Trop de love pour ma petite puce Ă  Elle et trop joli ta fille. Bisous ma belle. Pourle spectacle de fin d'annĂ©e, je souhaiterais faire avec ma classe de TPS une danse en lien avec mon projet et notre sortie : la ferme. Mais je manque vraiment d'idĂ©es !!! Quelqu'un connait-il une musique sur ce thĂšme ??? et les idĂ©es qui vont avec Ă©ventuellement ??? Merci beaucoup À propos du blog Le spectacle HaĂŻbĂ©coise » de Rebecca Jean confirme son talent sur la scĂšne musicale montrĂ©alaise Par Robert BerrouĂ«t-Oriol Linguiste-terminologue MontrĂ©al, le 1er novembre 2021 Peu de temps
 aprĂšs s’ĂȘtre produite au Centro Leonardo Da Vinci, Ă  MontrĂ©al, dans le cadre des cĂ©lĂ©brations du mois du crĂ©ole, la chanteuse Rebecca Jean a offert au public montrĂ©alais, le 30 octobre 2021, son nouveau spectacle musical intitulĂ© HaĂŻbĂ©coise » au lieudit Le MinistĂšre. La tonalitĂ© sinon l’ADN de ce spectacle est inscrite dans le titre mĂȘme de cette ample prestation musicale, HaĂŻbĂ©coise », comme pour rappeler les deux matrices de l’identitĂ© de cette chanteuse haĂŻtiano-quĂ©bĂ©coise, nĂ©e Ă  MontrĂ©al de parents haĂŻtiens, et qui chante aussi bien en français qu’en crĂ©ole. HaĂŻbĂ©coise » est un mot-valise créé par Rebecca Jean pour signifier que c’est Ă  la confluence et Ă  la pollinisation de ses deux cultures, la quĂ©bĂ©coise et l’haĂŻtienne, qu’elle tisse son art chansonnier et qu’elle inscrit en notes aĂ©riennes chacune des mĂ©lodies qu’elle a Ă©crites ou qu’elle interprĂšte, avec un rare et novateur talent dĂ©jĂ  saluĂ© dans les mĂ©dias quĂ©bĂ©cois par la critique. En entrevue au National le mois dernier, elle rappelle que [Ses] racines ont pris naissance au soleil, quelque part entre Petit-GoĂąve et Jacmel. Mes branches ont poussĂ© et parcouru la terre, puis j’ai vu le jour sous un ciel d’hiver. Dans mon cƓur deux histoires se font la cour ! Je vis au rythme des cuillĂšres et des tambours. J’ai un hĂ©ritage aux saveurs mĂ©tissĂ©es, une fiertĂ© qui s’étend de Kafou Ă  GaspĂ©. » Extrait d’ HaĂŻbĂ©coise » ; voir aussi l’article Rebecca Jean, la haute voix de la musique contemporaine haĂŻtienne au QuĂ©bec », par Robert BerrouĂ«t-Oriol, Le National, 10 septembre 2021. Et lorsqu’elle fait quelques rares incursions en anglais par exemple dans son disque Vortex », un internaute, sur les rĂ©seaux sociaux, soutient que la chanteuse haĂŻtiano-quĂ©bĂ©coise fait penser Ă  BeyoncĂ© chantant l’époustouflant Dangerously in Love ». Toujours sur les rĂ©seaux sociaux, un autre internaute, emballĂ© en septembre dernier par la chanson Gen de jou » -inventive adaptation crĂ©ole de Hier encore » de Charles Aznavour figurant dans l’album collectif Amoureuses des mots »-, situe Rebecca Jean dans la lignĂ©e de la grande Toto Bissainthe interprĂ©tant comme en Ă©cho Ă  LĂ©o FerrĂ© l’inoubliable HaĂŻti, mon pays »  Un spectacle polyphonique, convivial et solaire Il a durĂ© plus d’une heure, le spectacle musical de Rebecca Jean un moment d’une trĂšs grande intensitĂ©, un ravissement pour les oreilles et les yeux dans la gĂ©omĂ©trie des sens interpellĂ©s, qui confĂšre le sentiment d’assister au dĂ©ploiement de quelque chose d’unique sur le registre d’une chorĂ©graphie alliant le ballet vocal aux sonoritĂ©s finement hachurĂ©es de la guitare et aux convulsions savantes et ordonnĂ©es des diffĂ©rents tambours. InstallĂ©e au piano qu’elle joue avec brio tantĂŽt avec douceur tantĂŽt avec le dĂ©bit d’un volcan de notes harmonieuses, accompagnĂ©e de ses deux musiciens -MoĂŻse Yawo Matey, talentueux percussionniste d’origine Togolaise qui fait parler les tambours », et Assane Seck, guitariste d'origine sĂ©nĂ©galaise dont l’exemplaire virtuositĂ© n’est pas sans rappeler le Havana Moon » de Carlos Santana-, Rebecca Jean a dĂ©butĂ© son spectacle par une dĂ©ambulation-Ă©vocation quasiment murmurĂ©e au rythme somptueux, souple et lent d’un Yanvalou mĂ©ditatif intitulĂ© Papa Bondye ». La chanteuse est apparue sur scĂšne vĂȘtue d’une sorte de tunique de couleur bistre-mordorĂ© qu’elle a elle-mĂȘme dessinĂ©e et qui a Ă©tĂ© confectionnĂ©e, comme toutes ses tenues de scĂšne, par sa mĂšre Honaise Simon sur une machine Ă  coudre qui nous remet en mĂ©moire la Singer » d’autrefois, celle de Dianira Oriol, la mĂšre du romancier RenĂ© Depestre, Ă  laquelle celui-ci rend hommage dans Popa Singer » Éditions Zulma, 2016. Également, en dĂ©but et en fin de spectacle, Rebecca Jean a portĂ© une couronne aux longues aiguilles tendues vers le ciel, sorte de rappel des rayons de soleil qui Ă©clairent sa dĂ©marche de vie et sa quĂȘte de lumiĂšre Ă  travers son projet musical. Le spectacle musical HaĂŻbĂ©coise », chaudement applaudi par le public, comprend des titres français et crĂ©oles agencĂ©s selon un dispositif scĂ©nique fluide oĂč les morceaux français alternent avec les chansons en crĂ©ole, tandis que l’une des chansons, trĂšs prĂ©cisĂ©ment HaĂŻbĂ©coise », est bilingue français-crĂ©ole. Parmi les titres interprĂ©tĂ©s figurent Femme de la terre », Amour lumiĂšre », Pardon Gaia », Lang lakay », ainsi que la chanson Gen de jou » manifestement trĂšs attendue par le public. Lang lakay », accessible sur YouTube, n’est pas une traduction mais plutĂŽt une adaptation crĂ©ole trĂšs librement inspirĂ©e de la cĂ©lĂšbre chanson de Yves Duteil, La langue de chez nous » le texte a d’abord Ă©tĂ© Ă©crit en crĂ©ole et sa version française » est destinĂ©e aux locuteurs francophones. Comme nous l’a prĂ©cisĂ© Rebecca Jean, Lang lakay » est un hommage Ă  la beautĂ© de la langue crĂ©ole et figure sur son album/EP HaĂŻbĂ©coise ». En voici des extraits Lang lakay » IdĂ©es ayant inspirĂ© la version crĂ©ole - - Yon lang ki pran nesans Une langue qui a vu le jour Nan doulĂš, nan soufrans Dans la douleur et la souffrance Sou bitasyon lanmĂČ Sur le sol amer des plantations Kreyolanm boujonnen Le crĂ©ole a fleuri - - KreyĂČl se yon pwomĂšs Le crĂ©ole, c’est une promesse Youn fĂš lĂČt poun ekziste Que l’on s’est faite pour survivre Chak grenn mo son fyĂšte Chaque mot empreint de fiertĂ© Raple n kiyĂšs nou ye Nous rappelle qui nous sommes - - Lang manmanm son tanpĂšt La langue de ma mĂšre est une tempĂȘte K ap kraze, ka p brize Qui court pour tout casser Sovaj kon toro bĂšf Sauvage comme un taureau K ap fouke mawoule Qui poursuit son maĂźtre L’un des temps forts du spectacle de Rebecca Jean, qui arbore durant tout le dĂ©cours de sa prestation un constant sourire ensoleillĂ©, a Ă©tĂ© l’interprĂ©tation de la chanson Gen de jou », sa fameuse traduction/adaptation crĂ©ole de la chanson Hier encore » de Charles Aznavour figurant dans l’album collectif Amoureuses des mots », et cette chanson, pour l’album, a Ă©tĂ© enregistrĂ©e en studio avec l’apport des musiciens accompagnateurs. Une interprĂ©tation en direct », devant public », live » est donc diffĂ©rente Ă  plusieurs Ă©gards de celle rĂ©alisĂ©e en studio pour l’album collectif Amoureuses des mots » elle est portĂ©e par une forte Ă©nergie provenant sans doute du contact direct avec le public. Sur la scĂšne du MinistĂšre, l’interprĂ©tation en direct » live » de Gen de jou », non formatĂ©e par les impĂ©ratifs du studio d’enregistrement, a comme libĂ©rĂ© la haute voilure chansonniĂšre de cette remarquable adaptation crĂ©ole, la mĂ©lodie s’est exposĂ©e avec plus de vitalitĂ©, la rythmique de la composition musicale a paru mieux harmonisĂ©e dans l’entrelacement de la guitare, des percussions et de la voix. TantĂŽt on a entendu les percussions et la guitare soutenir l’éclat modulĂ© de la voix, tantĂŽt l’on a Ă©coutĂ© la voix, en ses cimes et ses respirs, guider l’accompagnement tambourinĂ© et celui des accords de la guitare. Dans son surgissement Ă©clatĂ© mais admirablement maĂźtrisĂ©, sur la scĂšne du MinistĂšre, la chanson Gen de jou » est une remarquable illustration des multiples potentialitĂ©s de l’art chansonnier de Rebecca Jean en raison de son pouvoir polyphonique puissant et amplement attractif sur l’auditoire conquis au fil des mots et de la mĂ©lodie. Ainsi l’on comprend mieux, en Ă©coutant l’artiste interprĂ©ter Gen de jou » sur scĂšne, ce que reprĂ©sente et signifie le cheminement crĂ©atif de cette adaptation du texte original de Charles Aznavour. En entrevue, elle le dĂ©voile comme suit Lorsque mon Ă©diteur Jehan Valiquet m’a dit qu’il voulait faire un album hommage Ă  Aznavour mettant en lumiĂšre 14 voix fĂ©minines, j’ai tout de suite Ă©tĂ© emballĂ©e par l’idĂ©e. J’ai aimĂ© que les chansons ne nous soient pas imposĂ©es chaque participante pouvait y aller avec son coup de cƓur et le rĂ©sultat est merveilleux. Pendant quelques jours, je me suis plongĂ©e dans le rĂ©pertoire d’Aznavour. Je me rĂ©veillais et je m’endormais avec sa musique. Puis, l’évidence de faire Hier encore » m’est arrivĂ©e comme une rĂ©vĂ©lation. Le thĂšme universel de la nostalgie liĂ©e au temps qui passe m’a interpelĂ©e. J’ai d’abord entendu la rythmique comme un tambour dans ma tĂȘte. Je me suis installĂ©e au piano et je me suis rĂ©appropriĂ© les accords du texte d’Aznavour en y ajoutant une couleur rasin ». À ce moment, mon cƓur a vibrĂ©. Je ne savais pas encore ce que j’allais raconter, mais il fallait que ce soit en crĂ©ole. Pendant deux jours, j’ai Ă©tĂ© dans un Ă©tat extatique en dĂ©couvrant les mots qui s’enchaĂźnaient pour exprimer ce que la chanson originale m’avait fait ressentir. Au lieu d’essayer de faire une traduction mot pour mot, j’ai plutĂŽt tentĂ© de ressentir l’essence du texte d’Aznavour pour ensuite traduire cette essence dans mes mots, avec des expressions intrinsĂšques Ă  la culture haĂŻtienne et au crĂ©ole. » Rebecca Jean, la haute voix de la musique contemporaine haĂŻtienne au QuĂ©bec », par Robert BerrouĂ«t-Oriol, Le National, 10 septembre 2021. À l’instar de plusieurs autres crĂ©ations/adaptations crĂ©oles de Rebecca Jean, Gen de jou » signe un exemplaire rapport Ă  la langue –au français avec l’harmonisation de Lang lakay », qui est une adaptation crĂ©ole librement inspirĂ©e des idĂ©es de la cĂ©lĂšbre chanson de Yves Duteil, La langue de chez nous ». Un novateur rapport, Ă©galement, Ă  la langue crĂ©ole chez Rebecca Jean au creux d’une conception originale du langage comme espace d’exploration des possibles de la langue –possibles harmoniques, mĂ©taphoriques, mĂ©moriels la langue, qui ne se limite pas Ă  sa fonction premiĂšre de communication mais qui, telle une terre-glaise, se laisse pĂ©trir et architecturer pour ouvrir au sens dans sa dimension musicale et faire jonction avec des harmoniques qui interpellent les sens. Cela s’est donnĂ© Ă  Ă©couter samedi soir sur la scĂšne du MinistĂšre ; cela s’expose bellement dans la trame narrative de Gen de jou » qui se lit comme suit Gen de jou, m santi kĂš m lou M rete m ap kalkile jan ane yo pase Anvan w bat je w, se vre
 20 tan gen tan koule Tankon w zeklĂš, tankou premye fwa w damou M te gen anpil pwojĂš, anpil rĂšv ki peri Van pote yo ale, li pran yo san mande Se lĂš m rete m vin wĂš, tout lespwa m antere Tan kouri kou lapli ka p desann yon mĂČn debwaze YĂš maten, sa pa twĂČ lwen
 M ta p gagote lavi m san m pa menm reflechi Nan twĂČp pale anpil, bay tan m pou granmĂšsi M pa t panse lajenĂšs ta prale san tounen M chita m ap bwĂš plezi san m pa janm mezire E menm lĂš mwen tonbe, m te ka rekoumanse Men kounye a m wĂš lavni pi kout ke le pase M pa konn pou konbyen jou anvan lannwit tonbe Gen de jou, m santi kĂš m lou LĂš m konte tout zanmi m ki gentan janbe LĂš m panse ak fanmi m ki fin degrennen Sa fĂš m reyalize talĂš konsa se tou pa m tou Tan pa bezwen konnen si w pĂČv, si w gen lajan Menm si w ta vle kenbe l, li gen yon sĂšl direksyon Msye pa gen pitie, kanmenm l ap vin prije w Ou mĂšt sote, ponpe
 Granmoun nan ap antre Men anvan male, pou ti tan sa k rete M vle selebre lavi, toutotanm ka kanpe M vle pataje listwa m Pou nou pa bliye m te egzizte » Rebecca Jean, Gen de jou », adaptation crĂ©ole de Hier encore » de Charles Aznavour. Comment, dans les plissures du spectacle musical HaĂŻbĂ©coise », qualifier la voix de Rebecca Jean ? S’il est vrai que des observateurs de son parcours artistique ont parlĂ© de douceur », de puissance » et l’ont parfois qualifiĂ©e de rauque », ce que nous avons attentivement Ă©coutĂ© samedi soir invite Ă  Ă©largir la palette qualificative de la voix de l’artiste. En ses diffĂ©rents registres, sa voix se singularise et se caractĂ©rise, d’une chanson Ă  l’autre, d’un registre Ă  l’autre, comme une voix Ă  la fois a sĂ©pulcrale parfois voix grave mais surtout vibrante qui semble venir des trĂ©fonds de l’ñme ; b chaude voix douce, prenante et attirante, qui procure une sensation de bien-ĂȘtre, trĂšs agrĂ©able Ă  entendre ; c cristalline voix claire, sans dĂ©faut, harmonieuse ou mĂ©lodieuse Ă  souhait ; d modulĂ©e voix contrĂŽlĂ©e, suivant un rythme agrĂ©able Ă  entendre. C’est en cela Ă©galement que l’artiste sĂ©duit et emporte l’adhĂ©sion de son public ses nombreux applaudissements en tĂ©moignent avec chaleur. Ce sont ces potentialitĂ©s de sa voix qui font liant avec les rythmes dont elle sertit ses chansons par l’appel au konpa, au reggae, Ă  la soul, au zouk, Ă  la chanson quĂ©bĂ©coise et française et parfois au jazz, ces rythmes habitant un imaginaire crĂ©atif qu’elle met en partition sonore » Ă  l’aune d’un professionnalisme rigoureux et reconnu dans la profession musicale quĂ©bĂ©coise. Rebecca Jean a eu l’heureuse idĂ©e d’ajouter au spectacle HaĂŻbĂ©coise » une touche de magie supplĂ©mentaire avec VĂ©ronique Dion, artiste peintre et AndrĂ© Fouad, poĂšte », excellent diseur Ă©galement reconnu pour la grande qualitĂ© de sa poĂ©sie en langue crĂ©ole. En dĂ©but de spectacle, il a magnifiquement interprĂ©tĂ© le texte de Wooly Saint-Louis Jean, Renaissance », tirĂ© de leur album MĂ©lodie des mots II » paru en HaĂŻti en 2021. Au cours du spectacle, VĂ©ronique Dion, inspirĂ©e par la musique de Rebecca Jean, a composĂ© sur le tas un tableau inĂ©dit figurant une femme arborant une parure afro » et cĂŽtoyant la Fleur de Lys du QuĂ©bec ainsi que la mĂ©moire scriptĂ©e des Autochtones, toile qu’elle pourrait sans doute un jour intituler Confluences QuĂ©bec-HaĂŻti ». Le dernier morceau interprĂ©tĂ© par Rebecca Jean est une chanson de Manno Charlemagne, Manman », hommage Ă  la mĂšre qui donne la vie et introduit ainsi son enfant Ă  la lumiĂšre, hommage Ă©galement aux mĂšres qui portent sur leurs Ă©paules combattantes L’autre moitiĂ© du ciel » titre du recueil de nouvelles de Sara Doke paru en 2013 chez Élytis. Car il y a chez Rebecca Jean un positionnement citoyen fĂ©ministe sereinement assumĂ© puisque, selon elle, un artiste doit toujours porter une cause » entrevue Ă  Ayibopost, 26 fĂ©vrier 2021. Ce positionnement citoyen fĂ©ministe s’expose dans plusieurs de ses chansons, notamment dans Femme de la terre » qui a elle aussi Ă©tĂ© chaudement accueillie par le public. HaĂŻbĂ©coise » est un spectacle trĂšs professionnel, dont se souviendra longtemps un public conquis, une prestation musicale de haute qualitĂ© qui confirme, sur la scĂšne musicale montrĂ©alaise, les extraordinaires talents de Rebecca Jean musicienne, auteure, compositrice et interprĂšte. L’inscription de Rebecca Jean dans l’espace musical du QuĂ©bec doit ĂȘtre situĂ©e dans un cadre plus large pour mieux en apprĂ©cier la portĂ©e. Depuis une cinquantaine d’annĂ©es, le tissu dĂ©mographique du QuĂ©bec est irriguĂ© par l’apport d’une centaine de communautĂ©s culturelles dont les locuteurs proviennent de pays aussi diffĂ©rents que la JamaĂŻque, le Chili, HaĂŻti, le Maroc, etc. Ces communautĂ©s culturelles contribuent Ă  enrichir le QuĂ©bec dans divers domaines allant de la gastronomie Ă  la peinture, de la littĂ©rature Ă  l’éducation. En raison des liens historiques anciens entre le QuĂ©bec et HaĂŻti -voir l’article de Lyonel Icart, HaĂŻti-en-QuĂ©bec / Notes pour une histoire », revue Ethnologies, volume 28, numĂ©ro 1, 2006-, l’apport des 150 000 migrants haĂŻtiens Ă  la modernisation du QuĂ©bec s’est manifestĂ© dans des domaines aussi variĂ©s que la peinture Lionel Laurenceau, Marie-Denise Douyon, Manuel Mathieu ; la santĂ© Dr Jean-Claude Fouron, Dr Emerson Douyon, Dr Yvette Bonny, Dr Carlo Sterlin, Dr JoĂ«l Des Rosiers ; le sport Bruny Surin ; l’éducation Georges Anglade, Cary Hector, HĂ©rard Jadotte, Nathan MĂ©nard, Claude MoĂŻse, Émile Ollivier, Maximilien Laroche, Samuel Pierre, Jean-Claude Icart, Jean-Marie Bourjolly ; la littĂ©rature Anthony Phelps, Serge Legagneur, Franck FouchĂ©, JoĂ«l Des Rosiers, Émile Ollivier, GĂ©rard Étienne, Stanley PĂ©an, Alix Renaud, Dany LaferriĂšre, Frantz Benjamin, Henry Saint-Fleur, Lenous Surpris, Jan J. Dominique, Gary Klang, Roger Edmond, Rodney Saint-Éloi, Marie-CĂ©lie Agnant, Robert BerrouĂ«t-Oriol auteur de la premiĂšre Ă©tude thĂ©orique sur les Écritures migrantes au QuĂ©bec ». Samuel Pierre, enseignant Ă  l’École polytechnique de MontrĂ©al, en dresse un exemplaire et fort Ă©clairant tableau dans le livre collectif de rĂ©fĂ©rence Ces QuĂ©bĂ©cois venus d’ailleurs – Contribution de la communautĂ© haĂŻtienne Ă  l’édification du QuĂ©bec moderne », Presses internationales Polytechnique, 2007. Dans le domaine de la chanson, le QuĂ©bec a vu s’exprimer des pionniers Georges Thurston alias Boule noire, Guy Durosier, puis Luck Mervil, Marc Yves Volcy, RĂ©gine Chassagne du groupe Arcade Fire, Marie-JosĂ© Lord, etc. La musique savante haĂŻtienne s’est Ă©galement invitĂ©e dans le paysage musical quĂ©bĂ©cois sous l’impulsion, il y a une quarantaine d’annĂ©es, de l’ethnomusicologue Claude Dauphin, fondateur de la SRDMH la SociĂ©tĂ© de recherche et de diffusion de la musique haĂŻtienne. Quant aux arts de la scĂšne au QuĂ©bec, on retiendra, entre autres, les contributions de premier plan d’Anthony Kavanagh, humoriste, chanteur, comĂ©dien et vedette confirmĂ©e tant au QuĂ©bec qu’en France et en Europe ; Eddy Toussaint, qui a fondĂ© dans les annĂ©es 1972 avec Eva Von Genscy et GeneviĂšve Sabaing Les ballets jazz de MontrĂ©al », puis en 1974, la compagnie Les ballets Eddy Toussaint de MontrĂ©al » et L’école Eddy Toussaint ». D’autres artistes continuent d’irriguer l’espace culturel du QuĂ©bec, notamment le guitariste de jazz Harold Faustin, le bassiste, vibraphoniste et percussionniste Éval Manigat, le pianiste Eddy ProphĂšte, le comĂ©dien et metteur en scĂšne Fayolle Jean et la jeune chanteuse de jazz Rachel Jeanty. C’est donc dans ce riche et novateur contexte culturel quĂ©bĂ©cois que Rebecca Jean tisse, de sa voix puissante et singuliĂšre, sa partition musicale polyphonique et bilingue français-crĂ©ole.

SurnommĂ©"D-Day Land" par ses dĂ©tracteurs, un projet de spectacle immersif sur le dĂ©barquement alliĂ© de 1944 doit ĂȘtre soumis Ă  concertation publique Ă  partir du 16 aoĂ»t, sur fond de vive contestation. "Vous allez vivre l'Ă©popĂ©e du dĂ©barquement alliĂ© du 6 juin 1944", avec "le travelling le plus fascinant du monde jamais rĂ©alisĂ©

Le théùtre puise ses lointaines origines dans les cĂ©rĂ©monies religieuses de l'AntiquitĂ©, voire de la PrĂ©histoire. Aux Temps modernes, c'est un spectacle profane Ă  part entiĂšre et immensĂ©ment populaire. La preuve en est qu'il imprĂšgne encore aujourd'hui notre vocabulaire quotidien. Il est vrai qu'il n'a pas encore de concurrents tels que le cinĂ©ma ou la tĂ©lĂ©vision... Acte III le théùtre du Roi-Soleil France, XVIIe siĂšcle Le théùtre français du XVIIe siĂšcle bĂ©nĂ©ficie de la bienveillance du pouvoir, de Louis XIII et Richelieu Ă  Louis XIV. PassionnĂ© par la danse et amoureux des spectacles, le Roi-Soleil ne cessa de favoriser les auteurs, pour sa plus grande gloire. C'est lui Ă©galement qui crĂ©a, en 1680, la ComĂ©die-Française en fusionnant les troupes existantes. Pierre Corneille, ancien avocat, passe en quelques annĂ©es de la comĂ©die baroque L'Illusion comique, 1635 Ă  la tragi-comĂ©die Le Cid, 1637 et Ă  la tragĂ©die pure Cinna, 1639.... MoliĂšre donne ses lettres d'or Ă  la comĂ©die Don Juan, 1665, L'Avare, 1668, Les Fourberies de Scapin, 1671... et crĂ©e avec Jean-Baptiste Lully, un nouveau genre, la comĂ©die-ballet dans laquelle des intermĂšdes musicaux et dansĂ©s sont intĂ©grĂ©s Ă  l'intrigue Le Bourgeois gentilhomme, 1670. Enfin, Jean Racine, jeune ambitieux, finit par abandonner l'Ă©criture Andromaque, 1667, PhĂšdre, 1677... pour se consacrer Ă  la fonction plus prestigieuse d'historiographe du roi. L'Ă©poque n'Ă©tait plus aux fantaisies baroques mais au sĂ©rieux. On institua des rĂšgles qui s'appuient sur les principes de rigueur et d'harmonie propres au classicisme Qu'en un jour, qu'en un lieu, un seul fait accompliTienne jusqu'Ă  la fin le théùtre rempli». Il s'agit de respecter les trois unitĂ©s de lieu un seul dĂ©cor, de temps 24 heures et d'action une seule intrigue pour satisfaire aux deux rĂšgles de base la vraisemblance une histoire crĂ©dible et la biensĂ©ance rien de choquant. Le théùtre se place donc sous le signe de la raison avec des objectifs prĂ©cis plaire et instruire. La dimension morale est donc primordiale par le rire ou la peur, on veut provoquer chez le spectateur la catharsis, c'est-Ă -dire le rejet de ses mauvais penchants. Il faut donc, selon MoliĂšre, corriger les vices des hommes en les divertissant». Tout un art ! Vivre de la comĂ©die au XVIIe siĂšcle Être comĂ©dien Ă  l'Ă©poque de MoliĂšre n'est pas de tout repos mĂ©prisĂ© par la population qui cherche avant tout Ă  s'amuser, y compris en se moquant des acteurs, le mĂ©tier Ă©tait vu d'un mauvais oeil par l'Église, pleine de soupçons envers cette population itinĂ©rante, accusĂ©e de moeurs dissolues. Sur les conseils de certains Ă©vĂȘques, les curĂ©s en viennent Ă  refuser Ă  ces familles la communion, le mariage, le baptĂȘme et surtout l'inhumation en terre sainte». C'est ainsi que MoliĂšre, malgrĂ© sa piĂ©tĂ©, ne dut qu'Ă  l'intervention de Louis XIV de pouvoir reposer dans la cimetiĂšre de la paroisse Saint-Joseph. Pourtant, Ă  l'Ă©poque du grand auteur, le mĂ©tier est devenu moins difficile. Les troupes se sont organisĂ©es et souvent Ă©tablies dans des bĂątiments enfin en dur. Les recettes sont divisĂ©es selon le nombre de comĂ©diens et leur fonction dans la piĂšce. MoliĂšre, en cumulant les casquettes, touchait prĂšs de 20 000 livres par an, soit les revenus d'un bourgeois aisĂ©. Dans un théùtre du XVIIe siĂšcle Entrons, Ă  la suite du public, dans un théùtre parisien au XVIIe siĂšcle, dans l'aprĂšs-midi. Selon la somme que vous souhaitez dĂ©bourser, vous pouvez rester debout au parterre, au milieu des cris et des bousculades, ou chercher plus de tranquillitĂ© dans les loges et galeries. Mais n'espĂ©rez pas vous asseoir les premiĂšres chaises ne seront installĂ©es qu'en 1782, Ă  l'OdĂ©on. Seuls quelques riches privilĂ©giĂ©s peuvent profiter des fauteuils installĂ©s Ă  mĂȘme la scĂšne, pour mal voir mais ĂȘtre vu ! Le théùtre est en effet, plus qu'un lieu de culture, une occasion de rencontres et de parade. Les spectateurs, de tous les milieux, ne restent Ă  aucun moment silencieux mais prĂ©fĂšrent partager leurs commentaires sur les dĂ©cors et costumes. Il faut dire que tout est fait pour le plaisir des yeux le dĂ©cor, unique pour rĂ©pondre Ă  la rĂšgles de l'unitĂ© de lieu, est soignĂ©, et souvent agrĂ©mentĂ© d'effets de machineries impressionnants ; gĂ©nĂ©ralement propriĂ©tĂ© personnelle des comĂ©diens, les costumes peuvent ĂȘtre somptueux, en soie et taffetas, sans souci des possibles anachronismes qu'importe que le romain Cinna apparaisse en pourpoint Renaissance? Tout cela est Ă©clairĂ© tant bien que mal avec des bougies disposĂ©es sur des lustres ou sur la rampe, le long de la scĂšne. Cet Ă©clairage prĂ©sentait deux problĂšmes tout d'abord, il fallait moucher les bougies toutes les 20 minutes, ce qui obligeait les auteurs Ă  diviser leurs piĂšces en actes pour instaurer une pause. Ensuite, les costumes risquaient de s'enflammer, ce qui provoqua la mort de plusieurs danseuses au XIXe s. C'est pourquoi, dit-on, les tutus furent raccourcis. Rien de naturel Ă©galement dans le jeu des acteurs, qui aimaient pratiquer une diction pleine de lyrisme et grandiloquence. MoliĂšre se moqua de cette dĂ©clamation, prĂ©fĂ©rant que ses comĂ©diens s'approchent de la vĂ©ritĂ© de leur personnage TĂąchez [
] de vous figurer que vous ĂȘtes ce que vous reprĂ©sentez». Un nouvel exemple de sa modernitĂ©... Acte IV Quand les planches font leur rĂ©volution France, XVIIIe-XIXe siĂšcles Le théùtre et le pouvoir n'ont pas toujours fait bon mĂ©nage. En 1725, c'est le discret Marivaux qui remet en cause la hiĂ©rarchie sociale dans L'Île des esclaves. Il ouvre ainsi la voie Ă  l'audace de Beaumarchais qui Ă©chappe de justesse Ă  la censure pour Le Barbier de SĂ©ville 1775 puis Le Mariage de Figaro 1784. Le théùtre aime toujours faire pleurer avec Denis Diderot Le PĂšre de famille, 1761 puis, au XIXe siĂšcle, le triomphe des mĂ©lodrames dans les salles parisiennes du fameux boulevard du Crime». Mais le 25 fĂ©vrier 1830, la ComĂ©die-Française se transforme en champ de bataille pour la premiĂšre d'Hernani d'un cĂŽtĂ©, la bande des chevelus» venus soutenir bruyamment la piĂšce d'Hugo ; de l'autre, le clan des chauves» prĂȘts Ă  dĂ©fendre les principes de l'Ă©criture classique. C'est Hugo qui gagne la bataille d'Hernani», avec ses amis romantiques Alexandre Dumas Henri III et sa cour, 1828 et Alfred de Musset Lorenzaccio, 1834. Un mot d'ordre la libertĂ©. On mĂ©lange les genres, on piĂ©tine les rĂšgles, on disloque les vers... Mais ces piĂšces, difficiles Ă  monter, laissent rapidement place Ă  des Ɠuvres plus lĂ©gĂšres le trio EugĂšne Labiche Un Chapeau de paille d'Italie, 1851, Georges Feydeau La Dame de chez Maxim, 1899 et Georges Courteline Messieurs les ronds-de-cuir, 1893 font le bonheur des spectateurs avec leurs vaudevilles. Acte V Tout cela est bien absurde... France, XXe siĂšcle Merdre !» C'est sur ce mot du pĂšre Ubu Alfred Jarry, Ubu roi, 1896 que se referme le XIXe siĂšcle, peu avant le triomphe de Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand 1897. Les metteurs en scĂšne prennent alors le pouvoir, comme AndrĂ© Antoine qui s'attache Ă  reproduire la rĂ©alitĂ© sur les planches tandis que Jacques Copeau ne veut qu'une scĂšne dĂ©pouillĂ©e. Son ami Louis Jouvet triomphe dans la mise en scĂšne de Knock de Jules Romains, en 1923, avant de participer Ă  un retour aux sources antiques avec Jean Giraudoux La Guerre de Troie n'aura pas lieu, 1935 et Jean Cocteau La Machine infernale, 1934. D'autres thĂ©oriciens, comme Antonin Artaud, souhaitent privilĂ©gier le jeu par rapport au texte c'est le Théùtre de la cruauté» qui fait la part belle au spectacle pour attiser la sensibilitĂ© des spectateurs. La guerre coupe cet Ă©lan mais pas le goĂ»t du public pour le spectacle des piĂšces engagĂ©es voient le jour, dont l'Antigone de Jean Anouilh 1944 et Huis-clos de Jean-Paul Sartre 1944. AprĂšs le traumatisme de 1939-1945, un duo d'auteurs entreprend de montrer l'aspect dĂ©risoire de l'existence en mĂȘlant dĂ©sespoir et rire EugĂšne Ionesco La Cantatrice chauve, 1950 et Samuel Beckett En attendant Godot, 1952 mettent en miettes le dialogue pour mieux montrer l'incohĂ©rence du monde. Leur Théùtre de l'absurde» triomphe au moment oĂč festival d'Avignon, créé en 1947, par Jean Vilar, prend son envol. Aujourd'hui certains de nos auteurs, comme Bernard-Marie KoltĂšs Dans la solitude des champs de coton, 1985, Éric-Emmanuel Schmitt Le Visiteur, 1993 ou Yasmina Reza Art, 1994, acquiĂšrent mĂȘme une reconnaissance internationale qui montre la vigueur d'un art en permanente reconstruction. PubliĂ© ou mis Ă  jour le 2022-01-05 090648
Tracerune piste au sol Ă  la craie avec des virages et un ou plusieurs petits obstacles. Le joueur doit faire le parcours en reculant Ă  l'aide d'un miroir sans dĂ©passer de la piste, sans se retourner, ni dĂ©placer un obstacle. Cette activitĂ© pouvant ĂȘtre compliquĂ©e, laissons trois chance aux enfants d'essayer.
Sortir Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s 6 minutes Ă  lire PubliĂ© le 25/07/22 Partager Tiago Rodrigues et Olivier Py passage de tĂ©moin entre le nouveau et l’ancien directeur du festival d’Avignon. Photo Christophe Raynaud de Lage Les temps forts, l’accompagnement de la Ville, son avenir personnel
 À l’heure de passer le relais Ă  Tiago Rodrigues, Olivier Py, qui a dirigĂ© Avignon pendant huit ans, dresse le bilan de son expĂ©rience de directeur du plus grand festival de théùtre. AprĂšs avoir adressĂ© une lettre vibrante d’émotions Ă  son successeur Tiago Rodrigues, lors de son ultime confĂ©rence de presse Ă  la direction du Festival d’Avignon le metteur en scĂšne et Ă©crivain Olivier Py, 57 ans depuis le 24 juillet, tĂ©moigne de ses annĂ©es avignonnaises et du bilan qu’il en tire, depuis son arrivĂ©e en 2014 dans la glorieuse CitĂ© des papes. Festival d’Avignon la bouleversante lettre d’adieu d’Olivier Py 6 minutes Ă  lire Comment vous sentez-vous lors de ces derniĂšres journĂ©es Ă  la tĂȘte du festival ? DĂ©truit. Avignon, c’est ma vie, ma ville. Et ça restera ma ville. Parce que j’y ai tout dĂ©couvert. Le théùtre, la politique, l’amour, le fait qu’on pouvait agir sur le monde via la scĂšne. Le Festival d’Avignon a ensemencĂ©, fertilisĂ© mon existence. Il encourage des audaces, des prises de risques qu’on n’imagine mĂȘme pas Ă  Paris. Toutes les expĂ©riences y sont possibles. Il exacerbe, exalte les limites des crĂ©ateurs. GrĂące Ă  son public, sans doute, toujours exceptionnel depuis sa crĂ©ation en 1947, et comme il n’en existe nulle part ailleurs, Ă  la fois ouvert, populaire et incroyablement savant. MĂȘme si je regrette aujourd’hui, bien qu’il rajeunisse, qu’il y manque curieusement la gĂ©nĂ©ration des 40 ans ; on les a perdus, on les rĂ©cupĂšre Ă  50 ans. Paiement sĂ©curisĂ© Sans engagement DĂ©sabonnement simple DĂ©jĂ  abonnĂ© ? Je me connecte DĂ©couvrir toutes nos offres théùtre Avignon Partager Contribuer Postez votre avis Pour soutenir le travail de toute une rĂ©daction, abonnez-vous Pourquoi voyez-vous ce message ? Vous avez choisi de ne pas accepter le dĂ©pĂŽt de "cookies" sur votre navigateur, qui permettent notamment d'afficher de la publicitĂ© personnalisĂ©e. Nous respectons votre choix, et nous y veillerons. Chaque jour, la rĂ©daction et l'ensemble des mĂ©tiers de TĂ©lĂ©rama se mobilisent pour vous proposer sur notre site une offre critique complĂšte, un suivi de l'actualitĂ© culturelle, des enquĂȘtes, des entretiens, des reportages, des vidĂ©os, des services, des Ă©vĂšnements... QualitĂ©, fiabilitĂ© et indĂ©pendance en sont les maĂźtres mots. Pour ce faire, le soutien et la fidĂ©litĂ© de nos abonnĂ©s est essentiel. Nous vous invitons Ă  rejoindre Ă  votre tour cette communautĂ© en vous abonnant Ă  TĂ©lĂ©rama. Merci, et Ă  bientĂŽt. S’abonner
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Uncommuniqué sur cette affaire a été rendu public par la direction du festival, a encore rapporté la journaliste du bureau régional de TAP à
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4 Caroline Vigneaux Croque la Pomme à l'Olympia en avril 2022. L'ancienne avocate devenue humoriste, Caroline Vigneaux, est de retour sur scùne, avec son deuxiùme spectacle, ”Caroline
Plusieurs artistes ont fait paraĂźtre le 07 fĂ©vrier 2012, dans le journal LibĂ©ration, une tribune qui vise Ă  pousser le gouvernement dans des interventions liberticides. Il s'agit d'interdire la revente de billets de spectacles. Plus prĂ©cisĂ©ment lorsqu'elle s'exerce sans l'autorisation du producteur ou de l'organisateur du spectacle en question ce qui n'est Ă©videmment pas anodin. Sur le papier, l'idĂ©e est simple il faudrait Ă©viter que des spectateurs payent plus cher que le prix initial des billets pour assister Ă  un spectacle. Du coup, certains parlementaires se fendent d'amendements et de propositions de loi en ce sens. Les Ă©lections prĂ©sidentielles approchant, il faut bien sĂ©duire les artistes et producteurs de spectacles, tout en donnant l'impression Ă  l'internaute fĂ©ru de spectacles qu'on se prĂ©occupe de son sort. Il y aurait donc urgence Ă  traiter le gravissime problĂšme certains ont mĂȘme parlĂ© de "flĂ©au" de la revente de billets de spectacles. A grand renfort de textes, de campagnes de communication et de dĂ©pĂȘches AFP. Tout ça avant la fin de la 13e lĂ©gislature s'il-vous-plaĂźt. Au moins pendant qu'on parle de ça, on ne parle pas du dĂ©ficit du commerce extĂ©rieur de la France qui a atteint un niveau record de 69,59 milliards d'euros en 2011. Ce n'est sans doute pas la prioritĂ©. Cette avalanche d'initiatives lĂ©gislatives pas moins de trois propositions de lois et d'innombrables amendements en l'espace de trois ans visant Ă  interdire la revente de billets se fait donc au nom de l'accĂšs Ă  la culture, de la protection des consommateurs et de la sauvegarde de l'ordre public. Un marchĂ© en pleine expansion Tout ça est fort louable en apparence. Mais Ă  y regarder de plus prĂšs, l'enjeu est autre. Selon Forrester Research1, le second marchĂ© de la billetterie atteindra 4,5 milliards de dollars aux USA en 2012, ce qui reprĂ©sente une croissance de 12% sur les cinq derniĂšres annĂ©es. En Europe, le second marchĂ© serait, selon certains observateurs, valorisĂ© de 3,5 Ă  5 milliards d'euros. Les producteurs de spectacles entendent donc bien en profiter. DĂ©jĂ  en septembre 2008, Daniel Colling, directeur du ZĂ©nith de Paris et du Printemps de Bourges, indiquait que la billetterie de spectacle se dirige doucement mais sĂ»rement vers le yield management, ou tarification en temps rĂ©el, Ă  l'instar du transport aĂ©rien, ferroviaire, ou de l'hĂŽtellerie Vivendi ne s'y est pas trompĂ©. Fin 2010, ce groupe a rachetĂ© Digitick, un site de billetterie en ligne du premier marchĂ©, pour 45 millions d'euros. En 2009, Digitick Ă©tait entrĂ© dans le capital de zePass, une plateforme de revente de billets. Par cette opĂ©ration, Vivendi intervient donc dĂ©sormais sur le premier et sur le second marchĂ©. Depuis, zePass a proposĂ© des partenariats Ă  plusieurs organisateurs de spectacles les Vieilles charrues pour son festival, les Restos du coeur pour les concerts des EnfoirĂ©s... L'objectif est simple faire en sorte que les reventes de billets se fassent exclusivement par zePass, qui perçoit une rĂ©munĂ©ration sur chaque transaction rĂ©alisĂ©e par son intermĂ©diaire. Lorsqu'un spectacle est complet sur Digitick, un lien renvoi l'internaute vers zePass pour l'inviter Ă  y trouver un billet "d'occasion". La boucle est bouclĂ©e, et le spectateur est captif. Des mesures anticoncurrentielles et dĂ©favorables aux consommateurs L'Ă©volution est prĂ©visible sur le modĂšle Digitick - zePass, les producteurs ou organisateurs s'accorderont, avec la bĂ©nĂ©diction du lĂ©gislateur, des autorisations discrĂ©tionnaires entre eux, via des structures avec lesquels ils entretiendront des liens capitalistiques et revendront ainsi eux-mĂȘmes les billets Ă  prix majorĂ©s. Pour le spectateur-consommateur, rien ne changera. Il devra toujours payer le billet Ă  un prix supĂ©rieur Ă  son prix initial. Ainsi, aux Etats-Unis, le site Ticketmaster du premier marchĂ© gĂšre Ă©galement Tickets Now du second marchĂ©. Le 2 fĂ©vrier 2009, des billets pour plusieurs concerts de Bruce Springsteen Ă©taient mis en vente. ProblĂšme dĂšs les premiĂšres minutes de la mise en vente, le candidat-spectateur qui se connectait sur le site de Ticketmaster voyait le message "No tickets found". Il Ă©tait ensuite redirigĂ© vers le site Tickets Now oĂč les billets en question lui Ă©taient proposĂ©s au double, au triple ou au quadruple de leur prix initial. Les artistes ne sont pas en reste en mai 2011, il a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© que la chanteuse Katy PERRY faisait figurer dans certains de ses contrats une clause l'autorisant Ă  ne pas mettre en vente une partie des billets pour ses concerts afin de les proposer ensuite directement sur le second marchĂ©, Ă  prix majorĂ©s. En France, en octobre 2011, Ticketnet aurait lancĂ© une plateforme avec le site proposant aux organisateurs de manifestations du yield management, ou tarification dite "en temps rĂ©el". Les initiatives lĂ©gislatives actuellement en cours d'examen en France tombent donc Ă  point nommĂ©. En soumettant la revente de billets Ă  l'autorisation des organisateurs de spectacles, elles offrent Ă  ces derniers un verrouillage en bonne et due forme du marchĂ© de la distribution de billets de spectacles, Ă  leur seul profit et in fine au dĂ©triment du consommateur. Ainsi, le lĂ©gislateur favorise non seulement le dumping mais pĂ©nalise Ă©galement le consommateur, puisqu'il exclut des indĂ©pendants du marchĂ© de la distribution de billets et fausse, pour ne pas dire empĂȘche, le libre jeu de la concurrence. En effet, les sites de revente prennent des risques et pratiquent parfois des prix infĂ©rieurs Ă  la valeur faciale lorsqu'ils ne parviennent pas Ă  revendre les billets qu'ils ont achetĂ©s. François Thominet, directeur gĂ©nĂ©ral de Ticketnet a d'ailleurs dĂ©clarĂ© L'acharnement du lĂ©gislateur Ă  interdire la revente de billets relĂšve donc moins de la protection du consommateur que d'une volontĂ© d'Ă©liminer toute concurrence de ce que certains organisateurs de spectacles considĂšrent comme leur domaine rĂ©servĂ©. Saisie en 2009 de ce dossier, l'AutoritĂ© de la concurrence enquĂȘte depuis la fin de l'annĂ©e 2010 sur les pratiques dĂ©ployĂ©es par certains producteurs de spectacles pour entraver les indĂ©pendants intervenant sur le marchĂ© de la distribution de billets dans l'exercice de leur activitĂ©. Quand les producteurs de spectacles deviennent lĂ©gislateurs Dans ce contexte, le travail lĂ©gislatif visant Ă  interdire la revente de billets est menĂ© dans la prĂ©cipitation, et avec un acharnement des plus manifestes, sous l'impulsion notamment de certains producteurs de spectacles. En l'espace d'Ă  peine trois ans, ce sont a minima trois propositions de loi qui ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es sur le sujet, ainsi que d'innombrables amendements qui pour certains sont des cavaliers lĂ©gislatifs. Le Conseil Constitutionnel a d'ailleurs censurĂ©, le 10 mars 2011 dĂ©cision n° 2011-625 DC une disposition visant Ă  interdire la revente de billets de spectacles sur Internet. Quelques semaines aprĂšs, le 5 avril 2011, le ministĂšre de la Culture a chargĂ© Jacques Renard d'une mission d'Ă©tude sur "la situation actuelle de la billetterie du spectacle vivant". Jacques Renard Ă©tant le directeur du Centre national des variĂ©tĂ©s, de la chanson et du jazz CNV, institution chargĂ©e de collecter la taxe sur les spectacles et qui regroupe au sein de ses commissions les principaux producteurs de spectacles français, il ne fait nul doute que ce rapport a Ă©tĂ© Ă©tabli avec la plus grande impartialitĂ© et toute l'objectivitĂ© nĂ©cessaire. On y apprend tout de mĂȘme que Et que Le texte visant Ă  soumettre la revente de billets Ă  l'autorisation des producteurs de spectacles a donc Ă©tĂ© rĂ©digĂ© par le Prodiss syndicat des producteurs, diffuseurs et salles de spectacles, autrement dit par... les producteurs eux-mĂȘmes. Certains seraient tentĂ©s d'en dĂ©duire qu'ils veulent s'accaparer le second marchĂ©. Pourtant il s'agirait, nous assure-t-on, de protĂ©ger le consommateur et de sauvegarder l'ordre public. Des arguments gratuits et jamais dĂ©montrĂ©s Pour nous vous en convaincre, les arguments les plus incroyables ont Ă©tĂ© avancĂ©s les revendeurs utiliseraient des robots qui achĂšteraient les billets en masse sur Internet, ou bien ils seraient "organisĂ©s en bande", se prĂ©sentant Ă  cinquante dans les points de vente pour acheter tous les billets lors de la mise en vente et assĂ©cher le marchĂ©. Ca fait froid dans le dos. Pire, par le truchement de la revente de billets, les supporters d'Ă©quipes adverses pourraient, selon Muriel Marland-Militello, se retrouver mĂ©langĂ©s lors de manifestations sportives et s'entretuer. Sur ce point il faut tout de mĂȘme relever que lors de l'achat d'un billet pour une manifestation sportive auprĂšs d'une enseigne du premier marchĂ©, aucun contrĂŽle n'est effectuĂ© quant Ă  l'appartenance de l'acheteur Ă  telle ou telle Ă©quipe, qui peut donc parfaitement se retrouver assis Ă  cĂŽtĂ© d'un supporter de l'Ă©quipe adverse ayantachetĂ© son billet quelques secondes aprĂšs lui. On voit donc mal en quoi le risque serait amplifiĂ© par l'existence de sites de revente. Toujours selon Muriel Marland-Militello, il existerait sur Internet pas moins de 200 "fausses billetteries", chiffre lancĂ© Ă  l'emporte-piĂšce et jamais Ă©tayĂ© ni confirmĂ© d'une quelconque maniĂšre. Mais qu'importe, il s'agit de faire peur et, pour mieux justifier une intervention lĂ©gislative, de donner au phĂ©nomĂšne une ampleur qu'il n'a pas. Dinh Thien Ngo, prĂ©sident de Camus productions, prĂ©tend d'ailleurs quant Ă  lui avoir recensĂ© "une dizaine de sites". On n'est pas Ă  190 prĂšs. Une dizaine de sites. VoilĂ  donc finalement ce qui mobilise le lĂ©gislateur depuis prĂšs de deux ans et qui occupe rĂ©guliĂšrement les media et maintenant les artistes. Il fallait bien ça. La revente sera exercĂ©e par les producteurs eux-mĂȘmes Au final, on devine aisĂ©ment ce que ce texte prĂ©pare, soumettant la revente de billets Ă  l'autorisation de l'organisateur du spectacle. Les organisateurs et producteurs de spectacles auront le monopole de la distribution des billets, Ă  la vente comme Ă  la revente. Ils mettront en place des partenariats entre eux, qui leur permettront de revendre les billets eux-mĂȘmes Ă  prix majorĂ©s. Pour le consommateur-spectateur, rien ne changera. Ceux qui font mine de se prĂ©occuper d'eux et de les dĂ©fendre aujourd'hui leur revendront eux-mĂȘmes les billets demain, Ă  prix majorĂ©s. En outre, il existera toujours une demande pour des billets rares, et des acteurs indĂ©pendants persisteront probablement Ă  vouloir la satisfaire. En sanctionnant leur activitĂ©, le lĂ©gislateur ne fera que transfĂ©rer les transactions correspondantes vers un marchĂ© noir redynamisĂ©, et exclure les entreprises françaises d'un marchĂ© sur lequel des entreprises Ă©trangĂšres continueront d'intervenir, notamment via Internet, au dĂ©triment de l'Etat français qui ne percevra aucun impĂŽt sur ces transactions et qui aura rĂ©ussi Ă  dĂ©courager toute initiative et toute crĂ©ation d'emploi dans ce domaine. Tout cela pour accorder un monopole Ă  quelques producteurs de spectacles. Les dĂ©fenseurs de cette position sont finalement d'habiles communicants, qui tentent de faire passer pour une mission philanthropique leurs visĂ©es protectionnistes et mercantiles et leurs intentions de mainmise sur le second marchĂ©.
LarentrĂ©e - théùtrale - approche Ă  grands pas. Les artistes se prĂ©parent, rĂ©pĂštent, pour ĂȘtre fin prĂȘts Ă  prĂ©senter leurs spectacles. A Paris, en cette rentrĂ©e 2021, s'il y a bien un
Elisabeth Borne a prononcĂ© son discours de politique gĂ©nĂ©rale le 6 juillet 2022. Des mots pour ne rien direC’était lamentable et politique est un spectacle certes, mais dans l’hĂ©micycle, on a jouĂ© une trĂšs mauvaise piĂšceavec Isabelle LarmatLa politique, c’est du théùtre, celui de l’absurde la plupart du temps ; parfois de la comĂ©die. La parole y est creuse ou folle et la gestuelle dĂ©sordonnĂ©e confine au comique. Le bal est costumĂ©. Ça n’est pas pour rien qu’on parle de scĂšne politique ».Le discours de politique gĂ©nĂ©rale que vient de prononcer Madame Borne, dans un hĂ©micycle chauffĂ© par la NUPES, ne fut pas, hĂ©las, sans me rappeler des moments mĂ©morables avec certaines classes de Seconde et m’a solidement confortĂ©e dans l’idĂ©e d’une théùtre, comme en politique, on travaille la langue. L’euphĂ©misation est largement utilisĂ©e par les politiciens, diffĂ©rente, on le dĂ©plore, de celle qui prĂ©valait chez MoliĂšre ou Racine moqueuse ou poĂ©tique, elle donnait alors un supplĂ©ment d’ñme au rĂ©el. L’euphĂ©misation en politique, elle, rogne les aspĂ©ritĂ©s du monde voire le nie afin d’anesthĂ©sier un peuple rendu par lĂ  mĂȘme docile et pĂ©riphrase ou autres procĂ©dĂ©s stylistiques ne servent plus qu’à travestir la rĂ©alitĂ© en l’arasant mal -voyant », personne Ă  mobilitĂ© rĂ©duite » ou en situation de handicap », le jeune », l’individu connu dĂ©favorablement des services de Police » Couvrez ce sein que je ne saurais voir !On ne se contente pas, avec les mots, de rogner les aspĂ©ritĂ©s du rĂ©el. On va souvent jusqu’ Ă  sa complĂšte transformation. Ainsi, GĂ©rald Darmanin n’a pas hĂ©sitĂ©, totalement dĂ©pourvu de vergogne, Ă  mettre les exactions du stade de France sur le dos des Anglais. Depuis, quand mon fils doit traverser le quartier de la GuillotiĂšre avec des amis, il y en a toujours un pour faire ce qui est devenu la blague du moment Les mecs, sortez vos passeports, on arrive en Angleterre. »À Lire AussiLa gauche dans tous ses Ă©tats sectaire, intolĂ©rante et sans pitiĂ©On constate aussi un recours Ă©hontĂ© Ă  l’emphase et Ă  l’hyperbole quand il s’agit de terroriser les Français. Emmanuel Macron nous a martelĂ© que nous Ă©tions en guerre » contre 
 un virus. GĂ©rald Darmanin, encore lui, n’hĂ©site pas Ă  clamer LFI et le RN sont nos ennemis. », s’asseyant allĂšgrement, au passage, sur la dĂ©mocratie qui a Ă©lu dĂ©putĂ©s des membres de ces partis. Et bien sĂ»r, on vous passe les tirades enlevĂ©es du sieur MĂ©lenchon qui piaffe sur le pas de la porte de jour, c’est Ă  une reprĂ©sentation de La Cantatrice chauve » de Ionesco qu’on assiste. L’incommunicabilitĂ© donne sa pleine mesure dans un dialogue impossible tandis que la parole dĂ©lirante se dĂ©lite, voir par exemple la scĂšne XI de cette MARTINLe papier c’est pourĂ©crire, le chat, c’est pour le rat. Le fromage, c’est pour SMITHL’automobile va trĂšs vite, mais la cuisiniĂšre prĂ©-pare mieux les MARTINNe soyez pas dindons, embrassez plutĂŽt le politique sĂ©vit encore la rumeur, telle que nous l’a dĂ©crite Bazile dans Le Barbier deSĂ©ville » de Beaumarchais Acte II scĂšne 8, alors qu’il Ă©voque, lui, la MeToo, les accusations, multiples, sont lancĂ©es et propagĂ©es avant mĂȘme que la justice ne les ait avĂ©rĂ©es. Gestes dĂ©placĂ©s, harcĂšlement sexuel voire viol, sont imputĂ©s aux Ă©lus de tous bords. D’abord un bruit lĂ©ger,rasant le sol comme hirondelle avant l’orage,pianissimo murmure et file, et sĂšme en courant le trait empoisonnĂ©. Telle bouche le recueille, et piano, piano, vous le glisse Ă  l’oreille adroitement. Le mal est fait, il germe. Il rampe, il chemine et rinforzando de bouche en bouche il va le diable. »À Lire AussiIl y a des morts qui sont plus belles que la vieAvec le discours de politique gĂ©nĂ©rale du Premier ministre, c’est la bataille d’Hernani qu’on vient de revivre. Les claqueurs de LFI, au sommet de leur forme ont multipliĂ© sifflets et huĂ©es pour faire tomber la piĂšce proposĂ©e par Emmanuel Macron. Ils ont orchestrĂ© un chahut de mauvais goĂ»t qu’ils ont poursuivi Ă  l’extĂ©rieur de l’AssemblĂ©e. Ce fut alors, dans l’esprit du Carnaval, l’enterrement du front rĂ©publicain organisĂ© par une bande de guignols ceints de leur Ă©charpe faut bien en convenir, Ă  la dĂ©charge des pitres de LFI, mĂȘme si nous trouvons le procĂ©dĂ© grossier, que la prestation d’Élisabeth Borne, premier rĂŽle fĂ©minin, fut assez terne. Elle dĂ©bita son texte d’un ton monocorde. Puis, hĂ©raut du compromis, elle donna d’une voix atone des garanties sur des rĂ©formes futures et Ă  venir visant Ă  satisfaire Ă  droite comme Ă  gauche ; promit une batterie de consultations programmĂ©es dĂšs septembre ». Jamais, elle ne fit mine d’avoir compris que de l’eau tiĂšde, nous avions la tirade finale oĂč elle revint sur son enfance d’orpheline sauvĂ©e par une RĂ©publique qui lui permit d’inflĂ©chir le cours d’une destinĂ©e tragique fut de nature Ă  Ă©galement l’agitation du vibrion qui s’est substituĂ©e chez nos hommes politiques Ă  une action que le peuple appelle dĂ©sespĂ©rĂ©ment de ses ministres se font fort de quadriller la France comme une scĂšne de théùtre, multipliant des dĂ©placements mĂ©diatisĂ©s, Ă  l’utilitĂ© douteuse. Au cours de pĂ©rĂ©grinations stĂ©riles, ils dispensent gĂ©nĂ©reusement de creuses paroles On condamne fermement » ici. LĂ , on s’insurge avec force ». LĂ -bas, on affirme que toutes les mesures seront prises pour lutter contre ». Contre quoi ? Peu importe, personne ne s’en souvient un clou chassant l’autre. Cette agitation dĂ©sordonnĂ©e crĂ©e le sentiment, pour celui qui y assiste, que les politiques-acteurs ont perdu tout contrĂŽle de leur action. Ils se contentent de saturer d’un vide sidĂ©ral l’espace oĂč ils Ă©voluent, le remplissant avec ce qu’ils peuvent. Ainsi fait Ionesco dans sa piĂšce Les Chaises » Ă  la fin de la piĂšce, les siĂšges, destinĂ©s Ă  d’invisibles convives, envahissent la scĂšne, jusqu’à l’encombrer mot enfin sur les costumes qui participent de cette théùtralitĂ©. La NUPES fait ostensiblement dans le dĂ©braillĂ©, sans cravate. BientĂŽt, on n’en doute pas une seconde, sans chemise et sans pantalon, pantalonnade oblige. Le RN, lui, tirĂ© Ă  quatre Ă©pingles, est dĂ»ment cravatĂ©, la chemise boutonnĂ©e jusqu’au col et le costume sanglĂ©. Il s’agit lĂ , pour le parti de Marine Le Pen, de surjouer une respectabilitĂ© que ses adversaires s’obstinent Ă  lui se rĂ©jouisse, le spectacle ne fait que commencer ! Isabelle Larmat, professeur de Lettres Nationale, dĂ©putĂ©s, Marine Le Pen, classique, LittĂ©rature, Opposition, Machiavel, Emmanuel Macron, vote de confiance, la France insoumise, hĂ©micycle, Elisabeth Borne, discours de politique gĂ©nĂ©rale, oeuvres, Rassemblement National, PremiĂšre ministre, Hernani, littĂ©rature classique, NUPES, femme PremiĂšre ministre, Les chaises, Mathilde Panot, La cantatrice chauveThĂ©matiques
Auprogramme : un spectacle mĂȘlant acrobatie et burlesque, avant de laisser place Ă  un ballet cycliste et musical. Revivez, comme si vous y Ă©tiez, cette soirĂ©e de rire et de figures virevoltantes. Chers fans de CodyCross Mots CroisĂ©s bienvenue sur notre site Vous trouverez la rĂ©ponse Ă  la question On le fait Ă  la fin d’un spectacle . Cliquez sur le niveau requis dans la liste de cette page et nous n’ouvrirons ici que les rĂ©ponses correctes Ă  CodyCross Labo de recherche. TĂ©lĂ©chargez ce jeu sur votre smartphone et faites exploser votre cerveau. Cette page de rĂ©ponses vous aidera Ă  passer le niveau nĂ©cessaire rapidement Ă  tout moment. Ci-dessous vous trouvez la rĂ©ponse pour On le fait Ă  la fin d’un spectacle On le fait Ă  la fin d’un spectacle Solution APPLAUDIR Les autres questions que vous pouvez trouver ici CodyCross Inventions Groupe 47 Grille 1 Solution et RĂ©ponse.
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Filmde Jim Sharman ou piĂšce de théùtre, «The Rocky Horror Picture Show» casse les genres depuis sa sortie en 1975. Bide monumental Ă  l’époque, l’Ɠuvre est
Le jeu simple et addictif CodyCross est le genre de jeu oĂč tout le monde a tĂŽt ou tard besoin d’aide supplĂ©mentaire, car lorsque vous passez des niveaux simples, de nouveaux deviennent de plus en plus difficiles. Plus tĂŽt ou plus tard, vous aurez besoin d’aide pour rĂ©ussir ce jeu stimulant et notre site Web est lĂ  pour vous fournir des CodyCross On le fait Ă  la fin d’un spectacle rĂ©ponses et d’autres informations utiles comme des astuces, des solutions et des astuces. Ce jeu est fait par le dĂ©veloppeur Fanatee Inc, qui sauf CodyCross a aussi d’autres jeux merveilleux et dĂ©routants. Si vos niveaux diffĂšrent de ceux ici ou vont dans un ordre alĂ©atoire, utilisez la recherche par indices ci-dessous. CodyCross Inventions Groupe 47 Grille 1APPLAUDIR
Àla fin des sĂ©ances du camp, les joueurs disputaient un match Ă  trois contre trois. Il y avait quelques partisans dans l'arĂ©na et ils Ă©taient sur le bout de leur siĂšge , explique Johnston.
PrĂ©sentĂ© dans une vingtaine de pays et applaudi par plus de 10 millions de spectateurs Ă  travers le monde depuis 1998, le phĂ©nomĂšne Notre-Dame de Paris n’avait pas encore atteint New York
 avant cette semaine. Est-ce que la Grosse Pomme sera la porte d’entrĂ©e d’une future French invasion » ? Alain Roberge La Presse New York Il y a eu quelques moments de grĂące jeudi Ă  la grande premiĂšre new-yorkaise de Notre-Dame de Paris. Daniel Lavoie, plus en forme que jamais !, dĂ©clamant son dĂ©chirant amour pour Esmeralda, Ă  genoux sur la scĂšne ; l’Ave Maria Ă  la fois paĂŻen et cĂ©leste de la merveilleuse Hiba Tawaji ; la complainte finale de Quasimodo, Ă©mouvant Angelo Del Vecchi
 DĂ©solĂ©, votre navigateur ne supporte pas les videos À la fin de la reprĂ©sentation, prĂšs de 2600 spectateurs se sont spontanĂ©ment levĂ©s pour ovationner la troupe saluant le public du théùtre David H. Koch. Puis Gian Marco Schiaretti, l’interprĂšte de Gringoire en alternance avec Bruno Pelletier qui n’était pas du voyage Ă  New York, a prĂ©sentĂ© l’équipe de crĂ©ation, dont le metteur en scĂšne Gilles Maheu, le chorĂ©graphe Martino MĂŒller, l’auteur Luc Plamondon et le compositeur Richard Cocciante. Seconde ovation de cinq minutes ! PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE ScĂšne du spectacle Notre-Dame de Paris StratĂ©gique et symbolique La production de Notre-Dame de Paris avait plusieurs raisons de cĂ©lĂ©brer, jeudi soir, au David H. Koch Theater du Lincoln Center. Car cette premiĂšre new-yorkaise se tenait symboliquement un 14 juillet, fĂȘte nationale des Français. On cĂ©lĂšbre le fait français Ă  New York, explique Ă  La Presse le producteur Paul Dupont-HĂ©bert, en marge de la reprĂ©sentation. C’est la France, Paris et le QuĂ©bec qui dĂ©barquent Ă  Broadway pour reprĂ©senter la force et la richesse de la culture francophone. C’est Luc Plamondon, le plus grand parolier de la francophonie, la musique de Cocciante, le talent d’une trentaine d’interprĂštes, danseurs et acrobates francophones, tous rassemblĂ©s dans la Mecque du showbusiness. » PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Daniel Lavoie Ă  gauche est de la distribution de Notre-Dame de Paris La soirĂ©e tapis rouge, organisĂ©e par les producteurs Nicolas Talar et Adam Blanshay, marquait aussi le coup de la relance de la tournĂ©e nord-amĂ©ricaine du spectacle musical, acclamĂ© depuis 24 ans Ă  travers le monde. AprĂšs New York, Notre-Dame de Paris sera Ă  l’affiche durant l’étĂ© Ă  MontrĂ©al, QuĂ©bec, Moncton et Ottawa. D’ailleurs, le spectacle, Ă  l’affiche durant deux semaines dans la Grosse Pomme, est prĂ©sentĂ© dans la langue de Victor Hugo, avec surtitres en anglais sur les cĂŽtĂ©s de la cage scĂ©nique. Cela n’a pas semblĂ© dĂ©ranger le public en majoritĂ© amĂ©ricain. À la fĂȘte aprĂšs le spectacle, un couple de Chigago est venu fĂ©liciter Luc Plamondon pour sa poĂ©sie française » J’ai toujours dit que j’écris des opĂ©ras avec des vers et des rimes, pas des livrets de comĂ©dies musicales. Voir des AmĂ©ricains unilingues souligner la poĂ©sie de mes paroles, c’est flatteur », nous a confiĂ© Luc Plamondon. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Luc Plamondon et Richard Cocciante Ă  Times Square Un montage difficile Aux États-Unis, on fait comme les AmĂ©ricains. Le montage du spectacle au Lincoln Center a Ă©tĂ© difficile. Dans les premiers numĂ©ros jeudi, on sentait qu’il restait des ajustements sonores Ă  faire. L’équipe technique amĂ©ricaine a mis quatre fois plus de temps Ă  monter le dĂ©cor qu’en temps normal. Il n’y a pas eu de gĂ©nĂ©rale ni d’enchaĂźnement avant la premiĂšre reprĂ©sentation devant public. Les interprĂštes ont donc pratiquement enchaĂźnĂ© » les numĂ©ros pour la premiĂšre fois devant 2600 personnes, la veille de la premiĂšre ! PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Lincoln Center est l’hĂŽte du spectacle Notre-Dame de Paris PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Plus de 2600 spectateurs Ă©taient prĂ©sents pour assister Ă  la premiĂšre. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE La mise en place du dĂ©cors a reprĂ©sentĂ© un dĂ©fi pour l’équipe technique. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Visite des coulisses, quelques heures avant la premiĂšre. 1/4 Mais la magie de Notre-Dame a opĂ©rĂ©. En plus des interprĂštes d’expĂ©rience, la distribution fait une bonne place Ă  la relĂšve. Parmi les artistes quĂ©bĂ©cois, Philippe Tremblay la doublure de Quasimodo et Jaime Bono qui reprend en alternance les rĂŽles de Fleur de Lys et d’Esmeralda depuis 2021 ont Ă  peine 19 ans. Dans le cas de Jaime Bono, sa participation Ă  Notre-Dame de Paris tient du conte de fĂ©es. Elle a Ă©tĂ© dĂ©couverte par Luc Plamondon par hasard, il y a deux ans, sur le trottoir Ă  la sortie d’un souper dans un restaurant Ă  MontrĂ©al. Bono Ă©tait au mĂȘme resto en compagnie de sa famille. Quand Plamondon a quittĂ© les lieux, elle l’a suivi dehors pour lui chanter un air sur le trottoir, comme Piaf ». Devant l’entrĂ©e sur l’avenue du Parc, elle a commencĂ© Ă  chanter Je suis malade. Au milieu de la chanson, elle s’est arrĂȘtĂ©e en pensant que je n’aimais pas sa version. J’ai dit NON ! Continue, ta voix est magnifique ! Et Jaime a montĂ© la note finale aussi bien que Lara Fabian », raconte Plamondon. Trois semaines plus tard, la jeune chanteuse de 17 ans s’est jointe Ă  la production en CorĂ©e pour remplacer une interprĂšte
 malade. Ça ne s’invente pas ! PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Esmeralda, interprĂ©tĂ©e par la chanteuse libanaise Hiba Tawaji. ConquĂ©rir l’AmĂ©rique La production de Notre-Dame de Paris souhaite depuis des annĂ©es avoir une vitrine Ă  Broadway afin de sĂ©duire l’AmĂ©rique et marquer le 25e anniversaire de la crĂ©ation en 2023. Au dĂ©but des annĂ©es 2000, Notre-Dame de Paris a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e Ă  Las Vegas, en anglais et dans une version Ă©courtĂ©e en un acte. Sans succĂšs. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE La comĂ©die musicale Notre-Dame de Paris est Ă  l’affiche du Lincoln Center Ă  New York, jusqu’au 24 juillet. Luc Plamondon nous dit que de richissimes amateurs de théùtre Ă  New York croient pouvoir financer le projet de monter Notre-Dame Ă  Broadway pour de bon. Le crĂ©ateur n’y croit pas vraiment. Or, Paul Dupont-HĂ©bert a toujours voulu que le monde anglophone reconnaisse la valeur de la langue et la culture francophones. Maybe America is ready for French !? », dit M. Dupont-HĂ©bert. En attendant de voir si l’aventure new-yorkaise ouvrira les portes du marchĂ© amĂ©ricain, le public d’ici pourra attraper la tournĂ©e au Canada Ă  partir du 28 juillet. Et les prĂ©paratifs pour le 25e anniversaire vont relancer le succĂšs de Notre-Dame sur la planĂšte. Notre-Dame de Paris est Ă  l’affiche du Lincoln Center Ă  New York, jusqu’au 24 juillet. Le spectacle mettra ensuite le cap vers Moncton, le 28 juillet, puis sera prĂ©sentĂ© Ă  MontrĂ©al, QuĂ©bec et Ottawa. Les frais d’hĂ©bergement et de dĂ©placement pour ce reportage ont Ă©tĂ© payĂ©s par la production.
Leshow de DELIRIOUS commencera Ă  20 heures mais avant cela, il y aura un petit concert Ă  19h30. PrĂ©voyez donc d’arriver lĂ©gĂšrement en avance Ă  19h15 pour prendre le temps de s’installer. A la fin de la reprĂ©sentation, un DJ fera perdurer la soirĂ©e.
Extrait de l’introduction du gĂ©nial "Saluts, rappels et fins de spectacle XIXĂšme – XXIĂšme siĂšcles" BĂ©nĂ©dicte Boisson et NoĂ©mie CourtĂšs, Classiques Garnier, 2019... En dĂ©finitive, la fin du spectacle, et en dĂ©pit de l'impression conclusive que donne faussement l'expression apparaĂźt davantage comme une forme entrouverte, entrebĂąillĂ©e aurait dit JankĂ©lĂ©vitch loin d'ĂȘtre le pendant de l'ouverture, la fin permet toutes les variations et surtout est littĂ©ralement infinie » La rĂ©fĂ©rence Ă  Vladimir JankĂ©lĂ©vitch ... AttirĂ©e par la certitude incertaine de l'avenir et de la mort, l'aventure, disions-nous, est Ă  la fois close et ouverte elle est donc entr'ouverte, comme cette forme informe, cette forme sans forme qu'on appelle la vie humaine ; car la vie de l'homme, fermĂ©e par la mort, reste entrebĂąillĂ©e par l'ajournement indĂ©fini de la mort. Pour celui qui est dedans, l'immanence signifie le sĂ©rieux, l'absence de forme, la clĂŽture intestinale, la certitude de mourir ; mais pour le joueur l'existence demeure ouverte, et les formes filles du libre arbitre, allĂšgent la fatalitĂ© compacte. Ouverte et fermĂ©e, claire et obscure, telle apparaĂźt la vie quand on est Ă  la fois dedans et dehors. » Vladimir JankĂ©lĂ©vitch, "Philosophie morale" nouvelle Ă©dition, Flammarion, 2019.
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