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SurnommĂ©"D-Day Land" par ses dĂ©tracteurs, un projet de spectacle immersif sur le dĂ©barquement alliĂ© de 1944 doit ĂȘtre soumis Ă concertation publique Ă partir du 16 aoĂ»t, sur fond de vive contestation. "Vous allez vivre l'Ă©popĂ©e du dĂ©barquement alliĂ© du 6 juin 1944", avec "le travelling le plus fascinant du monde jamais rĂ©alisĂ©
Le théùtre puise ses lointaines origines dans les cĂ©rĂ©monies religieuses de l'AntiquitĂ©, voire de la PrĂ©histoire. Aux Temps modernes, c'est un spectacle profane Ă part entiĂšre et immensĂ©ment populaire. La preuve en est qu'il imprĂšgne encore aujourd'hui notre vocabulaire quotidien. Il est vrai qu'il n'a pas encore de concurrents tels que le cinĂ©ma ou la tĂ©lĂ©vision... Acte III le théùtre du Roi-Soleil France, XVIIe siĂšcle Le théùtre français du XVIIe siĂšcle bĂ©nĂ©ficie de la bienveillance du pouvoir, de Louis XIII et Richelieu Ă Louis XIV. PassionnĂ© par la danse et amoureux des spectacles, le Roi-Soleil ne cessa de favoriser les auteurs, pour sa plus grande gloire. C'est lui Ă©galement qui crĂ©a, en 1680, la ComĂ©die-Française en fusionnant les troupes existantes. Pierre Corneille, ancien avocat, passe en quelques annĂ©es de la comĂ©die baroque L'Illusion comique, 1635 Ă la tragi-comĂ©die Le Cid, 1637 et Ă la tragĂ©die pure Cinna, 1639.... MoliĂšre donne ses lettres d'or Ă la comĂ©die Don Juan, 1665, L'Avare, 1668, Les Fourberies de Scapin, 1671... et crĂ©e avec Jean-Baptiste Lully, un nouveau genre, la comĂ©die-ballet dans laquelle des intermĂšdes musicaux et dansĂ©s sont intĂ©grĂ©s Ă l'intrigue Le Bourgeois gentilhomme, 1670. Enfin, Jean Racine, jeune ambitieux, finit par abandonner l'Ă©criture Andromaque, 1667, PhĂšdre, 1677... pour se consacrer Ă la fonction plus prestigieuse d'historiographe du roi. L'Ă©poque n'Ă©tait plus aux fantaisies baroques mais au sĂ©rieux. On institua des rĂšgles qui s'appuient sur les principes de rigueur et d'harmonie propres au classicisme Qu'en un jour, qu'en un lieu, un seul fait accompliTienne jusqu'Ă la fin le théùtre rempli». Il s'agit de respecter les trois unitĂ©s de lieu un seul dĂ©cor, de temps 24 heures et d'action une seule intrigue pour satisfaire aux deux rĂšgles de base la vraisemblance une histoire crĂ©dible et la biensĂ©ance rien de choquant. Le théùtre se place donc sous le signe de la raison avec des objectifs prĂ©cis plaire et instruire. La dimension morale est donc primordiale par le rire ou la peur, on veut provoquer chez le spectateur la catharsis, c'est-Ă -dire le rejet de ses mauvais penchants. Il faut donc, selon MoliĂšre, corriger les vices des hommes en les divertissant». Tout un art ! Vivre de la comĂ©die au XVIIe siĂšcle Ătre comĂ©dien Ă l'Ă©poque de MoliĂšre n'est pas de tout repos mĂ©prisĂ© par la population qui cherche avant tout Ă s'amuser, y compris en se moquant des acteurs, le mĂ©tier Ă©tait vu d'un mauvais oeil par l'Ăglise, pleine de soupçons envers cette population itinĂ©rante, accusĂ©e de moeurs dissolues. Sur les conseils de certains Ă©vĂȘques, les curĂ©s en viennent Ă refuser Ă ces familles la communion, le mariage, le baptĂȘme et surtout l'inhumation en terre sainte». C'est ainsi que MoliĂšre, malgrĂ© sa piĂ©tĂ©, ne dut qu'Ă l'intervention de Louis XIV de pouvoir reposer dans la cimetiĂšre de la paroisse Saint-Joseph. Pourtant, Ă l'Ă©poque du grand auteur, le mĂ©tier est devenu moins difficile. Les troupes se sont organisĂ©es et souvent Ă©tablies dans des bĂątiments enfin en dur. Les recettes sont divisĂ©es selon le nombre de comĂ©diens et leur fonction dans la piĂšce. MoliĂšre, en cumulant les casquettes, touchait prĂšs de 20 000 livres par an, soit les revenus d'un bourgeois aisĂ©. Dans un théùtre du XVIIe siĂšcle Entrons, Ă la suite du public, dans un théùtre parisien au XVIIe siĂšcle, dans l'aprĂšs-midi. Selon la somme que vous souhaitez dĂ©bourser, vous pouvez rester debout au parterre, au milieu des cris et des bousculades, ou chercher plus de tranquillitĂ© dans les loges et galeries. Mais n'espĂ©rez pas vous asseoir les premiĂšres chaises ne seront installĂ©es qu'en 1782, Ă l'OdĂ©on. Seuls quelques riches privilĂ©giĂ©s peuvent profiter des fauteuils installĂ©s Ă mĂȘme la scĂšne, pour mal voir mais ĂȘtre vu ! Le théùtre est en effet, plus qu'un lieu de culture, une occasion de rencontres et de parade. Les spectateurs, de tous les milieux, ne restent Ă aucun moment silencieux mais prĂ©fĂšrent partager leurs commentaires sur les dĂ©cors et costumes. Il faut dire que tout est fait pour le plaisir des yeux le dĂ©cor, unique pour rĂ©pondre Ă la rĂšgles de l'unitĂ© de lieu, est soignĂ©, et souvent agrĂ©mentĂ© d'effets de machineries impressionnants ; gĂ©nĂ©ralement propriĂ©tĂ© personnelle des comĂ©diens, les costumes peuvent ĂȘtre somptueux, en soie et taffetas, sans souci des possibles anachronismes qu'importe que le romain Cinna apparaisse en pourpoint Renaissance? Tout cela est Ă©clairĂ© tant bien que mal avec des bougies disposĂ©es sur des lustres ou sur la rampe, le long de la scĂšne. Cet Ă©clairage prĂ©sentait deux problĂšmes tout d'abord, il fallait moucher les bougies toutes les 20 minutes, ce qui obligeait les auteurs Ă diviser leurs piĂšces en actes pour instaurer une pause. Ensuite, les costumes risquaient de s'enflammer, ce qui provoqua la mort de plusieurs danseuses au XIXe s. C'est pourquoi, dit-on, les tutus furent raccourcis. Rien de naturel Ă©galement dans le jeu des acteurs, qui aimaient pratiquer une diction pleine de lyrisme et grandiloquence. MoliĂšre se moqua de cette dĂ©clamation, prĂ©fĂ©rant que ses comĂ©diens s'approchent de la vĂ©ritĂ© de leur personnage TĂąchez [âŠ] de vous figurer que vous ĂȘtes ce que vous reprĂ©sentez». Un nouvel exemple de sa modernitĂ©... Acte IV Quand les planches font leur rĂ©volution France, XVIIIe-XIXe siĂšcles Le théùtre et le pouvoir n'ont pas toujours fait bon mĂ©nage. En 1725, c'est le discret Marivaux qui remet en cause la hiĂ©rarchie sociale dans L'Ăle des esclaves. Il ouvre ainsi la voie Ă l'audace de Beaumarchais qui Ă©chappe de justesse Ă la censure pour Le Barbier de SĂ©ville 1775 puis Le Mariage de Figaro 1784. Le théùtre aime toujours faire pleurer avec Denis Diderot Le PĂšre de famille, 1761 puis, au XIXe siĂšcle, le triomphe des mĂ©lodrames dans les salles parisiennes du fameux boulevard du Crime». Mais le 25 fĂ©vrier 1830, la ComĂ©die-Française se transforme en champ de bataille pour la premiĂšre d'Hernani d'un cĂŽtĂ©, la bande des chevelus» venus soutenir bruyamment la piĂšce d'Hugo ; de l'autre, le clan des chauves» prĂȘts Ă dĂ©fendre les principes de l'Ă©criture classique. C'est Hugo qui gagne la bataille d'Hernani», avec ses amis romantiques Alexandre Dumas Henri III et sa cour, 1828 et Alfred de Musset Lorenzaccio, 1834. Un mot d'ordre la libertĂ©. On mĂ©lange les genres, on piĂ©tine les rĂšgles, on disloque les vers... Mais ces piĂšces, difficiles Ă monter, laissent rapidement place Ă des Ćuvres plus lĂ©gĂšres le trio EugĂšne Labiche Un Chapeau de paille d'Italie, 1851, Georges Feydeau La Dame de chez Maxim, 1899 et Georges Courteline Messieurs les ronds-de-cuir, 1893 font le bonheur des spectateurs avec leurs vaudevilles. Acte V Tout cela est bien absurde... France, XXe siĂšcle Merdre !» C'est sur ce mot du pĂšre Ubu Alfred Jarry, Ubu roi, 1896 que se referme le XIXe siĂšcle, peu avant le triomphe de Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand 1897. Les metteurs en scĂšne prennent alors le pouvoir, comme AndrĂ© Antoine qui s'attache Ă reproduire la rĂ©alitĂ© sur les planches tandis que Jacques Copeau ne veut qu'une scĂšne dĂ©pouillĂ©e. Son ami Louis Jouvet triomphe dans la mise en scĂšne de Knock de Jules Romains, en 1923, avant de participer Ă un retour aux sources antiques avec Jean Giraudoux La Guerre de Troie n'aura pas lieu, 1935 et Jean Cocteau La Machine infernale, 1934. D'autres thĂ©oriciens, comme Antonin Artaud, souhaitent privilĂ©gier le jeu par rapport au texte c'est le Théùtre de la cruauté» qui fait la part belle au spectacle pour attiser la sensibilitĂ© des spectateurs. La guerre coupe cet Ă©lan mais pas le goĂ»t du public pour le spectacle des piĂšces engagĂ©es voient le jour, dont l'Antigone de Jean Anouilh 1944 et Huis-clos de Jean-Paul Sartre 1944. AprĂšs le traumatisme de 1939-1945, un duo d'auteurs entreprend de montrer l'aspect dĂ©risoire de l'existence en mĂȘlant dĂ©sespoir et rire EugĂšne Ionesco La Cantatrice chauve, 1950 et Samuel Beckett En attendant Godot, 1952 mettent en miettes le dialogue pour mieux montrer l'incohĂ©rence du monde. Leur Théùtre de l'absurde» triomphe au moment oĂč festival d'Avignon, créé en 1947, par Jean Vilar, prend son envol. Aujourd'hui certains de nos auteurs, comme Bernard-Marie KoltĂšs Dans la solitude des champs de coton, 1985, Ăric-Emmanuel Schmitt Le Visiteur, 1993 ou Yasmina Reza Art, 1994, acquiĂšrent mĂȘme une reconnaissance internationale qui montre la vigueur d'un art en permanente reconstruction. PubliĂ© ou mis Ă jour le 2022-01-05 090648Menu Se connecter S'abonner Le journalLa TV Ă la uneMa communeNos vidĂ©osFrance-MondeUn Ă©tĂ© dans la rĂ©gionFaits diversCSSALes Flammes CaroloĂconomie rĂ©gion SĂ©lectionnez votre commune Charleville-MĂ©ziĂšres Sedan Rethel Vouziers Givet Revin En ce momentCabaret vertSĂ©cheresseIncendies en FranceUn Ă©tĂ© dans la rĂ©gionManger sain et bon marchĂ© Le direct L'Ardennais TV L'Ardennais et vous Infos localesCharleville-MĂ©ziĂšres Sedan Rethel Vouziers Revin Givet La beuquette Faits divers EconomieActu Ă©conomie Agriculture Champagne France-Monde SportsActu Sports Sports Ardennes CS Sedan Ardennes L'Etoile Les Flammes Carolos Politique SantĂ© Emploi AlternanceActu Alternance Trouver un alternant Trouver une alternance Journalisme de solutions Social Culture et LoisirsActu Culture et Loisirs Sorties du week-end SĂ©ries-TV CinĂ©ma Jardinage Insolite Instant Lifestyle Les + lus Vu d'ici Blog l'histoire en rafale ServicesHoroscope Jeux Bourse CinĂ©ma Hippisme MĂ©tĂ©o TĂ©lĂ©vision 100% Sports TĂ©lĂ©vision AnnoncesAvis de dĂ©cĂšs MarchĂ©s publics Ils nous ont quittĂ©s Annonces lĂ©gales Reportages L'agenda des sorties VidĂ©os Votre compte Mon compteMon abonnementMes newslettersMon journal en numĂ©riqueNous contacterSe dĂ©connecter CommunesLe fil infoVidĂ©os Partager Accueil Infos locales Charleville-MĂ©ziĂšres La CitĂ© des arts de la marionnette, en collaboration avec la Compagnie Avec ou sans fil, propose trois spectacles diffĂ©rents en juillet au Forum. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Pour lire la suite de cet article Abonnez-vous Ă partir de Ă notre offre articles. Sans engagement de durĂ©e. En profiter Vous ĂȘtes dĂ©jĂ abonnĂ© ou inscrit ? Connectez-vous Le fil info 4h51 CinĂ©ma Les volets verts » splendeur et misĂšre dâun monstre sacrĂ© 0h52 Sports Football - Ligue 1. Entre Niçois et Marseillais, cela ne doit plus se reproduire 0h23 Sports Automobile - Grand Prix de Belgique de Formule 1. 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Plusieurs artistes ont fait paraĂźtre le 07 fĂ©vrier 2012, dans le journal LibĂ©ration, une tribune qui vise Ă pousser le gouvernement dans des interventions liberticides. Il s'agit d'interdire la revente de billets de spectacles. Plus prĂ©cisĂ©ment lorsqu'elle s'exerce sans l'autorisation du producteur ou de l'organisateur du spectacle en question ce qui n'est Ă©videmment pas anodin. Sur le papier, l'idĂ©e est simple il faudrait Ă©viter que des spectateurs payent plus cher que le prix initial des billets pour assister Ă un spectacle. Du coup, certains parlementaires se fendent d'amendements et de propositions de loi en ce sens. Les Ă©lections prĂ©sidentielles approchant, il faut bien sĂ©duire les artistes et producteurs de spectacles, tout en donnant l'impression Ă l'internaute fĂ©ru de spectacles qu'on se prĂ©occupe de son sort. Il y aurait donc urgence Ă traiter le gravissime problĂšme certains ont mĂȘme parlĂ© de "flĂ©au" de la revente de billets de spectacles. A grand renfort de textes, de campagnes de communication et de dĂ©pĂȘches AFP. Tout ça avant la fin de la 13e lĂ©gislature s'il-vous-plaĂźt. Au moins pendant qu'on parle de ça, on ne parle pas du dĂ©ficit du commerce extĂ©rieur de la France qui a atteint un niveau record de 69,59 milliards d'euros en 2011. Ce n'est sans doute pas la prioritĂ©. Cette avalanche d'initiatives lĂ©gislatives pas moins de trois propositions de lois et d'innombrables amendements en l'espace de trois ans visant Ă interdire la revente de billets se fait donc au nom de l'accĂšs Ă la culture, de la protection des consommateurs et de la sauvegarde de l'ordre public. Un marchĂ© en pleine expansion Tout ça est fort louable en apparence. Mais Ă y regarder de plus prĂšs, l'enjeu est autre. Selon Forrester Research1, le second marchĂ© de la billetterie atteindra 4,5 milliards de dollars aux USA en 2012, ce qui reprĂ©sente une croissance de 12% sur les cinq derniĂšres annĂ©es. En Europe, le second marchĂ© serait, selon certains observateurs, valorisĂ© de 3,5 Ă 5 milliards d'euros. Les producteurs de spectacles entendent donc bien en profiter. DĂ©jĂ en septembre 2008, Daniel Colling, directeur du ZĂ©nith de Paris et du Printemps de Bourges, indiquait que la billetterie de spectacle se dirige doucement mais sĂ»rement vers le yield management, ou tarification en temps rĂ©el, Ă l'instar du transport aĂ©rien, ferroviaire, ou de l'hĂŽtellerie Vivendi ne s'y est pas trompĂ©. Fin 2010, ce groupe a rachetĂ© Digitick, un site de billetterie en ligne du premier marchĂ©, pour 45 millions d'euros. En 2009, Digitick Ă©tait entrĂ© dans le capital de zePass, une plateforme de revente de billets. Par cette opĂ©ration, Vivendi intervient donc dĂ©sormais sur le premier et sur le second marchĂ©. Depuis, zePass a proposĂ© des partenariats Ă plusieurs organisateurs de spectacles les Vieilles charrues pour son festival, les Restos du coeur pour les concerts des EnfoirĂ©s... L'objectif est simple faire en sorte que les reventes de billets se fassent exclusivement par zePass, qui perçoit une rĂ©munĂ©ration sur chaque transaction rĂ©alisĂ©e par son intermĂ©diaire. Lorsqu'un spectacle est complet sur Digitick, un lien renvoi l'internaute vers zePass pour l'inviter Ă y trouver un billet "d'occasion". La boucle est bouclĂ©e, et le spectateur est captif. Des mesures anticoncurrentielles et dĂ©favorables aux consommateurs L'Ă©volution est prĂ©visible sur le modĂšle Digitick - zePass, les producteurs ou organisateurs s'accorderont, avec la bĂ©nĂ©diction du lĂ©gislateur, des autorisations discrĂ©tionnaires entre eux, via des structures avec lesquels ils entretiendront des liens capitalistiques et revendront ainsi eux-mĂȘmes les billets Ă prix majorĂ©s. Pour le spectateur-consommateur, rien ne changera. Il devra toujours payer le billet Ă un prix supĂ©rieur Ă son prix initial. Ainsi, aux Etats-Unis, le site Ticketmaster du premier marchĂ© gĂšre Ă©galement Tickets Now du second marchĂ©. Le 2 fĂ©vrier 2009, des billets pour plusieurs concerts de Bruce Springsteen Ă©taient mis en vente. ProblĂšme dĂšs les premiĂšres minutes de la mise en vente, le candidat-spectateur qui se connectait sur le site de Ticketmaster voyait le message "No tickets found". Il Ă©tait ensuite redirigĂ© vers le site Tickets Now oĂč les billets en question lui Ă©taient proposĂ©s au double, au triple ou au quadruple de leur prix initial. Les artistes ne sont pas en reste en mai 2011, il a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© que la chanteuse Katy PERRY faisait figurer dans certains de ses contrats une clause l'autorisant Ă ne pas mettre en vente une partie des billets pour ses concerts afin de les proposer ensuite directement sur le second marchĂ©, Ă prix majorĂ©s. En France, en octobre 2011, Ticketnet aurait lancĂ© une plateforme avec le site proposant aux organisateurs de manifestations du yield management, ou tarification dite "en temps rĂ©el". Les initiatives lĂ©gislatives actuellement en cours d'examen en France tombent donc Ă point nommĂ©. En soumettant la revente de billets Ă l'autorisation des organisateurs de spectacles, elles offrent Ă ces derniers un verrouillage en bonne et due forme du marchĂ© de la distribution de billets de spectacles, Ă leur seul profit et in fine au dĂ©triment du consommateur. Ainsi, le lĂ©gislateur favorise non seulement le dumping mais pĂ©nalise Ă©galement le consommateur, puisqu'il exclut des indĂ©pendants du marchĂ© de la distribution de billets et fausse, pour ne pas dire empĂȘche, le libre jeu de la concurrence. En effet, les sites de revente prennent des risques et pratiquent parfois des prix infĂ©rieurs Ă la valeur faciale lorsqu'ils ne parviennent pas Ă revendre les billets qu'ils ont achetĂ©s. François Thominet, directeur gĂ©nĂ©ral de Ticketnet a d'ailleurs dĂ©clarĂ© L'acharnement du lĂ©gislateur Ă interdire la revente de billets relĂšve donc moins de la protection du consommateur que d'une volontĂ© d'Ă©liminer toute concurrence de ce que certains organisateurs de spectacles considĂšrent comme leur domaine rĂ©servĂ©. Saisie en 2009 de ce dossier, l'AutoritĂ© de la concurrence enquĂȘte depuis la fin de l'annĂ©e 2010 sur les pratiques dĂ©ployĂ©es par certains producteurs de spectacles pour entraver les indĂ©pendants intervenant sur le marchĂ© de la distribution de billets dans l'exercice de leur activitĂ©. Quand les producteurs de spectacles deviennent lĂ©gislateurs Dans ce contexte, le travail lĂ©gislatif visant Ă interdire la revente de billets est menĂ© dans la prĂ©cipitation, et avec un acharnement des plus manifestes, sous l'impulsion notamment de certains producteurs de spectacles. En l'espace d'Ă peine trois ans, ce sont a minima trois propositions de loi qui ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es sur le sujet, ainsi que d'innombrables amendements qui pour certains sont des cavaliers lĂ©gislatifs. Le Conseil Constitutionnel a d'ailleurs censurĂ©, le 10 mars 2011 dĂ©cision n° 2011-625 DC une disposition visant Ă interdire la revente de billets de spectacles sur Internet. Quelques semaines aprĂšs, le 5 avril 2011, le ministĂšre de la Culture a chargĂ© Jacques Renard d'une mission d'Ă©tude sur "la situation actuelle de la billetterie du spectacle vivant". Jacques Renard Ă©tant le directeur du Centre national des variĂ©tĂ©s, de la chanson et du jazz CNV, institution chargĂ©e de collecter la taxe sur les spectacles et qui regroupe au sein de ses commissions les principaux producteurs de spectacles français, il ne fait nul doute que ce rapport a Ă©tĂ© Ă©tabli avec la plus grande impartialitĂ© et toute l'objectivitĂ© nĂ©cessaire. On y apprend tout de mĂȘme que Et que Le texte visant Ă soumettre la revente de billets Ă l'autorisation des producteurs de spectacles a donc Ă©tĂ© rĂ©digĂ© par le Prodiss syndicat des producteurs, diffuseurs et salles de spectacles, autrement dit par... les producteurs eux-mĂȘmes. Certains seraient tentĂ©s d'en dĂ©duire qu'ils veulent s'accaparer le second marchĂ©. Pourtant il s'agirait, nous assure-t-on, de protĂ©ger le consommateur et de sauvegarder l'ordre public. Des arguments gratuits et jamais dĂ©montrĂ©s Pour nous vous en convaincre, les arguments les plus incroyables ont Ă©tĂ© avancĂ©s les revendeurs utiliseraient des robots qui achĂšteraient les billets en masse sur Internet, ou bien ils seraient "organisĂ©s en bande", se prĂ©sentant Ă cinquante dans les points de vente pour acheter tous les billets lors de la mise en vente et assĂ©cher le marchĂ©. Ca fait froid dans le dos. Pire, par le truchement de la revente de billets, les supporters d'Ă©quipes adverses pourraient, selon Muriel Marland-Militello, se retrouver mĂ©langĂ©s lors de manifestations sportives et s'entretuer. Sur ce point il faut tout de mĂȘme relever que lors de l'achat d'un billet pour une manifestation sportive auprĂšs d'une enseigne du premier marchĂ©, aucun contrĂŽle n'est effectuĂ© quant Ă l'appartenance de l'acheteur Ă telle ou telle Ă©quipe, qui peut donc parfaitement se retrouver assis Ă cĂŽtĂ© d'un supporter de l'Ă©quipe adverse ayantachetĂ© son billet quelques secondes aprĂšs lui. On voit donc mal en quoi le risque serait amplifiĂ© par l'existence de sites de revente. Toujours selon Muriel Marland-Militello, il existerait sur Internet pas moins de 200 "fausses billetteries", chiffre lancĂ© Ă l'emporte-piĂšce et jamais Ă©tayĂ© ni confirmĂ© d'une quelconque maniĂšre. Mais qu'importe, il s'agit de faire peur et, pour mieux justifier une intervention lĂ©gislative, de donner au phĂ©nomĂšne une ampleur qu'il n'a pas. Dinh Thien Ngo, prĂ©sident de Camus productions, prĂ©tend d'ailleurs quant Ă lui avoir recensĂ© "une dizaine de sites". On n'est pas Ă 190 prĂšs. Une dizaine de sites. VoilĂ donc finalement ce qui mobilise le lĂ©gislateur depuis prĂšs de deux ans et qui occupe rĂ©guliĂšrement les media et maintenant les artistes. Il fallait bien ça. La revente sera exercĂ©e par les producteurs eux-mĂȘmes Au final, on devine aisĂ©ment ce que ce texte prĂ©pare, soumettant la revente de billets Ă l'autorisation de l'organisateur du spectacle. Les organisateurs et producteurs de spectacles auront le monopole de la distribution des billets, Ă la vente comme Ă la revente. Ils mettront en place des partenariats entre eux, qui leur permettront de revendre les billets eux-mĂȘmes Ă prix majorĂ©s. Pour le consommateur-spectateur, rien ne changera. Ceux qui font mine de se prĂ©occuper d'eux et de les dĂ©fendre aujourd'hui leur revendront eux-mĂȘmes les billets demain, Ă prix majorĂ©s. En outre, il existera toujours une demande pour des billets rares, et des acteurs indĂ©pendants persisteront probablement Ă vouloir la satisfaire. En sanctionnant leur activitĂ©, le lĂ©gislateur ne fera que transfĂ©rer les transactions correspondantes vers un marchĂ© noir redynamisĂ©, et exclure les entreprises françaises d'un marchĂ© sur lequel des entreprises Ă©trangĂšres continueront d'intervenir, notamment via Internet, au dĂ©triment de l'Etat français qui ne percevra aucun impĂŽt sur ces transactions et qui aura rĂ©ussi Ă dĂ©courager toute initiative et toute crĂ©ation d'emploi dans ce domaine. Tout cela pour accorder un monopole Ă quelques producteurs de spectacles. Les dĂ©fenseurs de cette position sont finalement d'habiles communicants, qui tentent de faire passer pour une mission philanthropique leurs visĂ©es protectionnistes et mercantiles et leurs intentions de mainmise sur le second marchĂ©.
LarentrĂ©e - théùtrale - approche Ă grands pas. Les artistes se prĂ©parent, rĂ©pĂštent, pour ĂȘtre fin prĂȘts Ă prĂ©senter leurs spectacles. A Paris, en cette rentrĂ©e 2021, s'il y a bien un
Elisabeth Borne a prononcĂ© son discours de politique gĂ©nĂ©rale le 6 juillet 2022. Des mots pour ne rien direCâĂ©tait lamentable et politique est un spectacle certes, mais dans lâhĂ©micycle, on a jouĂ© une trĂšs mauvaise piĂšceavec Isabelle LarmatLa politique, câest du théùtre, celui de lâabsurde la plupart du temps ; parfois de la comĂ©die. La parole y est creuse ou folle et la gestuelle dĂ©sordonnĂ©e confine au comique. Le bal est costumĂ©. Ăa nâest pas pour rien quâon parle de scĂšne politique ».Le discours de politique gĂ©nĂ©rale que vient de prononcer Madame Borne, dans un hĂ©micycle chauffĂ© par la NUPES, ne fut pas, hĂ©las, sans me rappeler des moments mĂ©morables avec certaines classes de Seconde et mâa solidement confortĂ©e dans lâidĂ©e dâune théùtre, comme en politique, on travaille la langue. LâeuphĂ©misation est largement utilisĂ©e par les politiciens, diffĂ©rente, on le dĂ©plore, de celle qui prĂ©valait chez MoliĂšre ou Racine moqueuse ou poĂ©tique, elle donnait alors un supplĂ©ment dâĂąme au rĂ©el. LâeuphĂ©misation en politique, elle, rogne les aspĂ©ritĂ©s du monde voire le nie afin dâanesthĂ©sier un peuple rendu par lĂ mĂȘme docile et pĂ©riphrase ou autres procĂ©dĂ©s stylistiques ne servent plus quâĂ travestir la rĂ©alitĂ© en lâarasant mal -voyant », personne Ă mobilitĂ© rĂ©duite » ou en situation de handicap », le jeune », lâindividu connu dĂ©favorablement des services de Police » Couvrez ce sein que je ne saurais voir !On ne se contente pas, avec les mots, de rogner les aspĂ©ritĂ©s du rĂ©el. On va souvent jusquâ Ă sa complĂšte transformation. Ainsi, GĂ©rald Darmanin nâa pas hĂ©sitĂ©, totalement dĂ©pourvu de vergogne, Ă mettre les exactions du stade de France sur le dos des Anglais. Depuis, quand mon fils doit traverser le quartier de la GuillotiĂšre avec des amis, il y en a toujours un pour faire ce qui est devenu la blague du moment Les mecs, sortez vos passeports, on arrive en Angleterre. Ȉ Lire AussiLa gauche dans tous ses Ă©tats sectaire, intolĂ©rante et sans pitiĂ©On constate aussi un recours Ă©hontĂ© Ă lâemphase et Ă lâhyperbole quand il sâagit de terroriser les Français. Emmanuel Macron nous a martelĂ© que nous Ă©tions en guerre » contre ⊠un virus. GĂ©rald Darmanin, encore lui, nâhĂ©site pas Ă clamer LFI et le RN sont nos ennemis. », sâasseyant allĂšgrement, au passage, sur la dĂ©mocratie qui a Ă©lu dĂ©putĂ©s des membres de ces partis. Et bien sĂ»r, on vous passe les tirades enlevĂ©es du sieur MĂ©lenchon qui piaffe sur le pas de la porte de jour, câest Ă une reprĂ©sentation de La Cantatrice chauve » de Ionesco quâon assiste. LâincommunicabilitĂ© donne sa pleine mesure dans un dialogue impossible tandis que la parole dĂ©lirante se dĂ©lite, voir par exemple la scĂšne XI de cette MARTINLe papier câest pourĂ©crire, le chat, câest pour le rat. Le fromage, câest pour SMITHLâautomobile va trĂšs vite, mais la cuisiniĂšre prĂ©-pare mieux les MARTINNe soyez pas dindons, embrassez plutĂŽt le politique sĂ©vit encore la rumeur, telle que nous lâa dĂ©crite Bazile dans Le Barbier deSĂ©ville » de Beaumarchais Acte II scĂšne 8, alors quâil Ă©voque, lui, la MeToo, les accusations, multiples, sont lancĂ©es et propagĂ©es avant mĂȘme que la justice ne les ait avĂ©rĂ©es. Gestes dĂ©placĂ©s, harcĂšlement sexuel voire viol, sont imputĂ©s aux Ă©lus de tous bords. Dâabord un bruit lĂ©ger,rasant le sol comme hirondelle avant lâorage,pianissimo murmure et file, et sĂšme en courant le trait empoisonnĂ©. Telle bouche le recueille, et piano, piano, vous le glisse Ă lâoreille adroitement. Le mal est fait, il germe. Il rampe, il chemine et rinforzando de bouche en bouche il va le diable. Ȉ Lire AussiIl y a des morts qui sont plus belles que la vieAvec le discours de politique gĂ©nĂ©rale du Premier ministre, câest la bataille dâHernani quâon vient de revivre. Les claqueurs de LFI, au sommet de leur forme ont multipliĂ© sifflets et huĂ©es pour faire tomber la piĂšce proposĂ©e par Emmanuel Macron. Ils ont orchestrĂ© un chahut de mauvais goĂ»t quâils ont poursuivi Ă lâextĂ©rieur de lâAssemblĂ©e. Ce fut alors, dans lâesprit du Carnaval, lâenterrement du front rĂ©publicain organisĂ© par une bande de guignols ceints de leur Ă©charpe faut bien en convenir, Ă la dĂ©charge des pitres de LFI, mĂȘme si nous trouvons le procĂ©dĂ© grossier, que la prestation dâĂlisabeth Borne, premier rĂŽle fĂ©minin, fut assez terne. Elle dĂ©bita son texte dâun ton monocorde. Puis, hĂ©raut du compromis, elle donna dâune voix atone des garanties sur des rĂ©formes futures et Ă venir visant Ă satisfaire Ă droite comme Ă gauche ; promit une batterie de consultations programmĂ©es dĂšs septembre ». Jamais, elle ne fit mine dâavoir compris que de lâeau tiĂšde, nous avions la tirade finale oĂč elle revint sur son enfance dâorpheline sauvĂ©e par une RĂ©publique qui lui permit dâinflĂ©chir le cours dâune destinĂ©e tragique fut de nature Ă Ă©galement lâagitation du vibrion qui sâest substituĂ©e chez nos hommes politiques Ă une action que le peuple appelle dĂ©sespĂ©rĂ©ment de ses ministres se font fort de quadriller la France comme une scĂšne de théùtre, multipliant des dĂ©placements mĂ©diatisĂ©s, Ă lâutilitĂ© douteuse. Au cours de pĂ©rĂ©grinations stĂ©riles, ils dispensent gĂ©nĂ©reusement de creuses paroles On condamne fermement » ici. LĂ , on sâinsurge avec force ». LĂ -bas, on affirme que toutes les mesures seront prises pour lutter contre ». Contre quoi ? Peu importe, personne ne sâen souvient un clou chassant lâautre. Cette agitation dĂ©sordonnĂ©e crĂ©e le sentiment, pour celui qui y assiste, que les politiques-acteurs ont perdu tout contrĂŽle de leur action. Ils se contentent de saturer dâun vide sidĂ©ral lâespace oĂč ils Ă©voluent, le remplissant avec ce quâils peuvent. Ainsi fait Ionesco dans sa piĂšce Les Chaises » Ă la fin de la piĂšce, les siĂšges, destinĂ©s Ă dâinvisibles convives, envahissent la scĂšne, jusquâĂ lâencombrer mot enfin sur les costumes qui participent de cette théùtralitĂ©. La NUPES fait ostensiblement dans le dĂ©braillĂ©, sans cravate. BientĂŽt, on nâen doute pas une seconde, sans chemise et sans pantalon, pantalonnade oblige. Le RN, lui, tirĂ© Ă quatre Ă©pingles, est dĂ»ment cravatĂ©, la chemise boutonnĂ©e jusquâau col et le costume sanglĂ©. Il sâagit lĂ , pour le parti de Marine Le Pen, de surjouer une respectabilitĂ© que ses adversaires sâobstinent Ă lui se rĂ©jouisse, le spectacle ne fait que commencer ! Isabelle Larmat, professeur de Lettres Nationale, dĂ©putĂ©s, Marine Le Pen, classique, LittĂ©rature, Opposition, Machiavel, Emmanuel Macron, vote de confiance, la France insoumise, hĂ©micycle, Elisabeth Borne, discours de politique gĂ©nĂ©rale, oeuvres, Rassemblement National, PremiĂšre ministre, Hernani, littĂ©rature classique, NUPES, femme PremiĂšre ministre, Les chaises, Mathilde Panot, La cantatrice chauveThĂ©matiquesAuprogramme : un spectacle mĂȘlant acrobatie et burlesque, avant de laisser place Ă un ballet cycliste et musical. Revivez, comme si vous y Ă©tiez, cette soirĂ©e de rire et de figures virevoltantes. Chers fans de CodyCross Mots CroisĂ©s bienvenue sur notre site Vous trouverez la rĂ©ponse Ă la question On le fait Ă la fin dâun spectacle . Cliquez sur le niveau requis dans la liste de cette page et nous nâouvrirons ici que les rĂ©ponses correctes Ă CodyCross Labo de recherche. TĂ©lĂ©chargez ce jeu sur votre smartphone et faites exploser votre cerveau. 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Filmde Jim Sharman ou piĂšce de théùtre, «The Rocky Horror Picture Show» casse les genres depuis sa sortie en 1975. Bide monumental Ă lâĂ©poque, lâĆuvre est
Le jeu simple et addictif CodyCross est le genre de jeu oĂč tout le monde a tĂŽt ou tard besoin dâaide supplĂ©mentaire, car lorsque vous passez des niveaux simples, de nouveaux deviennent de plus en plus difficiles. Plus tĂŽt ou plus tard, vous aurez besoin dâaide pour rĂ©ussir ce jeu stimulant et notre site Web est lĂ pour vous fournir des CodyCross On le fait Ă la fin dâun spectacle rĂ©ponses et dâautres informations utiles comme des astuces, des solutions et des astuces. Ce jeu est fait par le dĂ©veloppeur Fanatee Inc, qui sauf CodyCross a aussi dâautres jeux merveilleux et dĂ©routants. Si vos niveaux diffĂšrent de ceux ici ou vont dans un ordre alĂ©atoire, utilisez la recherche par indices ci-dessous. CodyCross Inventions Groupe 47 Grille 1APPLAUDIR
Ăla fin des sĂ©ances du camp, les joueurs disputaient un match Ă trois contre trois. Il y avait quelques partisans dans l'arĂ©na et ils Ă©taient sur le bout de leur siĂšge , explique Johnston.
PrĂ©sentĂ© dans une vingtaine de pays et applaudi par plus de 10 millions de spectateurs Ă travers le monde depuis 1998, le phĂ©nomĂšne Notre-Dame de Paris nâavait pas encore atteint New York⊠avant cette semaine. Est-ce que la Grosse Pomme sera la porte dâentrĂ©e dâune future French invasion » ? Alain Roberge La Presse New York Il y a eu quelques moments de grĂące jeudi Ă la grande premiĂšre new-yorkaise de Notre-Dame de Paris. Daniel Lavoie, plus en forme que jamais !, dĂ©clamant son dĂ©chirant amour pour Esmeralda, Ă genoux sur la scĂšne ; lâAve Maria Ă la fois paĂŻen et cĂ©leste de la merveilleuse Hiba Tawaji ; la complainte finale de Quasimodo, Ă©mouvant Angelo Del Vecchi⊠DĂ©solĂ©, votre navigateur ne supporte pas les videos Ă la fin de la reprĂ©sentation, prĂšs de 2600 spectateurs se sont spontanĂ©ment levĂ©s pour ovationner la troupe saluant le public du théùtre David H. Koch. Puis Gian Marco Schiaretti, lâinterprĂšte de Gringoire en alternance avec Bruno Pelletier qui nâĂ©tait pas du voyage Ă New York, a prĂ©sentĂ© lâĂ©quipe de crĂ©ation, dont le metteur en scĂšne Gilles Maheu, le chorĂ©graphe Martino MĂŒller, lâauteur Luc Plamondon et le compositeur Richard Cocciante. Seconde ovation de cinq minutes ! PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE ScĂšne du spectacle Notre-Dame de Paris StratĂ©gique et symbolique La production de Notre-Dame de Paris avait plusieurs raisons de cĂ©lĂ©brer, jeudi soir, au David H. Koch Theater du Lincoln Center. Car cette premiĂšre new-yorkaise se tenait symboliquement un 14 juillet, fĂȘte nationale des Français. On cĂ©lĂšbre le fait français Ă New York, explique Ă La Presse le producteur Paul Dupont-HĂ©bert, en marge de la reprĂ©sentation. Câest la France, Paris et le QuĂ©bec qui dĂ©barquent Ă Broadway pour reprĂ©senter la force et la richesse de la culture francophone. Câest Luc Plamondon, le plus grand parolier de la francophonie, la musique de Cocciante, le talent dâune trentaine dâinterprĂštes, danseurs et acrobates francophones, tous rassemblĂ©s dans la Mecque du showbusiness. » PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Daniel Lavoie Ă gauche est de la distribution de Notre-Dame de Paris La soirĂ©e tapis rouge, organisĂ©e par les producteurs Nicolas Talar et Adam Blanshay, marquait aussi le coup de la relance de la tournĂ©e nord-amĂ©ricaine du spectacle musical, acclamĂ© depuis 24 ans Ă travers le monde. AprĂšs New York, Notre-Dame de Paris sera Ă lâaffiche durant lâĂ©tĂ© Ă MontrĂ©al, QuĂ©bec, Moncton et Ottawa. Dâailleurs, le spectacle, Ă lâaffiche durant deux semaines dans la Grosse Pomme, est prĂ©sentĂ© dans la langue de Victor Hugo, avec surtitres en anglais sur les cĂŽtĂ©s de la cage scĂ©nique. Cela nâa pas semblĂ© dĂ©ranger le public en majoritĂ© amĂ©ricain. Ă la fĂȘte aprĂšs le spectacle, un couple de Chigago est venu fĂ©liciter Luc Plamondon pour sa poĂ©sie française » Jâai toujours dit que jâĂ©cris des opĂ©ras avec des vers et des rimes, pas des livrets de comĂ©dies musicales. Voir des AmĂ©ricains unilingues souligner la poĂ©sie de mes paroles, câest flatteur », nous a confiĂ© Luc Plamondon. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Luc Plamondon et Richard Cocciante Ă Times Square Un montage difficile Aux Ătats-Unis, on fait comme les AmĂ©ricains. Le montage du spectacle au Lincoln Center a Ă©tĂ© difficile. Dans les premiers numĂ©ros jeudi, on sentait quâil restait des ajustements sonores Ă faire. LâĂ©quipe technique amĂ©ricaine a mis quatre fois plus de temps Ă monter le dĂ©cor quâen temps normal. Il nây a pas eu de gĂ©nĂ©rale ni dâenchaĂźnement avant la premiĂšre reprĂ©sentation devant public. Les interprĂštes ont donc pratiquement enchaĂźnĂ© » les numĂ©ros pour la premiĂšre fois devant 2600 personnes, la veille de la premiĂšre ! PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Lincoln Center est lâhĂŽte du spectacle Notre-Dame de Paris PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Plus de 2600 spectateurs Ă©taient prĂ©sents pour assister Ă la premiĂšre. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE La mise en place du dĂ©cors a reprĂ©sentĂ© un dĂ©fi pour lâĂ©quipe technique. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Visite des coulisses, quelques heures avant la premiĂšre. 1/4 Mais la magie de Notre-Dame a opĂ©rĂ©. En plus des interprĂštes dâexpĂ©rience, la distribution fait une bonne place Ă la relĂšve. Parmi les artistes quĂ©bĂ©cois, Philippe Tremblay la doublure de Quasimodo et Jaime Bono qui reprend en alternance les rĂŽles de Fleur de Lys et dâEsmeralda depuis 2021 ont Ă peine 19 ans. Dans le cas de Jaime Bono, sa participation Ă Notre-Dame de Paris tient du conte de fĂ©es. Elle a Ă©tĂ© dĂ©couverte par Luc Plamondon par hasard, il y a deux ans, sur le trottoir Ă la sortie dâun souper dans un restaurant Ă MontrĂ©al. Bono Ă©tait au mĂȘme resto en compagnie de sa famille. Quand Plamondon a quittĂ© les lieux, elle lâa suivi dehors pour lui chanter un air sur le trottoir, comme Piaf ». Devant lâentrĂ©e sur lâavenue du Parc, elle a commencĂ© Ă chanter Je suis malade. Au milieu de la chanson, elle sâest arrĂȘtĂ©e en pensant que je nâaimais pas sa version. Jâai dit NON ! Continue, ta voix est magnifique ! Et Jaime a montĂ© la note finale aussi bien que Lara Fabian », raconte Plamondon. Trois semaines plus tard, la jeune chanteuse de 17 ans sâest jointe Ă la production en CorĂ©e pour remplacer une interprĂšte⊠malade. Ăa ne sâinvente pas ! PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Esmeralda, interprĂ©tĂ©e par la chanteuse libanaise Hiba Tawaji. ConquĂ©rir lâAmĂ©rique La production de Notre-Dame de Paris souhaite depuis des annĂ©es avoir une vitrine Ă Broadway afin de sĂ©duire lâAmĂ©rique et marquer le 25e anniversaire de la crĂ©ation en 2023. Au dĂ©but des annĂ©es 2000, Notre-Dame de Paris a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e Ă Las Vegas, en anglais et dans une version Ă©courtĂ©e en un acte. Sans succĂšs. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE La comĂ©die musicale Notre-Dame de Paris est Ă lâaffiche du Lincoln Center Ă New York, jusquâau 24 juillet. Luc Plamondon nous dit que de richissimes amateurs de théùtre Ă New York croient pouvoir financer le projet de monter Notre-Dame Ă Broadway pour de bon. Le crĂ©ateur nây croit pas vraiment. Or, Paul Dupont-HĂ©bert a toujours voulu que le monde anglophone reconnaisse la valeur de la langue et la culture francophones. Maybe America is ready for French !? », dit M. Dupont-HĂ©bert. En attendant de voir si lâaventure new-yorkaise ouvrira les portes du marchĂ© amĂ©ricain, le public dâici pourra attraper la tournĂ©e au Canada Ă partir du 28 juillet. Et les prĂ©paratifs pour le 25e anniversaire vont relancer le succĂšs de Notre-Dame sur la planĂšte. Notre-Dame de Paris est Ă lâaffiche du Lincoln Center Ă New York, jusquâau 24 juillet. Le spectacle mettra ensuite le cap vers Moncton, le 28 juillet, puis sera prĂ©sentĂ© Ă MontrĂ©al, QuĂ©bec et Ottawa. Les frais dâhĂ©bergement et de dĂ©placement pour ce reportage ont Ă©tĂ© payĂ©s par la production.
Leshow de DELIRIOUS commencera Ă 20 heures mais avant cela, il y aura un petit concert Ă 19h30. PrĂ©voyez donc dâarriver lĂ©gĂšrement en avance Ă 19h15 pour prendre le temps de sâinstaller. A la fin de la reprĂ©sentation, un DJ fera perdurer la soirĂ©e.
Extrait de lâintroduction du gĂ©nial "Saluts, rappels et fins de spectacle XIXĂšme â XXIĂšme siĂšcles" BĂ©nĂ©dicte Boisson et NoĂ©mie CourtĂšs, Classiques Garnier, 2019... En dĂ©finitive, la fin du spectacle, et en dĂ©pit de l'impression conclusive que donne faussement l'expression apparaĂźt davantage comme une forme entrouverte, entrebĂąillĂ©e aurait dit JankĂ©lĂ©vitch loin d'ĂȘtre le pendant de l'ouverture, la fin permet toutes les variations et surtout est littĂ©ralement infinie » La rĂ©fĂ©rence Ă Vladimir JankĂ©lĂ©vitch ... AttirĂ©e par la certitude incertaine de l'avenir et de la mort, l'aventure, disions-nous, est Ă la fois close et ouverte elle est donc entr'ouverte, comme cette forme informe, cette forme sans forme qu'on appelle la vie humaine ; car la vie de l'homme, fermĂ©e par la mort, reste entrebĂąillĂ©e par l'ajournement indĂ©fini de la mort. Pour celui qui est dedans, l'immanence signifie le sĂ©rieux, l'absence de forme, la clĂŽture intestinale, la certitude de mourir ; mais pour le joueur l'existence demeure ouverte, et les formes filles du libre arbitre, allĂšgent la fatalitĂ© compacte. Ouverte et fermĂ©e, claire et obscure, telle apparaĂźt la vie quand on est Ă la fois dedans et dehors. » Vladimir JankĂ©lĂ©vitch, "Philosophie morale" nouvelle Ă©dition, Flammarion, 2019.
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