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Muséedes Beaux-Arts 18 Place François Sicard 37000 Tours Téléphone : 02 47 05 68 73
Description de l'événement Tous les soirs du 4 juillet au 6 septembre 2020Son et lumière à 22h45 en juilletOuverture des portes du jardin à 22h, fermeture des portes à 22h45Son et lumière à 22h15 en août / septembreOuverture des portes du jardin à 21h30, fermeture des portes à 22h15Cette mesure de fermeture des portes s'applique en respect de la réglementationInformations pratiques Les réservations sont ouvertes une semaine avant la date du spectacle ; elles sont possibles jusqu’à 30 minutes avant la une réservation pour le 15 juillet sera possible entre le 8 juillet et le 15 juillet à sur la façade du Musée des Beaux-ArtsFRÉQUENCE 1 représentation / soirDURÉE 20 minutesSpectacle gratuitNombre de places limitéLa distanciation d’un mètre entre 2 personnes devra être non admis, par mesure d'hygiène. Ou trouver Musée des Beaux-Arts de Tours 18 Place François Sicard, 37000 Tours, FranceTours: le son et lumière du musée des Beaux-Arts débutera le 30 juin Tours : des jardins perchés sur les toits des immeubles Non, continuer sur le
Un son et lumière sur le musée des Beaux-Arts de juin 2021 à 7h47 par Etienne Escuer Les Nuits Renaissance débutent ce mercredi 30 juin sur la façade du musée des Beaux-Arts de Tours. Les Nuits Renaissance sont de retour, ce mercredi, sur la façade du musée des Beaux-Arts de Tours. Un spectacle son et lumière de 20 minutes est proposé jusqu’au 5 septembre. 13 tableaux différents sont à découvrir, dont trois nouveaux par rapport à la précédente édition. En juillet, le spectacle est projeté tous les soirs à 22h45, puis à 22h15 en août et début septembre. Il est gratuit, mais en raison du contexte sanitaire, il faut réserver sa place en ligne, entre une semaine et 30 minutes avant la représentation. Pour l’instant, la jauge est limitée à 250 personnes, mais elle pourrait évoluer au cours de l’été. Le masque est
les ombres/ l'objet et son image) Bernard Moninot, Table et instruments, 2000-2002, 80x240x127cm, Musée des Beaux-Arts de Dôle. Bernard Moninot, Studiolo, 2006, dessin d'ombres portées, 258x302cm. Moholy-Nagy, Modulateur-espace-lumière, 1930, 151x70x70cm, métaux divers, plastique et bois.Descriptif Infos pratiques Localisation Facebook Site web Message Appeler 02 41 05 38 00 A partir de 6€ ANGERS Musées art et terroir Le musée, qui a réouvert ses portes en 2004, présente un parcours Beaux-Arts du XIVème siècle à nos jours peinture, sculpture, objets d’art. Trois espaces principaux Beaux-Arts sur trois niveaux, histoire d’Angers au rez-de-chaussée et salle d’exposition temporaire. Installé depuis 1796 dans l'hôtel particulier du logis Barrault XVème siècle, fleuron de l'architecture civile gothique, le Musée des Beaux-Arts offre 3000m² d'exposition selon deux parcours permanents "Beaux-Arts" 350 peintures et sculptures du XIVe siècle à nos jours et "Histoire d'Angers" 555 pièces archéologiques et objets d'art du néolithique à nos jours. Issues de nombreux dons, legs, acquisitions ou dépôts, les oeuvres sont situées dans les salles historiques du musée. 300 d'entre elles sont exposées sur les 1700 que compte le Musée des Beaux-Arts. Le musée accueille tout au long de l'année, dans son espace d'exposition temporaire de 550m² et dans le cabinet d'arts graphiques, des expositions qui mettent en lumière artistes contemporains et expositions patrimoniales. Il est également doté d'un auditorium, d'une librairie-boutique et d'un café fermé à partir du 1er novembre 2018 pour travaux ; réouverture prévue en janvier 2019. Une programmation culturelle riche et variée conférences, spectacle vivant, danse, animations pour les enfants.. propose un autre regard sur le musée qui favorise la croisée des arts et facilite la rencontre avec les œuvres. Complément horaires Fermé les lundis et les 1er janvier, 1er mai, 1er et 11 novembre et le 25 décembre. L'accès se fait sans réservation. Infos pratiques Équipements Bar / Salon de thé Tarifs Tarif indiv. adulte6€ Modes de paiement Cartes bancairesEspèces Ouvertures et horaires Du 09/03/2022 au 31/12/2022 Lundi - Mardi 1000 - 1800 Mercredi 1000 - 1800 Jeudi 1000 - 1800 Vendredi 1000 - 1800 Samedi 1000 - 1800 Dimanche 1000 - 1800 Accessibilité Localisation 14 rue du Musée49100 ANGERS Latitude - Longitude Vous aimerez aussi à proximité...Larchitecture du musée des beaux-arts servira de « portée » à une composition de sons et d’images, laquelle projettera le visiteur au cœur de la Renaissance et des grands épisodes qui l’ont marquée. Sans réservation SANS RÉSERVATION . Alentoor : toutes les actualités, sorties, petites annonces et bonnes adresses de votre quartier ! Aide. Publier une annonce. Mon Guide tourisme, vacances & week-end en Indre-et-LoireVisite virtuelleAjouter aux favorisSupprimer des favorisAjouter au circuitSupprimer du circuitSi la capitale de la Touraine est porte d'entrée des châteaux de la Loire, elle n'en dispose pas moins de nombreux trésors. À quelques pas des bords de Loire et de la cathédrale gothique, ne manquez pas le musée des Beaux-Arts, installé dans l'ancien palais épiscopal classé Monument en 1801 grâce à une première donation de 30 peintures en provenance du futur musée du Louvre, le musée des Beaux-Arts de Tours offre à voir plusieurs chefs-d'œuvre l'Ex-voto de Rubens, des panneaux de Mantegna datant de la Renaissance italienne, une collection importante de tableaux français des XVIIe, XVIIIe, XIXe et XXe siècles, dont des Champaigne, Delacroix, Monet, Degas, Debré, Peinado… ainsi que des meubles et objets d'art d'époques dispose également d'une des plus importantes collections de Primitifs italiens après le musée du Louvre et le musée du Petit Palais d' ne pas manquer une promenade dans son jardin à la française où trône un cèdre du Liban classé "Arbre remarquable de France", ainsi qu'une curiosité Fritz, un éléphant empaillé ayant appartenu au cirque Barnum, abattu à Tours en 1902 car devenu incontrôlable...Informations complémentairesLe musée des Beaux-Arts de ToursParmi les plus beaux sites du Val de Loire figure l'ancien palais des archevêques de Tours, classé Monument Historique, aujourd'hui musée des L'aile principale de l'ancien palais de l'archevêché, construit en 1767, est un grand corps de logis classique comportant fronton et attique, avec, à l'est, une terrasse surplombant les jardins et le parc. Cette architecture sobre conserve les traces d'édifices qui se sont succédés de l'Antiquité jusqu'au XVIIIe siècle. Rempart et tour gallo-romains IVe siècle, vestiges de l'église saint Gervais - saint Protais IVe-XIIe siècles, salle des Etats Généraux XIIe-XVIIIe siècles, ancien palais du XVIIe siècle. A la veille de la Révolution, la cour d'entrée est close par un hémicycle précédé d'une porte monumentale formant un arc de triomphe, tandis que l'ancienne Salle des Etats est transformée en chapelle avec colonnade à l' 1789, le palais des archevêques devient théâtre, Ecole centrale, bibliothèque et dépôts d'oeuvres d'art confisquées. Sous l'Empire et durant tout le XIXe siècle, les bâtiments sont à nouveau affectés à l'archevêché. Ce n'est qu'en 1910, date à laquelle la ville devient propriétaire des lieux, que les collections réintègrent l'ancien palais Le fonds le plus ancien du musée est constitué d'oeuvres saisies en 1794, dans les églises et les couvents, en particulier les grandes abbayes de Marmoutier, Bourgueil et de La Riche, ainsi que des tableaux et meubles provenant des châteaux de Chanteloup et de Richelieu. Parmi les plus célèbres citons Blanchard, Boucher, Boulogne, Houël, La Fosse, Lamy, Le Sueur, Parrocel, officiellement en 1801, le musée bénéficie de l'envoi par le Muséum Central, futur Louvre, de trente tableaux dont une série de morceaux de réception de l'Académie royale de peinture. C'est à cette époque que le musée reçoit l'Ex-Voto de Rubens et les chefs d'oeuvre de la Renaissance italienne que sont les deux panneaux d'Andrea cours du XIXe siècle, la ville de Tours acquiert deux lots importants de peintures où le XVIIIe siècle français et italien est bien représenté. Dépôts de l'Etat, legs et dons enrichissent le musée tout au long du XIXe et XXe siècles en meubles, en tableaux, en objets d'art de diverses époques, augmentant les collections avec Rembrandt, Champaigne, Corneille, Coypel, Lagrenée, Nattier, au long du XXe siècle, d'importants legs ou donations achevèrent de donner à la collection du musée de Tours, sa forte identité. En 1963, le musée reçoit le legs du peintre et collectionneur Octave Linet, constituant ainsi une exceptionnelle collection de Primitifs italiens après le musée du Louvre et le musée du Petit Palais d' dix-neuvième siècle est également bien représenté, depuis l'école néo-classique Suvée, Taillasson, le romantisme Vinchon, l'orientalisme Belly, Chassériau, Delacroix, le réalisme Bastien-Lepage, Cazin, Gervex. L'impressionnisme, le post-impressionnisme et le symbolisme sont présents grâce aux oeuvres de Monet, Degas, Henri Martin, Le collection d'oeuvres du XXe siècle regroupe Asse, Besse, Calder, Davidson, Debré, Denis, Vieira da Silva, Zao 2003, le musée des Beaux-Arts reçut le label Musée de France, attribué par le Ministère de la de son passé historique, architectural et de son exceptionnelle collection, le musée des Beaux-Arts de Tours compte parmi les plus importants de France. Ouvert sur un jardin à la française et sous l'ombre d'un cèdre classé "Arbre remarquable de France" le musée sait réunir le charme d'un palais et la beauté d'une Lieu de découverte et de diffusion de la culture, le musée des Beaux-Arts de Tours offre un large choix de parcours collections permanentes, expositions temporaires, conférences, concerts, bibliothèque, documentation ainsi qu'un service éducatif pour les musée des Beaux-Arts propose tous les lundis, mercredis et samedis des visites guidées des collections permanentes, Passeport pour l'art ; ainsi qu'un samedi par mois des visites commentées d'une oeuvre particulière Une heure, une Riche d'environ 15 000 volumes français et étrangers, elle rassemble des catalogues d'exposition, de musées et de vente, des ouvrages généraux, des travaux universitaires et un fonds important de périodiques. Cet ensemble de publications fait référence en histoire de l'art, arts plastiques, arts décoratifs, photographies, archéologie, muséologie, sur la Touraine et couvre une période allant de l'Antiquité à nos consultation est possible sur place et sur rendez-vous, par téléphone au 02 47 05 72 pratiques Adresse 18 place François Sicard - 37000 02 47 05 68 73 - Email musee-beauxarts musée est ouvert tous les jours sauf le mardi de 9h à 18h pendant les expositions temporaires et de 9h à 12h45 et 14h à 18h hors expositions. Il est fermé le 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 1er et 11 novembre et 25 tarif 4€ - Tarif réduit 2€, groupe de plus de 10 personnes, étudiants, personnes de plus de 65 ans. Gratuité demandeurs d'emploi, étudiants en Histoire de l'art et aux Beaux-Arts, enfants de moins de 13 du musée des Beaux-Arts de ToursVoir la photoSites touristiquesVilles & villagesBaladesActivités de loisirsRestaurantsHôtelsChambres d'hôtesLocations de vacancesCampingsVoitures de locationAéroportsIdées de visite aux alentoursCaillé-Jeandrot, pran16 et des auteurs anonymes ont contribué aux informations présentées sur cette page. Si vous connaissez Le musée des Beaux-Arts de Tours, vous pouvez vous aussi ajouter des informations pratiques ou culturelles, des photos et des liens en cliquant sur ModifierArticles connexesLe musée des Beaux-Arts de ToursDestinationUn hôtelUne location de vacancesUne chambre d'hôtesUn campingUne activité de loisirsUn restaurantUne voiture de locationUn billet d'avion Descollections et des expositions temporaires de renom. Construit pour l’Exposition Universelle de 1900, comme son voisin le Grand Palais, le Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris. est devenu un musée de lumière pour les beaux-arts dont il offre un panorama artistique de l'Antiquité au 20e siècle. Les collections antiques et médiévales côtoient les
Au premier étage de l’aile Louis XII, six salles sont entièrement consacrées à la présentation des collections de peinture et de sculpture. Le musée des Beaux-Arts du château de Blois présente près de trois cents œuvres, peintures, sculptures et objets d’art qui retracent l’histoire des arts européens du XVIe au XIXe siècles. Parmi les chefs-d’œuvre exposés, il faut distinguer les tableaux de Cousin, Stella, Boucher, Ingres ou Chassériau ou bien les sculptures de Lemoyne, David d’Angers et Préault. Un accent particulier est mis sur le genre du portrait au XVIIe siècle ou bien encore sur l’art troubadour qui, au début du XIXe siècle, s’attache à raconter de manière sentimentale et théâtrale l’histoire des grands héros nationaux du Moyen-âge et de la Renaissance comme Jeanne d’Arc ou François Ier. Histoire du musée Un musée dans un château Où l’on trouve l’architecture et l’histoire, on attend des collections. Quand l’architecture a caractère d’exception, on attend les chefs-d’œuvre. S’il ne reste plus rien aujourd’hui des collections des rois de France au château de Blois, le musée des Beaux-Arts vous invite, dans les anciens appartements du roi Louis XII, à un parcours inattendu à travers les arts depuis la Renaissance jusqu’à la fin du XIXe siècle. Le musée des Beaux-Arts du château de Blois se déploie dans les six salles du premier étage de l’aile Louis XII depuis 1869. En effet dès l’époque de la Révolution, des voix s’élèvent à Blois comme un peu partout ailleurs en France pour demander la création d’un musée destiné notamment à la formation des artistes. En 1810, un décret impérial accorde aux villes la nu-propriété des édifices militaires et c’est en tant que caserne que le château de Blois devient 1850, Pierre-Stanislas Maigreau-Blau, maire de Blois, est à l’origine de la création du musée qui s’installe alors dans l’aile François Ier, écoutons-le défendre son projet " Il n’y a pas de chef-lieu de département en France qui ne soit aujourd’hui doté d’un musée. […] Il serait superflu d’examiner les avantages de ces sortes d’établissements ; On sait de quel encouragement puissant ils sont pour les arts et les sciences, par les modèles ou les collections qu’ils offrent à l’étude". Ainsi l’armée libère-t-elle peu à peu les espaces du château qui sont investis par les peintures, sculptures, et autres objets d’art prêtés dans un premier temps par les collectionneurs privés lors d’expositions temporaires, puis peu à peu légués à la ville et qui s’ajoutent aux envois de l’Etat et aux achats sur le marché de l’art pour constituer le patrimoine artistique des Blésois. La muséographie actuelle, qui remonte à la rénovation de 1995, a pour ambition de concilier le cadre du décor grandiose voulu par l’architecte Félix Duban et les exigences d’un musée moderne. L’idée directrice est de donner au visiteur le sentiment qu’il traverse les appartements anciens d’un prince contemporain et collectionneur, dont le goût raffiné et érudit transparaît par l’exposition d’œuvres rares, surprenantes et belles. Ainsi a-t-on privilégié les tentures de velours aux tons soutenus, les vitrines du XIXe siècle et l’accrochage serré. C’est ce parti prix qui fait toute l’originalité du musée des Beaux-Arts du château de Blois. La salle d'actualité Paul Renouard, peintre et illustrateur Cette salle accueille deux expositions par an, qui permettent au public de découvrir des œuvres habituellement en réserve. Cela permet aussi au public de mieux connaître le travail de l’équipe de conservation restaurations, acquisitions récentes et actualités scientifiques. Ainsi, il est possible d’exposer plus régulièrement les dessins et les gravures qui ne peuvent être exposés à la lumière que pendant de courtes durées. Ces expositions sont avant tout destinées au public local et offrent l’occasion de fréquenter périodiquement notre musée des Beaux-Arts. Exposition actuelle Paul Renouard Cheverny 1845 ; Paris 1924 peintre et illustrateur De condition modeste, c’est à l’âge de 14 ans que Paul Renouard quitte Cheverny pour trouver du travail à Paris. En 1868, alors qu’il est employé comme peintre en bâtiments, Isidore Pils remarque ses croquis et esquisses sur les murs de la cour de l’École des Beaux-Arts et le fait entrer dans son atelier. Il exécute avec lui les décorations intérieures de l’Opéra, puis réalise seul, en 1875, les fresques du plafond du grand escalier. C’est le début d’une brillante carrière. La multiplication des gazettes et publications imprimées à cette époque ouvre un vaste champ à l’illustration. De 1875 à 1880, Paul Renouard collabore à L’Art, à L’Illustration, à Paris illustré. En 1884, il entre comme dessinateur au Graphic de Londres. Son talent y fait merveille et il se détourne de la peinture pour une production graphique extrêmement personnelle. Il obtient la médaille d’or aux expositions universelles de 1889 et 1900, il exerce comme professeur à l’École des Arts Décoratifs et se lie d’amitié avec les peintres Weerts et Degas. Il voyage beaucoup, suit une expédition en Tunisie, puis réside à Washington où il étudie la vie parlementaire des États-Unis. Décédé en janvier 1924, Paul Renouard est enterré au petit cimetière de Chambon-sur-Cisse. En 1926, à l’initiative de l’École de la Loire dont il fut le président, un buste est réalisé par Albert Chartier, un de ses élèves aux Arts Décoratifs, et inauguré dans les jardins de l’évêché. Dès 1922, suite à l’acquisition par la ville de l’album Paul Renouard, son oeuvre sur la guerre 1914-1917, complété d’un don important de l’artiste, sont inaugurées au Musée régional de Blois, alors musée d’art contemporain situé dans l’ancien évêché, les salles entièrement dédiées à Paul Renouard. La collection est complétée par des achats importants entre 1927 et 1935, puis par le don May en 1971. Au total ce fonds comprend sept peintures et environ 550 dessins et gravures. L’œuvre de l’illustrateur Artiste intimement lié à son époque, l’oeuvre de Paul Renouard est un reflet vivace des choses vues et vécues. D’un trait sobre et rapide il fixe les gestes et expressions des personnages les plus divers, depuis les chefs d’État jusqu’aux dockers de la Tamise. Il saisit le mouvement et il traduit en gravures les grands événements européens procès Dreyfus, procès Zola, jubilé de la reine d’Angleterre, séances de la Chambre des Députés, expositions universelles, première guerre mondiale. Il est également virtuose dans ses études d’animaux. L’illustration à la fin du XIXe siècle Il ne faut pas oublier la part importante qui revient aux artistes de la fin du XIXe siècle dans le domaine de l’image destinée à la diffusion. La multiplication des gazettes et publications imprimées connaît une extension qui ouvre un vaste champ à l’illustration. La reproduction de la photographie par des procédés mécaniques n’est pas encore née et les artistes, tout comme aux siècles passés, gardent encore le privilège de réaliser des oeuvres reproduites en lithographie comme en gravure, sur cuivre ou sur bois. Les revues illustrées C’est par l’illustration de revues que Paul Renouard devient célèbre non seulement en France mais à l’étranger. Il est sollicité pour relater les scènes d’actualité en des séries de compositions dessinées au cours des cérémonies et des grandes fêtes officielles. Il exécute le portrait de grands personnages, tel le président Loubet ou Waldeck-Rousseau, ainsi que des croquis d’audience au procès Dreyfus ou autres grands procès du moment. Ses dessins paraissent dans L’Art, L’Illustration, le Paris illustré. Il devient le collaborateur attitré du Graphic en Angleterre ou il s’attache aux scènes de la vie courante. Les thèmes chers à Paul Renouard L’Opéra L’ambiance du théâtre de l’Opéra devient rapidement familière à Paul Renouard et est pour lui une grande source d’inspiration. L’étude de la danse notamment le passionne. Paul Renouard fréquente l’Opéra pendant 18 ans et accumule croquis et notes, à la classe de danse, au foyer, dans les coulisses. En 1868 l’adaptation d’Hamlet, puis en 1872 celle d’Aïda, sont pour lui une source d’étude et de délectation inépuisable. Il saisit sur le vif le public, les acteurs à l’Opéra de Paris et à Londres Théâtre Royal Drurylane et publie en 1880 un luxueux album de 30 eaux-fortes. Les expositions universelles Paul Renouard se plaît à rendre les effets de mouvements de foules aux grandes expositions internationales. En 1889 et 1900 il collabore à la Revue de l’Exposition universelle de Paris. Ce sont les nombreux dessins du trottoir roulant appelé “Rue de l’avenir”, de la construction du Grand-Palais, du Palais de l’électricité, les ouvriers sur la tour Eiffel, sans oublier le rhinocéros du Trocadéro réalisé par Henri Jacquemart pour l’Exposition universelle de 1878 et aujourd’hui sur le parvis du musée d’Orsay. Il illustre également l’Exposition universelle de Liège en 1905 à l’occasion du 75e anniversaire de l’indépendance de la Belgique. Les croquis d’animaux Paul Renouard est inimitable dans ses études d’animaux. Ses gravures originales consacrées aux volailles, chiens, chats, révèlent ses dons d’observateur caustique du geste et de l’expression. Ces gravures étaient probablement destinées à illustrer le livre intitulé Croquis d’animaux par Renouard. La guerre de 14-18 La Grande Guerre bouleverse Paul Renouard et lui inspire des dessins où le réalisme saisissant est lié à l’émotion. En 1917 il réalise un album Paul Renouard, son oeuvre sur la guerre, 1914-1917, comprenant dix eaux-fortes et vingt lithographies. Il dépeint notamment de saisissants portraits de groupes des “gueules cassées”, les invalides de guerre.Lesréservations sont ouvertes une semaine avant la date du spectacle et sont possibles jusqu’à 2 heures avant la représentation. Spectacle donné tous les jours (ou plutôt tous les soirs) jusqu’au 6 septembre 2020. Entrée gratuite mais il faut réserver impérativement ICI. Publié dans Manifestations Spectacles Jusqu’au 18 avril, le musée des Beaux-Arts de Tours célèbre avec l’aide de la Bibliothèque nationale de France le tricentenaire de la mort d’Antoine Coypel 1661-1722. Hormis quelques portraits et scènes mythologiques, l’exposition vaut le détour pour la reconstitution de la galerie d’Enée au Palais-Royal, un décor malheureusement disparu. Pour le tricentenaire de la disparition du peintre d’histoire Antoine Coypel 1661-1722, le musée des Beaux-Arts de Tours célèbre ses nombreux tableaux et décors monumentaux. En partenariat avec la BnF, l’exposition met en lumière un artiste tombé dans un oubli relatif. Connu pour la décoration du plafond de la chapelle du château de Versailles 1716, il nous livre une œuvre immense. Bercé par l’Antiquité, la Renaissance et le baroque, il produisit de nombreuses compositions virtuoses alliant la finesse du dessin à des coloris vifs. Jusqu’au 18 avril, l’exposition Le Théâtre de Troie. Antoine Coypel, d’Homère à Virgile » au musée des Beaux-Arts de Tours revient sur la superstar de son époque », comme le note Hélène Jagot, la directrice des Musées et Château de Tours. Premier Peintre du Roi Formé auprès de son père Noël Coypel, directeur de l’Académie de France à Rome, Antoine Coypel reçoit sa première commande pour la cathédrale Notre-Dame de Paris à l’âge de dix-neuf ans. Membre de l’Académie royale de peinture et de sculpture, il en devient le directeur en 1714. L’année suivante, il est nommé Premier Peintre du roi auprès du Régent, qui succède à Louis XIV. Il peint le plafond de la chapelle du château de Versailles, orné d’une envolée baroque très virtuose décrivant Dieu le Père dans sa gloire. Détail de l’Autoportrait 1715 d’Antoine Coypel, présenté dans l’exposition Le Théâtre de Troie. Antoine Coypel, d’Homère à Virgile », musée des Beaux-Arts de Tours, 2022 ©Guy Boyer Elégantes mythologies Au Salon de 1699, Antoine Coypel présente deux élégantes scènes mythologiques Vénus qui donne des armes à Enée et La Ceinture de Junon, représentant Junon ensorcelant Jupiter grâce à une ceinture de Vénus. Fier de ses compositions, Coypel en fait des répliques et demande à Gaspard Duchange de les graver. Les corps des protagonistes se répondent dans un savant jeu de diagonales et de parallèles. De droite à gauche Jupiter et Junon sur le mont Ida vers 1700 d’Antoine Coypel et sa gravure vers 1700 de Gaspard Duchange, présentés dans l’exposition Le Théâtre de Troie. Antoine Coypel, d’Homère à Virgile », musée des Beaux-Arts de Tours, 2022 ©Guy Boyer Les décors du Palais-Royal à l’honneur Le décor le plus important réalisé par Antoine Coypel est la galerie d’Enée au Palais-Royal, malheureusement détruite lors de la construction de la Comédie-Française à la fin du XVIIIe siècle. Coypel avait peint le plafond de 1701 à 1705, puis les murs en 1715. Grâce aux prêts de gravures de la Bibliothèque nationale, il est possible d’imaginer le récit complet de l’Enéide, qui se déroulait du sol au plafond de cette galerie longue de 46 mètres. Antoine Coypel, L’Olympe, Esquisse pour le plafond de la galerie d’Enée du Palais-Royal, 1702, huile sur toile, 95 x 195 cm sans cadre ; 114 x 215 cm encadré, Angers, musée des Beaux-arts © Musées d’Angers / P. David Ayant compris l’importance de la gravure pour la diffusion de son œuvre, Coypel commande à Nicolas-Henri Tardieu la gravure de son plafond de la galerie d’Enée représentant l’Assemblée des Dieux et Vénus implorant Jupiter. Tout autour, des scènes annexes racontent le récit des aventures d’Enée et mettent en scène Junon, Eole, Neptune et Bellone, la déesse de la guerre. Antoine Coypel, Junon commandant à Éole de déchaîner les vents sur Énée, vers 1702, esquisse pour la Galerie d’Énée au Palais Royal, huile sur toile, 36 x 60 cm Arles, Musée Réattu ©Hervé Hôte Des illustrations de l’Illiade Avec son pendant Les Adieux d’Hector et Andromaque, La Colère d’Achille a sans doute été conçue par Coypel pour Philippe d’Orléans. On reconnaît ici à gauche Ulysse appuyé sur son bouclier et Agamemnon, qui a pris la captive Briséis à Achille. Celui-ci, à droite, tire son épée. Au-dessus du groupe, la déesse Athéna veut calmer Achille mais, contrairement au texte d’Homère, elle ne le retient pas par les cheveux car ce geste est alors considéré comme inconvenant la chevelure est le symbole de force et de virilité. Ce tableau inspiré de l’Iliade a ensuite été décliné en gravure, objets d’art et tapisserie. Antoine Coypel, La Colère d’Achille, vers 1711, huile sur toile, 117,5 x 210 cm, Tours, musée des Beaux-arts © musée des Beaux-arts de Tours / Dominique Couineau Cette petite exposition Coypel est complétée par un épilogue dédié à la colère d’Achille. Le sujet, traité par Coypel, est par deux fois soumis aux candidats du Prix de Rome aux Beaux-Arts au XIXe siècle. D’abord en 1810 on voit d’ailleurs dans l’exposition l’huile de Michel-Ange Drolling récompensée par le jury, puis en 1881. L’œuvre de Fournier respire le néo-grec furieusement à la mode dans ces années-là. Il opte pour une composition en frise à l’antique et propose une reconstitution du mobilier et des costumes. Nous sommes désormais bien loin de la Troie théâtrale de Coypel. Au recueillement tragique succède la grandiloquence des Boulevards ! Louis-Paul-Edouard Fournier, La colère d’Achille, 1881, huile sur toile, 113 x 145 cm Paris, École nationale supérieure des Beaux-arts © Beaux-arts de Paris, Dist. RMN-Grand Palais / image Beaux-arts de Paris Exposition Le Théâtre de Troie. Antoine Coypel, d’Homère à Virgile » musée des Beaux-Arts de Tours 18 Pl. François Sicard, 37000 Tours Jusqu’au 18 avril