Covid-19 faut-il se méfier des furets ? Orange France Alors que des millions de visons ont été euthanasiés en Europe, dont un millier dans des élevages d'Eure-et-Loir, en raison de contaminations au coronavirus, le petit animal de compagnie, qui fait aussi partie... Le variant anglais détecté chez des animaux de compagnie La Dépêche Le 18 mars dernier, des virologues, qui ont prépublié les résultats de leurs études sur le site BioRxiv, ont détecté pour la première fois le variant britannique chez des chiens et des chats. Comme le rapporte...
Cependant certains coronavirus, en particulier ceux de la chauve-souris, peuvent aussi infecter l’homme (c’est le cas des coronavirus responsables du SARS et du MERS, ou encore de SARSl'essentiel Alors que Hong Kong a décidé il y a quelques semaines d'abattre 2 000 hamsters suite à une prolifération de cas de Covid chez les rongeurs, la question de la circulation chez les animaux se pose. Les animaux participent-ils à la circulation du Covid-19 dans le monde ? Mercredi 19 janvier dernier, Hong Kong décidait d'abattre près de 2 000 hamsters et autres petits mammifères - chinchillas, lapins, cochons d'Inde - après quelques-uns de ces petits animaux de compagnie aient été testés positifs au virus. Depuis le début de la pandémie, le Sars-Cov-2 a été détecté chez 17 espèces animales, selon les informations de nos confrères de Franceinfo. Loutres, cerfs, chauves-souris, animaux de cirques ou d'élevage comme des lions, tigres, singes, visons et quelques rares animaux de compagnie ont été contaminés par le virus. Deux cas ont été officiellement répertoriés chez les chats en France. Et au total, 652 foyers de contamination animale dans 32 pays ont été recensés par l'Organisation mondiale de la santé animale. Pas de vaccin pour les animaux Selon france info, il n'y a donc à ce jour pas l'alerte inquiétante sur les contaminations chez les animaux, bien que les experts restent attentifs à ces chiffres. Nos confrères affirment qu'un risque de résistance à la vaccination serait effectivement existant si le Covid-19 circulait plus facilement de l'homme vers l'animal, puis de l'animal vers l'homme. La surveillance des maladies infectieuses chez les animaux reste cependant cruciale 75% de ces maladies émergeant chez l'Homme sont d'origine animale. Les contaminations des chiens ou des chats par leur propriétaire malade restent pour l'instant sporadiques, assure Thierry Lefrançois, vétérinaire, expert à l'Organisme de recherche et de coopération internationale CIRAD et membre du conseil scientifique, interrogé par France info. La question de la vaccination des animaux n'est donc pas sur la table. Cen’est peut-être pas aussi rapide, mais ici aussi, les applications et sites de rencontre sont en plein essor.Selon les études menées par SantéSantéEt si vivre avec un chien devait finalement être ajouté à la liste des facteurs de risque de la Covid-19 ? On vous explique bienfaits d’avoir un compagnon à quatre pattes sont nombreux baisse de la tension artérielle, renforcement du système immunitaire, lutte contre la solitude, aide à la vie active… Un chien permet également à son propriétaire d’avoir plus d’interactions avec les autres. En cette période d’épidémie néanmoins, où la distanciation sociale est plutôt de mise, cet aspect n’est pas sans une étude, qui sera publiée dans la revue Environmental Research de janvier 2021 déjà disponible sur Internet, les personnes qui promènent leurs chiens seraient en effet 78 % plus susceptibles de contracter la Covid-19. Mais est-ce vraiment juste parce qu’elles sont plus exposées aux contacts sociaux ?Des vecteurs pour le virus ?Pour les besoins de leurs recherches, les chercheurs de l'Université de Grenade Espagne ont interrogé individus sur leurs habitudes quotidiennes pendant la pandémie du coronavirus. L’objectif ? Identifier les activités les plus à risque. Or promener son fidèle acolyte constituait un facteur de risque significativement plus important que d'autres, puisque leurs résultats révèlent une "contagion plus élevée parmi les propriétaires de chiens".Partager sa routine avec un chat ou un autre animal ne semblait pas exposer davantage à une infection. Si des cas de coronavirus ont été constatés chez des chiens sans symptômes particuliers, aucune recherche n’a pour le moment montré qu’une transmission du canidé à l'homme est possible. Il est toutefois envisageable que les toutous, en touchant des surfaces publiques contaminées, ramènent des agents infectieux à la des auteures de l’étude, la Pr Cristina Sanchez Gonzalez, conseille ainsi aux tout de même heureux propriétaires de redoubler de vigilance sur les précautions d’hygiène — sans pour autant désinfecter son animal de compagnie avec du gel hydroalcoolique. Des recherches supplémentaires seront nécessaires pour déterminer le rôle des chiens dans la propagation du virus, indique le rapport. Il est possible, par exemple, que les germes se répandent à cause de leurs excréments, suggère la activités plus risquéesPour information, ces recherches dévoilent que l'activité la plus périlleuse serait de se faire livrer ses courses à domicile — davantage encore que faire ses emplettes directement à l’extérieur — car vous seriez alors 94 % plus susceptibles d’être contaminé. Dans un autre registre, le travail en présentiel plutôt qu’en télétravail augmenterait le risque de 76 %. Une étude portant sur les lieux les plus à risque est d'ailleurs à retrouver ici. Unpremier cas de chien domestique testé positif au Covid-19 a été identifié ce vendredi à Hongkong. Pas de quoi alarmer pour autant l’OMS ou les spécialistes. Le cas d'un chien testé positif au nouveau coronavirus covid-19 inquiète les propriétaires d’animaux domestiques. Peuvent-ils attraper le nouveau coronavirus ? Le virus se transmet-il de l’animal domestique à l’homme ? Selectra fait le tour de la question pour vous. Sommaire Un chien contaminé par le COVID 19 L’ANSES affirme qu’il n’existe aucune preuve que les animaux domestiques peuvent transmettre le virus à l’homme Devis assurance animaux de compagnie Obtenez un devis en moins de 5 minutes Un chien contaminé par le COVID 19 Depuis qu’un chien à Hong Kong a été testé positif au test du COVID19, c’est un peu la panique chez les propriétaires d’animaux domestiques. L’information est surprenante et forcément porteuse de doute. Mon chien ou mon chat peuvent-ils me transmettre le Coronavirus ? Même si l’angoisse et l’émotionnel laissent à entendre une déduction facile, il va de soi que la réponse n’est pas si évidente et qu’il est en réalité que très peu probable que votre animal préféré puisse vous contaminer avec le Coronavirus. Vous pouvez vous rassurer et continuer à le côtoyer sans risque avéré ! L'ANSES, organisme très documenté, qui se consacre à assurer la sécurité sanitaire des aliments pour les humains et les animaux en France, indique qu’il n'existe aucune preuve que les animaux de compagnie et d'élevage jouent un rôle dans la propagation du virus SARS-CoV-2. L’ANSES affirme qu’il n’existe aucune preuve que les animaux domestiques peuvent transmettre le virus à l’homme L’OIE Organisation mondiale de la santé animal relate les propos suivants La propagation actuelle du COVID-19 est le résultat d'une transmission d'homme à homme. À ce jour, rien ne prouve que les animaux de compagnie puissent propager la maladie. Il n'est donc pas justifié de prendre des mesures à l'encontre des animaux de compagnie qui pourraient compromettre leur bien-être. Il est alors conclu par l’ANSES qu’il n’existe aucune preuve permettant d’affirmer que les animaux domestiques sont un vecteur de contamination pour l’humain et jouent un rôle dans la propagation du virus SARS-CoV-2», conclut l'Anses. Les experts de l’organisation affirment que le virus venu de la chauve-souris, ensuite transmis à une espèce hôte intermédiaire le Pangolin avant d’être transmis à l’homme, peut difficilement emprunter le cheminement inverse l’homme aura peu de chance de contaminer un animal domestique avec le COVID19. Pour illustrer ces propos, l’argument mis en avant par les spécialistes est qu'aucun virus » de cette même classe de coronavirus n'a jamais été décelé chez un animal domestique. En effet, chez certaines espèces, il existe un récepteur auquel se fixe le SARS-CoV-2 pour pénétrer au sein de la cellule. Cependant, la présence de ce récepteur n'est pas suffisante chez l’animal domestique pour permettre la réplication du virus. Il n’y a pas de contamination par voie digestive Il faut donc noter que si le virus a été identifié dans les cavités nasales et orales du chien de Hong-Kong, cela n’est en rien une preuve que le chien est contaminé par le COVID19. Il est surtout avancé l’hypothèse d’une contamination possible passive, c’est-à-dire que le virus peut être présent sur les muqueuses de l’animal sans pour autant qu’il s’y réplique ou que le chien soit contaminé par la maladie. Les experts expliquent donc qu’avec les connaissances et les informations qu’ils ont à ce jour, qu’une contamination par voie digestive n’est pas envisageable, mais qu’au contraire, une infection des voies respiratoires avec un masticage n’est pas pour autant improbable. En résumé, la présence du virus détecté sur le chien peut alors s’expliquer que ce dernier a eu un contact de muqueuse coup de langue par exemple avec des objets où le virus était déjà présent. En effet, le chien testé n’a présenté aucune réponse immunitaire présence d’anticorps par exemple et aucun symptôme issus du COVID19. Les coronavirus qui infectent les chiens sont très différents de celui qui touche les humains Il est important de comprendre que la transmission d’un virus de l’humain vers l’animal est une mécanique très complexe. Si le virus devait contaminer un chien par exemple, et se dupliquer dans son organisme, le SARS-CoV-2 doit pouvoir pénétrer dans ses cellules. Différentes études ont été faites à ce sujet Le virus utilise deux protéines pour pénétrer dans les cellules humaines la protéine ACE2 et la protéine TMPRSS2 ; Les chiens possèdent ces deux types protéines, mais elles sont pourtant différentes ce sont deux espèces distinctes ; Le virus est très adapté pour infecter les cellules humaines, mais ne l’est pas forcément pour infecter les cellules d’un chien. Des études sont en cours pour s’assurer que le SARS-CoV-2 ne peut pas se répliquer dans les cellules des animaux domestiques. Il faut alors savoir que les animaux de compagnies tels les chats et les chiens sont eux affectés par d’autres familles de coronavirus. Cependant aucun de ces virus n’a été transmis de l’animal à l’homme. Il également fort peu probable que les coronavirus canins et humains puissent se combiner. La fourrure comme vecteur de contamination ? Cependant attention, votre chat ou votre chien a donc très peu de risques d’être contaminé, ils peuvent cependant jouer un rôle de transmetteur ». En effet, par la voie de leur pelage, le virus est susceptible de se propager. Mathieu Werts, vétérinaire à Monthey VS discute à ce propos "Les chiens dont les détenteurs sont en quarantaine ne peuvent être sortis qu’en laisse et pour une courte durée afin d’éviter les contacts avec d’autres personnes et animaux". Garder les gestes de précautions Les risques sont minimes mais cela ne veut pas dire que nous ne devons pas prendre de gestes de précaution au contact des animaux de compagnie. L’académie de médecine 25 mars 2020 l’a rappelé dans son dernier rapport concluant qu'il n'y a pas de démonstration scientifique sur le risque de contamination de l'Homme par le virus à partir des animaux domestiques ni sur le risque de contamination virale d'un animal domestique à partir d'un malade ayant le Covid-19 Les coronavirus sont spécifiques à une espèce, c’est-à-dire que les animaux présentent des souches de type alpha et l'homme de type bêta. L' Académie de médecine a estimé que Ces données scientifiques suggèrent que le Covid-19 peut se transmettre aux chiens à partir du propriétaire contaminé" mais que "rien n'indique, pour le moment, que les chiens peuvent à leur tour contaminer, par des aérosols ou la salive, des personnes non infectées ou d'autres animaux rencontrés par exemple dans la rue Au vu des résultats, il est donc important de garder des réflexes d’hygiène de base pour faire barrière au virus pouvant être transporté par les chiens, chats, furets rongeurs par exemple. Tout comme tous gestes d’hygiène que tout être humain devrait avoir aujourd’hui, vous devez simplement veiller à vous laver fréquemment les mains après vous êtes occupé de votre animal ou après l’avoir caressé. Aussi, en bilan, l'Académie a recommandé de "renforcer les mesures habituelles de biosécurité vis-à-vis des nombreux agents pathogènes pouvant être transmis aérosols, salive, déjections par les animaux de compagnie chien, chat, furet, rongeurs notamment. La société savante a également conseillé de "se laver fréquemment les mains lorsque l'on s'occupe de l'animal litière, promenade, alimentation, etc., surtout s'il a été caressé. Il est donc fortement déconseillé de se laisser lécher le visage par son animal préféré. Conclusion aucune certitude à ce jour Si les animaux peuvent potentiellement transporter le virus, il n’y a aucune preuve à ce jour qui permet d’affirmer que les animaux de compagnie puissent se trouver infectés par le COVID 19. Par ailleurs, il a été indiqué en période de confinement où les habitants d’une habitation habitent avec une personne touchée par le COVID 19, que les risques les plus importants sont ceux qui impliquent un contact avec la personne directement infectée par le Coronavirus. En effet, en pareille situation, votre chien et votre chat seront pour le plus souvent un allié qu’une crainte. Il faut également noter que vous avez très peu de chance d’être contaminé directement par les croquettes de votre chien s’il est porteur du virus. Si vous devez être contaminé par un aliment, elle sera majoritairement d’origine humaine. En effet, une personne atteinte du COVID 19 peut contaminer très facilement l’ensemble de la nourriture à proximité en cuisinant, en les touchant sans se laver les mains, ou en les exposant aux fluides humains lors d’un éternuement ou en toussant. En respectant les gestes barrières, conseillés au quotidien par le gouvernement et la communauté scientifique, pour ne pas être infecté par les autres personnes contaminées par le virus, votre animal de compagnie restera alors votre meilleur allié du quotidien. Èvitez cependant de vous faire lêcher le visage par votre compagnon.
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Santé L'animal, nommé Buddy, était un berger allemand de sept ans. Il était tombé malade en avril dernier et présentait notamment des difficultés à respirer. Le berger allemand de sept ans a finalement été euthanasié. Illustration © MARIJAN MURAT / DPA / dpa Picture-Alliance via AFP Bien moins touchés que les humains, les animaux déplorent tout de même quelques victimes du coronavirus le premier chien à avoir été testé positif au coronavirus aux États-Unis est mort, rapporte le magazine National Geographic, après avoir présenté des symptômes apparemment semblables à ceux de beaucoup d' un berger allemand de sept ans, était tombé malade en avril, à peu près au moment où son propriétaire Robert Mahoney se remettait lui-même du Covid-19, a indiqué le magazine cette semaine. Buddy semblait avoir le nez bouché et des difficultés à respirer, et son état n'a cessé de se détériorer au fil des semaines. Robert Mahoney et son épouse Allison, qui vivent à New York, ont finalement décidé d'euthanasier le chien le 11 juillet, lorsque Buddy a commencé à vomir des caillots de sang, à avoir du sang dans ses urines et à ne plus pouvoir LIRE AUSSIItalie un chat atteint d'un virus extrêmement rare suscite l'inquiétudeDouze chiens et 10 chats testés positifs aux États-UnisLa famille a dit à National Geographic avoir soupçonné qu'il avait la maladie, mais qu'il avait été difficile de le confirmer. Sans l'ombre d'un doute, je pensais que [Buddy] était positif », a dit Robert Mahoney. Toutefois, non seulement plusieurs vétérinaires dans sa région étaient fermés en raison de la pandémie, mais certains étaient également sceptiques sur la possibilité qu'un animal attrape le clinique a finalement pu confirmer que Buddy était bien infecté et que l'autre animal de la famille, un chiot de 10 mois n'ayant jamais été malade, présentait des anticorps au virus. Les médecins ayant traité Buddy ont découvert plus tard que le chien souffrait aussi probablement d'un lymphome, ce qui pourrait indiquer que, comme les humains, les animaux ayant des antécédents médicaux pourraient être plus susceptibles de tomber gravement malades du Covid-19. Officiellement, selon l'Organisation mondiale de la santé, les animaux domestiques ne transmettraient pas souvent le virus à leurs propriétaires. Douze chiens et dix chats ont été testés positifs au coronavirus aux États-Unis, selon National Geographic. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement Covid-19 décès du premier chien à avoir été testé positif aux États-Unis 11 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point. Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.
LeCovid-19 se transmet dans l'espèce humaine et contamine des êtres humains. Votre chat ou votre chien peut être, en revanche, comme les meubles de chez vous ou de votre supermarché, une
Les premières cohortes de chien sont actuellement en entraînement et les premiers résultats sont attendus au début de l’année prochaine. Photo La Presse Canadienne Une étude menée conjointement par la faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal et l’Institut Curie, à Paris, tentera de vérifier si les chiens sont réellement en mesure de détecter l’odeur du cancer ou même de la COVID-19, comme le laissent supposer certaines expériences. Ces expériences permettaient par exemple d’espérer qu’on puisse un jour demander à un chien de renifler l’haleine d’un patient pour vérifier la présence d’un cancer du poumon ou de circuler dans un aéroport à la recherche de passagers infectés par la COVID à partir de l’odeur de leur sueur. En procédant à une revue systématique de ces études, les chercheurs québécois et français ont toutefois constaté que ces résultats découlaient d’échantillons très modestes et que les chiens avaient possiblement pu berner les humains. L’étude n’étant pas réalisée en condition aveugle ou randomisée, il y avait une influence, du chien ou d’une autre personne présente dans la salle avec lui, pour que le chien comprenne très vite ce qu’on attendait de lui», a expliqué le docteur Éric Troncy, de la faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal. Les chercheurs souhaitent donc maintenant procéder à une étude à double aveugle et randomisée, ce qui signifie qu’aucun participant ne sera informé de la nature de l’échantillon qui est présenté au chien. On croit fortement dans la capacité olfactive du chien, mais il faut la guider, a dit le docteur Troncy. Il faut lui apprendre que dans les odeurs qu’il va renifler, il y a toute une palette d’odeurs qui sont des négatifs. Et donc on essaie d’exposer les chiens à des milliers d’échantillons en leur faisant comprendre que ça, ce n’est pas une odeur que je veux que tu marques, c’est celle-ci.» Les chercheurs espèrent être en mesure d’améliorer la spécificité du chien, donc sa capacité à ne pas marquer d’échantillons négatifs. L’étude, qui profite d’un financement de la Fondation Royal Canin, n’en est encore qu’à ses premiers pas. La Fondation a en effet sélectionné plus de 10 projets pour un financement total de près d’un million de dollars américains et le projet abordé est l’un des 10 projets bénéficiaires de ce soutien de la Fondation en 2021. L’essai clinique sera réalisé en respect avec les normes de Santé Canada, puisque les chercheurs doivent obtenir la collaboration de différents hôpitaux pour se procurer des échantillons ; cela nécessitera notamment le feu vert des comités d’éthique de ces établissements. Ils devront aussi être en mesure d’obtenir une confirmation du diagnostic de la part d’un médecin, comme une mammographie dans le cas d’un cancer du sein, pour vérifier si le chien avait raison ou pas. Formation La faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal mettra sur pied une formation destinée à tous les professionnels de l’éducation canine intéressés à vouloir faire de la détection médicale avec leur chien de travail. Cette formation devrait compter environ sept modules et durer environ 180 heures. La formation sera donnée en ligne et à parts égales entre des collaborateurs français et des collaborateurs québécois», a dit le docteur Troncy. Différents délais rencontrés en cours de route, et qui étaient parfois associés à la pandémie de coronavirus, ont permis aux chercheurs de raffiner un peu leur expérience, notamment pour éviter les défauts qu’ils percevaient dans les expériences précédentes. Ils ont entre autres décidé d’avoir recours à des chiens qui ne sont pas totalement naïfs». On va on travailler avec des chiens qui ont déjà été formés à la détection olfactive, a expliqué le docteur Troncy. Ce sont des chiens qui sont entraînés pour détecter de l’argent, pour détecter de la charcuterie, détecter de la drogue, et cetera. Après ça, ce qu’on fait, c’est réimprégner le chien dans la détection médicale.» Les chercheurs ont aussi décidé de mettre l'accent sur la détection de la COVID, compte tenu de l’urgence de la situation». Les premières cohortes de chien sont actuellement en entraînement et les premiers résultats sont attendus au début de l’année prochaine.Aline Enola et Quentin, trois frères et sœurs qui vivent à Colomars, posent toutes leurs questions au Dr Hervé Haas, médecin et infectiologue de la Fondation Lenval, l’hôpital pour enfants de Nice : – Est-ce que les bébés dans le ventre de leur maman et les nouveaux-nés peuvent attraper le covid ? Et vaut-il mieux allaiter ou pas ?
…face à l’actuelle pandémie et aux nombreux abandons de chiens et de chats en Chine, on est en droit de se poser la question. Il n’y a pas un coronavirus mais des coronavirus ! Nos animaux de compagnie comme les chiens et les chats peuvent certes héberger des coronavirus mais il s’agit de virus différents de celui qui fait la une de l’actualité en ce moment. Les coronavirus qui affectent les chiens et les chats sont responsables de maladies digestives associées à des diarrhées. On les connaît depuis de très nombreuses années et aucune preuve scientifique n’a jamais fait état d’une transmission de l’animal à l’humain pour les virus qui affectent les chiens et les chats. A l’inverse, rien ne prouve à l’heure actuelle que les chiens ou les chats puissent être contaminés par le coronavirus SARS-Cov 2, le virus actuellement responsable de l’épidémie de COVID-19. En réalité, le terme de coronavirus est un terme générique qui englobe une très grande variété de virus qui ont la même apparence lorsqu’on les observe au microscope électronique. Ainsi, il existe d’une part des coronavirus qui affectent les chiens et les chats et d’autre part des coronavirus qui affectent les humains, sans qu’il n’existe de preuves du passage du virus de nos animaux de compagnie à l’Homme ni de l’Homme à l’animal de compagnie. Un seul chien testé positif à Hong Kong A l’heure actuelle, seul un chien appartenant à une sexagénaire hongkongaise malade du COVID-19 a été testé faiblement positif le 28 février dernier, ce qui a entraîné une mise en en quarantaine préventive de tous les animaux domestiques des personnes touchées dans l’île pendant 14 jours. Malheureusement, de nombreux foyers chinois ont dors et déjà cédé à la psychose en abandonnant des milliers de chiens et chats à leur sort au sein de plusieurs grandes villes chinoises tels que Wuhan, Pékin, Dalian ou Xi’an. Si l’on a retrouvé le virus dans les cavités nasales d’un chien, l’animal se porte cependant très bien et ne présente aucun signe de la maladie. Selon les spécialistes interrogés par 30 Millions d’Amis et selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il s’agirait donc d’une simple contamination environnementale et non pas la preuve d’une transmission entre un humain et un animal domestique. A la question les chiens et les chats peuvent-ils attraper ou transmettre le coronavirus responsable du COVID-19, la réponse est donc non…L'actuelle épidémie ne justifie donc en rien d'abandonner - ou pire, d'euthanasier - son animal ! La propagation actuelle du COVID-19 est le résultat d’une transmission d’homme à homme. À ce jour, rien ne prouve que les animaux de compagnie puissent propager la maladie. Il n’est donc pas justifié de prendre des mesures à l’encontre des animaux de compagnie qui pourraient compromettre leur bien-être », informe l’
Les chats sont désignés, avec les furets et les civettes, comme parmi les animaux les plus sensibles à l'infection à coronavirus SARS-CoV-2, après les humains par cette étude du Center for Genomic Regulation ICREA, Barcelone. Cette analyse du risque pour 10 espèces animales, publiée dans la revue PLoS Computational Biology, va contribuer à empêcher la formation de réservoirs animaux à partir desquels le coronavirus pourrait réémerger ultérieurement avec de nouvelles mutations. Une susceptibilité élevée chez les chats mais... L’étude montre a contrario que les canards, les rats, les souris, les porcs et les poulets sont bien moins sensibles à l'infection. L’auteur principal, Luis Serrano, chercheur à l’ICREA explique que l’étude permet aussi de mieux comprendre pourquoi les visons, des animaux étroitement liés au furet, sont infectés par la maladie. Leur vulnérabilité est probablement renforcée par leurs conditions de vie compactes et leurs contacts étroits dans les élevages avec les humains. Si le chat présente une susceptibilité élevée à l'infection à SARS-CoV-2, en général l’animal ne coexiste pas avec les humains dans les mêmes conditions que les autres animaux, ce qui peut expliquer pourquoi jusqu'à présent il n'existe aucun cas documenté d’humain infecté par son animal de compagnie. 5 espèces avec cas documentés il s’agit des humains, des chats, des furets, des civettes et des chiens. Il n’existe aucun rapport d'infection documenté chez les souris, les rats, les porcs, les poulets et les canards. Evaluer les variantes du récepteur ACE2 pour estimer la susceptibilité d’une espèce c’est la procédure de cette recherche qui a regardé comment le coronavirus pouvait utiliser ses protéines de pointe, qui dépassent de la surface du virus, pour infiltrer les cellules de différents animaux. Le principal point d'entrée à la surface d'une cellule est le récepteur ACE2, qui se lie à la protéine de pointe par un mécanisme de verrouillage. Cependant, il existe de nombreuses variantes différentes d'ACE2 au sein des différents groupes de populations humaines et des différentes espèces. Cette analyse génomique constate que les variantes du récepteur ACE2 chez l'homme suivies par les furets, les chats, les chiens et les civettes ont les affinités de liaison les plus élevées avec la protéine de pointe virale, tandis que les souris, les rats, les poulets et les canards présentent une plus faible capacité de liaison. Cette affinité de liaison ne suffit pas à l’évaluation de la sensibilité d'une cellule à l'infection Les chercheurs ont également évalué la capacité du virus à réquisitionner la machinerie d'une cellule une fois qu’il l’a infectée. Plus ce processus est efficace, et mieux le coronavirus peut créer les protéines dont il a besoin pour se répliquer. Les humains, les poulets et les canards présentent cet indice d'adaptation le plus élevé, tandis que les autres espèces sont moins bien adaptées. Enfin, la recherche identifie différentes variantes humaines d'ACE2 qui peuvent contribuer à expliquer pourquoi certaines personnes développent des symptômes plus sévères du COVID-19 Nous identifions ici des mutations sur la protéine S qui réduisent considérablement la capacité du SRAS-CoV-2 à entrer dans la cellule, empêchant l'hôte de développer COVID-19. Nous travaillons actuellement à la conception de mini-protéines à partir de la protéine ACE2 humaine qui permettraient de détourner l'attention du virus et de bloquer l’infection ». Comprendre l'infectivité du SRAS-CoV-2 à travers différentes espèces permet d’optimiser les mesures de santé publique, en contribuant notamment à réduire le contact humain avec les espèces plus sensibles.
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